Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 24 :: Chapitre 24

Publiée: 24-12-21 - Mise à jour: 24-12-21

Commentaires: Bonjour, Voici le 24è jour de ce calendrier de l'avent. Je vous souhaite à tous un joyeux réveillon de Noël en famille ou seul. Que cette soirée vous apporte douceur et chaleur en vous sachant entourés de près ou de loin de la famille ou d'amis qui pensent à vous. Bonne lecture et normalement à demain.

 


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Chapitre 24  

 

Vendredi 24 décembre.  

 

Deux portes s’ouvrirent en même temps et deux ombres furtives se faufilèrent au petit matin dans les chambres des nettoyeurs avant d’approcher de leurs lits. Pendant quelques secondes, elles restèrent immobiles avant de sauter et encercler les corps alanguis et de leur faire un bonjour à leur façon. Ce furent donc des coups de langues vigoureux qui réveillèrent Kaori et Ryô encore plongés dans des rêves sensuels qui pouvaient être qualifiés de prémonitoires.  

 

- Azor !  

- Zora !, rirent-ils, tentant d’échapper aux coups de langues humides.  

 

Les deux chiens finirent par cesser leurs attaques et se laisser caresser par les deux réveillés, allongés sur le lit.  

 

- Heureusement que tu n’es pas allée réveiller Ryô, ma belle… Il n’aurait probablement pas apprécié., fit Kaori à la chienne sans savoir qu’au même moment, le nettoyeur arrangeait la couverture pour cacher son mokkori et éviter toute mauvaise surprise si la chienne arrivait.  

- J’aurais préféré un baiser de ma Kaori mais bon, ça attendra encore un peu. Alors le pervers canin numéro un, tu t’es un peu calmé ?, le taquina Ryô.  

 

Pour toute réponse, Azor aboya avant de s’allonger la gueule sur sa cuisse, attendant encore quelques grattouilles, ce que Ryô lui donna sans attendre jusqu’à ce qu’il se redresse et se précipite vers la porte. Ce fut alors un échange et Zora accourut dans la chambre et sauta sur le lit. Encore anxieux, Ryô serra les cuisses sur son mokkori encore en éveil pour éviter qu’il ne serve d’os à ronger à la chienne. Elle renifla bien un moment la zone mais finit par s’en désintéresser et aller dire bonjour au nettoyeur… qui se fit nettoyer.  

 

- Si tu me lèches le visage aussi, je crie au scandale et je m’en vais de cette maison., grogna Ryô alors que Kaori était aussi la cible des assauts d’Azor qui s’en prenait à ses mains à défaut de pouvoir atteindre son visage.  

 

Quand il put rouvrir les yeux, une fois Zora calmée, il ne put défaire ses yeux de la jolie silhouette de sa partenaire.  

 

- Mais… où est ton pyjama jaune pilou-pilou tout moche ?, lui demanda-t-il, appréciant bien plus le pyjama plus près du corps qu’elle portait… même si elle était encore trop vêtue à son goût.  

- Rangé. J’en ai acheté un nouveau il y a quelques temps… en soldes…, ajouta-t-elle, un peu gênée qu’il put penser qu’elle dépensait l’argent à tort et à travers.  

- Tu n’as pas à te justifier. Il te va bien., la complimenta-t-il, lui faisant signe de venir à lui.  

 

Elle approcha du lit et s’assit sur le matelas avant de se faire hisser par surprise sur ses genoux. Intéressé, il examina le vêtement attentivement, déboutonnant les boutons sur l’épaule, y posant les lèvres avant de refermer et de remonter dans son cou pour aller chercher ses lèvres. Kaori se laissa embrasser sensuellement avant de s’écarter avec une grimace de dégoût.  

 

- Tu sens la bave de chiens et moi aussi je dois sentir., lui expliqua-t-elle avec un grand sourire qui ne le laissa pas de marbre.  

- M’en fous… J’ai juste envie de t’embrasser., contre-argumenta-t-il, la faisant basculer sur le dos pour l’embrasser à nouveau.  

 

Sous le regard des deux chiens, leur baiser s’enflamma rapidement, les mains se mettant à voyager sur les corps, attisant le désir des deux êtres humains qui oubliaient les dangers proches qui les entouraient. La langue d’Azor sur le ventre de Kaori la ramena à la réalité dans un bond qui la fit atterrir sur le ventre de Ryô le protégeant d’une attaque de Zora sur son mokkori.  

 

- Dehors !, leur ordonna le nettoyeur, tenant sa compagne sur lui.  

 

Les deux chiens, la queue basse, s’en allèrent.  

 

- Ca va ?, l’interrogea-t-il.  

- Oui., souffla-t-elle.  

- Kaori…, commença-t-il, plongeant dans son regard.  

- Je sais., le coupa-t-elle.  

- Je sais., répéta-t-elle avant de se lever et de sortir à son tour de la chambre.  

 

Pendant toute la matinée, ils tentèrent à nouveau les manœuvres de la veille pour défaire les deux chiens de leurs mauvaises habitudes mais, à midi, ils ne purent que constater leur échec. Rien n’y faisait ou presque, Azor semblant tout doucement commencer à se maîtriser quelques secondes de plus.  

 

La journée avançant, ils se préparèrent pour aller à l’orphelinat pour assister à la remise des cadeaux. Comme Ryô l’avait proposé, il se retrouva en Père Noël assis sur une chaise entouré d’un sapin et de paquets cadeaux. Les enfants réunis devant lui trépignaient d’impatience même si l’arrivée des chiens avait permis à toute l’équipe de gagner du temps en distrayant les enfants. Soucieux, il contemplait la pièce et se demandait où était Kaori qui avait disparu avec le directeur deux heures auparavant. Il ne l’avait pas revue depuis et se demandait s’il ne lui était pas arrivé quelque chose. Il fut néanmoins soulagé quelques minutes plus tard lorsqu’elle apparut vêtue de vert et de rouge comme une petite lutine, une lutine bien mutine à son goût.  

 

- Oh oh oh ! Alors les enfants, vous avez tous été bien sages ?, leur demanda-t-il, annonçant le début de la cérémonie de remise des cadeaux.  

- Ooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!, clamèrent haut et fort les orphelins, commençant à taper des mains et des pieds.  

- Je crois que je n’ai pas bien entendu. Vous êtes sûrs que vous avez été bien sages ?, répéta-t-il.  

 

Un oui encore plus bruyant et excité résonna dans la pièce.  

 

- Alors nous allons commencer à distribuer les cadeaux !, leur dit-il.  

 

Les deux chiens portant des cornes de rennes apparurent, portant chacun un seau de friandises dans la gueule, et vinrent s’asseoir de chaque côté du couple. Ryô comprit alors mieux la disparition de sa partenaire et fut étonné de voir qu’elle avait réussi à leur faire apprendre ce petit tour pendant les quelques minutes seulement où ils avaient été absents.  

 

La distribution commença et les enfants, appelés chacun leur tour, vinrent chercher leur présent, s’asseyant quelques instants sur les genoux de Ryô, échangeant quelques mots et étant photographiés, avant d’aller se rasseoir parmi les autres. Au fur et à mesure, l’impatience s’épuisa au profit de la surprise et de la joie à la découverte des cadeaux, faisant le bonheur des plus petits et des plus grands.  

 

Vers dix-huit heures, tous les cadeaux avaient été distribués et Ryô se retira après un au-revoir tonitruant et quelques câlins supplémentaires qu’il donna là aussi sans se faire prier. Il avait appris à aimer ces gamins un peu braillards mais tous déjà trop touchés par la vie et malgré tout joyeux et légers.  

 

- Il va falloir qu’on y aille, Kaori., lui dit-il, lui rappelant l’autre rendez-vous qu’ils avaient.  

- Je vais me changer et je reviens., lui dit-elle, le cœur un peu en berne.  

- Ca va ?, l’interrogea-t-il, surpris par sa voix morne.  

- Oui, ne t’inquiète pas., le rassura-t-elle.  

 

Elle le laissa avec les enfants et alla se préparer pour leur soirée dans une pièce à l’écart. Il lui fallut un peu de courage pour revenir se présenter à son compagnon dans la tenue qu’elle avait choisie et aussi affronter le regard des autres adultes de la pièce.  

 

- Kaori… T’es super belle !, fit l’un des enfants.  

- Eh Ryô, viens voir ! Kaori, on dirait une princesse., surenchérit l’une des fillettes.  

 

Attiré, le nettoyeur vint à la rencontre de sa compagne et ne put qu’apprécier la véracité des propos enfantins.  

 

- Effectivement, Kaori est ravissante. Le vert te va à ravir mais je vais devoir veiller tes arrières., lui dit-il avec un sourire appréciateur.  

- Surveille mais la vue est plutôt simple., fit-elle, passant devant lui avec un sourire amusé et un léger fard aux joues.  

 

Il constata en effet l’échancrure du dos et dut se réfréner de faire mokkori en voyant qu’elle ne portait pas de soutien-gorge et qu’il allait devoir supporter la vue de sa peau nue veloutée toute la soirée… Le supplice fait femme…  

 

- Tu vas me tuer…, pipa-t-il, la rattrapant et passant un bras autour de sa taille.  

- Ne t’inquiète pas, tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, dit-on., se moqua-t-elle.  

- Sorcière… Bon, on rassemble les chiens et on y va., fit-il.  

- Attends… J’ai quelque chose à te dire., l’arrêta-t-elle, posant une main sur son bras.  

 

Anxieuse, elle l’observa, le trouvant remarquablement beau dans son costume sombre qu’il avait pris la peine de sortir.  

 

- J’ai discuté avec le directeur de l’orphelinat., lui apprit-elle, osant se lancer.  

- Il a accepté de garder Zora ici avec eux.  

- Tu n’as pas…, commença-t-il mais elle posa les doigts sur ses lèvres.  

- Si. Je ne le fais pas pour nous mais pour elle et les habitants de la ville. Je ne suis pas sûre qu’elle arrivera à passer outre son… tic et ça ne peut que lui causer des soucis à Tokyo. Si elle continue ainsi, on devra lui mettre une muselière pour la sortir et ce n’est pas ainsi que je veux la voir. Elle sera trop malheureuse. Ici avec les enfants, il y aura beaucoup moins de risque. Je pense qu’en les voyant grandir, les protégeant, elle ne s’attaquera pas à eux., lui expliqua-t-elle.  

- Regarde-la avec eux. Ils font attention à elle et elle fait attention à eux. Elle sera bien ici., jugea-t-elle.  

 

Il la contempla, se doutant du déchirement que ça devait être pour elle mais elle faisait ce qu’il y avait de mieux pour la chienne, il était d’accord avec elle sur ce point-là.  

 

- Et Azor ?, lui demanda-t-il.  

 

Elle lui lança un regard brillant de larmes contenues et il entoura ses épaules pour la soutenir.  

 

- Tu serais d’accord pour le garder ?, l’interrogea-t-elle.  

- Oui… si c’est ce que tu veux., lui retourna-t-il.  

- Je ne sais pas si je suis prête à les perdre tous les deux., lui avoua-t-elle.  

 

Il ne dit rien mais il comprenait. Elle avait pris les deux chiens sous son aile, les aimait et ils avaient pris une certaine place dans leur vie. Même pour lui, c’était étrange de se dire qu’ils rentreraient sans l’un d’eux.  

 

- On y va. Allons lui dire au revoir., l’incita-t-il.  

- Zora !, l’appela-t-il.  

 

Sans grande surprise, la chienne arriva accompagnée d’Azor. Kaori s’agenouilla face à elle et la prit par l’encolure, la caressant affectueusement.  

 

- Tu es belle et douce. Je t’aime énormément, Zora., commença-t-elle, luttant contre la boule dans sa gorge.  

- Mais… tu vas rester ici avec les enfants. Ca sera ta nouvelle maison. Tu seras bien ici et tu n’auras pas à corriger tes défauts. On viendra te voir très souvent. Tu comprends ?, lui demanda-t-elle, une larme perlant à ses yeux.  

 

La chienne approcha et posa la tête contre le ventre de la nettoyeuse qui l’enlaça.  

 

- Ce n’est pas une punition, ma Zora. C’est ce qu’il y a de mieux pour toi. Ici, il y a de l’espace et pas de monsieur trop démonstratif. Tu t’y plairas, tu verras., lui assura Kaori.  

- Va voir les enfants., lui conseilla-t-elle, lui faisant une dernière caresse tout comme Ryô.  

- Tu viens, Azor ?, l’incita la rouquine, sentant la main de son compagnon dans la sienne.  

 

Le chien regarda vers sa compagne avant de suivre le couple, la tête basse. Plusieurs fois, Kaori le regarda ou l’appela mais il restait silencieux. Il mit un long moment à entrer dans la voiture lorsqu’ils ouvrirent la portière, observant l’orphelinat avec tristesse mais finit par grimper après plusieurs appels des nettoyeurs.  

 

- C’est bien Azor…, murmura Kaori, le caressant alors qu’ils démarraient.  

 

Ryô lui lança un long regard, voyant le combat qui se faisait en elle pour garder la face. Elle ne s’en rendit même pas compte, son attention focalisée sur Azor qui lui regardait derrière eux les lumières qui s’éloignaient.  

 

- Arrête-toi, Ryô., lui dit-elle soudain, la voix résolue.  

- Un problème ?, lui demanda-t-il, se garant sur le côté.  

- Oui… Je fais une énorme bêtise., lui apprit-elle.  

- On ne sépare pas un couple qui s’aime comme ils s’aiment.  

- On récupère Zora ?, lui demanda-t-il, curieux.  

- Non. Sa place est à l’orphelinat… avec Azor., lui affirma-t-elle.  

- Mais tu disais…, intervint-il.  

- Je mourrais si on me séparait de toi… et ils sont comme nous., le coupa-t-elle.  

 

Il la contempla un instant avant de mettre le clignotant et de faire demi-tour avec un léger sourire.  

 

- Tu ne dis rien ?, s’étonna-t-elle.  

- Je savais que tu en viendrais à cette conclusion., lui fit-il savoir.  

 

Depuis qu’ils avaient découvert le gros défaut de Zora et avec l’expérience qu’ils avaient eue à l’orphelinat, il s’était dit que c’était la meilleure solution s’ils n’arrivaient pas à stopper les attaques de la chienne et, quelque part, il était persuadé que Kaori l’avait aussi compris même si l’espoir chez elle se résignait bien moins vite que chez lui.  

 

- Alors pourquoi ne m’as-tu rien dit ?, lui demanda-t-elle.  

- Parce que tu avais besoin de le décider par toi-même, d’admettre que tu ne les abandonnais pas pour notre confort mais leur offrais la meilleure vie possible., répondit-il d’une voix posée.  

 

Elle acquiesça, comprenant où il voulait en venir. Ils arrivèrent rapidement en vue de l’orphelinat et s’arrêtèrent devant la porte. Kaori descendit et ouvrit la porte, regardant Azor.  

 

- Va la rejoindre. On se reverra bientôt. Fais attention à toi et à elle., lui dit-elle.  

 

Le chien bondit vers l’entrée avant de s’arrêter en voyant qu’elle ne suivait pas après avoir refermé la porte. Il revint alors vers elle et se frotta contre ses jambes.  

 

- Va Azor…, lui dit-elle après une dernière caresse.  

 

Au même moment, la porte s’ouvrit et Zora apparut en courant suivie du directeur.  

 

- On vous le laisse aussi., lui dit-elle.  

- On en avait parlé. Je pense qu’ils seront bien mieux à deux., approuva-t-il avec un sourire.  

- Joyeux Noël à vous deux., leur souhaita-t-il.  

- A vous aussi., répondit Kaori avant de faire le tour de la voiture et s’y installer.  

 

Ryô ne fit pas durer le moment douloureux et démarra. Quand ils furent sur la route à un rythme de croisière, il prit sa main et la serra sans un mot. Kaori mit un long moment avant de réussir à évacuer la tristesse qu’elle ressentait. Ils avaient trouvé un certain rythme à quatre, leur présence donnait une autre couleur à l’appartement et, sans eux, sa relation avec Ryô serait certainement restée au point mort. Elle s’accrocha à ce dernier point pour retrouver le sourire.  

 

- Merci, Ryô., finit-elle par murmurer, amenant sa main à ses lèvres.  

- De rien. Tu n’es plus toute seule, tu sais., lui affirma-t-il.  

- Je sais. Nous sommes à deux., lui dit-elle en souriant d’un air confiant.  

- Et on ne s’en cachera pas., lui promit-il, se garant non loin du Cat’s.  

 

Comme pour le lui prouver, il attrapa sa main dès qu’ils se retrouvèrent sur le trottoir et ne la lâcha pas lorsqu’ils entrèrent dans le café. Tous furent surpris de les voir arriver ainsi et les mouches volèrent.  

 

- On va enfoncer le clou une bonne fois pour toutes., lui chuchota-t-il à l’oreille.  

 

Il lâcha sa main et glissa le bras autour de sa taille, l’amenant à lui. Il posa les lèvres sur les siennes et l’entoura de son deuxième bras. Lorsqu’il sentit ceux de sa compagne se nouer derrière son cou, il la fit basculer brusquement vers le bas, ce qui la fit s’écarter, surprise.  

 

- Un vrai baiser de cinéma., lui promit-il.  

 

Son regard pétillant d’humour et d’amour la fit rire de bon cœur jusqu’à ce qu’il l’embrasse de nouveau sous le regard ahuri de leurs amis.  

 

- Vous voyez, j’avais bien compris !, hurla soudain Miki, sautant et tapant des mains, victorieuse.  

- J’ai pas vu les chiens. Ils sont où les chiens ?, demanda Mick, terrifié à l’idée d’avoir à nouveau à faire à Zora.  

 

La bosse à son pantalon n’avait rien à voir avec un état d’excitation particulière mais au bandage qui entourait son membre lésé. Kaori quitta le regard de son compagnon dans lequel elle était plongée depuis qu’ils s’étaient séparés, le souffle court.  

 

- Zora et Azor sont désormais les pensionnaires de l’orphelinat., leur apprit-elle, sentant les doigts de son compagnon caresser le bas de son dos.  

- Ouf…, soupira l’américain.  

- Tu dois être triste, ma chérie…, s’émut Miki venant la prendre dans ses bras.  

- Un peu mais c’était mieux pour tout le monde., lui affirma son amie, touchée par sa sollicitude.  

- Je suppose qu’avec la croqueuse de mokkori, il ne s’est pas passé grand-chose., murmura la barmaid, curieuse à l’oreille de Kaori.  

- Je dirais seulement que le meilleur est à venir., fit cette dernière, se tournant vers son partenaire avec un sourire lumineux.  

- Ca… On verra bien ce que Papa Noël a prévu dans sa hotte…, répondit-il énigmatiquement.  

- Pffff… Avec toi, ce n’est pas dans la hotte mais dans le caleçon…, pipa Mick, goguenard.  

- Ben au moins lui il sera capable de quelque chose de ce côté-là…, intervint Kazue d’une voix aigre.  

 

Tous rirent sauf l’américain qui se frotta bêtement les cheveux… 

 


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