Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 21 :: Chapitre 21

Publiée: 21-12-21 - Mise à jour: 21-12-21

Commentaires: Coucou, voici la suite de ce calendrier de l'avent. Un grand merci pour vos reviews qui font super plaisir. Retrouvons nos chouchous et nos chouchiens dans un nouveau chapitre de leur histoire. Bonne lecture et à demain^^

 


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Chapitre 21  

 

Mardi 21 décembre.  

 

- Alors à ton avis, laquelle je choisis ?  

 

Kaori plaça tour à tour les deux robes qu’elle tenait en main devant elle.  

 

- La robe noire classique mais valeur sûre ou la robe verte avec la fente sur le côté, le dos hyper sexy dans laquelle je ne me sentirai pas du tout à l’aise.  

 

Elle se tourna vers les deux yeux sombres qui l’observaient et poussa un long soupir.  

 

- Tu ne m’es pas d’une grande utilité, Zora., fit-elle, n’arrivant pas à se décider.  

- Je sais que ce n’est qu’une soirée entre amis mais j’ai envie de lui plaire. J’ai même envie qu’il ait envie de me l’enlever., avoua-t-elle, se sentant rougir.  

 

La porte s’entrouvrit et elle cacha les robes derrière elle, priant pour que Ryô n’ait pas entendu ce qu’elle venait de dire. Elle se mit à rire en se sentant bête lorsque ce fut Azor qui apparut, rejoignant sa compagne. Ces deux-là avaient fini par se réconcilier. La nuit leur avait apparemment porté conseil et ils ne s’étaient presque pas séparés de la journée.  

 

- Ryô est rentré ?, demanda-t-elle à Azor.  

 

Elle tendit l’oreille mais n’entendit aucun bruit. Elle fut soulagée : elle avait encore un peu de temps pour se décider.  

 

- Si Eriko était là, je sais ce qu’elle me dirait., murmura-t-elle, se mordillant la lèvre.  

 

Elle ne s’en sentait pas la force pourtant… même si sa confiance en elle avait bien remonté la pente depuis quelques jours. Ryô l’avait encore complimentée le matin même.  

 

- Azor, cesse de tourner autour de la poupée Ryô ! Tu l’as déjà assez amochée., gronda-t-elle, ressentant toujours un pincement au cœur à avoir perdu son exutoire.  

 

Azor s’éloigna du mannequin et alla s’allonger près de la porte.  

 

- Bon, je pense que mon dilemme est insoluble et que je déciderai au dernier moment. On verra où en sera mon courage., murmura-t-elle.  

- On redescend ? Je dois préparer le repas de ce soir.  

 

Elle sortit de sa chambre, suivie par Azor avant qu’il ne s’arrête et revienne dans la chambre pour voir ce que faisait Zora. Les deux chiens commencèrent à chahuter dans l’antre de la jeune femme. Soudain, la chienne s’intéressa plus à la poupée étalée sur le divan, les tripes toujours à l’air. Voyant cela, Azor vint la chercher pour descendre. Il avait bien compris qu’il avait fait une bêtise en jouant avec le mannequin et ne voulait certainement pas que Zora fasse la même.  

 

La chienne ne l’entendait pas de cette oreille cependant et saisit brusquement la poupée par l’entrejambe et se mit à la secouer dans tous les sens. Azor tenta de la lui reprendre mais elle ne lâcha pas prise et continua à lui en faire voir de toutes les couleurs. Contrarié, il aboya mais elle ne l’écouta pas et fuit de la chambre avec sa prise dans la gueule. Elle descendit les escaliers et continua à s’en prendre à la poupée dans le salon-séjour, répandant des flocons de coton dans toute la pièce.  

 

Alertée par le bruit, Kaori sortit de la cuisine au même moment où Ryô rentra et tous deux virent le même spectacle.  

 

- Je préfère que ce soit elle que moi…, pipa le nettoyeur, un sourcil levé.  

- Moi, j’aimerais bien qu’on la laisse en paix…, se lamenta Kaori, désolée pour la pauvre chose qui lui avait tenu compagnie pendant longtemps.  

- Vu comment elle l’a prise, j’ai presque mal pour elle., grimaça-t-il, les dents de Zora toujours plantées dans l’entrejambe du mannequin.  

- Tu veux bien lâcher ça, s’il te plaît ?, demanda la rouquine à la chienne.  

 

Zora la regarda et recula avec la poupée, continuant à la secouer. Kaori approcha mais Ryô lui fit signe de ne pas aller trop près. Tout ce qu’ils savaient de Zora, c’était sa race. Contrairement à Azor, elle n’avait pas de tatouage et ils n’avaient donc aucune information à son sujet sur un éventuel propriétaire. La chienne était parfois imprévisible et ça le mettait un peu mal à l’aise par moments.  

 

- Zora, tu lâches la poupée maintenant !, lui ordonna Ryô.  

 

La chienne gronda un coup en lui adressant un regard noir, baissant la tête pour protéger sa proie.  

 

- Fais attention., murmura Kaori derrière lui.  

- Ce n’est pas le premier animal auquel je dois faire face. Ne t’inquiète pas., la rassura-t-il.  

- Zora, couchée !, lui ordonna-t-il, plongeant dans le regard de la chienne.  

 

Il le soutint un long moment sans faillir, gré que Kaori n’intervienne pas pour les distraire, et, soudain, la chienne lâcha le mannequin et se coucha. Ryô attrapa la poupée qu’il tendit à sa compagne et, le temps de se retourner, il faisait face à Azor qui s’était interposé et vint à lui en geignant. Il regarda la chienne derrière lui qui se tenait tranquille, les oreilles rabattues, et laissa le chien l’approcher et lécher sa main.  

 

- Ne t’inquiète pas, je ne vais pas vous mettre à la porte., le rassura Ryô, lui grattant les oreilles.  

- Mais on ne touche plus à la poupée., leur dit-il à tous les deux.  

 

Azor retourna s’allonger à côté de sa compagne et Ryô prit la sienne par le bras et l’emmena jusqu’au divan, époussetant les flocons de coton de l’assise.  

 

- Tu vas pouvoir la raccommoder ?, lui demanda-t-il, la lui prenant des mains.  

- Je ne sais pas. Ca m’avait déjà pris un peu de temps pour la faire., avoua-t-elle.  

- Les dimensions sont respectées., apprécia-t-il, visiblement admiratif.  

- Sauf pour une chose…, fit-il avec un sourire taquin.  

 

Elle regarda la poupée puis son compagnon et fronça les sourcils.  

 

- Les traits ne sont pas très ressemblants, c’est vrai., admit-elle.  

- Je ne parlais pas de ça. Il devrait avoir le pantalon un peu plus gonflé. C’est sympa d’avoir pensé à la dureté mais il faut aussi du volume., fit-il, moqueur.  

 

Elle ouvrit les lèvres, les joues rouge tomate, ne sachant quoi lui répondre.  

 

- Tu ne penses donc qu’à ça ?, lâcha-t-elle, gênée.  

- Disons que c’est un de mes atouts majeurs et depuis le temps, tu as pu le voir un peu dans tous les états., la taquina-t-il.  

- Remarque, il aurait peut-être fallu que tu le touches plus souvent.  

- Ryô !, s’offusqua-t-elle, reprenant la poupée.  

- D’abord, je ne vois pas pourquoi tu dis que j’ai pensé à la dureté…, fit-elle, les joues rouge pivoine.  

 

Amusé, il prit sa main et la regarda, ses grands yeux s’écarquillant.  

 

- Tu ne vas quand même pas me faire toucher…, souffla-t-elle.  

- Tu peux si tu le veux. Tu pourrais ainsi comparer ce qui est dur et… dur., fit-il avec un petit sourire coquin.  

 

Kaori rougit de plus belle même si une certaine chaleur naissait dans son bas-ventre malgré la gêne. Plongé dans son regard, il posa sa main sur l’entrejambe du mannequin et lui fit sentir la zone concernée.  

 

- C’est un peu fin mais c’est un début. Peut-être as-tu inventé un système pour le faire grossir au toucher ?, lui demanda-t-il d’une voix suave.  

- Kaori ?, fit-il alors qu’elle fronçait les sourcils en tâtant l’endroit.  

- Tu es contrariée parce que ça ne marche plus ? Tu veux tester sur un modèle vivant ?, la taquina-t-il.  

 

Elle leva le regard vers lui et, concentrée sur ce qui la tracassait, oublia toute gêne.  

 

- On testera… mais pas avant qu’on se soit embrassés., lui répondit-elle.  

- Pour le moment, il y a des choses qui ne sont pas à leur place., fit-elle, plongeant la main dans le pantalon du mannequin et fouillant les lieux sous le regard intéressé de son partenaire.  

- Tu y vas de bon cœur. J’espère que tu te feras autant plaisir sur moi., murmura-t-il à son oreille.  

- Décide-toi et tu verras., lui répondit-elle, lui jetant un regard malicieux.  

- Je l’ai !, s’exclama-t-elle, victorieuse.  

- Et ça n’avait définitivement rien à faire là !  

 

Elle tenait entre ses doigts un petit calepin noir qu’elle ouvrit et feuilleta, découvrant des listes de noms, chiffres, dates entre autres. Ryô lisait par dessus son épaule, son souffle caressant la nuque de la jeune femme.  

 

- Ca, ça ressemblerait bien à la chose que ces bandits tenaient tant à récupérer., pipa Kaori.  

- Tout à fait et, comme je suppose que ce n’est pas toi qui l’as planquée là, ce doit être notre cher Azor quand il venait encore dormir dans ta chambre., conclut-il.  

- Oui. Il devait avoir confiance en toi., fit-elle, se tournant vers lui et lui adressant un sourire.  

- Ou en celle qui a confiance en moi depuis toujours., répliqua-t-il.  

 

Soudain, Azor arriva et regarda le carnet. Ryô se tint prêt à réagir, se demandant si le chien allait tenter de l’attraper au risque de blesser Kaori.  

 

- Azor…, l’appela-t-il, tapant sur le divan à ses côtés pour le faire venir alors qu’il ne savait visiblement pas comment réagir.  

 

Le chien grimpa et posa la tête sur sa cuisse. Il caressa sa tête pour l’apaiser.  

 

- On va donner le carnet à la police. Ils sauront quoi en faire., dit-il à Kaori.  

- Mais tu ne veux pas agir toi-même ?, s’étonna-t-elle.  

 

Il la contempla, conscient que normalement il aurait pris les choses en main mais aujourd’hui les choses étaient un peu différentes. Il avait envie de temps avec elle, de temps calme, serein, pour entretenir ce qui naissait entre eux.  

 

- Non, je suis bien en vacances. Je compte encore en profiter. Je compte étendre ma philosophie du il faut manger parce qu’on ne sait pas quand sera le prochain repas aux moments de repos également., lui apprit-il, lui rendant un sourire coquin qui la fit rosir.  

- C’est… c’est une bonne idée. Tu vas donner le carnet à Saeko ?, l’interrogea-t-elle, heureuse de voir qu’il avait envie de profiter de leurs moments ensemble.  

- Un cadeau de Noël avec quelques jours d’avance…, acquiesça-t-il.  

- Je vais même le lui donner de ce pas pour mettre ça derrière nous., lui apprit-il.  

 

Elle l’empêcha de se lever et amena sa joue à elle avant d’y poser les lèvres.  

 

- En attendant…, murmura-t-elle, un regard tendre posé sur lui.  

- Ca ne sera plus très long, tu verras., lui promit-il.  

- Je reviens vite.  

- Tu me manques déjà., lui dit-elle, un regard chaud posé sur lui.  

- Quand tu me regardes comme ça, je n’ai plus envie de partir. Si tu savais combien de soirées j’aurais pu louper depuis le temps…, lui apprit-il.  

- Tu vas me faire regretter de ne pas avoir recueilli un chien plus tôt…, lui retourna-t-elle.  

 

Il la regarda et un léger sourire étira ses lèvres. Il lui fit un clin d’oeil et s’en alla, Azor le suivant.  

 

- Viens si tu veux. On laisse les filles ensemble., l’invita Ryô, conciliant.  

- Tu as le droit de taquiner Saeko si tu veux. Elle adore être embêtée., ricana le nettoyeur, s’asseyant sur un banc du parc où il se savait visible de l’inspectrice.  

 

Il n’attendit qu’une petite demi-heure, même si elle lui sembla un peu longue malgré tout, avant de voir apparaître Saeko toujours aussi fringante. Azor ne se fit pas prier pour l’accueillir en lui tournant autour.  

 

- Tu fais du dog-sitting maintenant ?, se moqua-t-elle.  

- Kaori en a eu marre de te voir glander ?  

- Ce chien est mon client et tu devrais lui montrer un peu plus de respect., répliqua Ryô sans se laisser démonter, flattant le flanc d’Azor.  

- Tu as été sage cette année, Saeko ?, lui demanda-t-il, l’attirant sur ses genoux, soudain habillé en Père Noël et Azor portant un serre-tête avec des cornes de renne lumineuses et une nez rouge qu’il chercha à chasser de la patte.  

 

L’inspectrice mit un temps à comprendre ce qu’il se passait et contint mal sa colère. Néanmoins, Ryô attrapa ses poignets pour l’empêcher de prendre ses coutelas.  

 

- TTTTT… Pas de violence. Il n’y a aucun geste déplacé de ma part., lui fit-il remarquer.  

- Et le truc dur sous mes fesses, c’est ton magnum peut-être ?, répliqua-t-elle.  

- Comment tu as deviné ? Le Père Noël ne porte pas de holster, j’ai dû le mettre dans ma poche., s’excusa-t-il.  

 

Elle lui lança un regard trahissant sa méfiance et il ouvrit la poche pour le lui montrer.  

 

- D’accord…, acquiesça-t-elle.  

- Alors tu as été sage ?, lui redemanda-t-il d’un ton jovial.  

- Ryô…, gronda-t-elle, impatiente.  

- Réponds-moi, ça ira plus vite., lui fit-il savoir.  

- Oui., fit-elle, lui lançant un regard noir.  

 

Il leva un sourcil et l’observa avec un demi-sourire et des prunelles pétillantes.  

 

- Tu n’as pas exploité un ami proche, ne l’as pas trompé en l’embarquant dans des missions apparemment simples mais finalement empoisonnées, ni n’as fait miroiter un paiement qui reste toujours dû ?, l’interrogea-t-il.  

- J’ai fait ça ?, lui répondit-elle innocemment, remettant une mèche en place.  

- Tu as la mémoire courte, mon inspectrice, mais bon c’est Noël et mon renne a un petit cadeau pour toi avec un peu d’avance., lui apprit-il, lui donnant le carnet.  

 

Sans bouger d’où elle était, elle feuilleta le calepin, ses yeux s’arrondissant sans qu’elle y prête attention. Elle ne vit pas le chien l’approcher et passer la truffe sous sa jupe.  

 

- Kyyyyaaaaahhhh !, hurla-t-elle, bondissant des genoux du nettoyeur et sortant ses coutelas, les lançant à ses pieds.  

- Eh ! Doucement, ce n’est pas moi. C’est lui., lui apprit-il, désignant le chien, assis aux pieds de Saeko, la langue pendante.  

- Lui ?, fit-elle, dubitative.  

 

Comme pour confirmer, Azor remua la queue et aboya.  

 

- D’accord… Tu veux quoi en échange du carnet ? Une déduction de tes dettes, je suppose…, fit-elle.  

- Je ne veux rien… sauf que tu te débrouilles seule sur ce coup-là. J’ai une autre mission en cours., lui apprit-il, se levant en regardant sa montre.  

- Je te laisse d’ailleurs. Amuse-toi bien., lui souhaita-t-il.  

 

Azor tourna une fois autour de l’inspectrice avant de rejoindre le nettoyeur. Ils regagnèrent l’appartement sans faire de détour où ils retrouvèrent leur moitié respective.  

 

- Bien négocié ?, l’interrogea Kaori.  

- Rien du tout. Je lui ai juste filé le carnet en lui disant qu’elle serait seule sur ce coup-là., lui répondit-il.  

- Tu es sûr que c’est ce que tu veux ? Je comprendrais., lui affirma-t-elle.  

 

Il approcha et l’enlaça, la serrant contre lui.  

 

- Je sais ce que je veux et, pour le moment, ce n’est pas de courir après des vilains pas beaux., lui assura-t-il d’un ton posé.  

 

Il baissa les yeux sur elle et plongea dans son regard. Soudain, des aboiements résonnèrent dans le séjour et Ryô esquissa un sourire amusé.  

 

- Les enfants s’agitent… Je vais aller voir ce qu’ils font., plaisanta-t-il.  

 

Kaori le regarda s’en aller, un petit pincement au cœur en se disant que, s’il l’avait voulu, il aurait certainement fait un très bon père… mais ça resterait du domaine de l’imaginaire.  

 

- Ah non ! Vous allez laisser la poupée tranquille. Il faut arrêter de vous acharner sur cette pauvre chose… Kaori, je pense qu’il n’y aura même pas besoin de l’emmener au Maroc…, lui lança-t-il de l’autre pièce d’un ton rieur.  

 

Malgré la pointe de colère qu’elle ressentit, elle se mit à rire. 

 


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