Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 9 :: Chapitre 9

Publiée: 09-12-21 - Mise à jour: 09-12-21

Commentaires: Bonsoir, voici le neuvième jour de ce calendrier de l'avent. Alors où notre cabot préféré s'est-il rendu? Les hypothèses ont fusé mais qui aura eu raison? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 9  

 

Jeudi 9 décembre.  

 

Profitant du fait que Ryô dormait encore, Kaori descendit jusqu’au rez-de-chaussée avec de quoi nourrir Azor. Elle était contente d’aller le voir et elle espérait qu’il serait moins triste que la veille.  

 

- Azor, tiens, c’est ton… repas…, fit-elle, trouvant la pièce vide.  

- Où est-il ?  

 

Elle fouilla par acquit de conscience les autres pièces mais ne le trouva nulle part. Elle se rappela son regard, la manière dont il fixait la fenêtre et sut qu’il était retourné dehors. Que se passerait-il si ces hommes le cherchaient toujours pour lui faire payer la perte du sachet de drogue ? Elle ne voulait pas le savoir. Elle se dépêcha de remonter au cinquième, de prendre sa veste et mettre ses chaussures.  

 

- Tu sors ?, fit Ryô, frottant ses cheveux encore sous le coup du sommeil.  

- Euh… Oui… Je dois… Je dois aller faire une course., mentit-elle, mettant son écharpe.  

- Je croyais que tu allais faire le sapin ?, lui rappela-t-il.  

 

Elle se tourna vers lui alors qu’elle atteignait la porte et ne put s’empêcher de mordiller nerveusement sa lèvre, ce qui lui fit comprendre qu’elle lui mentait.  

 

- Je le ferai cette après-midi…, éluda-t-elle, se dépêchant de partir.  

 

Son attitude le réveilla d’un coup et il grimpa les escaliers en quatrième vitesse pour s’habiller et la suivre. Quand il sortit, elle était déjà hors de vue et il tenta sa chance en partant vers la gare. Avec un peu de chance, elle garderait ses habitudes. Il déchanta néanmoins rapidement en ne la voyant pas à la gare. Où était-elle ? Avec lui ? Pourquoi un départ si soudain ? Avait-il menacé de la quitter ? Mais quand ? Comment ? Le téléphone n’avait même pas sonné… Il se figea en ne voyant qu’une réponse possible : il était venu jusque chez eux. Il avait osé lui faire du mal et elle n’en avait rien laissé paraître… enfin… presque rien, se dit-il, se rappelant la lueur dans ses yeux, cette inquiétude qui lui avait échappé sur le coup de la surprise. Il devait la retrouver et la protéger.  

 

Kaori, de son côté, ne tergiversa pas et alla au premier endroit qui lui vint en tête : la ruelle. Elle espérait bien qu’Azor aurait rejoint ce qui semblait être son chez lui. S’il n’était pas là, elle serait quitte à arpenter toutes les rues de Shinjuku pour essayer de le retrouver. Elle fonça donc à travers les rues, se restreignant pour ne pas courir et gaspiller son énergie si la pire option se présentait, et arriva dix minutes plus tard dans la ruelle. Elle approcha doucement du lieu où elle avait l’habitude de le trouver et soupira de soulagement.  

 

- Tu es là, chenapan…, fit-elle, rassurée.  

 

Azor releva la tête et approcha d’elle en remuant la queue. Il vint coller sa gueule entre ses jambes et se laissa caresser avant de lever les yeux vers elle, lui adressant un regard comme pour se faire pardonner.  

 

- Tu m’as fait peur. Ce n’est pas prudent de rester ici. Les hommes pourraient à nouveau venir te chercher., lui expliqua-t-elle avec un sourire.  

- Si tu veux, on va aller se balader avant de rentrer. Je peux comprendre que tu ne sois pas ravi d’être enfermé entre quatre murs.  

 

Elle le lâcha et repartit vers l’entrée de la ruelle avant de s’arrêter en voyant qu’il ne la suivait pas.  

 

- Tu viens ?, l’incita-t-elle.  

 

Il jappa et recula d’un pas. Elle l’appela une deuxième fois mais il ne bougea pas, regardant derrière lui.  

 

- Qu’est-ce qui te retient ?, l’interrogea-t-elle, revenant vers lui.  

 

Il recula vers l’entrée de sa cachette et elle s’accroupit face à lui, comprenant qu’il y avait quelque chose d’important pour lui dans sa niche improvisée.  

 

- Tu me laisses regarder, Azor ? Je veux juste t’aider., lui offrit-elle d’une voix douce.  

 

Le chien l’observa sans bouger un moment avant de jeter un regard derrière lui.  

 

- S’il te plaît… Je ne te veux pas de mal., lui dit-elle pour le rassurer.  

 

Elle entendit un léger couinement venir des cartons et se demanda ce qu’il y avait là dessous. Probablement, un autre animal, se dit-elle, un chiot peut-être vue la faiblesse du bruit. Elle ne s’aventura cependant pas à braver Azor. S’il réagissait mal, il pouvait la mordre et perdre confiance en elle.  

 

- Azor, je veux vous aider tous les deux., fit-elle, tendant la main vers le chien, lui offrant pour le caresser ou le laisser la sentir et la lécher.  

 

Peut-être avait-il besoin d’une sorte d’offre de paix alors qu’il lui faisait front… Ryô était un peu comme ça aussi, instinctif, protecteur même s’il devait blesser les personnes qui l’entouraient…  

 

- Tu es un bon chien mais laisse-moi t’aider., insista-t-elle.  

 

Elle entendit un autre couinement plaintif et Azor tourna la tête vers la niche improvisée avant de s’écarter pour la laisser approcher. Kaori se mit à côté du chien et souleva l’un des cartons pour mieux voir. Un autre chien était allongé là-dessous, tout aussi sale qu’Azor mais visiblement mal en point. L’une de ses pattes était tâchée de sang et elle entrevoyait une coupure sur le haut, une coupure qui avait un très vilain aspect.  

 

- Tu me laisses regarder ?, demanda-t-elle au blessé.  

 

Il tourna la tête vers elle avant de la reposer comme s’il était trop fatigué. Elle écarta légèrement les poils pour y voir plus clair et sentit son cœur se serrer d’inquiétude. La plaie suintait et la peau autour semblait rouge et gonflée.  

 

- Il faut emmener ton ami chez un vétérinaire, Azor. J’en connais un très gentil pas loin d’ici., lui dit-elle, caressant le chien blessé qui se laissa faire.  

- Il pourra le soigner parce que si on le laisse comme ça, je pense qu’il mourra. Tu viens le chien ?, invita-t-elle le compagnon d’Azor.  

 

Il se leva difficilement et fit quelques pas vers elle. Ce fut alors qu’elle vit la boîte pour les repas qu’elle amenait posée juste à côté de là où il était.  

 

- Tu lui donnais tout, n’est-ce pas ? Tu t’inquiétais pour lui alors que tu étais à la maison parce que tu aurais à manger mais pas lui. Je vais m’occuper de vous deux maintenant., lui promit-elle, touchée par leur amitié.  

 

Voyant que le chien blessé serait incapable de marcher, elle le prit dans ses bras et l’emmena, suivie par Azor. Ils mirent une dizaine de minutes à arriver chez le vétérinaire, ignorant qu’à peine deux minutes après qu’ils furent partis, Ryô entrait dans la ruelle qu’ils venaient de quitter, frustré de ne pas avoir réussi à mettre la main sur elle.  

 

- Masa, j’ai un client pour toi., annonça Kaori d’une voix un peu essoufflée en entrant dans le cabinet suivie d’Azor.  

 

Le vétérinaire leva le nez de son agenda et guida tout de suite la jeune femme vers la salle d’examen.  

 

- Bonjour…, souffla la jeune femme après avoir déposé le chien sur la table.  

- Bonjour à toi aussi., répondit-il, amusé tout en caressant l’animal visiblement stressé et très affaibli.  

- Où l’as-tu trouvé ?, lui demanda-t-il.  

- Dans une ruelle, protégé par Azor., expliqua-t-elle.  

- Azor ?, s’étonna-t-il.  

- C’est… C’est le nom que j’ai donné à ce chien., dit-elle, pointant du doigt vers le golden retriever qui observait avec méfiance les gestes de l’homme.  

 

Le voyant, Kaori posa la main sur sa tête et le caressa.  

 

- Il va bien ?, s’inquiéta-t-elle, le voyant l’ausculter sérieusement.  

- Elle… C’est une femelle., lui apprit-il.  

- Un gentleman protecteur…, plaisanta Kaori à l’adresse du chien qui aboya et remua la queue.  

- Elle est en mauvaise condition. Je vais faire une batterie de tests mais je pense qu’elle a une infection suite à sa blessure qui n’a pas été traitée. Je ne suis pas sûr de pouvoir la sauver. Tout dépendra de la gravité., l’informa Masa.  

- Tu vas quand même tenter ?, l’interrogea-t-elle, inquiète.  

- Oui. Je suppose que tu n’envisages aucunement de la faire piquer., répliqua-t-il avec un regard bienveillant.  

- Non. Je paierai les frais mais fais le maximum., lui demanda-t-elle.  

 

Il acquiesça avant de commencer à soigner la chienne qui s’était apaisée. Comme s’il l’avait senti, Azor se calma aussi.  

 

- Tu saurais dire à qui elle appartient ?, l’interrogea Kaori.  

- Je vois qu’elle n’a pas de collier comme Azor.  

- Je verrai si elle a un tatouage. En attendant, il faudrait lui donner un nom. Ce serait plus sympa que le chien, non ?, fit-il, caressant la chienne.  

- Pourquoi pas Zora ? Azor et Zora, ça sonne bien, je trouve…, suggéra la jeune femme.  

- Je vote pour., fit Masa, nettoyant la plaie à la jambe avant de la suturer.  

- Et un joli chapeau pour la demoiselle., annonça-t-il, lui mettant une collerette autour du cou.  

- Ca n’est pas très joli mais c’est pour ton bien. Je vais la garder en observation quelques jours le temps de voir comment elle réagit aux antibiotiques, si sa patte guérit bien ou non., lui dit-il.  

- On pourra venir la voir ?, lui demanda Kaori.  

 

Il la regarda puis Azor et sourit.  

 

- Bien sûr. Tous les jours si vous voulez. Je laisserai le message à mon assistante., accepta-t-il.  

- Merci, Masa. Tu as entendu, Azor ? On va laisser Zora ici quelques jours pour qu’elle aille mieux mais on viendra la voir., lui assura-t-elle, s’agenouillant et le grattouillant au collet.  

- On va te laisser, Masa. Merci de prendre soin d’elle., le salua Kaori.  

- De rien. A demain alors., fit-il, caressant Zora qui se laissait faire docilement.  

 

Kaori partit vers la sortie mais sentit qu’Azor ne la suivait pas. Il était resté assis au pied de la table d’examen, observant son amie, visiblement un peu inquiet certainement de la laisser dans cet endroit inconnu.  

 

- Azor… Viens mon chien ! Tu verras. On reviendra demain et on la retrouvera, je te le promets., l’appela-t-elle.  

- Allez, viens., insista-t-elle d’une voix douce.  

 

Il finit par la rejoindre et, après un dernier regard, la suivre hors du cabinet. Malgré la foule, Ryô se figea en la voyant sortir de la maison, visiblement plus sereine que lorsqu’elle était partie de l’appartement. De là où il était, il ne pouvait voir le chien à ses côtés. En revanche, il vit l’homme passer derrière la vitrine, jetant un œil dans la rue avant de retourner une pancarte. Il sentit son cœur sombrer en voyant qu’il s’agissait d’un bel homme, la trentaine, visiblement bien sous tous rapports. Il traversa la rue, fendant la foule sans aucune attention, et s’arrêta devant la porte : un vétérinaire… Pourquoi n’était-il même pas plus étonné que ça ?  

 

Il scruta l’intérieur du regard avant de faire le tour du bâtiment et de jeter un œil dans les poubelles pour voir s’il y avait quelque chose de suspect. Il voulait trouver quelque chose de suspect pour justifier une intervention de sa part mais il n’y avait rien… même pas d’effets féminins ou des traces d’un comportement déplacé. Il espérait tout de même qu’ils prenaient leurs précautions…  

 

Loin de la colère qui l’avait agité la veille, il s’éloigna des lieux, s’enfonçant dans les ruelles à l’image de son humeur, maussades. De quel droit pouvait-il intervenir dans la vie de Kaori si elle avait trouvé chaussure à son pied ? Surtout si ladite chaussure n’avait pas de semelle percée et semblait plus en cuir qu’en tissu, offrant plus de sécurité…  

 

- Azor ?, fit soudain Kaori, se retournant.  

 

Elle grogna de dépit en ne le voyant plus à ses côtés. Ca ne lui avait pris que deux secondes pour disparaître à nouveau et elle allait devoir le rechercher encore une fois… sauf qu’il était l’heure qu’elle rentre faire à manger si elle ne voulait pas intriguer Ryô. Elle hésita, retourna à la ruelle où elle l’avait trouvé avant de repasser devant le cabinet du vétérinaire fermé mais ne le trouva pas. Le sapin attendrait pour être décoré. Elle allait rentrer préparer le déjeuner et retournerait chercher Azor l’après-midi. Elle trouverait bien un prétexte pour couvrir sa sortie.  

 

- Rien ne vaut une belle paire de jambes pour se détendre…, apprécia Ryô, trompant son dépit en draguant tout ce qui passait sous son nez.  

 

Il entendit soudain aboyer à ses côtés et baissa les yeux avant de grogner.  

 

- Qu’est-ce que tu fous là ? Tu vas encore foutre mes plans en l’air ! J’étais tranquille hier sans toi., maugréa-t-il.  

- Oh ! Il est mignon… Il est à vous ?, susurra une jeune femme, se penchant vers le chien.  

- Je viens de le recueillir. Pauvre bête… Elle errait seule, affamée dans les rues de notre ville., fit Ryô d’une voix empruntée.  

- Vous devez avoir grand cœur pour recueillir un chien errant surtout si sale., répondit-elle.  

- Il ne faut jamais se fier aux apparences…, répondit-il, plutôt satisfait de la tournure des évènements.  

- D’ailleurs, ça ne vous dirait pas d’aller prendre un caf…  

- Kyyyyaahhh ! Espèce de sale pervers ! Comment osez-vous mettre votre main là ?, hurla-t-elle, lui balançant son sac à la figure.  

 

Elle partit en courant et Ryô se retrouva le bec dans l’eau, se demandant ce qui s’était passé.  

 

- C’est encore de ta fau…, commença-t-il, cherchant le chien des yeux… sauf qu’il n’était plus là.  

 

Ce maudit chien lui portait la poisse et pourtant il n’était pas superstitieux. Son plaisir gâché, sa colère revenant, il décida de rentrer à l’appartement et de se défouler autrement. Les mains dans les poches, il reprit la route et arriva bientôt en vue de l’immeuble de briques rouges. Pendant plus d’une heure, il tira balle sur balle jusqu’à avoir retrouvé la maîtrise de ses nerfs. Cela fait, il monta jusqu’à l’appartement où une bonne odeur de cuisine régnait.  

 

- Pile à l’heure !, lança gaiement Kaori, feignant que tout allait bien.  

 

En réalité, elle tournait en rond depuis un moment pour passer à table, se rongeant les sangs pour Azor. Elle commença à servir en attendant qu’il vienne s’installer.  

 

- Tu as fait ce que tu avais à faire ?, lui demanda-t-il d’un ton impassible.  

- Oui, oui… Finalement, j’en ai eu pour moins longtemps que prévu., lui annonça-t-elle.  

- Un petit coup rapide…, maugréa-t-il.  

- Pardon ?, fit-elle, n’ayant pas entendu ce qu’il avait dit.  

- T’as été drôlement rapide., mentit-il.  

- Un coup de chance., admit-elle.  

- Ca dépend pour qui…, lâcha-t-il, amer.  

- Comment ça pour qui ?, lui demanda-t-elle, intriguée.  

 

Il s’en voulut de se laisser de nouveau mener par la colère qui l’habitait. Il ne cessait de la revoir sortant de ce cabinet, cet homme bien sous tous rapports, le sourire qu’elle arborait…  

 

- Ben ouais, si t’avais traîné plus longtemps dehors, j’aurais eu une excuse pour aller bouffer dehors., mentit-il à nouveau.  

- D’accord… Au fait, j’ai eu Eriko. Elle a besoin de moi à la boutique cette après-midi. Je ne sais pas jusque quand j’en aurai., lui apprit-elle, ayant trouvé cette excuse pour s’absenter.  

- Eriko… Intéressant…, lâcha-t-il d’un air neutre.  

 

Kaori sentit néanmoins qu’il y avait quelque chose derrière tout cela et lui lança un regard perçant.  

 

- Vraiment ? En quoi ?, lui retourna-t-elle, un poing sous le menton.  

 

Ryô la regarda et se contrôla pour ne pas laisser paraître ses doutes. Un deuxième changement de programme sur la même journée, c’était vraiment suspect, surtout quand on savait que Kaori mettait un point d’honneur et prenait énormément de plaisir à décorer son sapin, surtout qu’elle aurait déjà dû le faire arrivée à cette date.  

 

- Je ne comprends toujours pas pourquoi elle fait appel à quelqu’un qui fait baisser son standing alors qu’elle est si exigeante…, fit-il.  

 

Il finit sous une massue en moins d’un dixième de seconde. Il n’avait même pas eu le temps de se défaire de sa prison qu’elle claquait la porte en s’en allant.  

 

- Je crois que ce n’est pas ainsi que je vais réussir à la garder près de moi…, soupira-t-il.  

- Enfin… si c’est encore possible…  

 

Il était temps de réagir et de choisir la voie qu’il voulait suivre. Abdiquer ou s’accrocher : quel était le bon choix ?  

 

Dans la rue, Kaori chercha Azor. Elle passa par le cabinet de Masa mais il n’y était pas. Elle continua en passant par la ruelle sans le trouver et erra un long moment dans les rues du quartier. Elle termina son chemin devant la gare, s’imaginant écrire un XYZ pour que Ryô l’aide. Elle imaginait bien sa tête lorsqu’elle lui dirait qu’elle voulait l’embaucher pour retrouver un chien… Inquiète pour Azor, elle se mit à rire nerveusement avant de se calmer et reprendre la route du retour. Le jour tombait et elle aurait encore moins de chance de le trouver dans le noir.  

 

Elle fit un nouveau détour par le cabinet, croisant Masa qui la rassura sur le sort de Zora mais lui affirma ne pas avoir vu Azor. Déçue, elle continua son chemin et jeta un œil dans la ruelle sans vraiment y croire. Il était là…  

 

- Azor ! Bon sang, j’étais inquiète., s’exclama-t-elle, l’approchant et s’agenouillant à ses côtés.  

 

Elle l’enlaça et fourra son nez dans ses poils malgré leur mauvaise odeur.  

 

- Ne me fais plus ça, s’il te plaît…, l’implora-t-elle.  

 

Azor s’échappa de sa prison de douceur et se mit à la lécher joyeusement. Kaori se mit à rire même si elle tentait de lui échapper. Soudain, il s’arrêta et regarda derrière elle avant de reculer et se réfugier dans sa cachette.  

 

- Là ! On y va !, hurla un homme.  

 

Kaori se retourna et reconnut certains hommes de la veille. Elle bondit sur ses pieds et sortit une massue qu’elle envoya vers eux pour les ralentir.  

 

- Allez Azor ! Viens !, lui dit-elle, se mettant à courir.  

 

Elle entendit le chien la suivre et, comme la veille, elle les guida à travers les ruelles avant de rejoindre la foule pour regagner l’immeuble de briques rouges. Elle jeta un regard anxieux derrière elle avant d’ouvrir la porte d’entrée pour laisser passer le chien. Azor se réfugia sans attendre dans la pièce qu’elle lui avait assignée et elle le retrouva sagement allongé.  

 

- Tu vois, ils sont encore après toi. Il faudra être prudents pour aller voir Zora demain mais je te promets qu’on ira., lui assura-t-elle.  

- Tu as encore ce qu’il faut. Je repasserai demain matin., lui promit-elle, le caressant.  

 

Elle ferma la porte derrière elle et monta à l’appartement. Sentant l’odeur du chien sur elle, elle alla se débarbouiller et changer de vêtements avant de redescendre préparer le repas du soir. Elle entendit Ryô rentrer mais ne le retrouva qu’au moment de passer à table. Il ne lui adressa que peu la parole mais son regard mystérieux la troubla plus que de raison. Par moments, ses sourcils avaient des petits mouvements et elle s’attendait à ce qu’il lui sorte une vacherie bien sentie mais rien ne vint et c’était vraiment… étrange. Elle était à la limite de se demander si elle ne préférait pas lorsqu’il la taquinait.  

 

- Je ressors., lui annonça-t-il, repartant.  

 

Il avait passé toute l’après-midi à cogiter sans réussir à se décider et la soirée devait lui permettre de continuer à réfléchir…  

 


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