Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 1 :: Chapitre 1

Publiée: 01-12-21 - Mise à jour: 01-12-21

Commentaires: Coucou, Voici une petite fic toute tendre et normalement rigolote pour arriver jusque Noël voire si on passe en mode lapin crétin pourquoi pas jusque Nouvel-An. Je mets Clap de fin en suspens jusque début janvier. Bonne lecture.

 


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Chapitre 1  

 

Mercredi 1er décembre  

 

Il errait dans la rue peuplée de monde, un monde affairé à observer les vitrines qui se paraient doucement des couleurs de Noël, entouré d’une odeur alléchante de sucreries et autres gourmandises de saison. Indifférentes à son passage, les filles s’extasiaient, penchées pour mieux observer les décorations, affichant leurs chutes de reins ou jolies jambes, pour certaines finement galbées par des collants plus ou moins épais ou transparents, et lui pouvait savourer, humer à qui mieux mieux, se régaler des yeux et parfois il allait même jusqu’à toucher voire un peu plus si affinités, le tout avec la queue en goguette.  

 

- Kyyyyaaaahhh ! Un pervers m’a léché la cuisse !, hurla soudain une passante.  

 

- Les flocons arrivent bien tôt cette année., remarqua Kaori, levant la tête pour voir la neige tomber comme du sucre glace.  

 

Elle serra son manteau autour d’elle. Elle adorait voir la neige tomber, ça avait un côté magique. Ca lui rappelait des souvenirs d’enfance très agréables, des souvenirs de balade avec Hide au parc ou les rares fois où il venait la chercher à la sortie de l’école. Elle ressentit la nostalgie mais sourit malgré tout. La chaleur qu’elle ressentait en y repensant était bien plus fort que la tristesse qu’elle avait eu le temps d’apprivoiser.  

 

- Bon, ce n’est pas le moment de traîner. Ca a beau être joli, ça n’en reste pas moins très froid…, murmura-t-elle, accélérant le pas vers la gare.  

- Pas de message… Ca me laisse le temps de faire mes courses de Noël., soupira-t-elle d’aise.  

 

Elle retourna vers le centre commercial. De toute façon à cette heure-là, Ryô dormait encore sûrement.  

 

- Kyyyyaaaahhh ! Un pervers m’a léché la cuisse !, hurla soudain une passante.  

- Pour une fois qu’il se lève tôt, c’est pour faire le guignol ! Il va voir ce qu’il en coûte., gronda-t-elle, une massue apparaissant dans ses mains.  

 

- C’est bien ma veine. J’ai enfin un peu de temps libre après que ce dragon de Kaori et cette rusée de Saeko m’aient fait bosser pendant des semaines entières et pas une miss mokkori en vue…, chouina Ryô, les mains au fond de ses poches.  

 

Dépité, il continua malgré tout à parcourir les allées du parc, espérant tomber sur une jeune femme qu’il pourrait draguer, mais personne ne croisa sa route et il se dirigea vers le centre-ville. Là, il se frotta les mains en voyant la foule amassée en ce mercredi. Des hommes, des femmes, des enfants et surtout des miss mokkoris… Son visage s’éclaira.  

 

Des jupettes ! Certaines osaient encore porter des jupettes ! Oh les mignons petits collants rouges et blancs… Et les pulls de Noël avec deux gants juste au bon endroit… Et toutes ces vitrines qui lui permettaient de mater en toute impunité…  

 

- J’adore Noël !, cria-t-il de joie, faisant se retourner la foule.  

- Kyyyyaaaahhh ! Un pervers m’a léché la cuisse !, hurla soudain une passante.  

- Quoi ? Mais je n’ai même pas commencé…, répondit-il, interloqué.  

- Ah ah, je sais, Mick est là., déduisit-il, scrutant les lieux.  

- Quand même aller jusqu’à lécher, c’est gros…, gronda-t-il, fonçant vers le lieu où devait se trouver son compère.  

- Vous allez bien, Mademoiselle ? Je peux peut-être vous emmener boire un café pour vous remettre de vos émotions…, lui proposa-t-il, la prenant par le bras.  

- Mais… mais…, fit la jeune femme, étonnée.  

 

Quelques secondes après, Kaori arriva après avoir été bousculée et retardée par un chien qui partait en courant et trouva Ryô agrippant une très jolie femme par le bras, une femme qui semblait outrée et le regardait en fronçant les sourcils.  

 

- Ou si vous préférez, je peux vous emmener dans un endroit où vous pourrez vous reposer et je vous tiendrai compagnie…, ajouta-t-il.  

- Et ma massue ! Tu l’as vue ma massue !, hurla la rouquine, fendant l’air froid de son arme pourfendeuse et abattant ces mille tonnes « ta meilleure compagne de repos » sur la tête de son partenaire qui n’eut pas le temps de réagir.  

 

Affolée, la foule se dispersa, laissant uniquement la crêpe humaine, son bourreau et la jeune femme ahurie.  

 

- Vous allez bien ?, s’inquiéta Kaori.  

- Euh… oui oui… mais lui ?, lui retourna la miss mokkori.  

- Lui, dans deux minutes, il n’y paraîtra plus, rassurez-vous. Vous pouvez retourner à votre shopping. Je suis désolée du dérangement., s’excusa la nettoyeuse.  

 

La jeune femme s’éloigna, encore un peu choquée par les évènements, et Kaori souleva la massue qui disparut. Ryô gémissait de douleur, les doigts crispés, la bouche édentée, proche de l’évanouissement.  

 

- Ce n’était pourtant qu’une mille tonnes…, fit remarquer sa partenaire, surprise.  

- Il manque peut-être d’encouragement pour se rétablir., murmura-t-elle, ne voyant plus de miss mokkori devant laquelle il voudrait paraître.  

 

Soudain, elle entendit un aboiement et un chien arriva en courant. Il se précipita sur Ryô et se mit à le lécher généreusement.  

 

- Dégage !, grogna-t-il, l’éloignant de son visage.  

- C’est bien ma veine. La seule femme qui me prête attention marche sur quatre pattes…, pesta-t-il.  

- Humm… en fait, c’est un mâle., lui apprit Kaori.  

- Argh ! Beurk ! Beurk ! Beurk ! Dégage !, singea-t-il encore plus, se relevant d’un bond.  

- Bien te voilà debout ! Tu vas pouvoir m’accompagner pour les achats de Noël puisque tu es là., lui affirma-t-elle.  

- Quoi ?! Hors de question ! Je ne jouerai pas les larbins de service !, s’offusqua-t-il.  

- Parce que tu as mieux à faire peut-être ?, lui retourna-t-elle.  

- Tout à fait ! Je suis en repos, Madame ! Et qui dit repos dit…, commença-t-il.  

 

Elle lui adressa un regard noir et sentit la massue lui démanger la main. Il ne lui faudrait qu’une poignée de secondes pour atteindre le niveau de colère nécessaire pour la faire apparaître et, pour une fois, elle décida de ne pas arriver jusque là.  

 

- Je sais… Je connais la rengaine. Fais ce que tu veux. Moi, je vais faire mes courses de Noël. Si tu finis au poste, tu te débrouilleras avec Saeko., fit-elle, faisant demi-tour et s’en allant vers le centre commercial.  

 

Ryô la regarda partir, stupéfait, et se tourna vers le seul être vivant à ses côtés.  

 

- Elle débloque ?, l’interrogea-t-il.  

 

Pour seule réponse, le chien remua la queue, la langue pendante.  

 

- Et moi, je parle à un chien… Qui débloque le plus ? Il me faut une occupation. Salut… le chien., fit-il, se frottant la tête en se demandant si le coup avait vraiment été si fort que ça.  

 

Il partit à la recherche de miss mokkori à draguer mais fit chou blanc. Les chutes de neige se renforçant, les passants avaient déserté les rues et il n’y avait aucune distraction en vue.  

 

- Toi aussi, tu cherches de quoi t’occuper ?, fit une voix non loin.  

- Oui mais les rues sont désertes., répondit Ryô à son ami.  

- Si on allait boire un verre ?, suggéra Mick.  

- Kaori est dans les parages. Si on allait au Cat’s ? Avec un peu de chance, Miki sera seule et sinon on embêtera Umi., proposa le nettoyeur.  

 

Mick lui adressa un regard surpris qui se transforma en air moqueur.  

 

- Tu as peur de Kaori ?, se moqua-t-il.  

- Peur moi ? Pffff… Du tout mais elle a l’air de mauvais poil et je viens de me choper une massue non méritée. Je tiens encore à la vie., se justifia-t-il en toute mauvaise foi sur l’humeur de sa partenaire.  

- Une massue non méritée ? Pourquoi ? Tu ne draguais pas ?, répliqua son ami.  

- Non, je ne draguais pas. Je cherchais à réconforter une jeune âme en pleine détresse émotionnelle., se défendit Ryô.  

- Tu es un saint… Tu lui proposais quoi : un café ou un love hôtel ?, fit le blondinet, un sourire narquois aux lèvres.  

- Je suis un gentleman : je lui ai laissé le choix., ironisa le japonais.  

 

Tous deux se mirent à rire légèrement avant de sortir une cigarette et de l’allumer.  

 

- Donc tu draguais et elle t’a corrigé. Pourquoi tu dis que la massue n’était pas méritée ?, persista Mick.  

- Parce qu’elle a dû réagir au cri de détresse de la jeune femme qui disait avoir été léchée. Ca te prend depuis quand ?, lui retourna Ryô, ironique.  

- No way, man. Je ne lèche pas les inconnues. Il n’y a que ma Kazue qui…, commença l’américain avant de s’arrêter alors qu’il se prenait une bouffée de fumée en pleine figure de son pote.  

- Tu exagères, Ryô., gronda-t-il, chassant le nuage de la main.  

- Ne m’étale pas ton bonheur à la figure. C’était ma mariée !, grogna le japonais.  

- Tu avais déjà une femme, tu l’as encore d’ailleurs., lui fit remarquer Mick.  

- Oh… Regarde, c’est notre jour de chance : Miki est seule !, s’exclama Ryô, ignorant la remarque de son ami.  

 

Il n’attendit pas sa réponse et se précipita vers le café, poussant la porte et s’envolant dans les airs, en caleçon. Il s’écrasa sur un plateau qui cachait l’air désabusé de sa propriétaire. Elle eut à peine le temps de chasser le premier importun que le deuxième arriva et défonça un peu plus le plateau qu’elle jeta ensuite dans une caisse, le faisant résonner quand il cogna les autres victimes des entrées des deux hommes.  

 

- Incorrigibles…, soupira-t-elle.  

- Wouaf !  

 

Elle baissa les yeux et vit un chien la regarder avec un air ravi, sa queue remuant de droite à gauche.  

 

- Tiens, il est encore là, celui-là ?, s’étonna Ryô.  

- File ! Dehors ! Pourquoi tu nous suis ?, fit-il, chassant la bête.  

 

Le chien lui adressa un regard triste mais Ryô ne s’en émut pas. Il lui fit signe de partir et referma la porte derrière lui. Quand il se retourna, Mick faisait du gringue à Miki.  

 

- Sale clebs ! A cause de lui, il m’a devancé. Ma belle Miki !, s’exclama-t-il, gambadant gaiement jusqu’au comptoir.  

 

Il arrivait à peine à sa cible qu’une forte aura envahit la pièce. Umibozu apparut et, en moins de deux secondes, un bazooka les visait tous deux. Les deux compères fuirent la place immédiatement et regagnèrent leurs repaires.  

 

- Qu’est-ce que tu regardes ? Tu as peur que Kaori apparaisse ?, se moqua Mick.  

- Mais arrête de dire que j’ai peur de Kaori. Je n’ai pas peur ! Je regardais si ce foutu clébard me suivait encore. Il m’a foutu en l’air mon coup avec Miki., gronda Ryô.  

- Tu l’as foutu en l’air tout seul…, répliqua son ami.  

- Fous-moi la paix. Je devais avoir une journée sympa et vous me l’avez tous foutue en l’air, Kaori, ce chien et toi !, maugréa le japonais, s’éloignant de son ami pour rentrer chez lui.  

 

Sortant du centre commercial, les bras chargés de sacs, Kaori poussa un long soupir de soulagement tout en se sentant en pleine forme. Elle avait fait toutes ses courses et elle n’aurait plus qu’à les emballer.  

 

- Ca, c’est une journée fructueuse. Un petit passage à la supérette et ce sera parfait !, s’exclama-t-elle, se sentant d’humeur légère.  

 

Même l’incident avec Ryô était déjà oublié… ou presque. Il avait osé lécher une cliente… Mais qu’est-ce qui lui avait pris ? Il avait déjà été loin mais de là à lécher une jeune femme en pleine rue… Peut-être avait-elle trop forcé la dose sur le travail… Elle aurait peut-être dû être plus conciliante et lui donner quelques moments de repos.  

 

- Ca va pas la tête ? Comme s’il n’avait pas assez de temps dans une année pour glander…, ronchonna-t-elle, repensant à toutes les fois où elle le surprenait le nez dans ses magazines, ou lui courant après lorsqu’il draguait en pleine rue.  

- Au voleur !, entendit-elle hurler.  

 

Elle se retourna et vit un chien passer en courant quelque chose dans la gueule, la faisant tanguer. Un boucher le poursuivait, hachoir à la main. Il était visiblement furieux.  

 

- Je vais t’attraper et te faire passer l’envie de recommencer. Tu n’arriveras même pas jusqu’à la fourrière., le menaça-t-il.  

 

Kaori se sentit frémir, sachant que certaines rumeurs couraient sur cet homme. Elle jeta un œil vers le chien qui s’éloignait et il lui sembla reconnaître celui qui avait léché Ryô. Elle ne réfléchit pas plus d’une seconde avant d’avancer son pied au moment où il passait. Il s’étala de tout son long, son arme glissant sur le trottoir jusqu’à tomber dans un égout. Il se redressa en lui lançant un regard noir et elle prit une mine contrite.  

 

- Je suis désolée. J’ai perdu l’équilibre à cause du chien et des paquets., se justifia-t-elle.  

 

Il grogna une réponse inintelligible et rebroussa chemin, le chien n’étant plus en vue. Kaori le regarda partir, un léger sourire aux lèvres. Elle reprit sa route, s’arrêta à la supérette faire quelques courses avant de reprendre la direction de l’appartement. Quelques encablures plus loin, elle entendit du bruit dans une ruelle et s’arrêta. Elle aperçut le chien dévorant la viande et sourit en le voyant concentré mais en mettant partout. Bizarrement, il lui faisait un peu penser à Ryô. Cette seule pensée la fit rire et attira l’attention du chien qui montra les crocs.  

 

- Mange tranquillement. Je m’en vais., lui dit-elle.  

 

Comme s’il pouvait la comprendre, il cessa de grogner et pencha la tête sur le côté avant de recommencer à manger. Kaori le regarda une dernière fois avant de s’en aller, rentrant chez elle, l’esprit léger.  

 

Quand il l’entendit entrer, Ryô se précipita vers elle et elle ouvrit de grands yeux, se demandant ce qui lui valait cette entrée.  

 

- Tu m’as frappé de manière injustifiée tout à l’heure !, lui reprocha-t-il.  

- Tu as touché une femme ! Tu… Tu l’as léchée, Ryô !, riposta-t-elle.  

- Léchée ? Ca va pas la tête ? Je suis pas dingue non plus. Je vole les sous-vêtements, espionne les filles en public mais je ne les lèche qu’en privé !, répliqua-t-il, pointant un doigt vers elle.  

- Tu sais ce que je fais en public comme en privé ?, lui demanda Kaori, maîtrisant mal sa colère.  

 

Elle n’attendit pas sa réponse et abattit une massue sur sa tête avant de partir ranger ses courses.  

 

- Quelle chienne de vie…, gémit Ryô, encastré sous sa prison de bois. 

 


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