Capitolo 5 :: rencontre

Pubblicato: 30-09-04 - Ultimo aggiornamento: 30-09-04

Commenti: Bonjour! Je ne sais pas si ma fic est très claire...donc, histoire d'enfoncer le clou....En italique les pensées de Ryô…. Une pensée pour moi, va largement plus vite que la parole… C’est à dire que si Ryô pense, il n’y a pas forcément de blanc dans la conversation qu’il mène par ailleurs…Suis-je claire ? Sinon n’hésitez pas… Merci vraiment pour les reviews.... "Seuls" (une de mes autres fics) se termine bientôt....(hop, un peu de pub), il ne restera plus que celle-là.. Quittes à me répéter, c'est -pour l'instant- la plus difficile que j'ai eu à écrire! Essayer de traduire les pensées de Ryô....pouf!!! quand on y réfléchit, n'est ce pas un peu vain???? (peut-être mais terriblement tentant....) merci pour les reviews, chacune me permet de continuer, de me dire "c'est bon, ce n'est pas complétement nul ni dans le fond ni dans la façon d'appréhender Ryô...." En tout cas n'hésitez pas! Pauvre Ryô.... n'est-il pas trop "gnangnan"...vous pouvez dire "si" mais n'oubliez pas de développer pour m'aider à rectifier le tir! Merci lecteurs!!!

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48

Lassé par cette introspection si peu habituelle pour lui, Ryô Seaba, nettoyeur numéro 1 du japon, l’homme le plus craint du milieu, repartit sous la lumière des néons. S’il arrivait en retard chez lui, ce soir là, il aurait droit à une dispute mémorable…  

Il laissait derrière lui une bouteille complètement vide et une autre, intacte, cadeau de Noël à un pauvre hère qui passerait, sans nul doute, par là…  

Il déambulait un peu au hasard dans les rues. Il n’avait pas excessivement envie de se retrouver face à face avec Kaori. Il préférait repousser cet instant.  

Il jetait négligemment quelques coups d’œil sur les devantures…mais c’est surtout sur les femmes qui passaient que son regard s’arrêtait… Y en aurait-il une pour le réconforter ? Une jolie demoiselle qui voudrait bien partager son malheur ? De préférence dans un love hôtel.  

Avant même de le voir, il reconnu une aura particulière… La même que lui… une présence qui dégageait un mélange savant de danger et de confiance en soi qui ne disparaîtrait jamais, quoiqu’ils fassent, quoiqu’ils tentent…  

Il vit s’approcher cette connaissance. Un américain à Tokyo, c’est assez commun…. Mais celui-là était un grand blond musclé se promenant dans les rues de Shinjuku comme un poisson dans l’eau… Les mains dans les poches, il semblait parfaitement serein… Plusieurs femmes l’observaient avec intérêt, déjà sous le charme de cette présence virile.  

Un sourire éclaira son visage quand il s’approcha de Ryô :  

« - Alors ça… Si je m’attendais à te trouver ici, un jour comme aujourd’hui… Kaori t’a mis à la porte ? »  

" Mick ! Mon ami ! Mon compagnon de beuverie…Mon frère de rue !… Pour peu qu’on puisse en avoir un dans le milieu…  

Il y a peu nous avions été à deux doigts de nous entretuer… Impossible, franchement, de dire aujourd’hui qui des deux l’aurait emporté… à cette époque tu étais le meilleur des States… Ca aurait été probablement une lutte à mort …C’était un contrat… et, dans ce cas là, l’amitié n’a alors plus court…  

Kaori a évité le massacre…  

Pour elle, tu as ravalé ta fierté… C’est plus que ce je n’ai jamais été capable de faire en 10 ans…  

Tu savais pourtant qu’en me laissant la vie, tu te condamnais mais tu l’as fait, par sacrifice, par amour pour elle…. Même en sachant que c’était perdu d’avance…"  

Il jeta un coup d’œil vers son ami et ses gants…  

" Si tu n’avais pas perdu tes mains Mick, aurais-tu abandonné si facilement la lutte pour Kaori ? Et moi, l’aurais-je laissé partir ? Aucun de nous ne le saura jamais…"  

« - Non, j’en avais marre de ces préparatifs de Noël… A croire qu’elle essaye de transformer l’appartement en arbre de Noël grandeur nature… Et toi ? Kazue a compris quel glandeur tu étais ? »  

« - Hum, comparé à toi, je suis un seigneur… Non, elle voulait se préparer tranquillement, alors elle m’a "gentiment" demandé d’aller faire un tour… Je crois plutôt qu’elle n’avait pas fini d’emballer mes cadeaux…. »  

" Kazue…. C’est vrai, après tout, il a Kazue… Qui n’aimerait pas avoir cette femme près de soi ? Après tout, les choix de Mick sont les siens et ça s’est passé comme ça… Il est parti avec Kazue, je suis resté avec Kaori…  

Mais je n’ai rien fait pour ça… Ni dans un sens, ni dans l’autre… J’ai laissé le destin, décidé pour moi…Je n’ai pas poussé Kaori vers toi alors que je savais que tu l’aimais… A cette époque, tu aurais pu la protéger aussi bien que moi.. .et tu l’aurais moins faite souffrir…  

Mais je ne voulais pas qu’elle tombe dans ce milieu, ni dans tes bras d’ailleurs …. Je t’ai menacé, mais je n’ai rien dit à Kaori… Pourtant elle était troublée par ta présence, je le sentais… Elle aurait pu t’aimer…  

Je croyais que c’était un contrat entre toi et moi…et, en réalité, c’était une histoire… pour elle…et un combat entre la partie de moi qui veux la garder et celle qui veux la repousser…  

On se serait entre-tué, toi et moi, Mick… Mais j’aurais vaincu, tu sais… pas parce que je suis le meilleur…ni même parce que je l’aime… mais parce qu’elle m’attendait, tout simplement…  

Le destin m’a, semble-t-il été favorable…. Pourtant, une fois que Mick Angel, le tueur américain fut mort, qu’il ne restait que Mick Angel, détective privé, j’aurais pu la laisser le rejoindre… Aurais-je eu ce courage ? Aurai-je eu cette honnêteté ? mais Kazue était déjà là…Avait-elle ravi son cœur ? ou occupait-elle la place dédaignée par Kaori ?"  

« - Elle t’offre des cadeaux ? Ben dis moi, mon vieux…. Ça y est, tu es casé ? »  

L’américain esquissa un sourire.  

« - Comme si Kaori ne t’offrait pas toujours quelque chose ? Bizarre, tout de même, comme les femmes ont des prédispositions pour profiter des moindres occasions pour faire la fête…. »  

« - Ouais, c’est pas à nous que ça arriverait… »  

Ils échangèrent un regard de connivence…  

Qu’est ce que c’était, sinon un besoin viscéral de se sentir en vie, que de passer ses nuits dans les cabarets et de se soûler pour oublier ?  

"On en tellement vu, toi et moi… Aux USA, que nous travaillons ensemble ou en concurrents, on se comprenait… Cette même nécessité de courir toujours plus vite…d’aller plus haut, d’être le plus fort… de respirer toujours plus d’odeurs, de s'étourdir de plus d'effluves… Si différents et pourtant si semblables…  

Sur un champ de bataille on me considérait comme un ange invincible, inflexible, impitoyable, un ange aux ailes noires. Je ne craignais rien ni personne! Comment craindre la mort? Je ne connaissais pas la vie…"  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48