Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 08-08-20

Last update: 16-09-20

 

Comments: 67 reviews

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GeneralAction

 

Summary: Une nouvelle menace, une nouvelle mission, une nouvelle ère pour City Hunter?

 

Disclaimer: Les personnages de "Bring on the night" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How to put images in a fanfiction?

 

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   Fanfiction :: Bring on the night

 

Chapter 24 :: chapitre 24

Published: 31-08-20 - Last update: 31-08-20

Comments: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 24  

 

Assise à la table de la pièce qu’ils avaient appelée le bureau, Kaori regardait Ryo afficher une série de photos qu’il avait prises dans la journée et fait développer dans une borne.  

 

- Ne reste plus qu’à les identifier., lâcha-t-il, reculant pour s’asseoir sur le coin de la table.  

- Et tu es sûr que c’est bien l’endroit où Marchand se trouve ? Même si les voitures ont été incendiées à plus d’un kilomètre., lui demanda-t-elle.  

 

Ryo considéra le plan de Tokyo accroché un peu plus loin, réfléchissant un instant avant de répondre. Il avait fait appel à ses connaissances du territoire, interrogeait quelques sans-domiciles fixes du coin et fait des repérages.  

 

- Oui, j’en suis sûr. J’ai un témoin qui a vu le groupe s’éloigner du lieu de l’incendie ensemble. Plus loin, un autre a vu trois groupes d’hommes passer à cet endroit, tentant de se rendre discrets, mais il aurait juré que leurs voix ressemblaient plus à des gémissements de douleur qu’à des chansons paillardes. Dans l’un des groupes, il y avait un occidental…, expliqua-t-il.  

- Marchand., suggéra Kaori.  

- Oui, je pense aussi. Donc d’après le lieu de l’incendie et la direction qu’ils ont prise en devant se sentir à l’abri, ils ne peuvent qu’être dans le quartier de Nerima et ils ne peuvent qu’être là., lui affirma-t-il.  

- Je te crois, tu sais. C’est juste étrange que tu n’en reconnaisses aucun sur les photos à part Marchand., se justifia-t-elle.  

 

Il la regarda sombrement et elle se tendit instinctivement comme pour se parer à ce qui allait suivre.  

 

- Dis-toi que la violence dont ils font preuve à l’extérieur doit être la même en interne…, lui résuma-t-il.  

- Tu veux dire qu’ils se sont débarrassés des hommes blessés ?, murmura-t-elle d’une voix blanche.  

- Je pense qu’on retrouvera beaucoup de morts., admit-il.  

 

Il laissa passer un moment en silence avant de se redresser, lui laissant le temps de digérer.  

 

- Il nous faut découvrir l’identité de ces hommes, voir si on peut en relier certains entre eux ou à des services officiels, voir les liens, les infiltrés parce que, même si on gêne leur approvisionnement, tant qu’ils auront du soutien, ils auront une longueur d’avance et la possibilité de s’implanter., lui dit-il, deux doigts posés sur son menton.  

- Il faut aussi remonter jusqu’au cerveau de l’opération puisqu’on est sûrs que ce n’est pas Marchand., répliqua-t-elle posément.  

- Oui, ce n’est qu’un sous-fifre, pas n’importe lequel mais un sous-fifre., affirma-t-il.  

 

Kaori se leva et vint se mettre à ses côtés. Adoptant inconsciemment la même posture que son partenaire, elle parcourut de nouveau le tableau qu’ils avaient dressé et qu’elle aurait pu retranscrire les yeux fermés tellement elle l’avait observé et étudié en plaçant les photos, notes et liens qu’ils avaient fait.  

 

- Il manque donc un point sur notre tableau. Il n’a pas sa photo mais il mérite sa place, façon de parler., fit-elle.  

 

Elle prit une punaise et un fil et traça un lien de Marchand vers une place vide au-dessus.  

 

- On l’appelle comment ? Monsieur X ? C’est un peu commun, non ?, murmura-t-elle.  

- Sleepy Hollow, ça lui irait bien. Bientôt, ce sera le cas., présagea-t-il, sérieusement.  

 

Kaori se tourna vers lui et plongea son regard dans le sien. Ils viendraient à bout de cette organisation. La mante verte serait bientôt décapitée et mourrait. Elle attrapa le feutre et se mit sur la pointe des pieds pour noter le nom dont ils venaient d’affubler la tête pensante. Elle sentit bientôt un bras l’entourer, une main se poser sur son ventre alors qu’un corps chaud et musclé se collait dans son dos, faisant accélérer les battements de son coeur.  

 

- Et si tu me laissais faire, p’tite tête ?, plaisanta-t-il contre son oreille.  

- J’suis pas petite d’abord., maugréa-t-elle.  

 

Elle ne put empêcher la rougeur d’envahir ses joues à le sentir si près d’elle. Malgré tout, elle se laissa aller contre lui, sa tête reposant sur son épaule en le regardant écrire les quelques lettres qui restaient. Elle s’attendait à ce qu’il la relâche en ayant fini mais il ne le fit pas. A sa grande surprise, il passa même son deuxième bras autour en la serrant contre lui. Sans un mot, elle posa les mains sur les siennes et ils prirent ces quelques minutes de répit pour eux, ne pensant à rien d’autre que le moment présent et le bien-être qu’ils ressentaient. Juste avant de se séparer, elle sentit son souffle sur sa tempe puis ses lèvres et ferma les yeux avec un léger sourire. Elle aimait cette douceur qui émanait de ses gestes. Ce n’était pas quelque chose à laquelle elle s’attendait mais elle appréciait et se plaisait à découvrir ces nouvelles facettes qu’il lui dévoilait, lentement, progressivement, à son rythme.  

 

- Il faut qu’on parle de l’opération d’après-demain., lui murmura-t-il, la relâchant.  

- Oui, je sais. Donc, voilà la route qu’ils emprunteraient normalement et voici la route que nous voulons leur faire prendre., traça-t-elle du doigt sur la carte.  

- Il faudra beaucoup de monde pour les faire suivre notre itinéraire. Tu vas rappeler nos amis ?, lui demanda-t-elle.  

- Non, pas cette fois. Ils les connaissent. S’ils les voient, toute l’opération sera foirée. En plus, je tiens vraiment à ce qu’ils soient des nôtres pour la bataille finale. J’aurai besoin de leurs compétences., expliqua-t-il.  

- Ils risquent d’être vexés…, supputa Kaori, dubitative.  

- Non, on a tous compris à qui on avait à faire. C’est pour cela qu’ils sont partis si facilement. Ce ne sont pas des froussards qui ont déguerpi à la première alerte., ajouta Ryo.  

- Je sais. Ne sois pas vexant, s’il te plaît., le taquina-t-elle, lui donnant un coup de poing sur l’épaule.  

 

Il lui sourit puis fixa de nouveau son regard sur la carte de Tokyo.  

 

- La bataille finale sera certainement âpre et dangereuse. Kaori… si… si tu ne voulais pas en faire partie, je comprendrai., lâcha-t-il, refusant de la regarder.  

 

Il ne voulait pas lui montrer sa peur viscérale de la perdre. Il avait confiance en ses capacités mais il devait aussi admettre que cet adversaire s’était déjà montré redoutable et ils n’avaient pas encore vu le chef. Kaori se posta devant lui, visiblement remontée, les poings sur les hanches.  

 

- Dis donc, toi. Tu crois vraiment que tu vas m’écarter comme cela ?, lui asséna-t-elle, les sourcils froncés.  

- Kaori, ce n’est…, tenta-t-il de se justifier.  

- Parce que je te signale quand même que je me suis jetée dans le vide d’un immeuble de trente étages…, se fâcha-t-elle.  

- Trente-et-un…, la corrigea-t-il, amusé.  

- Et élancée dans un entonnoir pour me sortir de là., ajouta-t-elle, déterminée.  

- Alors si tu crois qu’une bataille pour dégommer un mec sans tête me fout les jetons, tu te fourres le doigt dans l’oeil, Ryo Saeba !, conclut-elle.  

 

Elle le défia du regard, attendant visiblement sa réponse, et il sourit en revoyant sa furie pleine de confiance et d’audace.  

 

- Je tiens seulement à dire que, lorsque tu as vu le film, tu as hurlé tout du long et tu t’es agrippée à mon bras. J’en ai encore les marques d’ailleurs., plaisanta-t-il, espérant bien en avoir ailleurs plus tard, juste un peu plus tard.  

- C’était un film d’horreur avec une histoire de revenants ! J’ai horreur des revenants !, se défendit-elle, frissonnant rien qu’en y pensant.  

- Ce mec-là, il est bien vivant, lui !, dit-elle en pointant du doigt vers Sleepy Hollow.  

- Au pire, ça sera un énième fantôme de ton passé, un revenant de l’Union, mais il sera vivant, en chair et en os., appuya-t-elle son propos.  

- Pourquoi tu ris ?, lui demanda-t-elle visiblement vexée alors qu’il éclatait de rire.  

 

Il l’attrapa et l’attira à lui, la serrant contre lui. Il devait avouer qu’il était soulagé de la voir sur une pente ascendante. Il avait eu peur pour elle pendant un moment, se demandant si elle tiendrait le choc mais sa Kaori était de retour.  

 

- Je ne me moque pas de toi., lui assura-t-il.  

- Oui, ce mec est bien vivant et, non, ce n’est pas un fantôme de mon passé. L’Union était en froid avec les organisations qui gravitaient autour du Triangle d’Or et elle ne donnait pas dans l’opium., lui expliqua Ryo.  

- Mais il n’y a jamais non plus eu de guerre entre l’Union et ces organisations, donc je ne pense pas que ce soit un ennemi qui chercherait à prendre une vengeance., admit-il.  

- On était juste sur leur chemin, c’est cela ? Ils ont fait une étude de marché et on faisait partie des obstacles comme les clans en place. Diviser pour mieux régner, ils nous ont forcé à nous séparer de nos amis pour nous affaiblir., déclara Kaori, apaisée.  

- Sauf qu’ils n’avaient pas prévu qu’on serait plus forts parce qu’on ne se battrait pas uniquement pour nous deux mais pour eux aussi, pour toute la ville., ajouta-t-elle, s’écartant juste assez pour pouvoir le voir.  

- Oui. Ils ont cru que, s’ils se repliaient, c’était un aveu d’échec mais on s’y attendait., lui expliqua-t-il.  

 

Il vit une brève lueur de tristesse passer dans ses prunelles noisette juste avant qu’elle rebaissa la tête.  

 

- Moi, je ne m’y attendais pas., avoua-t-elle piteusement.  

- Je ne pouvais pas te prévenir, Kaori. On était sur écoute. Mick, Falcon, Miki, le Professeur, ils sont tous habitués à se battre. Parfois, le repli est une solution stratégique., chercha-t-il à la rassurer.  

- Sauf pour toi…, pipa-t-elle.  

 

Il laissa ses mains remonter le long de ses bras et se poser sur ses épaules. Doucement, il l’écarta de lui et plongea dans ses yeux.  

 

- Je n’aime pas cela mais, s’il le fallait, je le ferais., lui avoua-t-il.  

 

Il ne le dit pas mais elle le lut dans son regard. Pour elle, il le ferait pour elle, se mettre à l’écart quelques temps.  

 

- C’est pour cela que tu ne fonces pas dans le tas depuis qu’on a été contraints de fuir ?, murmura-t-elle.  

- Tu trouves qu’on ne fonce pas dans le tas ?, plaisanta-t-il, tentant d’éluder la question.  

- Je… Non, bien sûr que non mais je te trouve plus prudent que d’habitude., lui fit-elle remarquer.  

 

Il hésita à lui répondre ou à ne répondre que partiellement à sa question mais il décida d’être honnête. De toute manière, tous ces gestes, toutes ces paroles depuis des semaines maintenant parlaient pour lui…  

 

- Les enjeux ne sont pas les mêmes qu’avant., admit-il.  

- Ils sont plus dangereux et mieux organisés. S’ils gagnaient, ce serait une seule organisation qui régirait toute la ville et tu ne ferais pas le poids, c’est ce que tu crains ?, lui demanda-t-elle.  

- Je me battrais jusqu’au bout pour cette ville, tu le sais., commença-t-il.  

 

Il observa son visage, leva la main, hésita puis en caressa l’ovale du bout des doigts avant de remettre une mèche derrière son oreille comme si ça lui donnait une excuse pour son geste.  

 

- Au départ, je le faisais juste parce que c’était ce que je faisais de mieux, tenir tête aux familles, remettre en place les petites frappes. Ca me donnait assez d’action pour me sentir bien après des années d’action ininterrompue., expliqua-t-il.  

- C’est bien ton genre. Ca te correspond., répliqua-t-elle amusée.  

- Ca me correspondait…, intervint-il.  

- Parce qu’aujourd’hui, ce n’est plus uniquement ce qui me motive., admit-il.  

- Tu as appris à aimer ce quartier, cette ville, n’est-ce pas ? Je le vois dans tes yeux. Tu essaies de le cacher parfois mais je le vois., lui dit-elle tendrement.  

- Oui, c’est vrai et c’est en grande partie à cause de toi et c’est majoritairement à cause de toi., lui avoua-t-il.  

 

Il vit son froncement de sourcils, son regard intrigué, et sourit.  

 

- J’ai appris à écouter un autre appel que celui du sang qui bout dans mes veines, au dessus ou en dessous de la ceinture., précisa-t-il, la voyant rougir.  

- Tu m’as appris à écouter mon cœur pour bien plus que les affaires. Je connaissais beaucoup de monde mais j’étais seul. J’ai appris à vraiment les connaître et je ne suis plus seul. Et cette ville…  

 

Il s’arrêta, releva la tête vers le panneau qui retraçait leur enquête puis la regarda de nouveau.  

 

- Cette ville, c’est ta ville, Kaori. Ca me motive d’autant plus., lui avoua-t-il.  

- Tu le fais pour moi ?, murmura-t-elle, incrédule.  

- Je fais beaucoup de choses pour toi… comme tu en fais énormément pour moi., lui répondit-il, plongeant dans son regard.  

- Imagines-tu seulement à quel point j’ai envie de t’embrasser, de te déshabiller et de te faire l’amour, là maintenant ?, lui chuchota-t-il.  

- Imagines-tu seulement à quel point j’en ai envie aussi ?, lui confia-t-elle, le regard lourd de désir.  

 

Ils s’observèrent un long moment, la tension grimpant entre eux ostensiblement. Kaori laissa glisser les mains, le long de son torse jusqu’à son cou, se rapprochant de lui, la bouche légèrement entrouverte. Elle sentit dans le même temps les mains de son partenaire migrer jusqu’à sa taille et l’amener un peu plus près encore. Il se retint de respirer un court instant lorsque sa poitrine se pressa contre lui, ses hanches épousant les siennes. C’était grisant et il n’avait plus envie de résister et elle non plus apparemment…  

 

- J’ai l’impression que mon cœur va exploser., souffla Kaori.  

- Je vais perdre les pédales, Ryo., lui confia-t-elle, sentant son cœur battre si vite qu’elle en avait le vertige.  

- Moi aussi., admit-il.  

- Il vaut mieux qu’on en reste là, non ?, lui demanda-t-elle, le cœur lourd.  

 

Si rien que le fait de se tenir si près de lui la mettait dans un tel état, que serait-ce lorsqu’il n’y aurait plus de barrière ? Ils avaient tant de temps à rattraper, tant d’amour à se donner qu’elle doutait qu’ils réussissent à rester raisonnables dans les premiers temps de leur relation et, à ce moment-là, ils ne pouvaient pas ne pas être raisonnables. Elle releva les yeux vers lui et l’observa.  

 

- Oui. On aura notre moment, tu verras., lui chuchota-t-il à l’oreille avant de la regarder.  

 

Il encadra son visage de ses mains et l’embrassa sur le front. Elle ferma les yeux sous le coup de l’émotion, luttant contre les larmes qui demandaient à couler. Elle espéra qu’il disait vrai, que leur moment viendrait. Ils avaient déjà échappé tant de fois à la mort qu’elle se demandait si c’était leur destinée ou si celle-ci se vengerait sauvagement. Elle profita des quelques instants que dura ce baiser et, quand elle le sentit s’écarter, elle fit refluer ces doutes au plus profond d’elle-même, ne lui offrant qu’un regard doux et confiant.  

 

- Si on travaillait ce plan maintenant ?, lui proposa-t-elle, adoptant un ton enjoué.  

- C’est une bonne idée. On va faire sauter cette saleté d’insecte à défaut que je te saute dessus., plaisanta-t-il.  

- Vu le retard qu’ils me font prendre, ils vont prendre cher., ajouta-t-il.  

- Avant que ce soit moi…, pipa Kaori dans ses dents, ne pensant pas être entendue, se sentant rougir.  

- Je t’ai entendue., murmura-t-il à son oreille avant de s’éloigner par mesure de prudence.  

 

Elle se sentit fumer et ne se retourna qu’après deux minutes, le temps de faire baisser la température.  

 

- Bon, si tu ne fais pas appel à nos amis, qui va nous aider à mettre en place notre plan ?, lui demanda-t-elle.  

- Notre autre famille… Celle de ceux qui aiment Tokyo et veulent la protéger., lui annonça-t-il avec un grand sourire. 

 


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