Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 26-09-08

Ultimo aggiornamento: 05-07-09

 

Commenti: 418 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Saeko vient voir City Hunter pour une nouvelle mission mais les choses ne vont pas se passer comme prévu et Ryô et Kaori vont se retrouver dans une situation délicate les obligeant à faire des concessions......Euuh , il y a un bug: il faut compter un chap de moins que marqué ci-dessus!^^'

 

Disclaimer: Les personnages de "TOME 38: Inséparables!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 38: Inséparables!

 

Capitolo 3 :: Petites scènes de la vie courante.

Pubblicato: 12-10-08 - Ultimo aggiornamento: 13-10-08

Commenti: Bonjour à tout HFC! Contente de vous retrouver. Je sais je suis à la bourre au niveau de cet envoi, je m'en excuse mais le temps m'a bouffé cette fois-ci. C'est pourquoi, pour me faire pardonner, je vous envoie un chapitre que je n'avais pas prévu sur mon plan de fics, mais qui répond à la demande de certaines, s'imaginant quelques moments de vie loufoques avec ses menottes. Il ne s'agit donc pas de leur première nuit, ni de la douche, ni des WC mais de situations que je voulais décrire car elles me plaisaient davantage car on les attends moins. Bulma, je voulais te dire que finalement, ton surnom le plus adéquat à ta personne était MacGyver, car le plan B que tu m'as concocté pour pouvoir se rincer l'oeil pour la scène de la douche m'a bien plu. Pour Zoe, je voulais te remercier d'avoir pris le temps de te taper mon tome 37 et d'y avoir laisser une review. Bienvenue dans mon monde.Merci. Quand à ma Tokra, voilà le chapitre complètement fini, à toi de juger^^!Je remercie toutes les personnes qui m'ont laissé un review pour le chapitre précédent, ça fait énormément plaisir. Un bémol pour Kao4ever: Où es-tu ma présidente?snif! Je vous embrasse tous très fort. Paty

 


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Kaori et Ryô prirent la direction de la chambre du nettoyeur, afin que celui-ci enfile un pantalon et des chaussettes. Kaori le regarda prendre un vieux jean noir.  

-Tu ne vas pas remettre ton vieux jean ?! Ça fait trois jours que tu le trimballes !  

Ryô la fusilla du regard.  

-Je fais ce que je veux ! De toute façon, je suis sale alors pas besoin de mettre d’affaires propres…N’est-ce pas Kaori chérie ?, lui lança-t-il avec un large sourire.  

-Il en est hors de question !!  

Elle le tira vers son armoire et se saisit d’un jean bleu foncé.  

-Enfiles ça, gros dégoûtant !  

-Non j’ai pas envie….T’es pas ma mère ! Si je veux mettre mon jean noir, c’est pas toi qui m’en empêchera !  

Kaori sortit alors sa massue 100 tonnes et fit une grimace qui insinuait qu’il ne fallait pas la contrarier. Elle s’apprêta à le frapper lorsque celui-ci l’évita en se baissant.  

-Et voilà le retour de la folle à la massue !  

Elle tenta une seconde fois, encore plus déterminée et énervée avec une massue 1000 tonnes, mais Ryô trouva une parade encore plus terrible. Il l’attrapa par la taille de ses deux bras, tout en lui pliant son bras menotté contre le dos et se colla à elle.  

-Alors, comment vas-tu faire maintenant pour me frapper sans te blesser, Sugar ?, lui demanda-t-il suavement, tout en esquissant un regard de défi dans les yeux. De plus tu risques de te tordre le poignet en essayant de me frapper d’une main avec un si lourd objet !  

Kaori se mit à rougir au contact de ses bras musclés contre sa taille. Elle ne s’attendait pas à un tel revirement de situation et à une telle feinte de la part de celui qui veut être le plus loin possible du travelo d’habitude.  

-Je….euh…tu…..  

Ryô relâcha son étreinte, satisfait de sa tirade et attrapa son jean noir.  

-On est d’accord, c’est plus prudent ainsi….Parfait !  

Il enfila son jean sous le regard ahuri de Kaori, qui se rendait compte qu’elle venait de se faire avoir encore une fois. Elle serra les poings et lui rétorqua :  

-Tu comptes te coller à moi à chaque fois que la massue apparaîtra ?  

-Je n’ai pas le choix ! Tu m’as emprisonné à toi avec ces menottes stupides ! Fallait y réfléchir avant…..En plus, si ça peut m’éviter des bleus…..ça me fera des vacances !, fit-il en enfilant à présent ses chaussettes.  

-Tu ….tu ne peux pas faire ça ! Tu ne peux pas ME faire ça ! Tu oublies que je suis ton travelo de partenaire,…. honte à toi si on te voit avec un homme…., tenta-telle de lui faire changer d’avis.  

-Te plains pas…..Ta vie sera moins…comment dire….  

Ryô se frotta le menton l’air songeur puis sourit et déclara, tout en faisant claquer ses doigts :  

-C’est ça ! Ta vie sera moins « périlleuse » en ne sortant plus tes massues!  

Kaori serra les dents et lui hurla :  

-Tu te moques de moi !!! Ce n’est pas ma vie qui est en danger !…C’est TOI le danger !!C’est pour ça que je sors mes massues !  

Ryô se releva du lit et lui dit d’un calme olympien :  

-Et bien tu devras faire sans pendant deux jours !…..Ssssss, ça va être terriblement dur pour toi de t’en passer !, finit-il tout en faisant une mine compatissante envers sa partenaire.  

Kaori se crispa de rage en entendant son partenaire se délecter de la situation.  

-Tu vas me le payer Ryô !!!  

-Très bien , Kaori-chérie…Un, partout ! Le match a commencé !, lui rétorqua le nettoyeur avec défi.  

-Très bien ….Tu veux la guerre….Tu auras la guerre !  

Ryô tiqua à ses mots puis se rapprocha de son visage pour mieux la troubler.  

-Sugar, sois raisonnable…J’ai bien plus d’expériences en matière de guerre que toi ! Ne viens pas te frotter à plus fort que toi, tu risques de t’en mordre les doigts ….  

Kaori vit alors la provocation de Ryô comme un affront, et une lueur de revanche naquit dans le fond de ses yeux. Elle rapprocha alors son visage encore plus près du sien, les yeux fixés sur les siens, et lui déclara :  

-C’est ce qu’on va voir ! N’oublies pas que tu as affaire à l’autre partie de City Hunter, Saeba !  

Ryô recula sa tête de surprise. Elle avait quasiment collé son nez contre le sien ainsi que son front….Il ne s’attendait pas à une telle proximité venant de sa part. Mais son regard lui plaisait énormément. Elle avait en elle ce désir, cette rage qui la rendait carrément craquante.  

Il sourit et finalement lui annonça :  

-Très bien…..Mais je t’aurais prévenu…partenaire !  

Kaori n’attendit pas son reste et le tira vers l’escalier en lui déclarant :  

-Avances, au lieu de te vanter crâneur !  

 

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Après réflexion nos deux nettoyeurs décidèrent de ne pas manger à la maison. Kaori ne se sentait pas la force de supporter son partenaire en train de geindre, car obligé de l’aider à préparer le repas au lieu de mater ses magazines coquins. C’est pourquoi elle proposa à Chisei d’aller se restaurer chez des amis, dans un café très sympa. Ryô fut d’accord, heureux de pouvoir se changer les idées auprès de sa belle Miki.  

Le problème du manteau se posa. Il faisait un froid de canard dehors et aucun des deux n’étaient suffisamment couverts pour affronter la brise qui soufflait dehors. Kaori portait pour seule tenue un pantalon avec un petit gilet en coton lycra rose pale et Ryô avait toujours son éternelle chemise du matin.  

Une évidence s’imposa à eux…  

-Bon, et bien je crois qu’on a pas le choix Ryô…..  

Ryô avait les larmes aux yeux.  

-Je t’en supplie, Kaori ! Tout, mais pas ça !  

-On a pas le choix !, insista la nettoyeuse. Moi j’ai pas d’autres idées…  

Ryô se mit à genoux, tirant le bras de Kaori vers le bas, afin de prier le ciel.  

-Mais quand même…….Pourquoi tout ça m’arrive à moi ! Pourquoi cette folle m’a menotté alors que tout ce que je voulais, c’était resté au chaud dans mon plumard ! Aides-moi, toi là-haut ! Je promets de faire l’amour à toutes les miss mokkori qui passeront sous mes yeux….libères-moi !  

-Arrêtes ton cinéma, pauvre crétin ! Tu enfiles cette manche de ton manteau et moi j’enfile l’autre, un point c’est tout !  

Ryô soupira de désespoir puis finalement s’exécuta. Le manteau craqua alors dans le dos, ne pouvant supporter le gabarit des deux nettoyeurs.  

-C’est malin !, hurla le nettoyeur. Voilà comment on jete un manteau à la poubelle !  

-Oui bon bah c’est vrai que j’avais pas pensé à ce problème…, pesta alors Kaori.  

-Si tu étais moins grosse, ça n’aurait pas craqué ! C’est sûr !  

 

 

Kaori dégaina une massue estampillée « 100 tonnes en l’honneur des grosses ! » mais Ryô se vit volte-face et se plaqua contre son dos, passant ainsi son bras menotté par dessus la tête de sa partenaire et le posant autour de sa taille.  

Kaori en laissa tomber sa massue de stupéfaction, se sentant très mal à l’aise, sachant que Ryô était derrière elle, contre elle, la serrant contre ses reins. Ryô appréciait de plus en plus ce petit jeu du chat et de la souris. Il se plaisait à l’éviter, tout en gardant un contact rapprochée avec elle.Et le résultat en valait la chandelle puisque cela désarçonnait complètement sa partenaire.  

-Bah alors Kaori ? On ne peut plus frapper ce crétin qui ose se moquer de ta pauvre petite personne ?, lança alors Ryô d’un ton taquin et un brin ironique.  

Kaori sentit son souffle chaud et son corp contre elle. Elle n’osait plus bouger de peur de faire un faux pas qui pourrait la mettre dans une situation encore plus délicate. Elle n’osa broncher non plus, de peur que sa colère augmente par les réponses de son partenaire et que cela se finisse une nouvelle fois par un drame.  

Voyant la résignation de sa partenaire, Ryô sourit et finalement repassa son bras par dessus la tête de Kaori afin de baisser lui aussi les armes.  

-Ryô ?!, dit alors Kaori.  

-Oui ?  

-Méfies-toi de moi ! Si tu crois me connaître, tu risques d’être surpris…., finit-elle par lui dire, le regard déterminé et très sérieux.  

Ryô la regarda avec douceur et s’approcha de son visage. Il lui murmura :  

-Vas-y , Sugar…., surprends-moi !  

 

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Après avoir trouver une vieille cape dans les affaires de Ryô pour se couvrir du froid, ils prirent donc la route du Cats à pied, suivi de Chisei, tout aussi déprimé d’avoir pour gardes du corps ces deux personnes-là.  

Il passèrent près des Halles où tout le monde s’affairaient devant les boutiques. Deux femmes arrivèrent à leur portée.  

-Oh ! Kaya ! Tu as vu ces deux personnes…..  

-Ah oui, Megumi ! C’est tellement beau de se promener de la sorte de nos jours !  

 

Les gens ne cessaient de faire des commentaires à leur passage, au grand dam de Ryô qui voyait bien que cette situation allait faire du tort à sa réputation de Casanova de Shinjuku.  

Kaori, quant à elle, était ravie. Pour la première fois, elle se promenait dans les rues de son quartier avec l’homme de sa vie la tenant par la taille. Pour la première fois, elle se sentait femme dans le creux de ses bras, au chaud contre lui sous la cape. Elle avait l’impression même d’être SA femme. Elle pouvait sentir son odeur à travers le tissu de la cape, sa force tranquille, sa chaleur douce et réconfortante, son incroyable instinct protecteur qui la couvait. Elle ferma les yeux un instant pour mieux apprécier ce moment merveilleux et qui ne se représenterait peut-être jamais. Elle se laissa aller aux bruits ambiants, guidée par les bras de son partenaire, jusqu’à ce qu’elle entende :  

-C’est vrai Kaya, que de nos jours, il est rare de voir deux hommes affichaient comme ça leur amour….C’est vraiment très beau….  

Kaori en tomba à la renverse alors que Ryô laissa tomber sa tête en avant, le visage morne, un corbeau passant au dessus de sa tête.  

-Pourquoi…pourquoi il a fallu que je sois menotté à elle….Je voulais juste une miss mokkori…..rien de plus !  

 

Kaori se releva, une aura dévastatrice l’entourant. Elle se précipita sur les deux femmes, tirant par le bras Ryô, complètement déprimé.  

-Non mais ça va pas, bonne de grosses taupes !, hurla alors Kaori, sortie de ses gonds. Mettez vos lunettes ! Vous voyez pas que je suis une femme ! UNE FEMME !!!  

Elle poussa la cape qui la couvrait sur le côté et bomba sa poitrine en criant :  

-Ce sont les attributs d’un homme, peut-être ?  

Elle leva légèrement son gilet pour montrer son ventre.  

-Et ça, c’est la taille d’un homme peut-être ?  

Ryô lui tira la main avec les menottes pour lui montrer quelque chose mais en vain  

-Tu permets Ryô….Je m’explique avec ses dames !, lui rétorqua-t-elle très énervée tandis que les deux femmes la dévisageaient, comme si elles venaient de voir une folle.  

Elle leva le bas de son pantalon et continua :  

-Et ça, ce sont peut-être les chevilles et les mollets d’un homme !…  

Ryô insista, l’air gêné.  

-Kaori ?!….  

-Je suis occupée ! Fous-moi la paix, Ryô !  

-Mais Kaori !….  

Kaori se tourna alors vers lui et lui dit :  

-Quoi à la fin !!  

Ryô leva sa main et lui montra la vitrine du magasin à côté duquel ils se trouvaient, une goutte sur la tempe, l’air dépité.  

Kaori fit alors des yeux ronds et se mit à rougir. La boutique en question était en fait un bar où une dizaine d’hommes bavaient devant la vitre en scandant :  

-Le pantalon ! Le pantalon !  

-Moi je veux voir ta petite culotte !  

-Moi tes lolos, ma belle !  

-Allez ! Ne te dégonfles pas !  

-A poil ! A poil ! A poil!  

 

Kaori devint rouge écarlate. On ne pouvait dire si c’était la colère ou l’extrême gêne qui résultait cette rougeur sur son visage mais il était clair que Kaori devint alors à cet instant muette comme une carpe. Elle se réfugia dans les bras de Ryô qui se retenait tant bien que mal de rire et le poussa vers le Cats sans demander son reste aux deux femmes qu’elles venaient pourtant d’incendier dix secondes plus tôt.  

-Megumi….C’était quoi ça ?  

-Un travesti mal dans sa peau…non ?  

 

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Ryô n’arrivait pas à regarder sa partenaire. Il ne pouvait s’empêcher de rire , rien qu’en repensant à ce qu’il venait de se passer. Et la tête figée dans la colère de Kaori ne l’aidait pas. Elle ne cessait de ruminer, de grommeler des mots incompréhensibles, pensant à cette journée maudite et à sa guerre contre son partenaire.  

Ryô regarda alors à l’autre bout de la rue, pour ne pas craquer et aggraver les nerfs de sa moitié. Quand soudain son regard se posa sur quelque chose qui attira son attention.  

 

-WAOUH ! Miss mokkori à neuf heures !  

Kaori n’eut pas le temps de lever la tête pour voir son partenaire , qu’elle se sentit happer vers le côté.  

Il arriva comme un boulet sur la jeune demoiselle qui se trouvait là, Kaori volant derrière lui, puis s’arrêta sec à ses pieds. Kaori se cogna contre son dos, sans réaliser ce qu’il venait de se produire.  

-Bonjour Mademoiselle ! Vous savez que vous êtes belle, à mourir….., dit-il d’une voix ténébreuse mais câline. Pitié ! Ne me laissez pas agoniser…  

Il attrapa de son bras libre la femme par la taille et la renversa en arrière.  

-Seul un baiser passionné peut me guérir de votre beauté fatale !  

Il approcha dangereusement sa bouche de celle de la femme qui se mit à rougir devant la fougue et le charme de celui qui venait de l’aborder comme un héros de films d’action, séducteur mais incroyablement sexy…..  

Elle le repoussa de sa main, voulant se faire un peu désirer, et déclara :  

-Mon doux héros, votre besoin de guérir est tout à votre honneur mais…je crois que vous oubliez un détail, c’est qu’on ne se connaît pas…  

Ryô la releva et lui dit :  

-Ah oui ! N’oublions pas les présentations ! Je suis Ryô-chou, plus connu sous le nom d’étalon de Shinjuku ! Maintenant, embrassons-nous !  

La fille devait bien admettre que malgré son charme irrésistible, il n’avait pas beaucoup de tact. Son regard se dévia alors sur une ombre qui se trouvait à côté d’eux, droite et immobile, dégageant une aura menaçante.  

-Et moi je suis son fantôme ! , dit alors cette ombre.  

 

Ryô tourna la tête vers la voix qui venait de prononcer ces mots. Il avait déjà oublié qu’il était attaché à sa partenaire. Il voyait déjà la massue lui arriver droit dessus, surtout après ce qu’il venait de se produire devant le bar, mais il en fut tout autre.  

Kaori arborait un magnifique sourire, sourire qui ne cachait rien de bon pour Ryô.  

Elle leva sa main vers la jeune femme et lui déclara :  

-Ne faîtes pas cette tête, je rigole ! Je suis Kaori ! Enchantée !  

La jeune femme et Ryô clignèrent des yeux, surpris par l’attitude de la nettoyeuse.  

- Je suis son coach ! Ryô fait du théâtre et il essaie de convaincre une femme de l’aimer ! Sacrée mise en scène, n’est-ce pas ?  

 

La jeune femme regarda Kaori d’un air abasourdie, clignant toujours des yeux, tandis que Ryô jetait des regards noirs à sa partenaire qui était en train de lui faire foirer son plan drague.  

-Ne l’écoutez pas ! tenta de se défendre le nettoyeur tout en cachant sa partenaire derrière lui. Elle…..  

Kaori le tira alors à lui avec les menottes, se jeta dans ses bras et déclara :  

-Vous ne pensiez pas qu’il était sincère avec vous ?, lui demanda-t-elle surprise par la mine déçue de la jeune femme. Désolée mais…..Il n’y a que moi dans son petit cœur !  

Kaori lui fit un large sourire et regarda Ryô avec une pointe de sournoiserie dans les yeux.  

-A vrai dire , il ne peut pas se passer de moi ! Je suis indispensable à sa vie, que ce soit pour les courses, le ménage, la bouffe, le boulot….  

Ryô resta interdit. Elle venait de se jeter sur lui en disant des vérités qu’ils n’osaient tout deux s’avouer d’ordinaire et pourtant, elle y prenait plaisir à l’ironiser.  

 

-Mais là où il a besoin le plus de moi, c’est pour… fit-elle avec un clin d’œil tout en lâchant Ryô et en s’approchant d’elle. Je vous le mets dans le mille ! …Le sexe !, fit-elle doucement pour ne pas alerter les passants .  

Ryô tomba à la renverse. Il se doutait de la suite de ses mots mais qu’elle arrive à le dire avec autant d’aisance, le déstabilisa quelque peu.  

-Ryô adore que je lui fasse certaines choses coquines…et ça, même vous, vous ne le feriez pas !, finit-elle sur un ton catégorique et fière, tout en louchant sur son index posé devant le nez de la femme, pour lui faire comprendre qu’il n’y avait pas de contestations possibles.  

 

La jeune femme ne savait plus où se mettre. Un couple venait de l’aborder et lui raconter leurs galipettes, alors qu’elle ne les connaissait pas. Bientôt, ils allaient peut-être lui demander de faire des choses à trois, aussi prit-elle les jambes à son coup et dit tout en prenant la fuite :  

-Vous formez un très joli couple tous les deux ! Bonne chance !  

Ryô regarda sa conquête s’éloigner, les épaules baissées, le regard dans le vague. Kaori se tourna à lui et lui déclara :  

-2 à 1 ! Je prends l’avantage ! Je te l’ai dit Ryô ; ne me sous-estime pas ! La massue n’est pas ma seule arme !  

Ryô fronça les sourcils. Il venait de se faire avoir en beauté et de perdre à cause d’elle, encore une occasion de tirer un coup. Kaori remboîta le pas vers le Cats, tandis que son partenaire traînait le pied tout en la détaillant. Sauf que son regard devenait de plus en plus séduit par la ruse et la répartie de sa tendre partenaire.  

-Tu veux jouer à ça ma douce Kaori….Tu vas le regretter, crois-moi !  

 

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Ryô et Kaori arrivèrent avec Chisei au café. Umibozu et Miki les entendaient se chamailler alors qu’ils n’étaient qu’au bout de la rue. Ils se regardèrent un instant et une goutte apparut sur leur tempe, se demandant ce qui allait encore se passer aujourd’hui.  

Bientôt deux ombres se dessinèrent sur le pas de la porte avant que la cloche ne retentisse et laisse apparaître le duo terrible. Ryô était blasé et Kaori boudeuse. Tout deux tentèrent de rentrer mais la porte n’était pas assez large pour les laisser passer en même temps. Après plusieurs tentatives de passage en force, Ryô et Kaori se fusillèrent du regard.  

-On t’as jamais appris la politesse, crétin !  

- Pas au travelo comme toi !  

-Miki retiens-moi où je vais devoir étaler du sang sur ton beau parterre !, rétorqua Kaori d’une humeur massacrante.  

Ryô tenta une nouvelle fois de passer en force et déboîta au passage l’épaule de Kaori, qui se mangea le chambranle de la porte en pleine figure.  

-Aïeuh ! Mais tu pourrais être plus délicat, tu m’as fait mal, sale brute !  

-Délicat ? Tu connais ce mot ?, lui vociféra le nettoyeur avec un visage crispé par la fatigue et la colère.  

 

Ryô s’avança vers le comptoir le regard très agacé suivi de près par Kaori et Chisei.  

Miki et Umibozu ne purent éviter de voir ce qui ornait leurs poignets lorsqu’ils s’approchèrent.  

Umibozu décrocha un grand sourire.  

-Bah alors Ryô ? On ne sait plus comment ça fonctionne des menottes ?  

Ryô lui lança son regard de tueur impitoyable.  

-Evites de me mettre davantage en rogne tête de poulpe ! C’est pas le moment.  

Il posa nonchalamment son coude sur le comptoir et laissa tomber sa tête sur la paume de sa main.  

-Bonjour Kaori !, dit alors Miki avec un grand sourire. Se pourrait-il que …vous deux ?  

-Quoi ?, lui lança sèchement Kaori, ne voulant entendre quoique se soit concernant Ryô.  

-Bah, tu sais …vous …. ?, lui fit-elle avec un regard insistant, dont Kaori saisit alors avec rage le sous-entendu.  

-Mais t’es folle, Miki !, hurla alors Kaori tout en faisant tomber son tabouret. Jamais, je dis bien jamais, il n’y aura quoi que ce soit avec ce débile profond !  

Ryô se leva de son tabouret aussi et lui vociféra :  

-En tout cas le plus débile de nous deux c’est celui qui a mis ces menottes ! Suivez mon regard….  

-Oui et bien si j’avais su que ça me pourrirait encore plus l’existence, il est clair que je me serai abstenu !  

-Très bien !  

Ryô regarda alors Falcon d’un air grave.  

-Falcon, sors ton bazooka ! Je suis prêt !  

Il tira alors son bras , de sorte que les menottes soient dégagées de tout obstacle et que Falcon puisse réussir sa mission de viser sans problème vers elles.  

-Ah ah ah ! Si tu crois que ça va te sauver !, lui lança Falcon. Tu risques d’y perdre un bras !  

-Oui et bien je préfère perdre un bras que de rester accrocher à cette idiote une seconde de plus !  

-Cette idiote a un prénom, Attila ! Et je ne te laisserai pas saccager mon bras pour ton soit-disant bonheur ! Je préfère encore te torturer à vie !  

Ryô s’étala alors sur le comptoir à hauteur de Miki, obligeant Kaori à se pencher également sur le comptoir.  

-Voilà Miki ! Tu comprends ma souffrance ! Sauves-moi ma serveuse préférée ! Un baiser soulagerait ma peine…  

-Tu m’as dit que tu étais prêt, si je me souviens bien ?!, déclara alors Umibozu, la bazooka sur l’épaule, prêt à s’en servir sur le nettoyeur.  

-Il n’y a aucune compassion dans ce café !, constata avec tristesse Ryô, se rasseyant sur son tabouret avec nonchalance, tandis que Kaori se frottait le bras et le poignet, endoloris par les accoups de Ryô qui pressaient les menottes sur sa peau.  

-Pourquoi tant d’histoire autour de ces menottes ?, s’hasarda à demander Miki. Et puis c’est qui cet homme ?, finit-elle tout en montrant un homme rondouillard assis sur la banquette derrière le comptoir, en train de se prendre sa tête dans ses mains et se plaignant d’être l’homme le plus malheureux au monde.  

 

 


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