Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semaine. Ne faites votre demande qu'après vos 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 3 :: Chapitre 3

Publiée: 03-12-21 - Mise à jour: 03-12-21

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de notre calendrier de l'avent version CH. Merci pour vos commentaires ça fait super plaisir comme toujours <3 Bonne lecture^^

 


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Chapitre 3  

 

Vendredi 3 décembre  

 

- T’as un admirateur…, pipa Mick, amusé.  

 

Ryô lança un regard noir au chien qui ne cessait de le suivre depuis qu’il l’avait croisé dans la rue une heure plus tôt, lui flanquant par terre une touche très prometteuse auprès d’une jeune femme très mokkori qu’il avait presque réussi à convaincre d’aller boire un café dans le café qu’il avait choisi, un lieu disposant de salons privés où il aurait pu conclure en toute discrétion. Malheureusement pour lui, la demoiselle avait commencé à éternuer dès que ce sale cabot avait pointé le bout de son nez, refusant de s’en aller malgré tous les ordres que Ryô lui avait lancés.  

 

- Ouais… Je te jure, je sais pas ce qui me retient de sortir mon magnum et de lui flanquer une balle entre les deux yeux parce qu’elles n’en ont que pour lui lorsqu’elles n’y sont pas allergiques…, gronda le nettoyeur.  

- L’attraction animale…, renchérit l’américain, se retenant de rire face à la tête des mauvais jours de son ami.  

- Mais c’est moi l’attraction animale !, gémit le japonais.  

- Ah non… Tu vois, les animaux de compagnie ont presque plus la côte que les hommes de nos jours., lui apprit Mick.  

- Sérieusement, regarde-le ! Il ressemble à rien, il est sale et il pue !, fit Ryô, exaspéré.  

 

Le chien le regarda et pencha la tête sur le côté et Mick se retint de rire.  

 

- Je veux bien te croire mais il a un truc… Je ne sais pas, c’est dans le regard, il me semble., suggéra l’américain.  

- C’est pas un cocker non plus., grogna son ami.  

- Non, tu as raison. C’est un beau golden retriever… enfin beau… Une fois qu’il sera lavé., grimaça Mick.  

 

Le chien se réfugia derrière Ryô à ces mots, refusant de sortir de sa cachette alors qu’il essayait de s’en débarrasser.  

 

- Bouge de là ! C’est parce qu’il a parlé de lavage ? T’inquiète, c’est pas moi qui vais m’y coller. Il est hors de question que tu mettes un pied… enfin une patte chez moi., lui lança le nettoyeur.  

- Ce n’est pas une mission qui touche ton cœur ? Tu aurais peut-être préféré une femelle…, se moqua l’américain, recevant un regard noir de son compère.  

- Ah ah très drôle ! T’as qu’à le prendre s’il te plaît tant que ça., lui lança Ryô.  

- Ce n’est pas à moi qu’il est collé., se défendit Mick.  

 

Soudain, la boule de poils aboya et s’élança entre eux deux, la queue frétillante. Il rejoignit une demoiselle qui approchait.  

 

- Enfin la paix… oh non… C’est Kaori maintenant. Il ne peut y avoir une journée plus pourrie…, se morfondit le japonais.  

- Visiblement, il te ressemble beaucoup sauf qu’il a meilleur goût…, pipa Mick, voyant le chien faire la fête à la rouquine en des gestes qui ne lui semblaient pas très anodins même pour un chien.  

- Euh… C’est un chien, Mick., lui fit remarquer son compère, observant du coin de l’oeil sa rouquine caresser la boule de poils crasseuse sans aucun signe de dégoût.  

- Un chien qui aime les femmes. Et il apprécie beaucoup Kaori visiblement., lui fit l’américain.  

- Peut-être un chien gay…, suggéra Ryô sans grande discrétion.  

 

Une énorme massue vola dans les airs et atterrit sur la tête du nettoyeur avant qu’il n’ait pu bouger le petit doigt. Un wouaf de compassion résonna dans les airs avant que le chien ne revienne en courant sniffer la masse informe écrasée sous les cent tonnes de bois.  

 

- Tu es en pleine forme, ma Kaori., apprécia Mick, lui volant à son tour dessus.  

 

Sa tête se fracassa contre une autre massue brandie par une Kaori dépitée.  

 

- Certaines choses ne changeront-elles donc jamais ?, grogna-t-elle.  

 

Comme s’il voulait la soutenir, le golden retriever vint se frotter contre elle, cherchant une petite marque d’affection qu’elle lui donna sans rechigner.  

 

- Ma douce, tu es bien dure avec moi. Laisse-moi te…, tenta à nouveau Mick, s’arrêtant lorsque le chien s’interposa en grognant.  

- Ok, je reste où je suis…, abdiqua-t-il, levant les mains en signe de paix.  

- Visiblement, il sait aussi se battre pour les choses auxquelles il tient., ironisa-t-il à l’adresse de son ami qui s’extirpait de son châtiment.  

- Tu délires ou quoi ?, éluda Ryô, comprenant parfaitement le sens des allusions de son ami.  

- Tu cherches quelque chose, Kaori ?, l’interrogea-t-il, changeant de conversation.  

- Non, j’étais juste venue me balader… et je vais continuer. Bonne… balade ou peu importe ce que vous faites d’ailleurs., leur souhaita-t-elle avant de reprendre son chemin.  

 

Soulagé, Ryô vit le chien suivre sa partenaire. Il serait enfin libre de draguer à sa guise, doublement libéré puisque Kaori ne le suivait pas non plus.  

 

- Tu viens ? On va s’amuser un peu., suggéra-t-il à son ami qui approuva.  

- Nos chemins se séparent ici, le chien., lui annonça Kaori alors qu’il la suivait gaiement depuis le parc.  

 

Elle s’arrêta devant le magasin d’alimentation et s’accroupit à sa hauteur. Il la regarda tristement et elle craqua, lui grattant la tête affectueusement.  

 

- Je sais que tu aimerais certainement beaucoup rentrer à l’intérieur mais tu ne peux pas. Allez, retourne te balader. Tu peux même retrouver Ryô et l’embêter., plaisanta-t-elle.  

- Wouf !, fit le chien avec un regard qui lui sembla malicieux, sa queue balayant le sol.  

- Tu es adorable. Allez file. Je dois faire les courses., lui redit-elle.  

 

Le chien tapa du museau sur sa main avant d’approcher et fourrer la truffe dans son ventre.  

 

- Tu manques d’affection ? Je te comprends, ça fait du bien d’être entouré et de pouvoir être touché parfois, d’entendre des mots doux et affectueux., murmura-t-elle.  

- Allez, je dois vraiment y aller maintenant., soupira-t-elle, le caressant encore un peu à l’encolure.  

 

Elle finit par se relever, grattouilla son crâne une dernière fois et entra dans le commerce, se forçant à tourner le dos à l’animal. Elle arpenta les rayons et remplit son panier avant de se rendre en caisse.  

 

- Encore un de ces chiens errants !, gronda le caissier.  

- Il va agacer les clients ou leur faire peur et on va perdre des acheteurs. Je vais appeler la fourrière., ajouta-t-il, décrochant le téléphone.  

 

Elle le regarda puis le chien qui n’avait pas bougé de l’endroit où elle l’avait laissé un peu plus tôt et ne put le laisser faire. Elle appuya sur le bouton pour couper l’appel.  

 

- Ne faites pas cela… s’il vous plaît. Je vais faire partir ce chien dès que je serai dehors…, lui suggéra-t-elle, lui lançant un regard qu’elle espéra un peu aguicheur.  

- Non, il faut le faire enfermer. Peut-être qu’il trouvera ainsi une famille d’adoption., répondit-il, écartant sa main.  

- Mais s’il n’en trouve pas, il sera enfermé., argumenta-t-elle d’une voix tendue.  

- Vaut mieux ça que piquer, non ?, répliqua-t-il.  

- Je n’arrive pas à m’imaginer cette pauvre bête enfermée dans une cage encore plus petite que l’espace de votre caisse… vous aimeriez, vous, être entouré d’une grille, exposé aux caprices météorologiques ?, fit-elle d’une voix implorante.  

 

Jouant son numéro, elle fit glisser comme par inadvertance la fermeture éclair de son manteau, dévoilant légèrement son décolleté. Avec un peu de chance, ça marcherait. Le caissier hésita, regarda la bête, son espace puis la jeune femme devant lui dont la main était posée sur le haut de son ventre. Il ne put éviter l’ouverture de son manteau et se sentit rougir en voyant l’arrondi de sa poitrine. Kaori ravala le petit sourire victorieux et fit glisser un peu plus la glissière, tout en s’éventant de la main.  

 

- Excusez-moi, je suis tellement émue à l’idée de ce pauvre animal enfermé dans un lieu aussi… aussi…, commença-t-elle d’une voix tremblante.  

- Vous savez quoi ? Je… Je peux attendre un peu avant d’appeler la fourrière. Si vous arrivez à le faire partir, ce sera suffisant pour moi., répondit-il.  

- Vous feriez ça ?, murmura-t-elle, feignant l’espoir.  

- Oui. Je… Je n’aime pas faire pleurer une femme, surtout lorsqu’elle est jolie…, osa-t-il, baissant immédiatement les yeux.  

 

Ce fut autour de Kaori de rougir, juste après avoir jeté un coup d’oeil derrière elle pour voir s’il y avait une autre femme, ce qui n’était pas le cas.  

 

- Merci… Merci beaucoup., lui dit-elle d’une voix douce avec un sourire radieux.  

- De rien., balbutia-t-il, passant ses courses.  

 

Elle paya, remonta sa glissière et prit son sac de courses avant de sortir après un dernier sourire au caissier. Fidèle à sa promesse, elle s’arrêta près du chien.  

 

- Tu ne peux pas rester là, le chien. Si on essayait de retrouver tes maîtres ?, fit-elle, posant son sac par terre.  

 

Elle le caressa et se dirigea vers son cou, cherchant un collier. Elle n’en trouva pas et fronça les sourcils.  

 

- On t’a abandonné ou tu t’es enfui ? Ou peut-être es-tu comme Ryô : tu as grandi sans famille ?, murmura-t-elle, le cœur serré.  

- Allez, bouge de là sinon le monsieur va appeler la fourrière pour t’enfermer dans une petite cage grillagée et ce ne sera pas drôle du tout pour toi…, lui apprit-elle.  

 

Elle l’entendit geindre en lui adressant un regard implorant et dut se montrer forte pour ne pas céder.  

 

- Tu ne peux pas vivre avec moi. Il y a des fois où nous ne sommes pas souvent à la maison et je ne suis pas sûre que Ryô apprécierait ta compagnie…, se justifia-t-elle.  

- Et il te faudrait un bon bain., plaisanta-t-elle.  

 

A ces mots, le chien leva les deux oreilles avant de s’enfuir, ce qui eut le don de la faire rire.  

 

- Bon, je vois qu’il y a une chose que tu n’aimes vraiment pas., s’amusa-t-elle avant de reprendre son sac et de se redresser.  

- On ne peut pas toujours faire tout ce qu’on veut…, soupira-t-elle, se disant que c’était dommage de le laisser seul dehors alors qu’il aurait pu être une compagnie agréable pour elle.  

 

Ca lui aurait au moins fait quelqu’un à câliner…  

 

- Bon, allez, cesse de rêver, Kaori. Tu as des choses à faire., se reprit-elle, prenant le chemin de l’appartement.  

- Te revoilà toi !, pesta Ryô, voyant débouler l’animal.  

- Qu’est-ce que j’ai ? Un os dans les poches ou quoi ?, gronda-t-il, agacé.  

 

Le chien s’assit devant lui et le regarda, penchant la tête, l’air de dire « je fais quoi maintenant ? ».  

 

- Reste si tu veux… De toute façon, tu n’en feras qu’à ta tête. Mais tu n’interfères pas dans mes plans !, le prévint-il avant de se retourner.  

- Ah ! Tu as retrouvé ta groupie, Ryô !, se moqua Mick, voyant le chien le suivre.  

- Je te la prête si tu veux., grinça le nettoyeur, cherchant une nouvelle cible à charmer.  

 

L’animal ne suivit pas le japonais mais l’américain trop pris à détailler la silhouette charmante d’une jolie jeune femme. Soudain, celle-ci sentit un frôlement contre ses fesses, léger, puis un deuxième plus appuyé.  

 

- Kyyyyaaaah !, hurla-t-elle avant de se retourner.  

- Sale pervers !, cria-t-elle.  

 

Il se prit une double gifle en plein visage avant de sentir ses bijoux de famille douloureusement comprimés par le coup de genou qu’il reçut en prime.  

 

- Mais… Mais j’avais rien fait…, gémit-il, se demandant ce qu’il venait de se passer.  

 

Ni vu ni connu, le chien s’éloigna, la queue battant joyeusement l’air. 

 


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