Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 12 :: Chapitre 12

Publiée: 12-12-21 - Mise à jour: 12-12-21

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de notre calendrier de l'avent. Ah ah, ça ne va pas assez vite? Le problème, c'est que Noël n'est que dans 13 jours alors patience, patience. En attendant, bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 12  

 

Dimanche 12 décembre.  

 

Le lendemain matin, Kaori fut réveillée par Azor, grimpé sur son lit et qui lui léchait allégrement le visage. Après un premier moment de surprise, elle se mit à rire en essayant d’échapper à la langue râpeuse qui était sans pitié.  

 

- Tu te venges pour hier ?, réussit-elle à lui demander quand il finit par redescendre de son lit.  

 

Il aboya un coup et attrapa sa couette pour la tirer.  

 

- Ok, j’ai compris. Je dois me lever. Je vais regretter de m’être laissée attendrir hier soir et de t’avoir laissé dormir dans ma chambre., plaisanta-t-elle, caressant la tête du chien.  

 

Elle se leva après s’être étirée comme un chat et descendit avec Azor qui se posta près de la porte d’entrée. Elle comprit le message et descendit jusqu’au rez-de-chaussée où elle lui ouvrit et attendit quelques minutes en surveillant les parages qu’il revienne prêt à remonter.  

 

- La journée est fraîche aujourd’hui. Tu te souviens, on ne pourra pas aller voir Zora mais on ira demain matin, c’est promis. Masa a le droit de se reposer., murmura-t-elle, caressant le chien avant de gravir les escaliers.  

 

Lorsqu’elle rentra dans l’appartement, une bonne odeur de café flottait dans l’air. Elle n’arrivait pas à croire que Ryô était levé et pourtant ce fut bien lui qui apparut dans l’embrasure de la porte de la cuisine, une tasse à la main.  

 

- Toi, je vais devoir t’apprendre les règles élémentaires chez moi…, fit-il à Azor, lui grattouillant la tête.  

 

Le chien remua la queue avant d’aller jusqu’au bol qui lui était réservé pour boire.  

 

- Bonjour, Kaori. Tiens, c’est pour toi., fit son partenaire, lui tendant le mug fumant.  

 

Elle cligna des yeux, surprise par son attention, devait-elle la qualifier de rarissime ou d’inédite, elle ne savait même plus y réfléchir. Elle ne put qu’acquiescer avant d’attraper la tasse, bafouillant un vague merci.  

 

Sans rien dire, il retourna à la cuisine continuer ce qu’il avait commencé. Il avait eu ce qu’il voulait : son regard et sa surprise avaient parlé pour elle. Il savait qu’il l’avait ébranlée et touchée et c’était largement suffisant. En évitant de se parler, il était sûr de ne pas articuler une parole déplacée en voulant lui répondre. L’opération séduction était lancée officiellement et c’était déjà assez à gérer pour lui.  

 

- Je vais préparer le petit…, fit Kaori, arrivant dans la cuisine quelques instants plus tard après s’être remise de ses émotions.  

 

Elle s’arrêta en voyant Ryô devant la gazinière, manipulant les ustensiles comme il manipulait ses armes, avec beaucoup d’aisance. Pour la deuxième fois, elle se retrouva bouche bée, incapable d’articuler une parole pendant un moment, clignant des yeux de surprise tellement elle n’arrivait pas à y croire, puis passant par une multitude d’émotions allant de la colère à la joie pure en passant par l’inquiétude…  

 

- Oh non… J’ai compris…, souffla-t-elle, comprenant enfin ce qu’il se passait.  

 

Ryô la regarda, intrigué. Il s’attendait à deux réactions de sa part : une massue pour l’avoir fait suer pendant des années alors qu’il aurait pu mettre la main à la pâte ou un grand sourire ému pouvant éventuellement aller jusqu’aux larmes à cette surprise qu’il lui faisait. En fait, il n’avait pas imaginé qu’elle put s’inquiéter…  

 

- Tu es sorti avec Mick hier soir, Kazue vous a chopés et elle t’a injecté un de ses produits…, conclut-elle.  

- Conséquence : tu te remets à faire les tâches ménagères, je vais devoir ressortir ton nécessaire à tricoter et t’emmener chez le Professeur pour régler des problèmes de coucou., ajouta-t-elle, désespérée.  

 

Une pluie de libellules et de corbeaux tomba dans la cuisine, l’un d’eux cognant même Ryô qui se retrouva avec un œuf de corbeau sur la tête, avant d’être tous pourchassés par Azor qui s’en donna à cœur joie. Il ne l’avait pas vue venir celle-là, il devait l’admettre et il se mit à rire bêtement. Il avait une certaine côte de crédibilité à remonter visiblement…  

 

- Ah… Ah ah…, rit-il, se frottant les cheveux.  

- En fait, non. Je n’ai pas croisé Kazue et ses seringues… Je… Je voulais juste te faire une surprise., avoua-t-il.  

- Oh…, souffla Kaori, le scrutant pour être sûre qu’il ne lui disait pas des cracks.  

- Oh…, répéta-t-elle quand elle comprit le sens de ces mots.  

- Oh…, fit-elle, se sentant rougir sans pouvoir rien y faire.  

- Tu répètes pour faire le rôle du Père Noël ?, plaisanta Ryô.  

- Sois gentille, laisse-moi le rôle cette année., offrit-il, le regard pétillant.  

 

Le petit-déjeuner, le Père Noël… Elle ne pouvait que rêver. C’était ça, elle dormait encore. Elle était bien au chaud dans son lit et rêver…  

 

- Le top, ce serait qu’il m’embrasse., murmura-t-elle à voix basse.  

 

Ryô l’observa amusé et aussi à moitié tenté de le faire mais il se retint, se contentant d’approcher et remettre une mèche de cheveux derrière son oreille.  

 

- Ca attendra qu’il n’y ait personne sur notre chemin., répondit-il sur le ton de la confidence.  

 

Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas à quoi il faisait référence avant de sentir Azor se frotter contre ses jambes. Ce n’était qu’un chien, se dit-elle mais bon, attendre un peu ne ferait certainement pas de mal parce qu’elle venait juste de se ridiculiser, submergée par ses émotions. Se rendant compte de ce qu’elle avait dit, elle se mit à fumer par tous les pores de sa peau.  

 

- Comme… Comme tu veux., balbutia-t-elle.  

- Je vais prendre ma douche., fit-elle, se disant qu’un peu d’eau fraîche lui ferait le plus grand bien.  

 

Elle entendit Ryô doucement rire en partant et son coeur fit un bond dans sa poitrine. Que se passait-il ? Avait-il enfin décidé de… Elle secoua la tête : elle ne devait pas faire de plan sur la comète. Elle avait déjà été déçue la veille. Elle devait juste attendre et voir venir. Peut-être qu’elle aurait enfin le cadeau dont elle avait tant rêvé au pied du sapin cette année…  

 

- Alors Azor, bien dormi cette nuit ?, demanda Ryô au chien qui s’était assis à ses pieds.  

 

Le chien remua la queue et Ryô lui lança un morceau de ce qu’il cuisinait.  

 

- J’étais un peu étonné de te voir dans sa chambre cette nuit mais… ça reste entre nous… ça m’a fait réfléchir. J’étais très en colère hier soir. Kaori et ce…, commença-t-il, grinçant des dents.  

- Rien que d’y penser, ça me met les nerfs en vrac et ça, je peux te dire, il n’y a qu’elle qui me fait cet effet-là., avoua-t-il à son confident à quatre pattes.  

- Bref, je me suis mis minable dans les bars, j’ai frappé deux gars qui vous suivaient mais ce n’était pas encore assez. J’étais toujours en colère en rentrant.  

 

Il baissa les yeux en sentant le chien se frotter contre lui et, sans vraiment le vouloir, il se sentit sourire à cette attitude réconfortante qu’Azor avait envers lui. Il repartit à cette nuit-là au moment où il était rentré ivre, ressassant ses idées noires. Comme souvent dans ces moments-là, il s’était arrêté devant la porte de Kaori. Parfois, juste la savoir là suffisait à le calmer mais, cette nuit, il lui avait fallu plus et il était entré dans sa chambre silencieusement.  

 

Il avait approché de son lit, les yeux fixés sur son visage endormi, se demandant ce qu’elle avait ressenti en se retrouvant seule au moment de dîner, si elle avait eu mal comme lui avait mal. Il s’était soudain immobilisé en sentant une présence inhabituelle dans la pièce et, baissant les yeux, il avait trouvé Azor qui le regardait silencieusement. Ainsi, ce cabot était arrivé dans la chambre de sa partenaire et, à tous les coups, il y avait été invité alors que lui se contentait de venir en catimini…  

 

- Tu n’as rien à faire là, toi., avait-il grondé.  

 

Azor s’était figé dans une position défensive mais Ryô ne s’était pas laissé impressionner. Il s’était accroupi devant l’animal et l’avait fixé droit dans les yeux.  

 

- Tu devais éloigner celui qui traîne autour d’elle. Qu’est-ce que tu fous ?, lui avait-il reproché d’une voix éraillée.  

 

Le chien s’était jeté sur lui et l’avait léché comme il l’avait déjà fait avec Kaori. Surpris, Ryô avait basculé en arrière et, plus inquiet du réveil éventuel de sa partenaire que de l’animal sur lui, avait jeté un œil vers le lit. Perturbée dans son sommeil mais visiblement pas assez pour l’en tirer, Kaori se tourna de l’autre côté, s’enfonçant dans sa couette. Ca l’avait calmé et, comme s’il l’avait senti, Azor l’avait laissé tranquille.  

 

- J’ai été con ce soir. J’aurais dû être là plutôt que de m’enfermer dans ma colère., avait-il soupiré, sentant la gueule de l’animal se poser sur ses jambes.  

 

Il se mit à le caresser sans réfléchir, regardant les cheveux de Kaori, se demandant de quoi elle rêvait.  

 

- Tu as été là pour elle, je suppose. Tu ne serais probablement pas là sinon… Reste là et veille son sommeil. Mais le chien, ne prends pas racine. Je compte bien prendre la place dans pas si longtemps., lui avait-il confié, grattant sa tête.  

- Bonne nuit, le chien., l’avait-il salué avant de se relever.  

 

Il avait jeté un dernier regard à sa partenaire avant de ressortir de sa chambre et d’aller dormir.  

 

- Je vais poser mes jalons auprès d’elle, éclipser l’autre et sauter le pas avec elle, tout en douceur., promit-il à l’animal toujours à ses côtés dans la cuisine.  

- Pas un mot, elle arrive., ordonna Ryô au chien qui remua la queue avant de partir accueillir Kaori.  

- Tu as besoin d’aide ?, lui proposa-t-elle, revenant dans la cuisine.  

- Non, c’est prêt. Tu peux t’asseoir., lui fit-il savoir, désignant la table déjà mise.  

- Tu es sûr que tu vas bien ?, lui redemanda-t-elle, lui jetant un regard amusé.  

 

Elle avait eu le temps de se reprendre sous la douche et de se préparer plus ou moins à toute saute d’humeur de son partenaire.  

 

- Très bien. C’est… comment tu dis déjà ? L’esprit de Noël., lui suggéra-t-il avec un grand sourire.  

- L’esprit de Noël… D’accord., murmura Kaori, passant son assiette à Ryô qui la lui demandait.  

 

Ils petit-déjeunèrent tranquillement, discutant de tout et de rien. Bien qu’elle se fut préparée à toutes les situations possibles, Kaori dut bien admettre qu’elle n’avait pas prévu celle où il se montrait charmant sans aucune arrière-pensée. Elle termina donc le repas sans fausse note, sans déconvenue ni déception, profitant juste du moment avec beaucoup de plaisir. Cela la mit de bonne humeur pour la tâche suivante de la journée.  

 

- Je ferai la vaisselle après. Laisse tout. Je vais d’abord faire le sapin., fit-elle d’un ton léger.  

- Merci Ryô, c’était très agréable… même si j’avoue avoir eu très envie de t’envoyer une massue sur la tête pour toutes ces années de critique., lui confia-t-elle, le regard pétillant.  

- Que me vaut ta mansuétude soudaine ?, la taquina-t-il.  

- L’esprit de Noël., répondit-elle avant de sortir de la cuisine.  

 

Malgré ce qu’elle lui avait dit, il débarrassa et fit la vaisselle, bien décidé à continuer à marquer des points. Lorsqu’il eut fini, il se rendit à son tour dans le séjour et s’allongea sur le canapé, sortant une de ses revues. Il ne pouvait tout corriger en une fois, ça aurait été trop dur et peut-être trop suspect. Il s’allongea et la regarda, sous couvert de son magazine, farfouiller dans ses cartons en en ressortant plusieurs guirlandes. Soudain, Azor bondit dans l’un d’eux et s’excita, les faisant voler dans les airs.  

 

- Azor, non !, cria Kaori.  

- Allez, sors de là ! Tu vas tout mettre en désordre !  

 

Elle tenta de l’attraper et de le faire sortir des cartons, sans succès.  

 

- Azor ! Tu sors de là maintenant !, lui ordonna-t-elle d’une voix ferme.  

 

Le chien s’immobilisa et ressortit des cartons, des guirlandes autour du cou. Quand elle vit qu’il en avait tout une traîne en plus derrière lui, Kaori ne put s’empêcher de rire aux éclats.  

 

- Sacré chien… Tu n’en manqueras pas une… Allez, viens là que je t’enlève tout ça., lui dit-elle, s’agenouillant.  

- Tu fais attention aux boules de Noël. Certaines sont fragiles., le prévint-elle.  

- Toutes les boules sont fragiles…, pipa Ryô, un sourire dans la voix.  

 

Elle se mordit la lèvre, sentant le rouge lui monter aux joues.  

 

- C’est toi l’expert…, répondit-elle, se tournant vers le sapin et commençant à y installer des guirlandes.  

 

Il sourit à sa réponse et à son attitude mais ne poussa pas plus loin. En douceur, s’était-il juré. Il vit la gueule d’Azor apparaître près de lui et se poser sur le coussin.  

 

- Ca t’intéresse aussi ?, fit-il, amusé.  

 

Le chien émit un léger aboiement et reposa sa gueule sur le coussin. Pendant un temps, ce fut le silence dans l’appartement, seulement brisé par le bruissement des pages tournées et celui des décorations mises sur l’arbre puis doucement par le fredonnement de Kaori chantonnant un air de Noël. Du coin de l’oeil, il la vit monter sur une chaise et positionner des décorations plus en hauteur. Jugeant la situation sans risque, il retourna à sa revue mais lorsqu’Azor s’en alla, il la ferma et surveilla les allées et venues du chien.  

 

- Azor, au pied., l’appela-t-il, le voyant s’aventurer du côté de la chaise sur laquelle était Kaori.  

- Fais attention où tu vas., lui murmura-t-il.  

- Je vais fumer une clope., informa-t-il Kaori, faisant signe au chien de le suivre sans qu’elle le voit.  

 

Ils descendirent tous les deux et il ouvrit la porte pour laisser Azor sortir avant de le suivre.  

 

- Tu fumes une clope avec ton pote ?, plaisanta Mick, venant le trouver.  

- Ah ah très drôle., ironisa Ryô.  

- Tu n’as rien à faire ?, lui retourna-t-il.  

- Et toi ? Tu es devenu dog-sitter ?, répliqua l’américain.  

- Je rends service à Kaori qui s’est mise en tête de garder cette bestiole à la maison. Tu sais comment elle est…, éluda le japonais, pas encore tout à fait prêt à assumer sa décision en public.  

- Elle a réussi à le laver en tous cas… Ce n’était pas du luxe., pipa son ami.  

- Tout à fait. Au moins il est présentable…, admit Ryô avec un sourire, se souvenant de l’épisode de la veille.  

 

Les images de Kaori à moitié nue, son tee-shirt mouillé lui revinrent en mémoire, réveillant une certaine partie de son anatomie.  

 

- C’est quand même toute une histoire ce chien…, lâcha Mick, amusé.  

- Si tu le dis…  

 

Azor passa entre les deux hommes et retourna à l’intérieur.  

 

- Je dois te laisser à moins que tu veuilles monter., le coupa Ryô, soucieux de la sécurité de sa partenaire.  

- Non, j’ai des demoiselles à contenter. Soigne bien le compagnon à quatre pattes de ta partenaire…, fit l’américain, adressant un clin d’oeil amusé à son compère.  

 

Ce dernier fronça les sourcils, ne saisissant pas tout à fait l’allusion qui venait d’être faite avant de hausser les épaules et remonter. Il arriva juste à temps pour voir Azor foncer sur le sapin, bousculant Kaori au passage. Il eut tout juste le temps de la rattraper avant qu’elle tombe et la reposa par terre.  

 

- Ca va ?, lui demanda-t-il.  

- Oui… Oui, ça va. Merci., balbutia-t-elle.  

- Dommage que tu n’aies pas été là hier. Ca m’aurait évité une chute dans la baignoire., plaisanta-t-elle, surmontant le trouble qu’avait éveillé leur proximité.  

- Moi, ça m’aurait privé d’un spectacle enchanteur…, murmura-t-il, fixant ses lèvres.  

 

Ce fut le moment que choisit Azor pour attraper une guirlande sur le sapin et tirer dessus de toutes ses forces. L’arbre bascula d’un coup et s’abattit sur le couple, les forçant à se séparer.  

 

- Azor !, crièrent-ils tous deux, faisant fuir le chien qui se réfugia dans un coin, penaud.  

 

Un peu frustrés d’avoir été séparés, ils relevèrent ensemble l’arbre et le remirent en ordre ensemble.  

 

- Bon, retour au point zéro… Je vais m’y remettre sinon je n’aurais jamais fini ce soir., fit Kaori.  

 

Ryô regarda l’arbre puis le canapé et enfin sa partenaire. Il se souvint de son plaisir à avoir été choisir l’arbre même s’il le lui avait caché.  

 

- Je pourrais peut-être te donner un coup de main., suggéra-t-il, un peu gêné.  

- Comme ça, si tu dois sortir cette après-midi, tu pourras toujours le faire., fit-il, feignant l’indifférence.  

 

Il partait clairement à la pêche aux informations, sa jalousie remontant à la surface.  

 

- Je ne comptais pas bouger… à moins que tu aies envie d’aller faire un tour., proposa-t-elle.  

- On est bien à la maison., répondit-il, se sentant bien plus léger d’un coup.  

- Et j’ai très envie de voir la manière dont tu traites ces petites choses fragiles…, fit-il, désignant du regard les boules de Noël encore sur la table.  

 

Son sourire coquin la fit rougir jusqu’aux oreilles mais, malgré tout, elle n’oublia pas qu’il proposait de l’aider à décorer le sapin, chose inédite, elle en était sûre. Tout en parant l’arbre, il surveillait Azor qui était désormais plus prudent, s’amusait à se coller dans le dos de Kaori pour mettre des décorations en hauteur ou lui lancer des petites allusions qui ne manquaient pas de la faire rougir.  

 

Ensemble, ils passèrent un bon bout de temps à tourner autour du sapin, le parant de ses beaux atours pour passer les fêtes et donner un air convivial à leur appartement. L’ambiance était légère, un peu sensuelle entre eux deux. Les mains se frôlaient parfois, les regards se croisaient et c’était agréable…  

 

- Voilà, c’est fini. Tu en penses quoi ?, lui demanda-t-elle.  

- Comme tous les ans… ça fait le job., fit-il, ne sachant trop quoi répondre.  

- Moi, je trouve que c’est encore plus beau que les autres années., lui dit-elle, lui adressant un regard lumineux.  

 

Il était bien d’accord avec elle mais le garda pour lui, profitant juste de ce moment de partage. Il allait approcher lorsqu’Azor se rappela à eux en venant s’asseoir entre eux avant d’aboyer.  

 

- Tu dois avoir faim, mon chien… allez viens, je vais te donner tes croquettes, fit Kaori, jetant un dernier regard à son partenaire avant de partir en cuisine.  

 

Il la regarda partir, frustré d’avoir été interrompu dans leur moment. Heureusement ce n’était qu’un chien, pas son amoureux qui se rappelait à son bon souvenir. Elle était à lui pour la journée. 

 


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