Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 5 :: Chapitre 5

Publiée: 05-12-21 - Mise à jour: 05-12-21

Commentaires: Bonjour, voici la suite de ce calendrier de l'avent. Merci pour vos commentaires qui font chaud au coeur. Un peu de légèreté ça fait effectivement beaucoup de bien. Passez un bon dimanche. Bonne lecture et merci pour vos reviews^^

 


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Chapitre 5  

 

Dimanche 5 décembre  

 

Emergeant durement d’un sommeil imbibé d’alcool, Ryô sortit de sa chambre en bâillant à s’en décrocher la mâchoire. La bouche pâteuse, l’esprit encore embrumé, il se grattait les cheveux quand il aperçut en contrebas Kaori, fraîche et pétillante, se préparant pour sortir. Ne lui signalant pas sa présence, il l’observa serrer son écharpe autour du cou, remettre une mèche en place avant d’attraper un sac dans lequel il pouvait deviner la forme d’une boîte hermétique.  

 

Cette vision le dégrisa. Ainsi, cette histoire d’amour était finalement vraie. Kaori avait trouvé quelqu’un d’autre qui faisait battre son cœur et le rejoignait. Pour la journée ou seulement le déjeuner ? Depuis quand ça durait ? Où l’avait-elle rencontré ? Cet homme était-il honnête avec elle ? Peut-être devait-il la suivre pour savoir qui il était, le voir au moins une fois…  

 

La porte claqua soudain et le tira de ses réflexions. Il s’aperçut alors que ses mains étaient fermement agrippées sur le garde-corps, ses phalanges blanches. Se reprenant, il se dirigea vers la salle de bains et se doucha, éloignant toutes ces questions indésirables. Il redescendit, frais et calme, et alla prendre le petit-déjeuner que Kaori lui avait laissé bien au chaud… comme toujours. Il ne put s’empêcher de se demander si elle avait emmené la même chose pour l’autre ou si elle avait préparé un petit repas spécial…  

 

- Oh et puis zut ! Elle fait ce qu’elle veut !, grommela-t-il, laissant tout en plan sur la table avant de partir dans le séjour et s’affaler dans le divan avec une revue érotique en main.  

 

Kaori marcha d’un bon pas, cherchant du regard le chien à qui elle avait promis de ramener à manger. Elle espérait qu’il n’avait pas refait des siennes depuis la veille, qu’il n’avait pas été ramassé par la fourrière ou empoisonné par une personne malveillante. Elle avança vers le centre-ville, rencontrant une foule grandissante en ce dimanche de décembre propice aux achats de Noël. Arriverait-elle à le trouver parmi toutes ces personnes ?  

 

Elle entendit soudain des cris outrés s’élever dans les airs et se précipita vers l’endroit mais, lorsqu’elle arriva, le calme était revenu et elle ne vit ni Mick ni Ryô. Elle fronça les sourcils, fouillant du regard les environs. Malgré la massue déjà dégainée cette nuit, elle sentait sa paume démanger à l’idée qu’il avait encore importuné des jeunes femmes qui ne demandaient qu’à profiter d’une belle journée.  

 

Une truffe humide contre sa main la tira de ses pensées et elle baissa les yeux pour trouver le chien juste à côté d’elle. Dès qu’il croisa son regard, il remua la queue gaiement et elle caressa entre ses oreilles.  

 

- Tu as été sage ? Plus de vol ?, lui demanda-t-elle.  

 

Il lécha sa main de sa langue râpeuse avec joie avant de la contourner et d’aller renifler le sachet qu’elle portait.  

 

- Chose promise, chose due. C’est ton repas. Tu m’emmènes dans un endroit plus discret ?, fit-elle avec un sourire.  

 

Il donna un dernier coup de truffe dans le sac puis se retourna, attendant qu’elle fasse comme lui. Quand elle l’imita, il fendit la foule et elle le suivit jusqu’à la ruelle où il avait été confronté aux autres chiens la veille. Quand il se mit en position assise, elle comprit qu’ils étaient arrivés et elle déballa le repas.  

 

- Ce n’est pas grand-chose et j’avoue que je n’y connais pas grand-chose en nourriture pour chien…, commença-t-elle, ouvrant la boîte.  

- Ce sont les restes d’hier soir et un peu du petit-déjeuner. Il y a des pâtes, du riz, des légumes et un peu de viande., lui dit-elle, posant le tout devant l’animal.  

 

Il renifla le tout et aboya, la queue remuant vivement, ce qui la fit sourire.  

 

- Ca a l’air de te plaire. J’en suis ravie., fit-elle.  

 

Elle se retrouva soudain projetée en arrière, se retrouvant allongée sur le sol crasseux, et une langue râpeuse parcourut son visage avec vigueur alors qu’elle pouvait sentir sa queue battre ses jambes de droite et de gauche.  

 

- Eh doucement !, rit-elle, tentant de se protéger avec ses mains.  

- Stop !, continua-t-elle, réussissant à l’éloigner en appuyant sur son poitrail.  

 

Il aboya et s’écarta, lui laissant l’occasion de se relever en position assise. Elle s’essuya le visage avec un mouchoir, nullement fâchée, et l’observa, s’attendant à le voir se précipiter sur le repas apporté. Il n’en fit cependant rien, se contentant de la regarder, la langue pendante.  

 

- Dois-je comprendre que c’est le moment où je dois m’en aller ? Tu es du genre à manger en toute discrétion ?, lui demanda-t-elle.  

 

Il se releva et vint la voir, se frottant contre elle. Elle l’enlaça légèrement, tapotant son dos.  

 

- Je ne suis pas fâchée. Je comprends. Je reviendrai demain t’apporter à manger ici., lui promit-elle, se relevant.  

- Pas de bêtise pendant ce temps., lui préconisa-t-elle, grattouillant une dernière fois son crâne avant de s’éloigner.  

 

Arrivée au coin de la ruelle, elle jeta un regard en arrière et vit le chien traîner la boîte jusqu’à sa cachette. Elle ne le verrait pas se nourrir ni si ça lui plaisait mais elle fit contre mauvaise fortune bon cœur : avec un peu de chance, il n’irait pas voler de commerçants. D’humeur légère, elle décida d’aller se promener un peu avant de rentrer à l’appartement. Elle passa rapidement à la gare, plus par habitude qu’autre chose, puis se dirigea vers les rues commerçantes. Elle délaissa le centre commercial bondé pour parcourir les rues commerçantes, contemplant les vitrines, les visages des passants, écoutant les chants de Noël traditionnels ou plus contemporains qui envahissaient.  

 

- Testez notre nouveau parfum pour hommes ! Monsieur, laissez-moi vous parfumer !, entendit-elle soudain avant de se faire asperger par une jeune femme devant une parfumerie.  

 

Elle toussa et battit des mains autour d’elle mais elle baignait dans un nuage parfumé entêtant et musqué.  

 

- Vous aimez ?, lui demanda la vendeuse.  

- J’apprécierais certainement plus si j’étais un homme !, ronchonna Kaori, voyant l’employée blêmir.  

- Pardon, Madame., s’excusa-t-elle.  

 

La nettoyeuse fit un petit signe de la main pour l’excuser et s’en alla, rallongeant son chemin pour faire évaporer l’odeur entêtante de ses vêtements.  

 

Ryô feuilleta ses magazines un long moment, jetant un coup d’oeil régulier et impatient à sa montre. Midi passa et Kaori n’était pas là. Il se leva et se mit à arpenter le séjour, observant par moments par la fenêtre pour la voir arriver. Il commençait à avoir faim mais sa contrariété était plus grande encore. Il se persuadait depuis plus de deux heures que sa partenaire ne tarderait pas à rentrer. De demi-heure en demi-heure, ses espoirs s’amenuisaient et sa frustration grandissait. Il essayait de se convaincre qu’elle avait droit à sa vie mais tant de choses pouvaient arriver qu’il n’arrivait à s’ôter ces craintes de la tête. Enlèvement, blessure ou pire encore… Il avait bien du mal à se réfréner de partir à sa recherche.  

 

Il était presque deux heures de l’après-midi lorsqu’il entendit enfin ses pas dans l’escalier. Il se dépêcha de se jeter de nouveau dans le canapé, ouvrant au hasard une de ses revues. Il riait bêtement en bavant lorsque Kaori entra dans l’appartement, un nouveau sachet en main.  

 

- Excuse-moi, je n’ai pas vu l’heure passer. J’ai pris de quoi déjeuner., lui apprit-elle, soulevant légèrement le paquet.  

 

Il ne répondit pas et continua à rire de ce rire pervers qu’elle ne lui connaissait que trop. Kaori soupira en se rendant en cuisine et ne put voir le regard perçant que jeta son partenaire sur elle. Il fronça les sourcils en voyant les tâches sur son manteau et son pantalon, ses cheveux un peu en bataille et, par-dessus tout, il sentit ce parfum masculin qui avait semblait-il imprégné sa personne.  

 

Sentant la colère monter, il se leva et alla chercher sa veste. Il enfilait ses chaussures lorsqu’elle revint dans le séjour, remettant ses cheveux en ordre.  

 

- Tu t’en vas ?, s’étonna-t-elle alors qu’elle réchauffait le repas qu’elle avait été chercher en se faisant une joie de le partager avec lui.  

- Oui. Tu n’es pas la seule à t’amuser le dimanche., répond-il d’un ton impassible.  

- Je suis juste allée me balader., se défendit-elle.  

- Te balader ?, répliqua-t-il.  

- Tu lui diras de t’offrir a minima un love hôtel plutôt que de faire ça en catimini dans une ruelle., ajouta-t-il.  

 

Surprise, ne comprenant pas de quoi il voulait parler, elle leva les yeux vers lui et croisa son regard sombre qui la fit frissonner.  

 

- Qu’est-ce que tu racontes ? De qui tu parles ?, lui demanda-t-elle malgré tout.  

- De celui pour qui tu t’es visiblement allongée sur le sol crasseux d’une ruelle., répondit-il, contenant sa colère face à son déni.  

- Ca ?! Je suis tombée, c’est tout., expliqua-t-elle, omettant juste la présence du chien.  

- Et c’est aussi comme ça que tu t’es décoiffée ?, lui demanda-t-il.  

- Oui. J’ai glissé., mentit-elle.  

- Et puis d’abord pourquoi ça t’intéresse ?, riposta-t-elle.  

- Tu as raison, ça ne m’intéresse pas., fit-il sèchement, refusant de se laisser démonter par sa réplique.  

- Je m’en vais. J’ai des choses à faire., lui apprit-il, faisant demi-tour.  

 

Kaori le regarda faire, voyant parfaitement qu’il n’était pas content et qu’il tentait de le masquer, mais elle n’estimait ne rien avoir à se reprocher et ne se démonta pas.  

 

- Et le déjeuner ? Tu vas rater un repas parce que je me suis rétalée ?, l’interrogea-t-elle, croisant les bras.  

 

Ryô se retourna à la porte et lui lança un regard indéfinissable avant d’esquisser un sourire cynique.  

 

- Non. Ta maladresse est plutôt légendaire. En revanche, je n’apprécie pas de manger avec un autre homme à table., ironisa-t-il.  

- Tu ne vas pas recommencer avec ça !, se fâcha Kaori, une massue apparaissant dans sa main.  

- Excuse-moi mais dis-lui de mettre moins de parfum ! Tu en es complètement imprégnée et j’ai l’impression qu’un homme est ici., lui fit-il savoir, prenant un air dégoûté.  

- Ah ça…, soupira la rouquine, l’engin de punition disparaissant.  

- C’est une vendeuse qui m’a aspergée en pleine rue., expliqua-t-elle.  

- Une vendeuse… Intéressant., pipa-t-il, moqueur.  

- Mais… c’est vrai., se défendit-elle, sentant qu’il ne la croyait pas.  

- Oh et puis pense ce que tu veux ! Il y a au moins un mâle dans cette ville qui m’apprécie., se fâcha-t-elle, lui tournant le dos et partant en cuisine.  

 

Il se sentit estomaqué par sa réplique et la colère s’empara de lui mais, plutôt que de rentrer et mettre les choses au clair avec elle, il partit en claquant la porte. Il garda un visage assez fermé jusqu’à ce qu’il arriva dans le centre-ville. Dès qu’il aperçut les premières miss mokkori, il se détendit, bien décidé à s’amuser et oublier ce que sa partenaire avait fait dans des bras accessibles.  

 

- Mademoiselle, votre vue est encore plus agréable que celle du soleil par ce triste jour d’hiver., commença-t-il, enlaçant une jeune demoiselle tout à fait à son goût.  

- Kyyyyyaaaahhhhh !, se mit-elle à hurler avant de se tourner et le gifler.  

- Comment osez-vous passer votre main sous ma jupe ?!, lui cria-t-elle avant de s’éloigner.  

 

Ryô la regarda bêtement puis ses mains qu’il avait posées sur ses hanches. Passer sous sa jupe n’était que la troisième ou quatrième étape en fonction de sa réaction.  

 

- De quoi parlez-vous ?, lui demanda-t-il, incrédule.  

- Espèce de pervers ! Ne niez pas ! Vous avez passé la main sous ma jupe !, répéta-t-elle avant de s’enfuir.  

 

Il resta là avant de s’apercevoir que des regards noirs étaient braqués sur lui. Ce ne serait pas ici qu’il ferait fortune et il décida de changer de rue.  

 

- Oh ! Regardez ! Il y a une promotion éclair au centre commercial !, cria-t-il, détournant l’attention des personnes qui l’entouraient.  

 

Le temps qu’elles se tournent pour voir qu’elles avaient été victimes d’une supercherie, Ryô avait disparu.  

 

- C’est bien ma veine… Faut-il croire que le mois de décembre sera celui où je ferai chou blanc ?, marmonna-t-il.  

- J’y suis ! C’est encore celui qui m’a fait faussement accuser il y a trois jours ! Il faut que je trouve le coupable ! Outre d’obtenir des excuses de Kaori, j’aurais une semaine de trêve de massues., se rappela-t-il, retrouvant un semblant de gaieté.  

- Oh qu’il est mignon…, entendit-il soudain.  

 

Il s’enorgueillit, gonflant la poitrine, en entendant la voix féminine visiblement sous le charme. Une jolie jeune femme, pour ne rien gâcher, se précipita vers lui en courant, un grand sourire aux lèvres. Il voyait ses longs cheveux voler dans les airs, son regard pétillant rivé sur lui, sa poitrine généreuse qui se balançait doucement à chaque pas, son manteau étant légèrement ouvert. Il pouvait deviner sa taille fine et ses jambes étaient longues et élancées. Voyant qu’il n’avait rien à faire qu’à attendre la demoiselle, il ouvrit les bras, ferma les yeux et tendit les lèvres.  

 

- Ce que tu es beau !, entendit-il derrière lui.  

 

Il se retourna interloqué et observa la jeune femme caresser ce sale cabot qui lui volait la vedette depuis qu’il l’avait rencontré. Il fronça les sourcils, donna un coup de pied dans le sol et s’éloigna, vexé. Entre Kaori et ses déconvenues féminines, c’était vraiment une sale journée. Enervé, il s’engagea dans une ruelle et, adossé à un mur, alluma une cigarette sur laquelle il tira sèchement. Rapidement, il se détendit en se disant qu’il parviendrait à ses fins ce soir-là en faisant le tour des cabarets. Les chiens y étaient après tout interdits.  

 

Il entendit un léger gémissement à ses pieds et baissa les yeux.  

 

- Qu’est-ce que tu fous là, toi ? La demoiselle n’était pas assez bien à ton goût ?, demanda-t-il au cabot assis devant lui.  

 

Le chien se releva et vint se frotter contre sa jambe avant de chercher sa main.  

 

- Sale traître… Tu penses que j’ai envie de te caresser alors que tu m’as volé ma conquête ?, l’interrogea-t-il, le caressant malgré tout.  

- Pourquoi tu viens m’embêter, moi ? Tu aurais mieux fait d’être dans les pattes de Kaori ce matin. Elle a plus besoin de toi que moi., lui fit-il savoir.  

- Tu te souviens : je t’ai autorisé à montrer les crocs face aux mecs qui lui tournent autour…, lui rappela-t-il.  

 

Il aboya joyeusement et remua la queue, ce qui eut l’heur de faire sourire malgré lui le nettoyeur.  

 

- C’est ça, fais le joli cœur mais ça ne marche pas avec moi., lui apprit-il.  

- Occupe-toi plus d’elle et moins de moi, compris ? Embête Kaori autant que tu voudras., lui ordonna-t-il.  

- Allez file ! Je vais faire le tour de mes indics., dit-il, jetant son mégot dans une poubelle après l’avoir écrasé.  

 

Sans un regard en arrière, il s’en alla et parcourut les rues et ruelles en quête des anonymes avant de rentrer à l’appartement.  

 

Kaori n’étant pas en vue, il se dépêcha d’aller prendre une douche avant de se changer et de ressortir aussi vite en douce, attendant qu’elle soit dans la cuisine pour s’éclipser.  

 

- Allez les filles, montrez-moi ce dont vous êtes capables !, lança-t-il, bien imbibé quelques heures plus tard.  

 

Ses bras entouraient la taille de deux jeunes bunnies et il dansa avec elles avant de s’effondrer sur le divan, aussitôt rejoint par les deux demoiselles en question. Les mains s’égarèrent et les paroles suggestives se firent entendre, les amenant à sortir tous trois dans la rue quelques temps plus tard, collés les uns aux autres avec, en tête, un programme interdit au moins de dix-huit ans.  

 

Titubant, ils avançaient difficilement, tout en riant sans grande discrétion. Soudain, le nettoyeur les fit arrêter et les lâcha, les yeux ronds comme des soucoupes :  

 

- Qu’est-ce que tu fous là ?, demanda-t-il. 

 


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