Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment changer son pseudo?

 

Je n'autorise pas les gens à changer leur pseudo en ligne, mais je peux le faire si vous me contacter en me donnant votre ancien pseudo et votre mot de passe (question de securité) et ce quelque soit les changements (mettre une majuscule au début du pseudo, changer l'orthographe,...) Cela ne me prendra que quelques secondes.

 

 

   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 13 :: Chapitre 13

Publiée: 13-12-21 - Mise à jour: 13-12-21

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de ce calendrier de l'avent. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 13  

 

Lundi 13 décembre.  

 

- Il est vraiment beau ce sapin, tu ne trouves pas, Azor ?, murmura Kaori, le lendemain matin.  

- Si tu espères une réponse de sa part, tu peux toujours attendre., se moqua Ryô.  

- Peut-être que j’espérais une réponse de l’autre Azor…, suggéra-t-elle, lui lançant un regard interrogateur.  

 

Il plongea dans ses yeux et sourit, voyant ses prunelles pétillantes, son visage serein, un léger sourire aux lèvres.  

 

- Il est vraiment beau, Kaori… Et tu avais raison hier. Il est certainement encore plus beau cette année., admit-il, la poussant de l’épaule légèrement.  

- Ca, c’est parce qu’on a fait du bon travail d’équipe., lui affirma-t-elle, heureuse.  

- Bon , après une journée de repos, je vais aller voir si on a des messages à la gare. Tu viens avec nous ?, proposa-t-elle.  

- Tu as vraiment besoin de moi ?, grogna-t-il pour la forme.  

- Azor est menacé. J’apprécierais beaucoup ton aide., admit-elle.  

- Peut-être que j’ai tout simplement envie de passer du temps avec toi…, osa-t-elle, rosissant.  

 

Ryô sentit de nouveau ses lèvres s’étirer, heureux qu’elle admette son envie. Il partit chercher sa veste et l’enfila.  

 

- Je pense… que ça peut s’envisager… si tu te dépêches un peu., la taquina-t-il.  

 

En moins de deux minutes, elle était habillée et chaussée et, accompagnés d’Azor, ils s’en allèrent. Même s’il ne lui tenait pas la main ni rien, Kaori était aux anges de se balader avec lui. Elle avait presque l’impression de voler tant elle se sentait légère. C’était comme si, dans sa tête, une petite Kaori gambadait gaiement, virevoltant par moments en riant, le cœur en liesse. Les choses avaient enfin bougé entre eux et elle sentait qu’il suffirait de peu pour enfin voir le bout du tunnel de leur relation amoureuse.  

 

Ils arrivèrent à la gare et examinèrent le tableau des messages mais aucun ne leur était destiné.  

 

- Encore un peu de vacances pour nous…, plaisanta Ryô.  

- Ca nous laissera du temps pour autre chose., ajouta-t-il, complice.  

- Oh… euh… D’accord…, bafouilla-t-elle, des papillons s’envolant dans son estomac.  

- Que fais-tu maintenant ? Tu rentres ?, lui demanda son partenaire.  

- Non, on va encore se balader, n’est-ce pas Azor ? Tu continues avec nous ?, l’interrogea-t-elle.  

- Pourquoi pas… Ca me change un peu…, fit-il.  

 

Il se laissa guider par sa partenaire et le chien, fronçant les sourcils et devenant anxieux quand il reconnut le chemin emprunté et son humeur s’assombrissant définitivement lorsqu’il aperçut le cabinet vétérinaire.  

 

- En fait… Je voudrais en profiter pour te présenter quelqu’un…, fit Kaori d’une voix hésitante.  

 

Il vit son anxiété, ses grands yeux le fixant comme si elle s’attendait à ce qu’il se rebiffe ou se fâche et il comprit qu’elle voulait lui présenter la personne à l’intérieur et ce n’était pas n’importe quelle personne. Pourquoi ? Pourquoi maintenant alors qu’ils s’étaient rapprochés ? Ce n’était pas encore assez à ses yeux ou alors… ou alors elle avait déjà tourné la page et pensé qu’il était plus abordable pour entendre parler de sa relation… Il ne l’était pas. Il était incapable de contenir sa colère, sa jalousie et surtout sa déception alors qu’il venait de s’engager sur un chemin difficile.  

 

- En fait, je n’ai envie de rencontrer personne, surtout pas une nouvelle personne. Si tu dois vraiment t’arrêter, fais-le mais il faudra choisir, Kaori., lui dit-il sèchement.  

- Je… Je dois y aller., murmura-t-elle, surprise par son brusque changement d’attitude.  

- Mais Ryô…  

- Fais ce que tu as à faire. Je vais savoir m’occuper comme un grand. Je reviendrai ici dans une heure vous chercher., lui fit-il savoir d’une voix autoritaire.  

- Une heure, ce sera bien suffisant pour ce que tu as à faire, non ?, lui demanda-t-il, sarcastique.  

 

Elle ne comprenait pas d’où lui venait cette rage soudaine et, après ce qu’ils avaient vécu depuis la veille, l’espoir qu’elle avait laissé renaître et croître dans son cœur, elle était amplement déçue qu’il semble lui reprocher quelque chose.  

 

- Tu sais quoi ? Tu n’as pas besoin de revenir ! Je vais savoir me débrouiller toute seule avec Azor !, lui fit-elle savoir avant d’entrer dans le cabinet et de le laisser là seul sur le trottoir.  

- Fais comme tu veux !, finit-il par crier malgré tout.  

- Tout va bien, Kaori ?, s’inquiéta Masa, entendant le raffut.  

 

Elle se calma instantanément en voyant le jeune homme. Il était hors de question qu’elle vienne interférer dans l’ambiance de son cabinet. Ici, tout était calme et serein. Même les animaux, pourtant enfermés dans des cages, n’étaient pas agités.  

 

- Oui, tout va bien, merci. Comment va Zora ?, le questionna-t-elle, soucieuse.  

- De mieux en mieux et je pense que la visite d’aujourd’hui lui fera beaucoup de bien., fit-il, voyant Zora se redresser un peu dans sa cage à l’approche d’Azor.  

- J’en connais un qui se languissait aussi., lui confia la rouquine.  

- Nous étions donc trois à attendre cette visite…, lui dit-il avec un sourire charmeur.  

- Je…, commença-t-elle, gênée.  

- Et si nous libérions Zora pour qu’ils passent un peu de temps à deux ?, la coupa Masa, comprenant le malaise de la jeune femme.  

 

Il la trouvait déjà très attirante avant de la connaître mais son inquiétude sincère pour la chienne, la façon dont elle avait pris en charge Azor et permettait aux deux animaux de se retrouver en dépit de sa vie personnelle, tout ça l’avait touché plus profondément. Kaori acquiesça, ne sachant comment lui répondre sans l’offenser. Les choses étaient claires pour elle : il n’y avait de place que pour un homme et cet homme c’était Ryô malgré les montagnes russes sur lesquelles il la baladait.  

 

Dès qu’ils se retrouvèrent, les deux chiens se firent la fête même si Zora ne resta pas longtemps debout, ce qui inquiéta Kaori.  

 

- Elle est encore faible. Elle a été prise en charge juste à temps. Quelques heures, un ou deux jours de plus peut-être et elle était morte., lui apprit-il.  

- A ce point-là ?, murmura-t-elle, caressant le pelage de la chienne.  

- Oui… Tu lui as sauvé la vie., lui affirma-t-il, posant une main sur son épaule.  

- J’ai juste fait ce qu’il fallait., éluda-t-elle.  

- Modeste en plus de ça…, plaisanta-t-il.  

- Je vais aller m’occuper de mes autres patients., lui apprit-il.  

 

Elle le regarda partir et resta avec les chiens. Azor tournait autour de Zora, reniflait sa blessure sous la surveillance de la rouquine avant de revenir frotter sa tête contre celle de la chienne.  

 

- Tu as vu Zora ? Azor est tout propre. Je pense que, lorsque ta plaie sera cicatrisée, tu y auras le droit aussi., l’informa Kaori, lui grattant les oreilles.  

 

Elle se mit un peu en retrait et laissa les deux chiens se coller l’un à l’autre. Ils restèrent ainsi calmement, parfois se donnant une lèche, parfois Azor se levant et tournant autour de Zora avant de revenir s’allonger à ses côtés. Lorsqu’ils virent Zora commencer à fermer l’oeil, Kaori la fit retourner dans sa cage. Elle laissa Azor lui dire au revoir avant de refermer la cage.  

 

- J’aurais aimé que Ryô fasse ta connaissance, Zora, mais je ne sais pas quelle mouche l’a piqué ce matin., lui dit-elle, lui caressant la tête.  

- Un autre jour peut-être… Allez Azor, on va laisser Zora se reposer., fit-elle, tapant sur sa jambe pour le faire venir.  

- On reviendra demain. Porte-toi bien, Zora., lui souhaita-t-elle.  

- Où est Masa ?, demanda-t-elle à la secrétaire.  

- Il s’occupe d’un animal. Un souci ?, lui retourna-t-elle.  

- Non, je voulais juste le saluer…, répliqua Kaori.  

 

Elle sortit du cabinet et, même si elle ne s’attendait pas à le voir là, elle chercha malgré tout Ryô du regard mais il n’était nulle part en vue. Elle claqua des doigts et Azor la suivit. Ne souhaitant pas se retrouver seule, elle décida de faire un tour par le Cat’s.  

 

- Bonjour Miki, Azor est tout propre. Il peut rentrer ?, lui demanda-t-elle, passant la tête par la porte.  

- Sans souci. Umi n’est qu’allergique aux chats…, plaisanta son amie, ce qui les fit rire.  

 

Kaori entra avec Azor et il vint s’asseoir juste à côté de son tabouret comme s’il avait compris que c’était un privilège pour lui d’être là.  

 

- Tu es sûre que tu l’as trouvé dans la rue. Tu es drôlement bien élevé pour un chien de la rue…, mimiqua Miki, contournant le bar et venant chouchouter l’animal.  

 

Azor aboya un coup et remua la queue.  

 

- Ce que tu es mignon… Alors tu continues à le nourrir ?, l’interrogea la barmaid.  

- Oui, il habite avec nous maintenant., lui apprit Kaori, souriante.  

- Tu plaisantes ?, s’étonna son amie, se tournant vers elle, les yeux écarquillés.  

- Du tout… Je l’avais caché dans une des pièces du bas et Ryô l’a trouvé et fait monter. Seule condition : le laver., résuma la rouquine.  

- Ryô l’a fait monter ? Oh non… Quand Umi va entendre ça… Nounours ! Viens vite !, l’interpela Miki.  

 

Moins de deux minutes après, le géant apparut, toujours aussi impassible malgré l’excitation visible de sa femme.  

 

- Tu ne me croiras jamais !, lui affirma-t-elle.  

 

Il ne dit rien mais attendit qu’elle se décide à parler.  

 

- Oh allez ! S’il te plaît… Pose-moi la question…, l’implora-t-elle, lui faisant des yeux de biche.  

- Je dois aller faire les courses ?, fit-il.  

 

Un corbeau passa derrière la barmaid qui le regarda bizarrement.  

 

- Euh… Non, pas aujourd’hui… Mais allez, pose-moi la question., lui redit-elle, s’impatientant.  

- Que fait ce chien ici ?, proposa-t-il.  

- S’il te gène, je peux m’en aller., répliqua Kaori, gênée.  

- Du tout, il me semble propre et bien élevé., répondit-il.  

- Il l’est., lui assura son amie.  

- Oh… Tu m’agaces, Falcon., gronda Miki, déçue qu’il ne rentre pas dans son jeu.  

- Ryô…, commença-t-elle, s’arrêtant lorsque la clochette tinta.  

- Miki chérie !, hurla Ryô, s’élançant dans les airs, ses vêtements s’éparpillant.  

 

Il fut intercepté par une massue gigantesque et s’étala par terre sans aucune grâce. Azor approcha de lui et lui lécha le visage.  

 

- Fous-moi la paix…, gronda le nettoyeur, écartant la gueule du chien.  

 

Azor cessa mais resta à ses côtés, ce qui ne laissa pas indifférent le nettoyeur qui finit par se relever et s’asseoir aux côtés de sa partenaire tout en l’ignorant.  

 

- Un café, s’il te plaît…, demanda-t-il, impassible.  

- Tu t’es bien promené ?, l’interrogea Kaori, gardant son calme.  

- Il fait beau aujourd’hui., fit Ryô à son compère.  

 

Les deux gérants se regardèrent avant de servir leurs deux clients. Visiblement, les choses n’étaient pas au beau fixe entre les deux.  

 

- Merci Miki. Il y a au moins des personnes bien élevées ici, des personnes qui ne changent pas d’avis comme de chemise., fit Kaori.  

- Umibozu, tu ne trouves pas que les critiques sont plutôt mal venues d’une personne qui ment comme elle respire ?, demanda Ryô à son ami.  

 

Celui-ci ne tergiversa pas et se posta derrière les deux nettoyeurs. Il les prit par la peau du dos et les amena jusqu’à la porte. Miki, ayant anticipé son geste, ouvrit la porte et il les jeta tous les deux dans la rue.  

 

- Cet établissement est réservé aux personnes majeures, pas aux collégiens !, leur asséna-t-il.  

 

Il laissa Azor passer avant de refermer la porte.  

 

- Nous voilà bien maintenant ! C’est de ta faute tout ça., se fâcha Ryô.  

- De ma faute ? Tu plaisantes ? Je ne comprends même pas ce qui s’est passé ce matin…, pesta-t-elle, les poings sur les hanches.  

- Réfléchis un peu dans ta petite tête de moineau et tu comprendras peut-être., lâcha le nettoyeur.  

 

Kaori vit rouge et abattit une massue sur son crâne.  

 

- Voilà ce qu’elle te dit, la petite tête de moineau !, vociféra-t-elle.  

- Tu viens Azor. On va rentrer à la maison., appela-t-elle le chien.  

 

Azor jeta un dernier regard à Ryô dont les doigts frétillaient encore avant de suivre Kaori. Lorsqu’elle rentra, sa colère n’avait pas diminué d’un pouce. Incapable de se calmer, elle monta dans sa chambre sans faire attention au chien qui la suivait et attrapa la poupée Ryô sous son lit.  

 

- Espèce de…, commença-t-elle, lâchant un certain nombre de noms d’oiseaux tout en contorsionnant, torturant, martyrisant le pauvre mannequin.  

 

Azor commença par la regarder un peu surpris, une oreille levée, l’autre baissée. Il pencha la tête lorsqu’elle se retrouva à terre, tordant les jambes de la poupée, et, lorsque les décibels montèrent en même temps que la virulence des représailles, il se coucha à terre, les pattes sur sa tête comme pour se protéger, geignant par moments.  

 

Finalement, l’air devint immobile et le silence se fit dans la pièce si ce n’était la respiration saccadée de la jeune femme tombée allongée sur son lit, le bras autour du cou du mannequin qui affichait toujours un sourire ironique.  

 

- Comment je peux l’aimer autant ?…, soupira Kaori, serrant la poupée contre elle.  

 

Comme s’il sentait sa tristesse, le chien sauta sur son lit et vint la lécher, la faisant rire aux éclats au bout de quelques minutes. Quand il eut fini, il s’allongea, posant la gueule sur son ventre, se laissant caresser.  

 

- Je ne sais pas ce que nous réserve l’avenir mais, pour le moment, tu es là et c’est une bonne chose…, admit-elle, se sentant mieux.  

 

Quand il rentra à l’appartement quelques heures plus tard, Ryô s’attendait à un accueil glacial mais Kaori avait retrouvé son humeur égale. Lui, cependant, n’avait pas vraiment décoléré et ce fut à son tour d’être la cible des attaques linguales d’Azor. Il mit cependant beaucoup plus longtemps à se détendre que sa partenaire envers qui il afficha un air neutre le reste de la journée. Il avait beau essayer, il avait bien du mal à lutter contre sa jalousie.  

 

Néanmoins, il s’efforça de rester là et de se maîtriser, s’aidant des choses nouvelles qu’il avait aidé à mettre en place : Azor, Azor propre et le sapin… Il y avait pris du plaisir, il ne pouvait le nier. Il devait continuer à agir pour se rapprocher d’elle. S’il n’avait pas été si obtus plus tôt dans la journée, il aurait pu rencontrer son rival et le jauger mais il s’était laissé submerger par sa colère. Grave erreur pour un nettoyeur. Il avait manqué de sang-froid pour le coup mais, peu importait : demain, il l’accompagnerait à nouveau et, si elle lui proposait à nouveau, il accepterait cette rencontre.  

 

Lorsque Kaori monta se coucher, Azor vint lui quémander une caresse et il crut lire dans son regard comme de l’inquiétude.  

 

- T’inquiète… Je vais rectifier les choses dès demain., murmura-t-il, ébouriffant le pelage au niveau de son cou.  

- Va dormir., lui ordonna-t-il, tapotant son flanc.  

 

Azor s’en alla, rejoignant Kaori dans sa chambre, et Ryô resta seul. Il se mit à rire en songeant qu’il venait de rassurer un chien. C’était vraiment une situation des plus étranges…  

 


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