Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 27 :: Chapitre 27

Publiée: 27-12-21 - Mise à jour: 27-12-21

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de ce calendrier maintenant d'après-Noël. Encore un peu de tendresse en ces jours de fête. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 27  

 

Lundi 27 décembre.  

 

Adossés au mur près de la porte d’entrée de l’appartement, Ryô et Kaori s’embrassaient.  

 

- Il faudrait qu’on y aille., murmura-t-elle contre les lèvres de son compagnon.  

- Oui, il faudrait… Vas-y…, lui dit-il, reprenant ses lèvres.  

 

Elle sourit mais ne fit rien pour s’en aller, caressant ses épaules. Les mains de Ryô étaient posées sur ses hanches et ses pouces allaient et venaient au rythme de leur baiser, amenant une douce chaleur en elle. Visiblement, il n’était pas de marbre non plus à ses attouchements puisqu’elle pouvait sentir sa virilité contre sa cuisse appuyer de plus en plus.  

 

- Il faut vraiment qu’on y aille, Ryô, ou on ne sortira pas., répéta-t-elle, le repoussant doucement.  

- J’ai pas envie de sortir… J’ai envie de rentrer., lui répondit-il, lui adressant un sourire coquin.  

 

Elle eut bien du mal à se montrer raisonnable alors qu’elle avait elle aussi plus envie de rester dans la chaleur de ses bras que de se séparer de lui. Elle croisa son regard charmeur, sentit son cœur battre plus fort, si c’était encore possible sans qu’il explose, mais resta forte dans l’adversité et sortit de son étreinte.  

 

- On a promis qu’on ferait ce qu’on avait à faire, Ryô., lui rappela-t-elle.  

- On est vraiment obligés de passer par le Cat’s ? On pourrait rentrer tout de suite sans détour…, négocia-t-il, prenant une moue d’enfant boudeur.  

- On a dit qu’on devait éviter de réorganiser aussi brusquement nos habitudes pour ne pas trahir notre rapprochement. On a eu deux jours de battement dans nos habitudes, il faut qu’on se reprenne., lui répondit-elle patiemment.  

 

Il l’observa attentivement un moment avant de se pencher et effleurer ses lèvres. Quand il se redressa, il arborait un regard sérieux sans aucune trace de colère ni dépit.  

 

- Tu es incorruptible… C’est ce que j’aime chez toi. C’est ce qui fait qu’on durera., lui fit-il savoir, serein.  

 

Il n’avait aucun doute sur le fait qu’elle l’aimait même si elle ne lui cédait pas. Même si leur relation de couple ne faisait que commencer, ils n’avaient rien d’un jeune couple perdant la raison dans la passion des débuts. Ils avaient certes bien laissé la place pendant deux jours à la folie des sens, à la découverte physique de leur nouveau partenariat mais cela n’avait fait que renforcer ce qu’ils étaient, gommant les non-dits et les ombres entre eux.  

 

- J’espère que ce n’est pas tout ce que tu aimes chez moi…, le taquina-t-elle, lui tirant un sourire.  

- Non… mais si je dois commencer à tout citer, tu finiras nue contre ce mur., la prévint-il, une lueur chaude dans le regard.  

- Tu as raison… Il faut savoir garder quelques mystères., répliqua-t-elle, sortant de l’appartement.  

 

Elle l’attendit et, main dans la main, ils descendirent les escaliers.  

 

- Tu crois que ça se passe bien avec les chiens à l’orphelinat ?, l’interrogea-t-elle, les sourcils légèrement froncés.  

- Je pense que, s’il y avait eu un problème, on l’aurait déjà su. Le directeur nous aurait appelés. C’est bien ce que tu lui as dit de faire, non ?, lui répondit-il.  

- Oui., admit-elle.  

- Ils te manquent, n’est-ce pas ?  

- Oui. Comprends-moi, je suis heureuse avec toi mais ça changeait l’ambiance à l’appartement de les avoir. Même toi, tu étais différent avec eux., lui dit-elle.  

- Je sais mais ils sont mieux là où ils sont. Ces chiens avaient besoin d’espace., lui assura-t-il, portant ses doigts à ses lèvres avant de les lâcher.  

- Merci, Ryô., fit-elle, ouvrant la porte.  

 

Il la repoussa et lui adressa un regard interrogateur. Kaori plongea dans son regard et sourit, comprenant la question qu’il n’avait pas formulée.  

 

- De m’avoir rassurée, de m’avoir rappelé ce qui étaient bien pour eux., lui dit-elle, lissant son revers de veste.  

- A ton service., lui assura-t-il, lui rouvrant la porte.  

- Ne te perds pas en route. On se retrouve au Cat’s., murmura-t-il quand elle passa devant lui.  

- Ne t’inquiète pas. Je ferai en sorte de ne pas croiser la route d’un voyou., lui promit-elle avec un sourire malicieux.  

- Ou d’un chien…, répliqua-t-il d’une voix amusée.  

 

Elle lui fit un clin d’oeil et partit de son côté. Il la regarda s’éloigner, serein et heureux de la voir aussi souriante et heureuse. Dire qu’il avait eu peur pendant si longtemps de ce rapprochement qui les rendait maintenant tous les deux heureux. Il y aurait certainement des choses moins plaisantes à gérer à l’avenir mais elles ne le feraient pas regretter son choix… et tout ça à cause de deux chiens… Kaori ayant disparu de son champ de vision, il partit faire son tour des indics.  

 

- Bonjour, Miki !, la salua la rouquine en entrant dans le café quelques temps plus tard.  

- Bonjour Kaori ! Tu as l’air bien heureuse ce matin…, fit son amie avec un sourire chaleureux.  

- Parce que je le suis., répondit Kaori, prenant place sur le tabouret face à Miki.  

- Alors la vie de couple, c’est comment ?, lui demanda cette dernière.  

- Je dois vraiment te le dire ?, répliqua la rouquine, malicieuse.  

- C’est plus sympa quand on n’a plus rien à se cacher. Et Ryô… Il est juste parfait., lui avoua-t-elle.  

 

La voix de son amie, pourtant posée, véhiculait bien plus que les mots son ressenti. Miki sentait qu’elle était vraiment bien et heureuse et ça lui faisait un immense plaisir.  

 

- Eh ! Et dans l’intimité ?, lui demanda-t-elle, taquine.  

 

Une légère rougeur apparut sur les joues de Kaori qui osa néanmoins relever les yeux et croiser le regard de son amie.  

 

- C’est…, commença la jeune femme avant de se taire, ne sachant comment exprimer pudiquement la qualité de leurs rapports.  

- J’ai compris, ne dis rien., murmura Miki, posant une main sur celle de Kaori.  

 

Celle-ci, tellement habituée à la curiosité de son amie, la regarda surprise avant de lui sourire, reconnaissante.  

 

- Merci., souffla-t-elle.  

- Ton regard parle pour toi et je te sens sereine, comblée. Ca me suffit. Si seulement il avait pu se décider avant…, soupira Miki.  

- Je ne veux plus penser au passé. Juste au moment présent et à l’avenir. On est ensemble aujourd’hui et c’est tout ce qui compte., lui répondit Kaori.  

- Ca veut dire que vous avez des projets ? Vous allez vous marier ?, lui demanda son amie.  

- Non ! Non du tout. On sait juste qu’on veut vieillir ensemble. Ca me suffit amplement., fit la rouquine.  

- Dommage… J’aurais bien aimé te voir en robe blanche… ou avec un ventre rond., fit Miki, rêveuse.  

 

Kaori baissa les yeux parce que, même si elle savait que ça n’arriverait pas et s’en était accommodée, elle aurait bien aimé aussi. Soudain, elles entendirent la clochette sonner et se retournèrent, voyant Ryô arriver. Celui-ci s’élança dans les airs, se dévêtant.  

 

- Ma Kaori chérie !, cria-t-il, changeant sa cible habituelle.  

 

Il s’écrasa lamentablement sur une massue cent tonnes, brandie par réflexe.  

 

- Je suis désolée !, s’exclama Kaori, rouge de honte.  

- Je suis tellement habituée que tu sautes sur Miki que c’est parti tout seul., lui expliqua-t-elle, s’agenouillant près de lui.  

- Baah… Fe n’ai pas fini ma courfe dans le mur ou encaftré dans le fol…, bredouilla-t-il, quelques dents lui manquant.  

 

Elle s’en voulait énormément de ce réflexe pavlovien qui n’avait pas disparu avec leur rapprochement et Ryô s’en aperçut rapidement, reprenant forme humaine. Il attrapa son menton entre ses doigts et la força à lui faire face.  

 

- Eh Sugar… Ce n’est pas grave. Ca ralentit le sevrage. Ca aurait peut-être été trop brutal sinon., plaisanta-t-il.  

- Je n’aurais pas dû sortir ma massue. Si j’avais confiance en toi…, commença-t-elle.  

- Je sais que tu as confiance en moi comme j’ai confiance en toi., la rassura-t-il.  

- Tout ne peut pas changer du jour au lendemain et tout ne doit pas changer.  

 

De son comptoir, Miki les regardait évoluer et elle était bluffée par le changement radical de son ami vis-à-vis de sa partenaire. Elle avait toujours su qu’il l’aimait et qu’il était très protecteur avec elle mais il l’avait toujours fait discrètement. Devant elle, il se comportait souvent comme un mufle. Aujourd’hui, ce n’était plus le même homme. Il se montrait, même en sachant qu’il y avait une tierce personne dans la pièce, tendre, rassurant et ouvert… sans fard. Kaori avait toujours eu raison lorsqu’elle lui disait qu’il n’était pas le goujat qu’il prétendait être, qu’il était un homme bien. Miki avait toujours pensé qu’elle l’idéalisait, aveuglée par son amour pour lui, qu’il n’était certes pas aussi mufle mais pas aussi bon qu’elle le pensait. Elle s’était trompée… et elle en était heureuse.  

 

Quand elle sortit de ses pensées, elle vit le couple s’embrasser et détourna pudiquement le regard. Il n’y avait pourtant rien de déplacé dans leur baiser mais elle avait l’impression de rentrer dans leur intimité et, bien qu’elle fut chez elle, elle se sentit de trop.  

 

Lorsqu’il s’écarta de sa compagne, Ryô la regarda et caressa sa joue, satisfait de la voir sereine et rassurée.  

 

- Si tu veux encore te faire pardonner, on verra ça à la maison., lui chuchota-t-il à l’oreille d’une voix mutine.  

- Je ne peux qu’être ton obligée., murmura-t-elle avec un sourire chaud.  

 

Il leva les yeux, s’attendant à croiser le regard de Miki, certainement amusée ou ironique, mais ne vit que son dos alors qu’elle nettoyait la cafetière qui n’en avait nul besoin. Touché, il se leva et tendit la main à sa partenaire pour l’aider et ils regagnèrent leurs sièges.  

 

- Je prendrais bien un café, s’il te plaît, Miki., fit-il d’une voix neutre.  

 

La barmaid se retourna alors et le lui prépara sans attendre. Quand elle le posa devant lui, il toucha sa main et elle plongea dans son regard, prête à se défendre.  

 

- Merci., lui dit-il simplement et elle comprit qu’il la remerciait pour bien plus que le café.  

- De rien. C’est un plaisir. Rien de neuf dans la rue ?, l’interrogea-t-elle, histoire de faire la conversation.  

 

Elle avait bien envie d’en savoir plus sur la manière dont il se sentait dans leur couple, s’il était sérieux avec Kaori, s’il n’avait pas encore des doutes qui risquaient de la faire souffrir mais elle ne lui demanda rien. Quelque part, elle avait déjà eu sa réponse à la façon dont il s’était comporté avec son amie un peu plus tôt confortée par des années à vivre à côté de lui, le voir agir.  

 

- C’est plutôt calme. Quelques petites tensions mais rien qui sorte de l’ordinaire., répondit-il.  

- On a un rendez-vous pour un travail., lui apprit Kaori.  

- Cette après-midi dans le jardin public., l’informa-t-elle.  

- Ca nous laissera un peu de temps pour repasser par la maison., fit-il, lui lançant un regard de connivence.  

- C’était prévu., répondit-elle, un léger fard colorant ses pommettes.  

- Au fait, Miki, bien vu pour le nouvel amour de Kaori, tendre et affectueux… Tu aurais dû préciser qu’il était aussi poilu. Ca aurait renforcé le côté viril., plaisanta Ryô.  

 

Leur amie lui renvoya un regard rieur suivi d’un clin d’oeil à Kaori.  

 

- Ah… Parce que tu m’écoutais ? En général, tu te fiches de nos conversations de filles…, lui fit-elle remarquer.  

- Surtout des amours de Kaori., ajouta-t-elle.  

- Je n’écoute pas toujours mais j’entends souvent… surtout lorsque ça me touche de près., avoua-t-il, jetant un regard à sa partenaire.  

- Toujours en douce et discret…, pipa Kaori avec un léger sourire.  

 

Pour seule réponse, elle eut un sourire complice. Leur lien fut brisé par la clochette qui tinta à nouveau et la tension qui envahit soudain la pièce.  

 

- Ma Kaori chérie !, entendirent-ils soudain.  

 

Ils se retournèrent pour faire face à Mick s’élançant dans les airs en caleçon rouge avec des sapins verts dessus. Le pauvre américain fut accueilli par une massue, un bazooka et un magnum qui s’enfonça dans sa gorge, lui faisant sortir les yeux de la tête. Au bord de l’étouffement, il leva les mains et Ryô ressortit le canon de son arme de sa bouche, grimaçant en voyant la bave en couler.  

 

- Laisse-moi faire avec la massue la prochaine fois., lui conseilla Kaori, comprenant son dégoût.  

- J’y songerai. Certains réflexes ont la vie dure…, lui fit-il savoir, ironique.  

- Tu es bien protecteur…, fit remarquer Mick, se rhabillant.  

- Je protège ce qui m’est cher, pas toi ?, lui retourna Ryô, nonchalant.  

- Hmmm… Là n’est pas la question., répliqua l’américain.  

- Toujours pas lassé alors ?, enchaîna-t-il.  

- Je devrais ?, fit le japonais.  

 

Mick l’observa puis Kaori qui avait l’air heureuse et il était ravi pour eux. Après tout ce temps, son ami avait enfin accepté ce qui les unissait et il était plus que temps…  

 

- Bon, alors tu peux me donner tes magazines !, s’exclama-t-il, joyeux.  

- Je t’ai déjà dit non ! On ne donne pas un cadeau de Noël. Ca ne se fait pas., répliqua Ryô, agacé.  

- Dis-moi, quel est le pote qui t’a fait un si beau cadeau ? Franchement, ça doit être un super pote ! J’y suis ! C’est le Professeur, c’est ça ?, s’agita l’américain, bondissant sur ses pieds.  

 

Il réfléchit un instant avant de poser le doigt sur son menton, réfléchissant.  

 

- Arrête de penser… Tu vas commencer à fumer comme l’Eleph’ quand il rougit., ironisa Ryô.  

- Je me disais que le Professeur n’aurait pas pu te filer ces magazines. Il les aurait gardés pour lui., supposa Mick à voix haute.  

- Ce serait bien le genre en effet…, concéda le nettoyeur.  

 

Il sentit Kaori venir se mettre contre lui, passer les bras autour de sa taille et poser le menton sur son épaule. Il se tendit un léger instant, ses yeux dardant de tous côtés, inquiet qu’ils puissent être vus, mais la retint quand elle fit pour le lâcher. Il posa la main sur les siennes et les maintint en place. Il ne devait pas s’alerter et lui laisser la voie libre comme il le faisait… même s’il vérifiait toujours avant si quelqu’un les épiait.  

 

- Donc si ce n’est pas le Professeur, qui cela peut-il être ?, continua à muser Mick.  

- Si on rentrait ?, murmura Kaori à l’oreille de son compagnon d’une voix mutine.  

- Le Père Noël., répondit Ryô, se levant en la prenant par la main.  

- Arrête ! Je n’ai pas cinq ans ! Allez, dis ! C’est qui ?, chouina l’américain.  

 

Ryô ouvrit la porte et fit galamment un signe à sa compagne de passer en première.  

 

- Tu as raison, c’est mon meilleur pote., admit-il, laissant son ami baba.  

 

Miki observa Mick rester comme statufié pendant un très long moment avant de sortir de son hébétude et de se tourner vers elle au moment même où Umibozu rentra dans le café par la réserve, les bras chargés de sac de courses.  

 

- Pourquoi ?, lui demanda-t-il.  

 

Le géant ne comprit pas de quoi il lui parlait tout comme Miki. Furieux, Mick bondit sur le comptoir et agrippa la chemise de son ami.  

 

- Pourquoi ?, répéta-t-il.  

- Pourquoi quoi ?, lui retourna Umibozu.  

- Ne fais pas l’innocent !, cria Mick, fâché.  

- Je ne comprends pas un traître mot de ce que tu me dis., fit calmement le barman.  

- Il a dit que c’était son meilleur pote… Je croyais que c’était moi mais puisque je ne les lui ai pas offerts, ça ne laisse que toi !, réfléchit l’américain à voix haute.  

 

Umi se tourna vers sa femme qui haussa les épaules comme si elle ne comprenait pas. Elle voyait bien qu’il cherchait à savoir qui avait offert les revues à Ryô mais il se trompait de généreux donateur. Personnellement, elle avait bien sa petite idée mais elle ne la partagerait pas avec lui. Kaori et Ryô méritaient d’avoir la paix.  

 

- Depuis quand tu es le meilleur pote de Ryô ? Depuis quand tu lui offres des revues cochonnes ? Ah ah tu as bien caché ton jeu, Umi ! Je te croyais aussi innocent que ma Kaori., singea Mick, s’agrippant toujours à la chemise de son ami.  

 

Umibozu le prit par le col et le jeta contre un mur.  

 

- Je n’offrirais jamais ces cochonneries à qui que ce soit., le houspilla-t-il.  

- Si tu as fini tes jérémiades, soit tu t’assois et prends un café, soit tu t’en vas., lui fit-il savoir.  

- Pfff… Tu aurais pu m’en offrir une ou deux à moi aussi., bouda Mick, réajustant sa veste.  

- Je m’en vais., les informa-t-il, partant d’une démarche raide.  

 

Il sortit de là et s’éloigna tout en réfléchissant.  

 

- Tu sais de quoi il parlait ?, demanda Umi à sa femme.  

- Ryô a reçu un carton avec des revues érotiques pour Noël que Mick lui réclame puisqu’il est en couple avec Kaori désormais. Mais Ryô refuse de les lui donner puisque c’est un cadeau qu’il a reçu de son meilleur pote., lui apprit-elle.  

- Et il pense que c’est moi ? L’idiot…, s’amusa Umibozu.  

- Je pense aussi…, s’esclaffa Miki.  

- Il n’a donc pas compris que le meilleur pote de Ryô…, fit-il.  

- C’est sa meilleure amie…, sembla conclure Mick pour lui à quelques blocs de là.  

 

Il n’arrivait pas à croire que Kaori avait pu offrir à son compagnon des revues coquines et en reste ébahi, des corbeaux volant autour de lui, se mêlant à des libellules en panique au choc de cette nouvelle.  

 

- Elle est parfaite…, murmura-t-il.  

 

Il leva les yeux sur le dernier étage de l’immeuble de briques rouges juste en face de lui, se demandant ce que le couple faisait.  

 

- Pour lui. Moi, j’ai la femme qu’il me faut. Profites-en bien, Ryô., lui souhaita-t-il.  

 

Au cinquième étage, un couple s’aimait, oubliant le monde qui les entourait. 

 


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