Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 4 :: Chapitre 4

Publiée: 04-12-21 - Mise à jour: 04-12-21

Commentaires: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Eh oui ce chien n'a pas fini d'en faire voir à nos nettoyeurs... Voyons la suite de leurs aventures. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 4  

 

Samedi 4 décembre  

 

- Arrêtez ce chien !  

 

Kaori se retourna en entendant ces mots et, sans grande surprise, vit le même chien qu’elle avait rencontré tous les jours depuis le début du mois la dépasser suivi d’un commerçant. Elle n’avait pas bien vu mais l’animal tenait quelque chose dans sa gueule.  

 

- Arrête-toi, sale bête !, continua à vociférer l’homme d’une voix essoufflée avant de s’arrêter quelques mètres plus loin.  

 

Il se baissa, les mains sur ses genoux, semblant avoir du mal à reprendre son souffle, et Kaori s’inquiéta. Elle approcha et posa une main sur son épaule.  

 

- Ca va aller ?  

- Oui… merci… Cette sale bête m’a volé un paquet de poulet. Pourtant, je veillais. Nous sommes plusieurs à nous être faits avoir ces derniers jours., lui expliqua-t-il.  

- Je peux faire quelque chose pour vous aider ?, lui proposa-t-elle, le cœur sur la main.  

- Adopter ce chien ? Ou retrouver ses maîtres ? Tout pour qu’il ne traîne plus dans la rue, ça m’irait très bien., plaisanta-t-il.  

- Il n’a pas de collier., lui apprit-elle.  

- Vous l’avez déjà vu de près alors ?, s’étonna-t-il.  

- Oui., admit-elle.  

- Il est plutôt affectueux d’ailleurs mais il doit avoir faim., ajouta-t-elle.  

 

Elle vit les sourcils froncés du commerçant et se reprit, comprenant sa colère face au vol de son gagne-pain.  

 

- Ca n’excuse pas ce qu’il a fait bien évidemment., fit-elle.  

- Non… mais bon… on peut comprendre., avoua-t-il.  

- Bon, je vais retourner à mon magasin. Bonne journée, Mademoiselle., la salua-t-il.  

- A vous aussi, merci., lui retourna-t-elle.  

 

Elle reprit le chemin vers la gare où elle constata à nouveau l’absence de message. Elle poussa un petit soupir mais ne se laissa pas abattre. Le temps étant froid mais sec avec un léger soleil d’hiver, elle décida de se balader un peu avant d’aller voir Miki. Ryô était lui encore bien au fond de son lit après être rentré tard de virée pendant la nuit.  

 

- Il me paiera le réveil en fanfare d’ailleurs…, maugréa-t-elle, se souvenant des chansons grivoises qu’il avait hurlées à tue-tête dans l’appartement tout en claquant les portes sans aucun égard pour elle.  

 

Elle aurait pu se lever et l’assommer mais elle avait été trop bien au fond de son nid douillet pour vouloir mettre ne serait-ce qu’un doigt de pied en dehors dans l’air frais de l’appartement. De plus, ce n’était pas la perspective de pouvoir voir dormir un instant Ryô qui l’avait non plus encouragée. Dans cet état, après l’avoir assommé, ce qui était inévitable, elle l’aurait aidé à arriver jusqu’à sa chambre où il se serait écroulé sur le lit sans même prendre la peine de se déshabiller et, à tous les coups, il aurait bredouillé dans son brouillard éthylique les prénoms de ses conquêtes du soir, ce qui l’aurait chagrinée un peu plus. Alors non, pour une fois, elle n’était pas sortie de son lit… mais la poupée Ryô avait souffert au matin…  

 

Au détour d’une rue, elle entendit des grognements et jeta un œil. Une bande de chiens entourait celui qui avait volé la viande au commerçant. Il les observait en montrant des dents, l’oeil vif. Elle en vit un approcher et il ne se démonta pas. Lorsqu’un autre aboya, il lui lança juste un regard déterminé avant de regarder de nouveau le reste de la meute. Même si c’était un phénomène naturel, elle n’aimait pas voir cela. Elle saisit une pierre et la lança vers le groupe. Il se tourna vers elle et elle crut bien que les chiens allaient lui courir après mais ils s’enfuirent en courant dans l’autre sens.  

 

Elle avança vers le résistant et s’accroupit face à lui. Sans hésiter, il vint vers elle et tapa sa main de la truffe jusqu’à ce qu’elle la lui tende.  

 

- Ca fait partie des risques quand on vole autant de viande… Tu n’as pas les yeux plus gros que le ventre ?, plaisanta-t-elle alors qu’il lui léchait la main.  

 

Il la regarda et poussa sur sa paume jusqu’à ce qu’elle la leva et qu’il put passer sa tête en dessous. Elle comprit le message et lui gratta la tête avec plaisir.  

 

- Tu dois arrêter de voler par contre. Tu vas te faire attraper et ça pourrait mal finir. Je reviendrai ici demain et je t’apporterai à manger. Plus de vol, compris ?, lui demanda-t-elle, grattant sa tête affectueusement.  

 

Il secoua la queue et aboya avant de venir se frotter contre elle. Elle se mit à rire alors que son manège l’amusait mais que son odeur l’importunait.  

 

- Tu serais chez moi, je te passerais sous la douche jusqu’à ce que tu sentes la rose., le taquina-t-elle.  

 

Elle le sentit se figer, la regarder puis il s’enfuit, la queue entre les jambes.  

 

- Ca confirme l’idée qu’il n’aime pas l’eau… ou être propre…, musa-t-elle, un sourire amusé aux lèvres.  

- Il en a même laissé son butin. C’est comme si Ryô s’enfuyait en laissant une miss mokkori derrière lui sans même avoir essayé de la baratiner.  

 

Elle se releva et sortit de la ruelle, reprenant la route pour aller retrouver son amie au café à qui elle raconta l’aventure.  

 

- Eh bien… Tu as encore volé au secours d’une âme en peine et fait fuir un amoureux potentiel., plaisanta la barmaid.  

- Un am…, s’étrangla Kaori, surprise.  

- Faut pas exagérer, Miki. C’est un chien, il est affectueux mais je ne suis pas amoureuse de lui !, se défendit la nettoyeuse.  

- Ca pourrait être un transfert…, suggéra son amie avec un petit sourire en coin.  

- Un transfert ? Tu m’expliques ta grande idée…, ironisa la rouquine.  

 

Miki attrapa un plateau et le frotta soigneusement en jetant un regard pétillant à sa visiteuse. Cette dernière leva un sourcil, patientant pour avoir le fond de sa pensée.  

 

- Tu t’attaches à ce chien parce qu’il te donne l’affection que tu n’as pas de Ryô., lâcha l’ex-mercenaire.  

 

Kaori cligna des yeux une fois, deux fois, trois fois puis éclata de rire. Certes, la deuxième partie n’était pas fausse mais de là à dire qu’elle appréciait les léchouilles de ce cabot parce qu’elle était en manque, il y avait un pas qu’elle n’aurait pas franchi.  

 

- Ben quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit de drôle ?, s’indigna Miki avec une petite moue vexée.  

- Rien…, souffla Kaori, se calmant.  

- Mais Miki, ce chien… il pue, c’est une horreur. Je suis sûre qu’en plus d’un bain, il lui faudrait un traitement anti-puces… voire deux. Tu vas aussi me dire que c’est un transfert ?, répondit-elle, séchant ses larmes du bout des doigts.  

 

La barmaid posa deux doigts sur le menton tout en réfléchissant sérieusement. Kaori la regarda faire, posant le menton sur son poing fermé, amusée par l’attitude de son amie.  

 

- Ce n’est qu’un chien…, pipa-t-elle pour la faire sortir de sa réflexion qui lui semblait ridiculement intense.  

- Et Ryô…, rétorqua Miki.  

- En fait, ton chien, il a une tare comme Ryô en a une., affirma-t-elle.  

- Ah oui, vraiment ?, répondit son amie.  

- Oui, le chien pue littéralement et Ryô au second degré avec son attitude de dragueur et noceur., conclut la barmaid.  

 

Amusée, Kaori secoua la tête et prit sa tasse.  

 

- Soit, je m’incline. Je dois être psychologiquement à bout pour faire un transfert sur un chien…, concéda-t-elle avec amusement, sachant que son amie ne lâcherait pas le morceau.  

- Alors adopte-le et montre à cet idiot ce qu’il loupe !, s’exclama la barmaid.  

- J’adopte Ryô ?, l’interrogea la nettoyeuse, les sourcils froncés.  

 

Elle faisait semblant de ne pas comprendre le propos de son amie, juste pour la taquiner.  

 

- Non ! Quoique… vu comment tu dois le materner, c’est tout comme., musa Miki.  

- Adopte le chien. Laisse-le grimper dans ton lit, te faire des papouilles, prendre la place à tes côtés. Peut-être que ça rendra l’autre jaloux…, ajouta-t-elle, sûre d’elle.  

- Ryô jaloux d’un chien ? Tu rêves éveillée. Il serait plutôt du genre à se foutre un peu plus de moi, à me dire que j’ai enfin trouvé l’amour de ma vie…, maugréa Kaori.  

- Ma Miki chérie !, s’écria Ryô, pénétrant dans le café au même moment.  

 

Il vola dans les airs en même temps que ses vêtements, se dirigeant vers la jeune femme brune en caleçon. Les lèvres tendues, il n’eut pas le temps de s’arrêter lorsqu’une massue s’interposa entre lui et sa destinée. Il s’écrasa dessus et glissa avant de tomber au sol.  

 

- Comme un air de déjà-vu… Enfin, ça pourrait. Je suppose que je t’aurais vu t’effondrer aussi lamentablement cette nuit si je m’étais levée…, pipa Kaori d’un ton aigre.  

- J’étais frais comme un gardon., se défendit Ryô.  

- Ai-je bien entendu ? Tu as trouvé l’amour de ta vie ?, s’intéressa-t-il, le regard impassible.  

- Non., répondit Kaori du bout des lèvres mais la voix de Miki le rendit inaudible :  

- Effectivement, il est beau et affectueux… enfin tendre, je veux dire. Il n’a pas peur de dire ce qu’il ressent, lui… et il ne court pas les filles, lui.  

 

Amusé, Ryô se tourna vers leur amie alors que Kaori ne savait plus où se mettre.  

 

- Dois-je me sentir visé ?, lui demanda-t-il.  

- Parce que tu te sens visé ? C’est étrange…, pipa-t-elle, prenant un air innocent.  

- Pas vraiment mais si ça te fait plaisir de le croire…, répondit-il d’un air détaché.  

- Quand tu me le présenteras pour qu’il me demande ta main, pense à me dire avant la réponse que je dois lui donner., fit-il savoir à sa partenaire.  

 

Stupéfaite, Kaori ne sut quoi lui répondre et elle ne put que regarder son partenaire repartir, leur faisant savoir qu’il n’avait aucun intérêt à la suite de la conversation si ça consistait à préparer de futures noces… Son temps serait bien mieux utilisé à draguer des filles.  

 

- Il est jaloux !, statua Miki.  

- Ne dis pas n’importe quoi… Il s’en fout, c’est tout. C’est juste pour lui un nouveau moyen de se moquer de moi., grommela Kaori.  

- Mais non ! Puisque je te dis qu’il est jaloux !, insista la barmaid, ouvrant la voie à une âpre mais passionnée discussion argumentée sur la supposée jalousie de Ryô.  

 

Les oreilles du pauvre nettoyeur ne cessèrent de siffler du reste de la mâtinée mais il ne s’en formalisa pas. Ses pensées tournaient en boucle autour du nouvel amour de Kaori. Il ne l’avait pas vu venir celui-là. Quand ? Comment ? Où ? Il se torturait les méninges mais n’arrivait à aucune conclusion. Il en était tellement préoccupé qu’il laissa passer plusieurs miss mokkori. Malgré tout, les cris outrés le suivirent et il ne s’en rendit compte qu’un bon bout de temps plus tard.  

 

- Kyyyaaahhh ! Il m’a touché sous ma jupe !, le tira enfin de ses songes et il se retourna brusquement, cherchant l’autre pervers bien connu de la ville mais Mick n’était nulle part en vue.  

 

Il voulut s’avancer vers la demoiselle pour lui porter secours en lui offrant un café… dans un restaurant végétarien – il aurait été bien bête de ne pas profiter de l’occasion après tout – mais elle s’enfuit en courant avant même qu’il ait pu l’atteindre.  

 

- Tant pis… Allez, reconcentrons-nous sur les choses importantes., fit-il, se remettant en quête d’une jolie jeune femme.  

 

Il se mit à arpenter les rues et accosta plusieurs jeunes femmes sans succès avant de se retourner brutalement.  

 

- Qu’est-ce que tu fiches là, toi ?, fit-il au chien qui le suivait.  

- Tu vas encore me suivre et me faire perdre toutes mes chances avec les filles ?, lui demanda-t-il, fronçant les sourcils.  

 

Le chien le regarda en secouant la queue et Ryô se détendit un peu. Il haussa les épaules et se retourna pour reprendre sa route. Ayant fait chou blanc même après avoir arpenté les allées du jardin public, il prit place sur un banc et, comme si c’était naturel, le chien vint s’asseoir à ses pieds.  

 

- Encore là ?, grogna le nettoyeur malgré tout amusé par sa persévérance.  

- Tu pues toujours autant., lui fit-il savoir.  

 

Cela lui rappela qu’il avait senti un relent de cette odeur sur Kaori tout à l’heure. La bête avait dû se frotter sur sa partenaire, imprégnant un peu ses vêtements.  

 

- Tu as vu Kaori, n’est-ce pas ?, l’interrogea-t-il.  

 

Comme s’il avait compris, le chien tourna la tête vers lui et secoua la queue plus vivement, soulevant un léger nuage de poussières.  

 

- Bon, on se comprend apparemment… Tu sais avec qui elle traîne ? C’est quel genre de mec ? Du genre en qui on peut avoir confiance ou de celui dont je vais encore devoir la sauver ?, le questionna-t-il.  

 

Pour seule réponse, le chien posa la gueule sur ses genoux.  

 

- Tu parles autant qu’Umi, toi…, ironisa le nettoyeur, grattant malgré tout sa tête.  

- Tu diras rien à Kaori. Elle pourrait m’en vouloir d’être plus sympa avec toi qu’avec elle. Elle dirait quoi si je lui grattouillais la tête ainsi ?, continua-t-il avant de réaliser qu’il parlait à voix haute à un chien.  

 

Il se mit à ricaner légèrement avant d’ébouriffer le poil un peu plus vivement et de se lever.  

 

- Si tu vois le nouvel amour de Kaori, tu as le droit de montrer les crocs., lui dit-il comme en confidence.  

- Je ne vais pas te dire de mordre, ça te causerait des problèmes., se moqua-t-il.  

 

Le chien aboya, suivant le nettoyeur.  

 

- Je vais rentrer. Je suis quitte à me laver les mains avec ton odeur effroyable. Oh… Remarque, je vais peut-être me faire un bon bain., musa-t-il, les mains derrière la nuque.  

 

La fuite canine fut aussi surprenante que comique, un nuage de poussières se soulevant dans les airs accompagné d’un kaï kaï kaï effrayé.  

 

- Je comprends mieux pourquoi tu sens aussi mauvais., plaisanta-t-il, rentrant chez lui.  

 

Restant avec ses questions concernant l’homme de Kaori, il fut néanmoins soulagé de la retrouver à l’appartement même s’il le lui fit savoir par une nouvelle plaisanterie douteuse qui lui valut une massue bien pesée. 

 


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