Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

» Ecrire une review

 

HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire un jeu dont vous êtes le héros?

 

Il y a un lien tutorial qui peut vous aider. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 23 :: Chapitre 23

Publiée: 23-12-21 - Mise à jour: 23-12-21

Commentaires: Bonjour, voici la suite de ce calendrier de l'avent. Voyons ce que deviennent nos chouchous et chouchiens. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31


 

Chapitre 23  

 

Jeudi 23 décembre.  

 

- Bon… J’ai encore besoin de tes services…, pipa Kaori en lançant un regard douloureux à sa poupée Ryô.  

- Je sais, tu as déjà beaucoup souffert mais c’est pour la bonne cause…, murmura-t-elle.  

- Si ça peut te rassurer, elle ne souffrira pas…, la taquina Ryô, l’enlaçant.  

 

Elle se laissa bercer, sachant qu’il disait vrai mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir pitié pour la pauvre chose qu’elle avait raccommodée tant bien que mal, le matin même l’agrémentant d’un petit plus qui devait servir leurs desseins.  

 

- Moi, je souffre., fit-elle.  

- Je sais… mais il sera… mort pour la bonne cause, tu l’as dit toi-même., lui dit-il.  

- Oui. Allez, on y va., soupira-t-elle.  

 

Ils allongèrent la poupée sur le sol et se tinrent éloignés. Kaori jeta un dernier regard à Ryô, encore indécise à exposer son mannequin fétiche mais il l’encouragea d’un sourire. Elle appuya alors sur le bouton et l’entrejambe de la poupée se gonfla soudain.  

 

- Belle taille…, apprécia le nettoyeur.  

- Arrête où je vais devenir jaloux., la taquina-t-il.  

 

Elle n’eut pas le temps d’intervenir que Zora avait bondi sur la pauvre chose et l’agitait dans tous les sens jusqu’à ce qu’un éclatement se fit entendre. La pauvre bête effrayée s’enfuit en relâchant la poupée et regagna sa couche.  

 

- Je ne sais pas pour qui j’ai le plus mal., fit Ryô en grimaçant.  

- Moi non plus…, concourut-elle, jetant un regard à Zora.  

- On le fait pour notre bien à tous les trois., lui rappela-t-il.  

- Oui. On y retourne., dit-elle, rappuyant sur le bouton.  

 

L’entrejambe gonfla de nouveau et, malgré l’expérience précédente, Zora se précipita de nouveau sur la pauvre poupée qui fut secouée dans tous les sens pendant quelques secondes jusqu’à ce que le ballon éclate. Cela la fit de nouveau lâcher prise et retourner auprès d’Azor.  

 

- D’après toi, combien de temps encore pour qu’elle acquiert le réflexe ?, l’interrogea Kaori.  

- Je ne sais pas. Il faut qu’on recommence. Tu as mis combien de ballons en place ?, lui demanda-t-il.  

- Dix. J’espère que ça suffira., répondit-elle.  

- Pour ton information, en ce qui me concerne, c’est un peu… juste., lui apprit-il d’une voix suave.  

 

Elle se mit à rougir, comprenant parfaitement l’allusion, avant de froncer les sourcils.  

 

- Ce n’est pas un peu présomptueux ? Un homme normal…, commença-t-elle.  

- Je ne suis pas un homme normal. Disons que c’est un effet pour le coup désirable de la poussière d’ange…, répliqua-t-il avec un sourire coquin.  

 

Il l’attrapa par la taille et l’attira à lui avant de l’embrasser langoureusement, s’emparant de la commande. Il actionna de nouveau le dispositif et, sans grande surprise, quelques secondes plus tard, un nouvel éclatement se fit entendre. Ils se séparèrent et échangèrent un sourire d’encouragement.  

 

- Bon, ce n’est pas encore maintenant que je peux me laisser aller à te montrer le désir que j’éprouve pour toi., murmura-t-il.  

- Non, il va falloir continuer., soupira-t-elle, observant Zora.  

 

La chienne était nerveuse et elle avait pitié pour elle, du mal qu’ils lui infligeaient pour quelque chose qui leur semblait cependant bien au final.  

 

- Il vaut mieux faire une pause. On doit s’occuper d’Azor aussi., changea-t-elle d’avis.  

- C’est vrai. C’est aussi une partie que je devrais apprécier., se régala Ryô.  

- J’ai encore du mal à croire que j’entends cela venant de toi…, pipa-t-elle, retirant son jean et son pull.  

 

Elle sentit l’air se charger d’électricité alors qu’elle se retrouvait en justaucorps d’aérobic.  

 

- Tu as encore la ceinture de chasteté ? Parce que je vais faire mokkori et Zora n’est pas guérie., lui souffla-t-il à l’oreille.  

- Non, je ne l’ai plus. Tiens, je ne peux faire mieux., lui dit-elle, lui tendant un mouchoir.  

- Ca ne suffira pas mais merci quand même., fit-il.  

 

Il regarda Kaori allumer la télé et se mettre au milieu de la pièce. Il aurait été plus sûr pour lui de se mettre dans une autre pièce loin de Zora mais il prit place dans le canapé et regarda sa partenaire se déhancher sur le son de l’émission d’aérobic. Du coin de l’oeil, il vit Azor approcher, visiblement intéressé, et il comprenait. Comme les autres fois, la vision était plus que séduisante et il n’avait plus envie de feindre son indifférence mais il devait se contenir au maximum pour éviter de se retrouver avec Zora suspendue au bout de son mokkori. La douleur était encore un vague souvenir ce matin.  

 

Soudain, le chien approcha et vint lécher Kaori sur le haut de la cuisse.  

 

- Azor ! Au pied !, l’appela Ryô.  

 

Le chien vint à ses pieds et il se fit rabrouer par le nettoyeur qui lui passa un savon avant de le renvoyer près de Zora.  

 

- Continue. J’aime bien me rincer l’oeil., l’incita-t-il alors que Kaori le regardait.  

- Je parie que tu regardes plus les filles à la télé que moi…, pipa-t-elle, dubitative.  

- Mauvaise réponse… J’ai une vue directe sur la plus belle paire de fesses de Tokyô alors laisse-moi en profiter. Au boulot, Mademoiselle Makimura, on se remue., lui ordonna-t-il, rieur.  

 

Emoustillée par ses mots, elle remonta légèrement son justaucorps sur ses fesses en lui lançant un regard pétillant et il grogna de dépit en se disant qu’il aurait encore plus de mal à résister. Elle recommença à se mouvoir en rythme et Ryô sentit le désir monter en lui en même temps que la sueur commença à perler sur son corps. Il contint un long moment son mokkori, sentant l’afflux de sang restreint remonter insidieusement.  

 

- Un mouchoir… C’est une serviette qu’il me faudra…, murmura-t-il au bord du gouffre.  

 

A peine quelques instants plus tard, ce fut le chaos. Azor se précipita sur Kaori et la fit tomber au même moment où Ryô ne put contenir plus longtemps son mokkori qui fit une apparition brusque. Zora se leva et bondit.  

 

- Aïe !, souffla Kaori.  

- Azor, arrête !  

- Aaaaaaaaaaaaaaaaïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhh !  

- Zora aux pieds !  

 

Aussi vite que la tempête s’était déchaînée, le calme retomba. Les deux chiens s’étaient allongés là où ils étaient, Kaori se relevait et Ryô se tourna vers la dernière victime.  

 

- Kaori, une poche de glace. Allez, viens mon pote. Ca fait mal mais ça passera., promit Ryô à Mick qui était plié en deux par terre.  

- Je… Je ne pourrais plus jamais… me reproduire…, souffla l’américain, la douleur perçant dans sa voix.  

- Mais si, t’inquiète…, le rassura son ami, l’aidant à s’asseoir dans le canapé.  

- Quoique… Il va falloir montrer ça au Professeur, Mick., lui apprit-il, se retenant d’éclater de rire.  

- Quoi ? Non, hors de question. Je ne vais pas montrer mon machin au vieux machin !, s’offusqua l’américain.  

- Tu n’auras pas le choix. A vouloir la jouer pervers, ton caleçon n’a pas tenu le choc face aux crocs de Zora. Tu dois t’assurer qu’elle n’a pas laissé de traces sur ton machin comme tu dis., répliqua le nettoyeur.  

 

Mick baissa les yeux sur son caleçon déchiré et posa les mains sur son entrejambe lorsque Kaori arriva avec une poche de glace. Il la prit et la posa rapidement dessus.  

 

- Je n’irai pas voir le Professeur. En plus, comment veux-tu que j’explique à Kazue ce qu’il s’est passé ?, se plaignit Mick.  

- Ne t’inquiète pas, elle commence à être habituée. Elle dira que ce n’était que justice., fit Kaori avec un sourire amusé.  

- Mais pourquoi moi ? Toi aussi, tu bandais…, fit l’américain avant de sortir de sa contemplation douloureuse et de se tourner vers ses amis.  

- Ah ! Tu bandais en regardant Kaori faire de l’aérobic ! Je t’ai pris sur le fait !, s’écria Mick, bondissant sur ses pieds.  

 

La poche de glace tomba et Kaori se retourna pudiquement alors que les attributs de son ami étaient dévoilés.  

 

- Zora couchée !, tonna Ryô, sentant la chienne se relever.  

 

Elle se rallongea immédiatement, penaude.  

 

- Mick, rhabille-toi., lui demanda-t-il, lui lançant son pantalon.  

- Et va voir le Professeur., lui rappela Ryô.  

- Putain, ça fait mal quand même., gronda Mick.  

- La douleur, ce n’est que l’histoire de quelques jours mais va voir le vieux quand même., insista le nettoyeur.  

- Ouais… Je sens que je vais voir de près le canapé, moi…, grogna l’américain.  

- Courage mon pote. Parfois, la patience porte ses fruits…, musa le japonais, lui tapant sur l’épaule.  

 

Il lui ouvrit la porte et Mick s’en alla. Quand il referma, il s’adossa à la porte et échangea un long regard avec sa partenaire avant qu’ils ne se sourient, complices.  

 

- Un problème réglé, maintenant encore deux à arranger., pipa Kaori, soupirant.  

 

Arrivé en bas des escaliers, Mick s’arrêta et se tourna vers l’étage du haut.  

 

- C’est pas vrai mais c’est pas vrai ! Il m’a encore une fois eu comme un bleu ! Je le tenais ! J’allais pouvoir confirmer ce que Miki avait cru comprendre !, s’en voulut-il, lâchant la poche de glace.  

 

La douleur revint rapidement et il grimaça. Il la ramassa et se dépêcha d’aller chercher sa voiture pour aller à la clinique où il eut la honte de sa vie.  

 

- Bon à nous quatre., fit Ryô, s’asseyant dans le fauteuil face aux deux chiens.  

- Azor, on ne lèche pas les femmes. Tu ne peux lécher que Zora., lui dit-il.  

- Ce n’était peut-être pas utile…, pipa Kaori, les joues roses.  

- Il faut lui laisser quand même certaines libertés. Si mon père m’avait dit de ne pas lécher les femmes, tu ne pourrais jamais connaître ce plaisir., lui dit-il avec un demi-sourire qui s’élargit à son rougissement.  

- Zora… On ne croque pas les messieurs. C’est vilain, très vilain. C’est vilain pas beau, moche, vraiment très moche…, commença-t-il, le regard noir.  

- On a tous compris…, intervint Kaori, masquant difficilement un sourire amusé.  

- Ouais, ben il faudrait mieux que ce soit compris parce que je compte bien te faire l’amour sans devoir veiller à mes bijoux de famille., répondit-il.  

- Je veillerai tes arrières., lui proposa-t-elle.  

 

Il la regarda avec un petit sourire avant de se pencher sur elle et d’effleurer ses lèvres.  

 

- Quand on fera l’amour, tu ne veilleras à rien du tout. Tu perdras la tête., lui affirma-t-il.  

- Donc il faut qu’elle arrête d’en vouloir aux mokkoris.  

- Bon, on va faire une petite pause et on s’y remettra en rentrant. Allez les chiens, en balade !, les appela-t-il.  

- Je vous emmène à la gare, partenaire ?, proposa-t-il à sa compagne qui accepta avec plaisir.  

 

Ils prirent la route tous les quatre, le couple se préparant à un moment un peu plus paisible, mais les choses dérapèrent lorsqu’arrivant dans le quartier chaud, Azor attire Ryô vers les jeunes filles qui déambulaient dans la rue et se mette à lécher les cuisses au hasard, provoquant moult cris d’indignation. Le pauvre nettoyeur, pourtant innocent, se fit incendier, gifler, baffer. Pour ne rien arranger, visiblement fâchée, Zora tira à son tour Kaori à la suite d’Azor et se mit à aboyer sur lui, ce qui ne l’émut pas plus que cela, provoquant des cris de peur cette fois.  

 

Malgré toute leur bonne volonté, aucun des deux nettoyeurs n’arriva à obtenir le calme des animaux jusqu’à ce que la foule se disperse avec l’arrivée de la police. Ryô ne mit qu’un quart de seconde à réagir et fit éclater un des ballons qui volait dans le ciel, attirant l’attention de la foule et des policiers, leur offrant un échappatoire. Tous les quatre partirent en courant dans le labyrinthe des ruelles, ne s’arrêtant de courir que quelques minutes après.  

 

Laissant les chiens partir un peu en avant, le couple garda le silence en les observant, songeurs. Les deux animaux se firent face et commencèrent à grogner et aboyer, fâchés. Finalement, quand ils arrivèrent à leur niveau, chacun se mit d’un côté du couple et ils regagnèrent l’immeuble dans le calme. Quand ils rentrèrent, les animaux regagnèrent leur couche, Ryô s’installa dans le divan, gardant un œil sur eux et Kaori partit en cuisine préparer le repas.  

 

Quelques heures passèrent ainsi où l’ambiance revint à peu près à la normale et les essais pour corriger les travers des deux animaux reprirent jusqu’au soir où Kaori reprit sa poupée Ryô, lui adressant un regard navré. Elle la rangea précautionneusement hors de portée des deux golden retrievers, lui faisant une petite caresse affectueuse avant de retourner vaquer à ses occupations.  

 

- Viens, on va prendre l’air., lui proposa Ryô, voyant son air soucieux.  

- Mais les chiens ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Ils se sont réconciliés., lui dit-il, prenant sa main et l’emmenant sur le toit.  

 

Naturellement, ils se dirigèrent vers le même point du toit pour observer la ville mais cette fois, Ryô ne se plaça pas à ses côtés mais derrière elle, l’enlaçant en la protégeant de sa veste alors que des flocons de neige tombaient doucement sur la mégalopole.  

 

- Il va falloir qu’on trouve une solution pour eux., lui dit-il.  

- Je sais., soupira-t-elle.  

- Eh… pas question de les abandonner., la rassura-t-il, la serrant un peu plus.  

 

Elle acquiesça sachant parfaitement qu’il n’avait jamais eu cette intention. Malgré toutes ses prétentions antérieures, Ryô avait bon cœur. Elle se retourna dans ses bras et passa les bras autour de sa taille sous la veste.  

 

- Je t’aime., lui souffla-t-elle avant de l’embrasser.  

 

Il répondit à son baiser avec tendresse, heureux de conclure ainsi la journée un peu tendue. C’était un moment bien à eux et qui ne serait pas interrompu cette fois.  

 

- Moi aussi., lui répondit-il quand ils se séparèrent.  

 

Il attira sa tête contre lui et caressa ses cheveux tendrement, savourant ce moment simple et doux, un moment comme il en rêvait. Ils restèrent ainsi pendant quelques minutes avant que le froid ne les rappelle à l’ordre et qu’ils rentrent. Jetant un œil vers le séjour, ils virent les deux chiens endormis l’un contre l’autre et s’attendrirent.  

 

- Ils sont un peu comme toi en fait : sous une apparence calme et sereine, un tempérament de feu., pipa-t-il, amusé et tendre à la fois.  

- Je ne sais pas si je dois me sentir flatter…, fit-elle avec le sourire malgré tout.  

- Pour moi, c’est un compliment. Va te coucher. Je vais éteindre et je remonte., lui proposa-t-il galamment.  

- Ryô…, l’appela-t-elle alors qu’il se retournait pour s’éloigner.  

 

Il lui fit de nouveau face et elle passa les bras autour de son cou avant de l’embrasser à nouveau.  

 

- Bonne nuit. Fais de beaux rêves., lui souhaita-t-elle en s’écartant de lui.  

- Toi aussi, sugar. Dors bien., lui répondit-il avec un léger sourire.  

 

Le sourire aux lèvres, elle s’éloigna et disparut dans sa chambre sous son regard chaud. Il aurait préféré passer la nuit avec elle mais comme il l’avait dit à son ami un peu plus tôt dans la journée, la patience porte ses fruits. Il pouvait encore attendre un peu. 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de