Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 08-08-20

Last update: 16-09-20

 

Comments: 67 reviews

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GeneralAction

 

Summary: Une nouvelle menace, une nouvelle mission, une nouvelle ère pour City Hunter?

 

Disclaimer: Les personnages de "Bring on the night" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: Bring on the night

 

Chapter 32 :: Chapitre 32

Published: 08-09-20 - Last update: 08-09-20

Comments: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Il reste 8 chapitres après celui-ci. Parti pris de ma part, changement dans la narration. Les prochains chapitres seront faits sous forme de point de vue d'un personnage. Alors vous avez le droit de jouer eu jeu du "c'est qui qui vient après?" si le cœur vous en dit. J'espère que ça vous plaira. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 32  

 

Assis derrière l’ordinateur, un vieil homme qui avait vécu de bien nombreuses aventures pendant des années observait les personnes réunies autour de lui. Il en avait vu des changements, des évolutions et il était heureux de constater que certaines étaient encore en cours, pour son plus grand bonheur. Finalement, de toute cette histoire, ressortiraient de bonnes choses malgré tout.  

 

La destruction de la clinique avait été un crève-cœur, un véritable déchirement pour lui. C’était l’œuvre de sa seconde vie, celle où il rejoignait une terre de paix après des années à vivre la guerre. Ce n’était pas tant le bâtiment en lui-même mais le symbole profané à travers tous ses patients lâchement assassinés car peu d’entre eux auraient pu se défendre. Ceux qui restaient en général à la clinique étaient très gravement atteints, intransportables ou nécessitaient un suivi à la minute près. Dans les autres cas, les clans préféraient rapatrier leurs blessés et en prendre soin après qu’il ait fait son job. Le lieu était considéré de tous et il avait pu continuer à vivre sa vocation.  

 

La fuite avait été nécessaire même s’il s’était senti vieillir pour la première fois de sa vie. Quitter Tokyo comme un lâche, caché au fond d’une voiture, avait été un coup dur mais cela avait été nécessaire. Il le savait, il l’avait compris mais avait mis plus de temps à l’accepter. Dans son malheur, il avait eu la chance de ne pas se retrouver seul. Il avait été avec Kazue et Mick et avait été un soutien précieux quand ils avaient découvert la présence de leur passager clandestin. Il avait pu prendre soin de la future maman, éprouvée physiquement et moralement, et avait écouté Mick quand il avait enfin trouvé le courage de lui parler de ses inquiétudes ou plutôt qu’il avait cessé de vouloir se montrer fort et dur même lorsque sa compagne n’était pas là.  

 

- Vous ferez le bon choix lorsque vous vous rappellerez que vous n’êtes pas seuls., lui avait-il dit.  

- Même s’il vous faut partir, vous ne serez jamais seuls. Je peux vous donner une nouvelle vie sans aucun souci, les autres feront ce qu’il faut également. Et si vous restez sur Tokyo, vous aurez une grande famille autour de vous pour accueillir cet enfant., avait-il ajouté.  

- Je ne veux pas être un poids supplémentaire pour Ryo et Falcon… ni même pour vous. Vous avez tous fait suffisamment., lui avait opposé l’américain.  

- Parce que tu n’en ferais pas autant pour nous ?, lui avait retourné le Professeur.  

- Bien sûr que si., avait protesté Mick.  

- Alors où est le problème ?  

 

Il avait quitté son ami, le laissant sur le seuil de la maison dans la nuit noire, et, le lendemain matin, son assistante était apparue avec un sourire resplendissant.  

 

- On garde le bébé, Professeur., lui avait-elle annoncé, les larmes aux yeux.  

- C’est une excellente nouvelle, Kazue. Une excellente nouvelle., avait-il approuvé, heureux pour eux.  

 

Il les avaient vus grandir comme couple, le lien qui les unissait s’approfondissant. Il avait aussi constaté l’évolution de Mick qui s’était montré sérieux tout du long même lorsque Falcon était venu leur confier la deuxième famille. L’épouse du banquier était très séduisante, Kazue en avait eu des suées froides mais il n’avait pas eu un regard ni un geste déplacé. Il s’était montré cordial, charmeur quand le moral se faisait morose mais sans plus.  

 

Il s’était dit qu’il retrouverait peut-être l’ancien Mick en arrivant à Tokyo mais ça n’avait pas été le cas. Le plus étonnant avait été de voir que Ryo aussi avait changé et il était ravi de la tournure que prenait la relation entre les City Hunter. Il n’y avait pas eu de signes flagrants le soir où ils s’étaient tous retrouvés mis à part le fait qu’aucun cri n’avait résonné ni aucune massue brandie mais il l’avait vu. C’était là, dans la sérénité qui les entourait, leur façon de se tenir si proches sans se regarder mais en étant tout à fait conscients de la présence de l’autre, dans le sourire de son protégé…  

 

- Elle n’a quand même pas sauté ?, s’était écriée Miki.  

 

Il avait souri à cette question. Pour lui, la question était tout autre. Ryo et Kaori étaient partis dormir en même temps et ce n’était pas simplement le fait d’une coïncidence de mouvements. C’était un mouvement et un seul : Ryo avait emmené sa partenaire hors de la pièce, l’avait mise à l’abri du feu des questions. Par dessus tout et malgré son âge avancé, il n’avait bien entendu qu’une seule porte se refermer quelques secondes après celle de la pièce où ils étaient. Il avait eu envie de vérifier s’ils dormaient dans deux lits séparés mais n’avait pas poussé le vice. Si quelque chose devait se passer entre eux, ils n’avaient pas besoin d’être poussés. Apparemment, ils étaient déjà sur la bonne voie. Peut-être avaient-ils même déjà entamé le chemin…  

 

- Vous voyez, ce sont ces hommes-là. Nous n’arrivons pas à les identifier., lui apprit Kaori, le sortant de ses songes.  

 

Il remonta les lunettes sur son nez puis se concentra sur les photos, acquiesçant.  

 

- Je vais t’apprendre quelques trucs de hackers. On pourrait même approfondir tes connaissances par la suite quand tout cela sera terminé., lui proposa-t-il.  

- Ne perdez pas votre temps avec moi., éluda-t-elle.  

- Je ne vais pas perdre mon temps. Un jour, tout ce savoir disparaîtra avec moi. Ce serait dommage de ne pas en faire profiter la génération suivante et tu as l’air bien partie., lui opposa-t-il.  

 

Kaori le dévisagea surprise par la fierté qu’elle entendait percer dans sa voix. Elle sentit ses pommettes rosir et détourna le regard.  

 

- Je… Je me suis débrouillée comme j’ai pu., se justifia-t-elle.  

- Comme avec les pièges et tu t’en sors bien maintenant. Alors laisse-moi t’apprendre le piratage. On va faire passer City Hunter à la version 2.0. Autant profiter de l’évolution actuelle…, lâcha-t-il, posant un regard perçant sur la jeune femme puis son protégé.  

- On n’aura pas toujours vingt ans., ajouta-t-il avec un petit sourire ironique.  

- Parfois, c’est bien de mûrir un peu., admit Ryo, croisant le regard de sa partenaire avant de se concentrer sur sa conversation avec Mick et Falcon.  

- Alors on va scanner ces photos et les passer dans un logiciel de reconnaissance que j’ai amélioré et qui va aller les comparer avec toutes les photos de toutes les bases de données auxquelles j’ai accès., lui annonça-t-il.  

- C’est-à-dire ?, lui demanda Kaori, curieuse.  

- A peu près toutes en fait., répondit-il.  

 

Ils scannèrent les photos et lancèrent le programme. Après une heure de recherche, les trois-quarts des photos étaient déjà éliminées, les personnes étant identifiées et n’ayant aucun lien avec le monde de la pègre.  

 

- Alors, ça donne quoi ?, vint les interroger le nettoyeur, se postant derrière sa partenaire.  

 

Le Professeur vit le petit mouvement avorté des mains vers les épaules de la jeune femme, mains qui se posèrent sagement sur le dossier de la chaise, les doigts tapotant nerveusement le bois.  

 

- C’est super ! La même recherche m’aurait pris des journées entières sinon., s’exclama Kaori, ravie.  

- Le Professeur a proposé de m’enseigner ce qu’il savait en informatique., lui apprit-elle.  

- Ca compléterait nos connaissances et nos moyens. Ce serait bien, non ?, ajouta-t-elle.  

- Nous faire passer à la version 2.0, c’est cela ?, lâcha Ryo, se souvenant des termes qu’il avait captés un peu plus tôt.  

- Oui. Tu en penses quoi ? Moi, ça me plairait bien., lui avoua-t-elle, le regard empli d’espoir.  

- Ca serait une bonne idée tant que ça te laisse du temps pour les choses de la vie réelle., répondit-il, plongeant un regard pétillant dans le sien.  

 

Elle comprit apparemment son allusion et rougit. Le médecin n’était pas dupe : ils auraient aussi besoin de temps pour s’épanouir comme couple. Il cacha son sourire et remonta ses lunettes sur l’arête de son nez.  

 

- Oh, je ne m’inquiéterai pas, Babyface. Kaori s’est révélée être une élève douée et très instinctive avec Falcon. Je suis sûr qu’elle le sera également avec moi… Ca vous donnera du temps., pipa le Professeur, lissant sa moustache avec un petit sourire en coin.  

- Je… heu… Certainement., bredouilla la jeune femme, rougissante.  

- Je dois… y aller… Oui, c’est ça… Je vais aller… aider Kazue pour le repas., les informa-t-elle, s’esquivant rapidement.  

 

Ryo prit place à côté de son ami et posa les coudes sur la table, le menton calé dans les mains.  

 

- Votre vue est toujours aussi bonne, Professeur., murmura-t-il.  

- Oui et je m’en réjouis. C’est une bonne chose pour vous., affirma le vieil homme.  

- Nous attendons que tout cela soit fini pour concrétiser les choses. Puis-je compter sur votre discrétion ?, lui demanda Ryo.  

- Oui… mais je ne pense pas que tu puisses cacher bien longtemps certaines choses alors que nous vivons tous ensemble., lui fit remarquer le médecin.  

- Ca fait deux jours. Il n’en reste que quelques-uns., soupira le nettoyeur.  

- Compte sur la chance alors., lui conseilla son ami.  

 

Ryo ricana puis laissa le Professeur seul, pressant son épaule en signe de remerciement. Le secret tint encore deux jours.  

 

- J’ai trouvé !, s’écria Miki.  

 

Le Professeur releva la tête et observa la barmaid étudier la liste de la marina puis les fiches techniques de bateaux qu’elle avait demandé à Ryo et Kaori de ramener.  

 

- T’as trouvé quoi ?, lui demanda Mick, curieux alors que toute la bande s’approchait d’elle hormis Ryo et Kaori absents.  

- Le bateau qu’il faut suivre ou plutôt les bateaux parce qu’ils les font tourner pour ne pas se faire repérer., leur expliqua-t-elle.  

- Si c’est le cas, on peut se dire que le QG de la Mante Verte n’est pas sur terre mais en mer., intervint Falcon.  

- Pour un insecte, c’est peu commun. Ils auraient fait mieux de s’appeler les hippocampes verts., plaisanta Mick.  

- Très drôle le rigolo., gronda le géant.  

- Tu n’as aucun sens de l’humour, Tête de Poulpe., riposta l’américain.  

- Il faut que je prévienne Ryo., lâcha soudain Miki, se dirigeant vers la porte.  

- Ils sont rentrés tard cette nuit. Laisse-les encore… dormir… Trop tard., souffla Kazue.  

 

Soudain, ils entendirent Miki crier et sortirent en courant de la pièce, inquiets. Le Professeur les laissa partir en avant et rejoignit l’attroupement qui affichait un air de choc.  

 

- Dehors !, entendit-il Ryo gronder.  

 

Ils ne se le firent pas dire deux fois et tous retournèrent dans la pièce voisine. Ils se regardèrent silencieusement un instant avant que les premiers mots ne sortirent.  

 

- J’y crois pas… Ils couchent ensemble., fit Miki, encore sous le choc.  

- Eh bien… Il était temps, non ?, répliqua Mick, également surpris par la tournure des évènements.  

- Non mais… Ryo et Kaori, Mick ? T’y crois ou c’est juste qu’il est désespéré ?, lui demanda la barmaid.  

- Miki, tu te rends compte de ce que tu dis ?, lui fit remarquer Kazue, mécontente.  

- Ryo a ses travers mais je suis sûre qu’il ne se jetterait pas sur Kaori par dépit., ajouta-t-elle.  

- Et puis je te ferai tout de même remarquer qu’aucune massue n’a été sortie depuis qu’on est arrivés. C’est un signe, non ?, conclut-elle.  

- Oui, c’est vrai… mais quand même, ils auraient pu nous en parler, non ?, pipa Miki, vexée.  

- Et nous aurions dû parler de quoi ?, lui demanda Ryo du seuil de la pièce, les sourcils froncés.  

 

La jeune femme baissa les yeux puis les releva, croisant le regard soucieux de son amie qui se tenait juste devant son partenaire.  

 

- C’est juste… En fait, nous serions juste contents pour vous., répondit-elle.  

- Si vous êtes ensemble, ça nous ferait plaisir., osa-t-elle ajouter.  

- Pour le moment, nous avons une chose en tête : la Mante Verte., lui rappela Ryo.  

- On a une mission à accomplir. Le reste, c’est important mais accessoire, alors restez concentré., leur demanda-t-il.  

 

Le vieil homme sourit. Façon Ryo Saeba, ça voulait dire « fichez-nous la paix, occupez-vous de vos affaires » et il n’avait pas tort. Leur histoire ne regardait qu’eux même si tous se réjouiraient de cette évolution.  

 

- Alors Miki, tu avais quelque chose à nous dire ?, l’interrogea le nettoyeur.  

 

L’ex-mercenaire acquiesça et leur fit signe d’approcher, leur faisant part de ses découvertes. C’était peut-être un grand pas en avant. Il leur fallait maintenant vérifier ce qu’avait trouvé Miki. Si elle avait vu juste, ils savaient enfin où se terrait Veermans et ils devraient décider de la façon dont ils voudraient procéder.  

 

- A quoi tu penses, Babyface ?, lui demanda le Professeur, deux jours plus tard.  

 

Il avait eu besoin de s’aérer les neurones après une journée à essayer de craquer les systèmes de défense de réseaux satellitaires. Il aurait bien eu besoin de certains programmes qu’il avait élaborés auparavant mais il ne les avait pas sous la main donc il devait tout faire un à un, réétudier, taper les lignes de codes, chercher, tester. Sa seule aide, c’était Kaori quand elle n’était pas partie avec Ryo. Il était donc sorti à l’arrière du bâtiment et avait trouvé son protégé, adossé au bardage, observant le ciel étoilé.  

 

- A la chance, au destin, toutes ces foutaises…, répondit Ryo, sarcastique avant de passer une main dans ses cheveux, nerveux.  

- Que se passe-t-il ? Tu penses qu’une Mante Verte peut avoir la peau de l’Etalon de Shinjuku ?, répliqua-t-il, cherchant à le piquer au vif.  

- Non, bien sûr que non… mais je sais que c’est une sale bête qui peut infliger de gros dégâts. Je suis juste réaliste., affirma le nettoyeur.  

- Juste au cas où, Professeur, j’ai confié à Saeko neuf cent millions de yens piqués à la vermine. Servez-vous en pour reconstruire la clinique et pour Miki et Falcon pour reconstruire le Cats., lui apprit-il.  

- Neuf cent millions… C’est une sacrée somme, beaucoup trop pour refaire une clinique et un café., admit le vieil homme.  

- Faites ce que vous voudrez du reste, ce que vous jugerez utile., lui dit son protégé.  

- Pourquoi ce ne serait pas toi ?, lui retourna-t-il.  

 

Ryo laissa un sourire cynique éclairer son visage.  

 

- Vous laisseriez des millions de yens à ma disposition… Vous connaissez pourtant ma propension à dilapider l’argent, même par millions., répliqua le nettoyeur.  

- Le Ryo d’avant peut-être mais celui d’aujourd’hui, je ne pense pas. Et pourquoi ne pas en profiter pour vous ? Ce serait une juste rémunération pour tout ce merdier., lui suggéra le Professeur.  

- Kaori et moi en avons déjà parlé. Nous ne voulons pas utiliser cet argent., lui apprit-il.  

- Vous vous êtes beaucoup rapprochés tous les deux. C’est bien., affirma le vieil homme.  

- Dans des circonstances pareilles, il y avait peu de choses derrière lesquelles me réfugier., admit Ryo.  

- Tu aurais pu continuer à lui battre froid. Rien ne t’en empêchait avant., lui fit remarquer son ami.  

- J’aurais pu, c’est vrai… mais je n’en ai plus envie. J’ai envie d’avancer. J’ai… la force d’avancer.  

- Quand tout cela sera fini…, déclara le Professeur.  

- Oui. Dans le calme et la sérénité… enfin autant qu’on le peut dans notre position., lâcha Ryo.  

 

La porte s’ouvrit et Kaori apparut.  

 

- Tu es prêt ?, lui demanda-t-elle.  

- Oui., répondit-il, se redressant.  

- Allez vous reposer, Professeur. Ca fait cinq jours que vous êtes sur cette satanée bécane, presque jour et nuit. Prenez une soirée off., lui conseilla-t-il.  

- Comme vous ? Vous n’arrêtez pas., leur fit-il remarquer.  

 

Il vit le couple échanger un regard complice avant que son protégé ne se tourne de nouveau vers lui.  

 

- On prendra le temps après. Il se peut que notre disparition se prolonge un peu après la fin de la Mante Verte., lui apprit Ryo.  

- Vous avez raison. Kaori, tu sais où me trouver si tu as besoin de quelque chose., lui dit le vieil homme.  

 

Elle acquiesça, le rose aux joues.  

 

- Je pense que ce sera utile en effet., affirma-t-elle.  

- Je te ferai une ordonnance. Vous trouverez bien cinq minutes pour aller dans une pharmacie., plaisanta-t-il.  

- Autant pouvoir en profiter de suite en toute sécurité., ajouta-t-il, malicieux, faisant rougir la jeune femme.  

- Merci., dit-elle avant de disparaître à la suite de son partenaire.  

 

Malgré son envie de continuer ses recherches, le Professeur décida d’écouter les conseils de son protégé et alla se coucher. La nuit lui porterait peut-être conseil et aide. Lorsqu’il se leva le lendemain matin, il croisa le couple épuisé qui se réfugia dans sa chambre pour grappiller quelques heures de sommeil.  

 

- Joyeux anniversaire, Babyface., lui souhaita-t-il.  

 

Ryo acquiesça, un léger sourire aux lèvres, et disparut dans la pièce. Il rentra dans le bureau et trouva déjà les deux couples discutant en prenant leur café.  

 

- Ils viennent de rentrer., leur apprit-il.  

 

Il nota le soupir de soulagement de tous et se mit derrière l’ordinateur, acceptant la tasse de café que Kazue lui proposa. Il attrapa sa main et l’observa un instant, la détaillant.  

 

- Tu vas bien, Kazue ?, lui demanda-t-il.  

- Oui, Professeur. J’ai hâte de retrouver un lit douillet et un peu d’intimité mais ça va., lui assura-t-elle avec un sourire rassurant.  

- Bon, alors remettons-nous au travail pour trouver ce bateau., dit-il, reprenant ses recherches.  

 

Il se pencha sur l’écran, rejoint quelques heures plus tard par une rouquine, curieuse. Ils travaillèrent ensemble une bonne partie de la journée, de la nuit qui suivit et toute la journée d’après.  

 

- Vous devriez aller dormir tous les deux., leur conseilla Kazue, voyant les cernes sous leurs yeux.  

- Oui oui., fit distraitement le Professeur.  

- Regardez là., indiqua Kaori, pointant du doigt.  

- Bien vu… Je te l’ai dit : tu apprendras vite., lui affirma-t-il, satisfait.  

- Alors, voyons, que veux-tu que je te dise, ma belle ? Peut-être cela., murmura-t-il, entrant une série de lignes de codes.  

 

Soudain, l’écran de l’ordinateur changea et des images apparurent. Des étendues noires, des points blancs, des points plus sombres, plus grands…  

 

- Voilà, nous y sommes, j’ai accès aux satellites. Il ne nous reste plus qu’à trouver le bon bateau., lâcha-t-il.  

- Vous allez dormir. On prend le relais., leur ordonna Mick.  

- Mais…, s’opposa Kaori.  

- Pas de mais, ma belle. Au lit., insista-t-il.  

 

Kaori soupira ostensiblement, ce qui fit sourire le vieil homme à ses côtés. Il posa une main sur la sienne et la tapota doucement.  

 

- Allons, jeune fille. Il faut être sage et penser à après. Tu auras besoin de toutes tes forces., lui dit-il.  

- Pour…, murmura Kaori, rougissant.  

- La bataille bien évidemment., lui répondit-il, en souriant.  

 

Soulagée, Kaori acquiesça puis se leva, sortant de la pièce.  

 

- Bonne nuit, Professeur., lui souhaita-t-elle, s’arrêtant devant la porte de la chambre.  

- Repose-toi bien, Kaori. Il n’y aura pas que pour la bataille que tu en auras besoin., lui dit-il, un petit sourire coquin aux lèvres.  

 

Il pouvait se permettre de la taquiner maintenant qu’ils étaient seuls. Elle rougit, se racla la gorge, gênée puis rentra dans la pièce. Les deux jours qui suivirent passèrent rapidement dans une tension palpable. Tous savaient que l’attaque était proche et étaient concentrés. Malgré tout, l’ambiance n’était pas anxiogène.  

 

Il aurait aimé se sentir aussi détendu le jour J en regardant les couples discuter juste avant le départ pour la bataille.  

 

- Tu verras, tout ira bien, Kazue., la rassura-t-il.  

 

Il ne savait pas qui il cherchait le plus à convaincre. Il soupira en regardant les bateaux s’éloigner.  

 

- Viens, allons-nous préparer. J’espère que nous n’en aurons pas besoin mais mieux vaut être prêts., lui dit-il.  

 

Kazue acquiesça, caressant instinctivement son ventre.  

 

- Il reviendra, ne t’inquiète pas. Ils reviendront tous. 

 


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