Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 19 :: Chapitre 19

Publiée: 19-12-21 - Mise à jour: 19-12-21

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Je me suis un peu lâchée aujourd'hui prise d'une envie de faire un petit clin d'oeil à Maître Hojo. J'espère que vous ne m'en voudrez pas. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 19  

 

Dimanche 19 décembre.  

 

Avec un léger sourire, Kaori observa le paysage par la vitre. Elle n’en revenait toujours pas de la réaction de Ryô lorsqu’elle lui avait annoncé alors qu’il se levait qu’elle allait se rendre à l’orphelinat.  

 

- Ils ont besoin d’un coup de main pour les préparatifs de Noël. J’ai accepté d’aller les aider et je me suis dit que je prendrai les chiens avec. Les enfants seront certainement ravis de les voir., lui avait-elle expliqué.  

 

Elle avait vu une petite lueur amusée s’allumer dans son regard et s’était sentie toute chose. Il avait approché d’elle et l’avait enlacée. Un instant, elle s’était demandée s’il allait enfin l’embrasser comme elle en avait envie mais n’osait pas le faire, lui laissant le choix du moment où ça arriverait. Il avait posé les lèvres sur sa joue. Ca se rapprochait, se dit-elle, pas vraiment déçue de ne pas avoir été embrassée sur la bouche. C’était… mignon et rassurant la manière dont il prenait son temps pour l’approcher. Il aurait pu prendre les choses pour acquises et lui sauter dessus depuis quelques jours. Elle ne l’aurait certainement pas repoussé mais, là, il lui confirmait juste le respect qu’il avait pour elle et la future relation qu’ils auraient.  

 

- Tu dois absolument partir tout de suite ? Sinon, je viendrais bien avec toi., lui avait-il répondu.  

- Je peux attendre…, avait-elle murmuré, surprise.  

 

Il n’avait pas traîné et ils roulaient à présent vers l’orphelinat dans un silence confortable, les deux chiens sur le siège arrière. Son sourire s’élargit en sentant un frôlement sur le côté de sa main posée sur le siège du côté de Ryô. Elle jeta un regard en coin à son partenaire et nota le coin légèrement relevé de ses lèvres. Ce n’était pas le premier qu’elle ressentait mais elle devait l’avouer, elle l’avait mis sur le compte des coïncidences mais, au bout de trois fois en une minute, la coïncidence tenait-elle encore ?  

 

Elle aurait pu le confronter mais ça n’aurait probablement mené à rien. Elle le contempla un moment et tourna de nouveau la tête vers le paysage. Sa main, elle, glissa un peu plus vers son compagnon et frôla sa cuisse. Elle ne vit pas mais imagina son sourire s’élargir. C’était quelque chose entre eux, intangible, impossible à prouver, un lien invisible mais pourtant réel qui leur permettait de savoir ce que l’autre pensait, parfois même sans se regarder.  

 

- Envie de jouer ?, lui demanda-t-il d’un ton léger.  

- Pas toi ?, lui retourna-t-elle tout aussi légèrement.  

- Tu sais ce qu’on dit : jeu de mains, jeu de vilains., plaisanta-t-il.  

- Mais tous les jeux de mains sont-il vilains ?, répliqua-t-elle d’un ton un peu suggestif.  

- Tu sais ce qu’on dit aussi : qu’il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler., ajouta-t-il, légèrement moqueur.  

- Pour éviter de dire des bêtises, je sais, mais je ne pense pas en avoir dites…, se défendit-elle, malicieuse.  

- Dommage… J’aurais aimé voir ta langue tourner., fit-il d’une voix suave.  

 

Kaori se sentit rougir à l’allusion et elle se mit à triturer ses doigts nerveusement jusqu’à ce qu’une main se pose dessus. Elle leva les yeux mais Ryô avait les siens rivés sur la route… ce qui était plutôt logique mais, curieusement, cela lui donna le courage de lui poser la question qui lui vint à l’esprit :  

 

- Tu penses m’embrasser un jour ?  

 

Ryô déglutit légèrement, se demandant comment lui répondre. Il pressa ses doigts avant de la lâcher et de changer de vitesse alors qu’ils approchaient de l’orphelinat.  

 

- Oui., répondit-il.  

 

Kaori attendit et, sans savoir pourquoi, elle jeta un regard aux deux chiens qui regardaient tous les deux le nettoyeur comme si, comme elle, ils attendaient une autre réponse.  

 

- D’accord… mais encore ?, insista-t-elle.  

- Je compte bien t’embrasser un jour. Je compte même te faire l’amour… un jour et autrement que dans mes rêves., lui déclara-t-il.  

 

Elle l’observa bouche bée, surprise par ses mots. C’était bien la première fois qu’elle entendait cela. Jamais il n’avait prononcé son prénom en rêvant alors qu’elle venait le réveiller le matin. Depuis qu’il lui avait dit de ne plus se considérer comme une femme, il n’avait jamais laissé paraître qu’elle l’attirait jusqu’aux derniers jours.  

 

- Tu as rêvé qu’on…, commença-t-elle, incapable de finir sa phrase, les joues rouge tomate.  

- Oh oui… et pas qu’une fois., admit-il d’une voix chaude.  

 

Il tira discrètement sur son pantalon pour cacher son trouble naissant. Azor gronda et aboya.  

 

- Chut., lui ordonna Ryô.  

- On fera toutes ces choses, Kaori, si tu en as envie et quand le moment sera venu., lui assura-t-il.  

- Mais maintenant on va clore cette conversation parce que je doute que les oreilles enfantines aient besoin d’avoir vent de nos envies de rapprochement., lui conseilla-t-il, coupant le moteur.  

- Bon, les toutous, on va briefer les gamins mais interdiction de mordre. Ils sont un peu bruyants et remuants mais, dans l’ensemble, ça passe, on n’en meurt pas., leur dit-il.  

 

Il sortit de la voiture et ouvrit la porte pour les deux cabots qui sautèrent et s’ébrouèrent de joie, partant tout de suite en découverte des lieux.  

 

- Azor, Zora, au pied !, les appela Kaori.  

 

Les chiens revinrent et se postèrent à ses côtés, attendant qu’ils bougent.  

 

- Va voir le directeur. Je reste avec eux ici., lui conseilla Ryô, sortant une cigarette.  

 

Kaori revint cinq minutes plus tard accompagnée du directeur qui salua Ryô et accueillit les deux chiens d’une caresse.  

 

- Je ne vois pas d’inconvénients à ce que les enfants jouent avec les chiens tant que l’un de vous deux reste non loin., leur apprit-il.  

- Je resterai. Kaori est plus douée de ses mains que moi., fit Ryô, adressant un clin d’oeil complice à sa partenaire qui rougit.  

 

Elle ne put s’empêcher d’y voir une allusion coquine, ce qui était très proche de la vérité. Alors qu’elle disparaissait à la suite du directeur, Ryô entendit arriver les enfants bien avant de les voir. Visiblement, la nouvelle avait déjà fait le tour qu’ils avaient une visite un peu particulière aujourd’hui. C’était fou comme les nouvelles couraient encore plus vite ici que dans les rues de la ville. Il prit soin de s’éloigner de l’entrée avec les chiens, se donnant le temps de pouvoir intervenir pour le bien des enfants et de ses compagnons à quatre pattes. La horde encore sous contrôle jusqu’à l’entrée se précipita soudain en courant vers eux.  

 

- Ryô ! Les chiens ! Ils sont beaux !, entendit-il hurler.  

 

Il s’interposa entre les enfants et les animaux et leva la main, ce qui fit s’arrêter tous les orphelins malgré leur impatience. Il était toujours étonné d’avoir cette autorité-là sur ces mômes et surtout qu’ils l’accueillent avec toujours autant de joie.  

 

- Les enfants, je vous présente Azor et Zora. Ce sont deux chiens que nous avons recueillis il y a quelques jours. Zora a été blessée donc il faudra faire attention à elle. Ils aiment beaucoup être caressés et qu’on joue avec eux mais surtout hors de question qu’on tire sur leurs poils, leur queue ou leurs oreilles ou qu’on les frappe., les avertit-il.  

- Vous pouvez approcher doucement et venir les caresser pour faire connaissance. Après, ils voudront certainement jouer avec vous.  

 

Les enfants se regardèrent, hésitant à avancer, avant que certains d’entre eux se lancent et approchent sous le regard attentif de Ryô et des autres adultes qui les entouraient. Les deux chiens se firent caresser à loisir, heureux d’être dorlotés comme les enfants étaient heureux de cette compagnie surprise.  

 

- Azor, Zora, vous avez envie de jouer un peu ?, leur demanda Ryô, s’agenouillant.  

 

Les deux animaux remuèrent la queue avant de se lever et de venir près de lui, léchant sa main.  

 

- Toi, ma belle, quand tu es trop fatiguée, tu viens à mes côtés. Compris les enfants, lorsque Zora viendra à mes côtés, on ne vient plus l’embêter, seulement la caresser si elle en a envie., leur dit-il, attendant leur assentiment avant de laisser les chiens aller avec les enfants.  

 

Il les regarda courir et jouer ensemble visiblement aussi ravis que les petits qui s’époumonaient à force de rire. C’était vraiment plaisant à voir. Il commençait cependant à s’inquiéter pour Zora lorsqu’elle apparut à ses côtés et se coucha, la langue pendante. Rassuré, il s’accroupit et caressa la chienne qui le regarda avant de reposer la tête sur ses pattes. Il la vit s’endormir et la laissa tranquille, demandant aux petites filles qui approchaient de la laisser tranquille. Peu après, ce fut Azor qui arriva et renifla sa compagne, visiblement inquiet.  

 

- Elle dort, mon vieux., le rassura le nettoyeur, caressant le chien.  

 

Azor se coucha près de la chienne comme pour la protéger.  

 

- Il ne veut plus jouer, Azor ?, vint demander l’un des petits garçons, déçus.  

- Il veille sur son amie, Zora., expliqua Ryô.  

- C’est son amoureuse ?, interrogea une petite fille.  

- Je crois oui., admit-il.  

- Ils se font des bisous?, le questionna un autre enfant.  

- Je ne les ai jamais vus faire.  

- C’est comme toi et Kaori alors !, lança un plus grand, se mettant à rire.  

 

Toute la bande l’imita et il ne put s’empêcher de sourire malgré la légère gêne qu’il ressentait. La vérité sort toujours de la bouche des enfants, se rappela-t-il.  

 

- Tout va bien ?, entendit-il derrière eux.  

 

Il sourit avant même de s’être retourné vers Kaori. Azor fut cependant plus rapide pour aller l’accueillir et l’amener à eux.  

 

- Tu as l’air heureux, toi., fit-elle, lui grattant le haut du crâne.  

- Et apparemment tu n’es pas le seul…, remarqua-t-elle, voyant les enfants avec des regards pétillants et qui attendaient impatiemment de pouvoir à nouveau jouer avec les animaux.  

- Tu retournes jouer, Azor ?, lui demanda-t-elle.  

 

L’animal aboya et s’élança à travers les enfants qui se relevèrent pour la plupart d’un seul bond avant de le poursuivre.  

 

- Ils semblent inépuisables…, murmura Kaori, les regardant faire, assise à côté de Zora.  

- Les enfants ou le chien ?, lui demanda Ryô, lui lançant un regard amusé.  

- Les deux., répondit-elle.  

- C’est sûr qu’il a plus d’espace ici pour se défouler qu’à l’appartement., répliqua-t-il d’un ton neutre.  

 

Elle lui jeta un regard indéfinissable et ne put lui répondre. Inconsciemment, elle se mit à caresser Zora qui se réveillait doucement. Il avait raison : deux chiens comme eux avaient besoin de plus d’espace qu’un appartement et, même si, pour le moment, ils avaient du temps pour s’occuper d’eux et les sortir, ce ne serait peut-être pas toujours le cas. D’un autre côté, elle s’était attachée aux animaux, ils étaient devenus parties intégrantes de sa vie et elle avait du mal à imaginer la vie sans eux.  

 

- Regarde qui est revenu avec nous., fit Ryô, coupant court ses pensées.  

 

Zora les regarda tour à tour avant de se lever et de rejoindre en trottinant un groupe d’enfants calmement attroupés. Elle s’allongea entre eux et ils approchèrent pour la caresser et lui faire des câlins. Ils restèrent délicats avec elle, ce qui fit plaisir aux deux nettoyeurs.  

 

- Tu as fini ?, l’interrogea Ryô, approchant d’elle.  

- Oui. Tout est quasiment prêt., acquiesça-t-elle.  

 

Elle hésita et posa la tête sur son épaule, se laissant entourer par la douceur du moment. Elle sourit en sentant ses lèvres se poser sur ses cheveux.  

 

- J’aime ça…, murmura-t-elle.  

- Je crois… que moi aussi., admit-il.  

 

Azor arriva, regarda entre eux avant de tourner la tête et partir en direction de Zora, allant s’allonger à ses côtés.  

 

- Rarement l’un sans l’autre…, pipa-t-elle.  

- J’en connais deux autres comme ça., se moqua Ryô, pensant à eux.  

 

Après tout, ils se chamaillaient comme des gamins depuis des années mais revenaient à chaque fois l’un vers l’autre, étaient là l’un pour l’autre à tout moment même dans les plus durs. Ils avaient été contre vents et marées et avaient vécu de très beaux comme de très durs moments ensemble… et ils étaient encore là tous les deux à regarder deux chiens et une bande de gamins interagir.  

 

Quand il sentit Kaori bouger, il la regarda et leurs regards se croisèrent. Le temps sembla se suspendre et quelque chose semblait les attirer inéluctablement l’un vers l’autre. Kaori sentait son cœur battre comme un fou malgré tout et elle trépignait d’impatience même si elle était incapable de bouger. Sans avoir l’impression de bouger, ce qui n’était pas le cas, elle vit le visage de Ryô approcher et ferma les yeux, relâchant un léger soupir d’impatience.  

 

Elle sentit soudain une langue humide sur sa joue et fronça les sourcils avant de se sentir poussée en arrière et tomber sur le sol, son visage allègrement léché vraisemblablement par Azor puisqu’elle ne rencontra pas de collerette en cherchant à se protéger. Autour d’elle, les rires d’enfants fusaient et sa déception fit place à l’amusement jusqu’à ce que le temps commence à lui sembler long avant que Ryô n’intervienne.  

 

Surpris et frustré, Ryô regarda le chien faire pendant un moment, déçu de n’avoir senti que les poils de la bête sur ses lèvres plutôt que la douce et chaude pulpe de celles de Kaori. Il avait rêvé ce moment depuis longtemps et l’auteur venait à nouveau de lui jouer un sacré tour (NDA : l’auteur s’excuse de cette interruption mais vous l’attendiez tous, n’est-ce pas?)… Ce n’était pas Mick, Umi, Miki, Saeko ou tout autre personne de la bande, ce n’était pas non plus un amoureux transi de sa partenaire ou encore une jeune femme pulpeuse qui venait de lui casser son coup mais une boule de poils.  

 

Malgré tous ses efforts, Kaori ne parvint pas à se défaire de l’emprise d’Azor mais elle dut son salut à une autre boule de poils. Solidarité féminine oblige, ou alors un petit accès de jalousie canine, Zora arriva et gronda avant d’aboyer sur son compagnon qui cessa ses attouchements pour aller se réfugier derrière Ryô pour qui la situation devenait presque surréaliste tellement elle leur ressemblait.  

 

- Kaori, je rêve ?, lui demanda-t-il, entendant Azor couiner derrière lui.  

- Euh… non. En revanche, pas merci pour le coup de main., répondit-elle, se redressant en lui adressant un regard peu amène.  

- Viens Zora, on rentre à la maison., lui dit-elle, s’éloignant.  

 

Ryô les regarda s’éloigner avant de se tourner vers son compère à quatre pattes.  

 

- Je crois qu’on va devoir se rattraper tous les deux., pipa-t-il, se relevant.  

 

Ils regagnèrent la voiture où les enfants disaient au revoir à Kaori et la chienne et, après encore un temps d’adieu déchirant, repartirent à l’appartement.  

 

- Attends, Kaori., la rattrapa Ryô lorsqu’arrivés, elle fit pour partir à l’étage.  

 

Il la força à le suivre jusqu’au divan où ils prirent place.  

 

- J’aurais dû intervenir lorsque Azor t’a sauté dessus tout à l’heure…, admit-il.  

- En effet., fit-elle encore un peu fâchée.  

- J’ai… J’ai été surpris. J’étais tellement pris dans le moment que je ne l’ai pas senti arriver., s’excusa-t-il.  

 

Il vit sa partenaire rosir et baisser les yeux.  

 

- Tu veux dire que tu en avais envie autant que moi., murmura-t-elle, visiblement étonnée.  

- Oui et j’en ai encore très envie…, lui avoua-t-il, relevant son menton.  

- Je suis couverte de bave de chien., lui rappela-t-elle, gênée.  

- Je m’en fiche., lui apprit-il, approchant à nouveau d’elle.  

 

Il allait l’embrasser lorsqu’ils entendirent un bruit étrange provenant de non loin et, curieux autant qu’inquiets, se levèrent et allèrent voir.  

 

- Oh bon sang…, souffla Kaori, se retournant rouge pivoine.  

- Ils font bien ce que je pense qu’ils font ?, lui demanda-t-elle, incrédule.  

- Ils s’accouplent effectivement. C’est une belle manière de régler les différends., admit-il, hilare.  

 

Néanmoins conscient du trouble de sa partenaire, il passa un bras autour de ses épaules et l’emmena vers l’étage, laissant un peu d’intimité à l’autre couple.  

 

- Je te propose cependant d’avoir avancé un peu dans notre relation avant de nous réconcilier sur l’oreiller., suggéra-t-il, la voyant rougir de plus belle et acquiescer.  

 

Arrivés sur le palier, il la lâcha et se tourna vers elle. Il posa les mains sur ses épaules puis les lèvres sur son front.  

 

- Visiblement, ce n’est encore le moment pour un vrai baiser., lui dit-il avant de partir vers le toit où il sortit son magnum.  

 

Il prit une balle, la fit luire dans la lumière du soleil hivernal.  

 

- Celle-là, je la réserve pour l’auteur qui déciderait d’encore une fois interrompre une scène de baiser. A ce train-là, quand vais-je faire mokkori avec Kaori, moi ?, gronda-t-il, menaçant. 

 


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