Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 30 :: Chapitre 30

Publiée: 30-12-21 - Mise à jour: 30-12-21

Commentaires: Bonsoir, voici ce qui doit être l'avant-dernier Chapitre de cette fic de Noël. Retrouvons donc nos chouchous et chouchiens. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 30  

 

Jeudi 30 décembre.  

 

- Ils sont mignons tous les deux…, s’extasia Miki.  

- C’est vrai., admit Mick.  

- Un vrai petit couple. Je n’aurais jamais cru voir ça un jour., répondit-elle.  

- J’avoue que je préfère la voir moins violente et puis… j’ai un rival de moins dans la rue., renchérit l’américain.  

- Tu penses vraiment que ça va durer ?, s’enquit la barmaid malgré tout un peu inquiète.  

 

Son ami observa le couple qui s’observait amoureusement un peu plus loin avant de se tourner vers son interlocutrice.  

 

- Je pense. Je n’aurais jamais pensé dire ça un jour mais ils sont vraiment mignons…, fit-il avec un léger sourire.  

- C’est vrai… Ca donne presque envie…, soupira-t-elle.  

- Ma petite Miki, tu as besoin de tendresse. Viens dans les bras de Mickounet !, susurra l’américain, tentant de passer les bras par dessus le comptoir, les lèvres tendues en avant.  

 

Lesdites lèvres s’encastrèrent dans un plateau, repoussant l’assaut américain en terre nippone.  

 

- Tiens… Ca pourrait être pratique pour mettre les couverts., remarqua la barmaid, examinant son outil de travail.  

- Je veux une part du brevet…, grogna Mick, levant le doigt.  

- On y réfléchira…, répondit Miki.  

 

Soudain, la porte tinta et toutes les personnes présentes dans le café se retournèrent.  

 

- Alors il ont été sages ?, demanda Kaori gaiement.  

- Ma Kaori d’amour !, s’élança Mick, éparpillant ses vêtements dans les airs, mokkori dressé.  

 

Une massue se matérialisa et il vola dans le mur, juste à côté des chiens. Sonné, il ne vit Zora arriver mais se réveilla en hurlant lorsqu’elle attrapa le mokkori américain et s’acharna dessus. Cela ne dura que quelques secondes avant qu’elle ne s’arrête et retourne s’allonger, laissant Mick recroquevillé en position foetale, gémissant de douleur.  

 

- Oh bon sang, elle a recommencé…, soupira Kaori, approchant de son ami.  

- Ca va, Mick ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Chouette… c’est la forme…, fit-il d’une voix douloureuse.  

- Tu savais pourtant…, lui rappela-t-elle, grimaçant en imaginant sa douleur.  

- Les habitudes ont la vie dure., répliqua-t-il, se redressant difficilement en se tenant les parties intimes.  

- Et pour une fois que Ryô n’était pas là…, ajouta-t-il avec un clin d’oeil.  

- Shit ! It hurts ! (Merde ! Ca fait mal!)  

- Je t’emmène à la clinique ?, lui proposa Kaori.  

 

Mick la regarda, ses yeux s’écarquillant, avant de bondir sur ses pieds, rhabillé et l’air normal.  

 

- Ce ne sera pas la peine. Je vais bien. Tout va bien. Même pas mal., fit-il, fringant avant de rejoindre son tabouret.  

- Tu es sûr que tout va bien ?, l’interrogea la rouquine, notant sa démarche de cow-boy.  

- Oui oui… De toute façon, il est hors de question que je dorme une nuit de plus sur le canapé…, grommela-t-il.  

- Et encore moins que je montre mes bijoux de famille au vieux schnock., fit-il, tournant sa cuillère dans sa tasse en lançant un regard noir à la chienne qui l’avait pourtant attendri quelques minutes plus tôt.  

- Ryô n’est pas encore passé ?, s’inquiéta Kaori, préférant ne pas insister sur le sujet visiblement sensible.  

- Non. Il ne devrait pas tarder., fit Miki avant de lever les yeux.  

- Quand on parle du loup…, fit-elle en souriant.  

 

La sonnette tinta et le nettoyeur entra suivi d’Umibozu, portant tous deux un sac de courses.  

 

- Le petit Ryô a été faire les courses mais c’est qu’il est mignon…, se moqua Mick.  

- Je n’ai pas été faire les courses. Je donne un coup de main à Umi que j’ai croisé au bout de la rue., fit posément le nettoyeur.  

- Tu aurais pu aller faire les courses pour vous à la place. Ca aurait soulagé ma Kaori chérie., fit l’américain, enlaçant la rouquine.  

 

Il sentit un frôlement contre ses jambes et baissa les yeux, voyant une queue beige. Il lâcha brusquement son amie et, avec un cri de peur, bondit sur son siège, serrant les cuisses.  

 

- Qu’est-ce qu’il a ?, s’étonna Ryô, passant un bras autour de la taille de sa compagne et déposant un baiser sur sa tempe.  

- Il a agi à ses habitudes en oubliant la présence de Zora., expliqua-t-elle avec un sourire un peu crispé.  

- Tu veux dire qu’elle lui a encore une fois bouffé la saucisse ?, fit le nettoyeur avec un sourire ironique.  

 

Sa bonne humeur contamina Kaori qui se détendit.  

 

- Parce que c’est déjà arrivé ?, s’exclama Miki, étonnée.  

- Oui… Zora a une mauvaise réaction face aux manifestations de plaisir masculin., répondit son amie.  

- C’est une arme anti-érection., résuma Ryô, amusé par la pudeur de sa partenaire.  

- Et tu en avais déjà fait les frais ?, fit la barmaid, se tournant vers l’américain.  

- Oui…, fit piteusement ce dernier.  

- Et toi, Ryô ?, s’intéressa Miki, curieuse.  

 

Le nettoyeur eut un sourire un peu pincé et envisagea d’éluder la question mais, tout bien considéré, c’était un fait plus comique qu’humiliant : ses manifestations physiques étaient un fait connu de tous après tout.  

 

- Moi aussi mais j’avais la chance d’être encore totalement habillé. Les dommages ont été plutôt contenus., avoua-t-il.  

- Et le retard a rendu les choses encore plus délicieuses., glissa-t-il à l’oreille de sa compagne qui leva les yeux et effleura ses lèvres des siennes.  

 

Ils s’assirent autour d’une tasse de café et discutèrent un moment encore avant de décider de partir. Sortant du café avec les chiens, le couple croisa Kazue qui sortait de son poste à la clinique. Ils discutèrent brièvement devant la porte avant de se séparer.  

 

- Tu crois qu’elle va réagir comment quand elle saura pour la nouvelle mésaventure de Mick ?, demanda Ryô à Kaori.  

- Je dirais pas très bien., fit-elle.  

 

Comme pour confirmer ses pensées, le sol trembla sous leurs pieds, la secousse provenant du café.  

 

- Bien vu…, pipa Ryô.  

- La massue ne te manque pas de trop ?, l’interrogea-t-il, curieux.  

- J’ai encore Mick pour la sortir… Le sevrage n’est pas trop brutal., admit-elle, le regard pétillant.  

- Rien de neuf chez tes indics ?, le questionna-t-elle.  

- Non, c’est calme et au tableau ?, lui retourna-t-il.  

- Pas de message.  

- Cool, on va peut-être pouvoir profiter d’un réveillon en famille., apprécia-t-il.  

- En famille… C’est étrange de t’entendre dire cela., pipa-t-elle, la voix un peu lointaine.  

 

Arrivant à l’immeuble, il la précéda et lui ouvrit la porte, la laissant passer tout en l’observant.  

 

- Etrange parce que tu ne crois pas que ça va durer ?, lui demanda-t-il, refermant la porte derrière eux.  

- Non, du tout. Famille, c’est juste…, commença-t-elle, ne sachant comment lui expliquer.  

- C’est plus que couple… mais on aura les chiens avec nous cette année. Deux chiens à dorloter et l’arrivée des chiots à préparer. Ca fait très famille, je trouve., fit-il, passant un bras autour de ses épaules.  

- Tu ne trouves pas ?  

 

Elle le regarda puis posa la tête contre son épaule. Vu comme ça, ça avait effectivement un peu plus de sens. C’était la façon de voir de son partenaire, au jour le jour, simplement, sans arrière-pensée.  

 

- Si, tu as raison., approuva-t-elle, suivant les chiens hors de l’ascenseur.  

 

Elle ouvrit la porte et les laissa entrer dans l’appartement, les voyant se diriger vers leur couche.  

 

- Tu as bougé le canapé…, remarqua-t-elle.  

- Je l’ai avancé. En fait, si j’ai été un peu plus long que prévu, c’est parce que je suis allé voir Masa pour savoir comment se passerait la mise-bas et ce dont aurait besoin Zora après. Donc sur ses conseils et avec mes connaissances du terrain, je lui ai trouvé un grand carton à la bonne taille et assez haut pour empêcher les petits d’en sortir., lui dit-il, allant s’agenouiller sur le divan, les bras croisés sur le dossier.  

 

Kaori l’imita et vit en effet un grand carton avec un drap dedans posé entre le canapé et le mur.  

 

- Un coin au calme où elle devrait se sentir bien, un peu sombre et si elle veut aller ailleurs, il lui suffira de choisir… tant que ce n’est pas notre chambre., ajouta-t-il.  

- Alors, ma belle, tu en penses quoi ?, lui demanda-t-il, caressant la tête de la chienne.  

 

Elle remua simplement la queue avant de se mettre en position pour dormir.  

 

- Au fait, tu ne m’avais pas dit qu’il y avait au moins six chiots., lui fit remarquer Ryô.  

- Je ne t’avais pas dit… Désolée, j’étais un peu émue ce jour-là., s’excusa-t-elle.  

- J’avais à peine remarqué…, plaisanta-t-il.  

- Sérieusement, qu’est-ce qu’on va faire de ces chiots ? On a pu trouver un endroit pour les chiens mais six chiots… voire plus… ça risque d’être plus compliqué.  

- En fait, j’en ai parlé au directeur de l’orphelinat. Il va garder les chiots. Certains enfants vont quitter l’orphelinat d’ici quelques mois et ont déjà demandé à avoir un des bébés. Ca leur laissera quelques temps pour grandir avec leur mère, être dressés et trouver leur meilleur partenaire… Il pense que pour les sortants, ce sera aussi bien de ne pas être seuls., lui répondit-elle.  

- Toujours aussi prévoyante. Ca tombe bien. Donc ces petits auront un foyer et les enfants de la compagnie… C’est bien., approuva-t-il, l’enlaçant.  

- Oui, je pense aussi. Donc ça ne te dérange pas de les garder à la maison pendant quelques temps ?, lui retourna-t-elle.  

- Je t’ai dit que j’étais d’accord, non ? Je ne changerai pas d’avis maintenant., lui assura-t-il.  

- Ni pour eux ni pour nous., ajouta-t-il au cas où elle en douterait encore.  

 

Elle se tourna vers lui et passa les bras autour de son cou tout en se mettant à cheval sur ses genoux.  

 

- Je n’ai aucun doute à notre sujet. Je sais que tu ne me feras plus faux-bond, qu’on se disputera certainement mais qu’on trouvera toujours le moyen de s’en sortir., lui affirma-t-elle.  

- On se disputera., lui promit Ryô, malicieux.  

- Rien que pour se réconcilier sur l’oreiller… Tu verras, ça vaut le coup., lui assura-t-il.  

- Parce que tu as déjà eu l’occasion de le tester ? Je croyais que tu ne restais jamais plus d’une nuit avec une fille ?, fit-elle, un sourcil levé.  

 

Ryô la regarda, une douce flamme brillant dans son regard, avant de glisser la main sur son épaule et de remonter sur sa nuque.  

 

- Je ne suis jamais resté avec une fille plus d’une nuit. Pour le coup, je me fie à ce que m’a dit Mick…, lui avoua-t-il, un sourire en coin.  

- Oh… mais, tu sais, si c’est juste pour finir sur l’oreiller, pas besoin de se disputer…, lui fit-elle savoir.  

- Ca te coûtera moins cher en fleurs, t’évitera de devoir t’excuser et de me dire des mots doux qui te mettront peut-être mal à l’aise.  

- Et si j’ai envie de te dire des mots doux, de m’excuser et de t’offrir des fleurs ?, l’interrogea-t-il.  

- Tu aurais envie de tout ça ?, lui retourna-t-elle, touchée et un peu amusée.  

- J’sais pas… Peut-être que ça pourrait m’arriver un jour… Sugar., répondit-il, malicieux.  

 

Elle se pencha sur lui et effleura ses lèvres avec un sourire. Il chercha à approfondir leur échange mais elle s’écarta en souriant malicieusement.  

 

- Je ne suis pas sourde, tu sais, et, même si tu me fais perdre la tête, j’entends tout ce que tu me dis pendant qu’on fait l’amour., lui chuchota-t-elle tendrement.  

- Tu entends des choses ? C’est étrange…, laissa-t-il échapper, un peu gêné.  

- Je t’entends… haleter… soupirer… gémir… crier même parfois… je t’entends me dire que tu tiens à moi… que tu es bien… que je suis belle… douce… enfin à toi…, lui rappela-t-elle, déposant un baiser sur son visage entre chaque mot.  

 

Elle ressentait le même émoi qu’à chaque fois qu’il avait prononcé ses mots. Son cœur battait un peu plus fort, elle sentait une douce chaleur l’envahir et un grand bonheur.  

 

- Je dis ça ? Ma foi… Ce n’est pas faux…, admit-il, caressant son dos.  

- J’espère bien., fit-elle avec une petite moue faussement boudeuse.  

 

Il la plaqua contre lui et prit ses lèvres avec lesquelles elle le tentait depuis quelques trop longues minutes. Sans attendre, il glissa les mains sous son haut et la caressa mais soudain, il fronça les sourcils en sentant une langue sur sa joue.  

 

- Azor !, grogna-t-il alors que le chien les léchait à tour de rôle, se glissant entre eux.  

 

Il tenta de l’écarter mais Azor avait vraiment envie de leur montrer son affection. Il aurait pu en être fâché si, entre temps, Kaori ne s’était pas mise à rire sous les assauts canins. Comment lui en vouloir quand il la faisait rire ainsi… même s’il les avait coupé en pleine échange romantique ?  

 

- Azor, arrête maintenant., finit par le rabrouer Kaori en le prenant par l’encolure et l’enlaçant.  

- Tu es un bon chien mais si tu veux de l’affection, ce n’est pas la peine de nous couper. Il suffit de demander quand on a fini… On croirait que tu es jaloux., lui dit-elle, ébouriffant son poil affectueusement.  

- Il est peut-être jaloux… Moi, je le serais., lui fit savoir Ryô.  

- Tu n’as pas de raison. Bon, je vais aller préparer le repas pour tout le monde., leur apprit-elle, se levant.  

 

Elle les laissa à deux et Azor posa la tête sur la cuisse du nettoyeur.  

 

- Eh mon pote… Regarder, ce n’est pas toucher. On se fait un magazine ?, suggéra Ryô, sortant une revue du carton.  

 

Il entendit soudain un grognement et sentit la tension l’envahir. Il se dépêcha de cacher l’un des cadeaux que lui avait fait Kaori. Il était hors de question qu’il finisse en miettes comme les autres malheureux.  

 

- On va oublier. Viens, on va aller s’occuper de Zora. Elle mérite un peu d’attention aussi, papa., lui suggéra-t-il.  

 

Ce fut ainsi que Kaori retrouva les deux mâles entourant la chienne, l’un la caressant et l’autre juste à ses côtés. C’était un beau tableau familial effectivement…  

 

- Tu as raison, ce sera un beau réveillon en famille., murmura-t-elle avec un léger sourire.  

 

Comme s’il l’avait entendue, et il l’avait entendue, Ryô releva les yeux et lui adressa un clin d’oeil, ce qui fit battre son cœur. 

 


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