Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 29 :: Chapitre 29

Publiée: 29-12-21 - Mise à jour: 29-12-21

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de ce calendrier de l'après-Noël. Un grand merci pour vos commentaires qui font toujours chaud au coeur. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 29  

 

Mercredi 29 décembre.  

 

L’air peu rassurée, Kiko avançait dans la rue avant de s’engager dans une ruelle. Elle se savait suivie et appréhendait que son harceleur lui tombe dessus. A peine quelques mètres plus loin, elle se fit attraper et tirer sur le côté, une main sur sa bouche pour étouffer son cri et se retrouva coincée contre un torse viril, ne voyant même pas Kaori partir dans la direction dans laquelle elle s’était engagée. Serrée comme elle l’était, la main toujours sur ses lèvres, elle était incapable de bouger et d’émettre le moindre son, même lorsqu’une silhouette à l’aura négative passa non loin d’elle.  

 

- Ca va ?, murmura Ryô, desserrant son étreinte sur la jeune femme.  

- Oui…, bredouilla-t-elle, sentant encore ses jambes trembler.  

- Bien, vous avez fait votre part. Vous allez maintenant rentrer à l’appartement et, moi, je m’occupe de votre problème., lui fit-il savoir, la poussant vers l’entrée de la ruelle.  

- Je rentre seule ? Mais s’il revient en arrière ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Il pense vous suivre et on lui sert une occasion en or de passer à l’acte. Vous ne risquez rien à rentrer seule. Dépêchez-vous. Je ne peux pas les laisser s’éloigner., lui dit-il d’un ton ferme.  

- Mais…, objecta-t-elle.  

- Pas de mais. Kaori risque sa vie pour vous alors soyez courageuse. Rentrez à l’appartement. Nous vous y rejoindrons dès que ce sera fini., lui demanda-t-il.  

 

Il n’attendit pas qu’elle objecte de nouveau. Kaori était seule et suivie par un homme qu’il savait pouvoir devenir violent. Elle était armée mais il ne prendrait pas le risque de la laisser plus longtemps seule. Il partit à la poursuite de l’agresseur, se servant de son aura pour le repérer et il arriva bientôt en vue de l’homme. Comme s’il l’avait attendu, ce fut le moment où il décida de passer à l’action. Il sortit un couteau, faisant ressortir la lame, et accéléra le pas pour rattraper Kaori.  

 

- Tu vas me le payer, sale garce !, cria-t-il en se jetant sur elle.  

 

Ryô dégaina et fit éclater la lame au même moment où Kaori sortit sa massue et l’abattit sur l’homme qui finit écrasé au sol. Rangeant son arme, il approcha de sa partenaire, s’arrêtant à ses côtés en appuyant du pied sur l’énorme marteau sous lequel était encore l’agresseur.  

 

- Ca t’arrive de penser à sortir ton revolver ?, lui demanda-t-il d’une voix amusée.  

- Pour quoi faire ? Tu étais là et c’est ton arme de prédilection. Je me distingue en utilisant la mienne., répliqua-t-elle, haussant les épaules.  

- D’accord mais essaie d’y penser un peu plus… surtout que tu sais viser. Une arme t’exposera moins que ta massue., lui dit-il, soucieux de sa sécurité.  

- Je le ferai. Je n’ai pas envie de m’en aller, tu sais. J’ai encore plein de choses à vivre., lui retourna-t-elle.  

- Encore envie de folles nuits d’amour ?, la taquina-t-il.  

- Je pensais surtout aux chiots qui doivent arriver…, fit-elle, un sourire malicieux aux lèvres.  

 

Il se laissa tomber par terre, assis en tailleur, une moue déçue aux lèvres.  

 

- Les chiens… elle préfère les chiens à nous…, fit-il, baissant la tête.  

- C’est la fin de la fin. O rage, ô désespoir, il ne me reste plus qu’à m’occire pour laver cet affront…, geignit-il, une main devant ses yeux.  

- Eh Cyramo, t’as fini ton cirque ?, l’appela-t-elle, moqueuse.  

- Cyramo ?, reprit Ryô, ne comprenant pas et doutant qu’elle se soit trompée par inadvertance.  

- Cyramo., affirma-t-elle calmement.  

- L’appendice démesuré de Cyrano, c’était son nez mais toi, c’est ton mokkori, non ?, expliqua-t-elle, amusée.  

 

Ryô leva les yeux, une lueur amusée dans le regard. Elle plongea dedans, un léger fard aux joues, et son sourire s’agrandit face au sien.  

 

- Tu trouves mon appendice démesuré ? Tu as peut-être quelques critères de comparaison ?, lui retourna-t-il.  

- Aucun, juste quelques chiffres en tête lus sur des magazines féminins., avoua-t-elle.  

- Et je ne dois pas me tromper en disant que tu es au dessus des normes actuelles., conclut-elle, rougissant un peu plus.  

- Tu sais quelle est ma vision des choses ?, lui retourna-t-il, se levant et l’enlaçant.  

- Non mais je suis sûre que tu ne vas pas tarder à m’en faire part., fit-elle, passant les bras autour de son cou.  

- Effectivement… J’aime la façon dont nous sommes connectés, d’ailleurs…, lui fit-il savoir, un petit sourire aux lèvres.  

- Psychiquement cette fois…, intervint-elle, caressant sa nuque.  

 

Elle le sentit frissonner contre elle et se serra un peu plus contre lui.  

 

- Oui, psychiquement. C’est presque aussi bon que physiquement., répliqua-t-il.  

- Sinon ma vision des choses… Tu verras, elle est très basique mais très efficace., précisa-t-il, malicieux.  

- Ca te ressemble bien…, pipa-t-elle.  

- Je suis un homme très simple., fit-il, recevant une sourcil levé.  

- Parfois, tu es un peu compliqué là-haut, surtout quand ça touche certains sujets sensibles., lui fit-elle remarquer d’un ton doux, posant la main sur son cœur.  

- C’est vrai., admit-il, posant les lèvres sur son front.  

- Le plus dur est passé. Pour en revenir au sujet de notre conversation… C’est très simple, il n’y a pas de norme prédéfinie. La seule, c’est que ça rentre et là, c’est juste une question d’expertise et de confiance., murmura-t-il à son oreille avant de poser les lèvres sur sa joue et de descendre jusqu’à ses lèvres.  

 

Ils s’embrassèrent un long moment avant d’entendre un grognement.  

 

- Y a personne pour me sortir de là ?, entendirent-ils, les poussant à se séparer.  

- Pourquoi faut-il toujours qu’ils nous gênent au meilleur moment ?, grogna Ryô.  

- C’est la fatalité…, sourit Kaori.  

- Qu’est-ce que tu veux ?, lui demanda le nettoyeur.  

- Sortir de là, pardi ! T’es un gros malin, toi !, cria le harceleur.  

 

Ryô lança un regard exaspéré à Kaori qui haussa les épaules, amusée. Patiemment, il s’agenouilla près du type qui cherchait à sortir de sa prison, son magnum à la main.  

 

- Eh ! Ce n’est pas moi l’idiot qui me retrouve sous une cent tonnes en ayant essayé d’attaquer mon ex., lui fit-il remarquer cognant le canon de son arme sur le crâne du malfaiteur.  

- D’autant que t’es pas très physionomiste pour ne pas avoir remarqué le changement.  

- Laisse-moi partir ou je te démolis la tronche ainsi qu’à ta nana., le menaça l’écrasé.  

 

Kaori sauta sur la massue, s’asseyant dessus, tirant un cri de douleur.  

 

- Je n’aime pas qu’on me menace ni mon homme d’ailleurs., lui apprit-elle, bondissant une nouvelle fois sur ses fesses.  

- Arrête. Le pauvre, il n’a pas encore compris à qui il avait à faire., lui dit Ryô, lui tendant la main pour descendre.  

- On va gentiment le sortir de là et avoir une discussion entre personnes civilisées., suggéra-t-il.  

 

Il souleva la massue et la laissa retomber juste derrière le harceleur, faisant vibrer le sol. Il observa l’homme se relever et fit un pas pour se mettre entre lui et Kaori.  

 

- Tu vas voir ce que tu vas voir !, grogna-t-il, faisant pour se jeter sur lui.  

 

Il se retrouva bloqué par le canon du magnum 357 de Ryô posé sur son front. Il vira au bleu, des gouttes de sueur apparaissant sur son front.  

 

- Tu disais ?, lui demanda Ryô.  

- R… R… Rien…, bégaya le harceleur.  

- D’accord. Alors mettons les choses au clair. Je vais gentiment te laisser repartir mais voici les conditions : tu vas laisser Kiko tranquille. Si j’apprends que tu rôdes autour d’elle, que tu la harcèles encore ou si l’envie te prend de venir tourner autour de ma compagne, je te retrouverai et je te ferai penser l’envie de continuer… définitivement., lui asséna le nettoyeur d’une voix impassible.  

- Tu… Tu plaisantes…, bafouilla l’homme.  

- Je suis très sérieux. Si tu as besoin de savoir à quel point, renseigne-toi sur City Hunter et tu comprendras…, lui conseilla-t-il.  

- Maintenant tire-toi., lui ordonna-t-il sèchement.  

 

Il baissa son arme et contempla l’homme d’un regard noir. Celui-ci resta là quelques secondes avant de tourner les talons et de s’en aller en courant.  

 

- Voilà une bonne chose de faite., conclut Ryô.  

- Rentrons à la maison., lui proposa-t-il, lui tendant la main.  

- Tu es sûr ?, s’inquiéta Kaori, regardant autour d’eux.  

- Dans une ruelle désertée, on ne craint pas grand-chose., lui opposa-t-il.  

 

Elle ne chercha pas à le contredire et glissa les doigts entre les siens, ce contact lui plaisant énormément. Chemin faisant, elle alla même jusqu’à poser la tête sur son épaule tant qu’ils étaient sous la protection de la ruelle. Elle ne s’écarta qu’au moment où ils revinrent dans la lumière d’une grande artère située à deux pas de chez eux.  

 

- Votre affaire est finie, Kiko. Votre ex ne devrait plus venir vous embêter désormais et, s’il le fait, un coup de fil et j’assurerai le SAV sans coût supplémentaire., lui apprit Ryô.  

- Vous… Vous ne l’avez pas livré à la police ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Non. Je lui ai flanqué la trouille de sa vie. Il sait qui vous protège et sera à ses trousses s’il recommence. Il n’a pas envie de mourir., expliqua le nettoyeur, caressant la tête d’Azor.  

- Ce n’est pas suffisant ! Il reviendra, j’en suis sûre., s’angoissa Kiko, se jetant contre Ryô.  

 

Il posa les mains sur ses épaules et les tapota en essayant de n’avoir aucun geste équivoque.  

 

- Ce sera suffisant, Kiko, rassurez-vous. Il ne reviendra pas., lui affirma-t-il, cherchant à l’écarter en douceur.  

 

Il sentit Azor passer entre eux et, soudain, Kiko fit un bond en arrière en criant de surprise.  

 

- Il… Il m’a léchée sous ma jupe…, fit-elle, pointant un doigt vers Azor.  

- Il a ce petit défaut…, admit Kaori, masquant un sourire ironique.  

- Petit ? C’est inadmissible !, cria la cliente.  

 

Zora, assise aux côtés de Kaori, nicha sa gueule contre elle comme contrariée et la nettoyeuse la caressa pour l’apaiser.  

 

- Vous pourriez arrêter de crier ? Ca ne sert à rien., lui demanda-t-elle.  

- Kiko, Ryô sait très bien juger le caractère des gens. S’il vous dit que vous êtes en sécurité, vous l’êtes… mais peut-être y a-t-il une autre raison qui vous pousse à vouloir rester ici ?, ajouta-t-elle.  

- Je… Non…, fit Kiko, jetant un regard embarrassé vers Ryô.  

 

Azor approcha de nouveau de Kiko, la langue pendante, ce qui la poussa à reculer un peu plus, le regardant plutôt que le nettoyeur.  

 

- Votre affaire est finie, Kiko. Il ne vous reste qu’à nous payer le solde et vous pouvez rentrer chez vous. Vous reprendrez votre vie normale et vous tomberez probablement d’ici peu sur un homme qui fera votre bonheur., lui assura Kaori, caressant toujours Zora.  

- D’accord… Vous… Vous pratiquez toujours votre réduction pour les jeunes femmes ?, osa demander Kiko à Ryô.  

 

Celui-ci esquissa un sourire appréciateur et Zora se redressa et se mit à gronder alors qu’Azor approcha encore de la jeune femme. Le sourire de Ryô s’accentua et il jeta un rapide coup d’oeil à sa compagne, voyant qu’elle ne s’angoissait pas ou à peine.  

 

- Non, cette réduction est finie. Aujourd’hui, tout se paye normalement., répondit-il calmement.  

- Oh… D’accord. Je vais chercher mes affaires et je vous paye de suite., fit Kiko.  

 

Elle disparut rapidement à l’étage, laissant le couple seul avec les chiens.  

 

- Bien joué, les cabots., les félicita Ryô.  

- Et bonne maîtrise, Sugar., lui dit-il, venant s’asseoir à ses côtés.  

 

Il caressa la tête de Zora qui reposa la sienne sur les genoux de Kaori, se laissant dorloter. Azor ne tarda pas à les rejoindre et venir demander sa part d’affection.  

 

- Elle est bien câline…, fit remarquer le nettoyeur avec un petit sourire affectueux.  

- Je suppose que c’est normal., fit Kaori.  

- Elle aurait tort de se priver de tes soins. Ils sont inégalés., pipa-t-il.  

 

Ils se regardèrent et échangèrent un léger baiser avant qu’Azor ne décide de leur faire leur fête à eux aussi. Ils eurent bien du mal à esquiver les attaques linguales du chien qui leur tira des rires francs.  

 

- Ca suffit, toi., finit par réussir à l’arrêter le nettoyeur, le tenant par l’encolure.  

- Toi aussi, tu sais leur montrer ton affection., lui dit Kaori, posant un instant la tête sur son épaule.  

 

Ils restèrent après un petit moment dans le silence avant de voir Kiko descendre, bagage en main. Ryô fit signe à Kaori de rester assise avec la chienne et alla rejoindre leur cliente qui finissait leur chèque.  

 

- Voilà. Je… Je garde en tête de vous appeler si… s’il revient., fit Kiko, lançant un regard à Ryô.  

- C’est bien… mais il ne reviendra pas, je peux vous l’assurer., précisa-t-il.  

 

Il la raccompagna jusqu’à la porte et la referma derrière elle avant de se tourner vers sa compagne.  

 

- Encore une affaire bouclée !, se félicita-t-il.  

- Si on s’offrait une soirée tranquille ?, suggéra-t-il.  

- Pourquoi pas ? Je vais préparer un repas., proposa Kaori.  

- Reste assise. Une soirée tranquille pour nous deux… quatre pardon., se corrigea-t-il, prenant le téléphone.  

- Je nous commande un repas et on ne fait rien de la soirée à part chouchouter la future mère, son compagnon et nous deux… on verra plus tard…, fit-il, lui adressant un clin d’oeil suggestif.  

- D’accord, ça me va., consentit la jeune femme.  

 

Ce fut ainsi qu’ils passèrent leur soirée à quatre sur le fauteuil, dorlotant les chiens avec affection dans la joie et la sérénité avant de monter et de finir leur soirée à deux, se montrant l’amour qu’ils se portaient mutuellement. 

 


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