Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 26-09-08

Ultimo aggiornamento: 05-07-09

 

Commenti: 418 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Saeko vient voir City Hunter pour une nouvelle mission mais les choses ne vont pas se passer comme prévu et Ryô et Kaori vont se retrouver dans une situation délicate les obligeant à faire des concessions......Euuh , il y a un bug: il faut compter un chap de moins que marqué ci-dessus!^^'

 

Disclaimer: Les personnages de "TOME 38: Inséparables!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 38: Inséparables!

 

Capitolo 18 :: En affaires, c'est Ryô Saeba le boss!

Pubblicato: 20-02-09 - Ultimo aggiornamento: 20-02-09

Commenti: Salut HFC! Un petit envoi rapide avant mes vacances! Ne majez pas trop pendant ces vingts jours; pensez à moi, soyez cool pour mon retour et ne m'infligez pas un méga retard sur les reviews! lol!! Bisous et à bientôt!

 


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-Maintenant que vous avez tout fait pour mettre votre souk à ma conférence Saeba, dites-moi en quoi je peux vous être utile ?  

 

 

Ryô tirait sur sa cigarette en faisant des ronds avec la fumée recrachée. Kaori le regardait avec agacement. Elle savait qu’elle ne devait pas intervenir mais elle ne supportait pas son calme olympien et sa façon nonchalante à prendre son temps.  

 

- Dis-moi Parrain…. Aux dernières nouvelles, ton fils avait plié bagages loin de notre bonne vieille ville….Alors comment se fait-il que je sache qu’il soit encore ici ?  

 

- Venez-en aux faits Saeba ! Que lui reprochez-vous ? Si vous avez un soucis, vous n’avez qu’à le retrouver vous-même !  

 

- Allons, allons, tu sais bien que je ne suis pas du genre à aimer perdre du temps… et comme tu es le digne papa à son fiston, futur héritier de la Unryu-kai, ….. et bien il me paraît évident que tu peux me le faire venir rien qu’en claquant des doigts !  

 

Le Pdg de la Unryu se mit à rire.  

 

- Tu crois que je vais t’obéir parce que tu es Ryô Saeba, le City Hunter ! Tu vas me torturer sur ma chaise peut-être ? Voyons, mon fils mène sa barque sans moi ! Fais appel à tes indics.  

 

Le Parrain le regarda avec un air sûr et satisfait. Il venait de changer de ton. La familiarité par son tutoiement et l’insolence employées soudain devant l’ennemi que représentait City Hunter aux yeux du yakusa aurait pu agacer le nettoyeur, mais ce ne fut pas le cas. Cette familiarité soudaine n’échappa à Kaori qui regarda alors Ryô inquiète. Le Parrain aurait-il une raison pour ne plus craindre et respecter City Hunter ? Ryô continua de fumer, imperturbable. Puis il lui dit d’un ton qui n’induisait aucune forme d’objection.  

 

- Oh mais tu vas effectivement me le faire venir dard-dard ! Figures-toi qu’il a détruit un café où j’aimais bien m’y arrêter pour draguer entre autres ! Et cela m’a mis dans une colère noire…..  

 

Le Parrain ne prit pas en compte cette colère et tenta de se rasseoir sur son siège mais il fut vite stoppé dans son élan quand il entendit la suite.  

 

-Mais ma colère n’est en rien égale à celle du propriétaire de ce café…Il est très réputé dans le milieu pour son côté….destructeur !  

 

Le yakusa dévisagea le nettoyeur, interloqué par ses propos mystérieux. Ryô regarda par la fenêtre et dit :  

 

- Quelle belle vue et quel beau bâtiment ! Un édifice pareil doit valoir des millions de yens, peut-être même des milliards au vue de la décoration.  

 

Le Parrain regarda Ryô avec une nouvelle lueur, celle de l’inquiétude. Il fallait s’attendre à tout venant de City Hunter.  

 

- Je n’ose imaginer sa tête quand je vais lui dire qui est responsable de la destruction de son café. Ce jour-là il va y avoir un joli feu d’artifice….  

 

- Quoi !?, s’exclama le parrain.  

 

- Bah oui, il est réputé pour être un artificier hors pair ! Ce qu’il y a de bien chez lui, c’est qu’il ne fait pas dans la dentelle ! Il y a toujours pleins de poussières, de gravas, voir de cadavres sur son passage…. Un vrai monstre des mers cet homme….  

 

 

Le yakusa se mit à frémir en rassemblant les détails énumérés par le nettoyeur. Le dernier indice ne lui donna plus l’ombre d’un doute…et il murmura :  

 

- U…Umi….Umibozu !  

 

Ryô se releva de son siège et s’écria :  

 

- Bravo ! Tu viens de trouver le célèbre nettoyeur au crâne chauve et aux lunettes de soleil géantes ! Il a un caractère très bourru, tu sais, et quand il va savoir que tu es le coupable indirect de ce grabuge…  

 

Ryô fit une grimace de compassion.  

 

- Adieu parrain, ce fut un plaisir de papoter avec toi !, lui dit-il en lui serrant la main. Sois gentil et pense à ton filleul sur ton testament !  

 

- Non, pas mon immeuble !…Je…je ferai tout ce que tu veux !… Mais ne lui dit rien…  

 

- Je crains ne pas avoir le choix, Parrain ! C’est à cause de moi que ton fils a attaqué le café et donc je vais l’avoir sur les talons, la tête de poulpe ! Je ne veux pas mourir à cause de ton fiston ! Tu te rends compte à qui j’ai affaire à cause de ton fiston !  

 

Ryô prit une mine plus que navrée afin de renforcer le côté tragique de la situation du yakusa. Il ferma les yeux un instant pour réfléchir à une soit-disant solution qu’il avait évidemment bien en tête depuis son arrivée mais dont le yakusa ne se doutait pas.  

 

- Maintenant… il y a toujours possibilité de s’arranger…  

 

- Ah oui ?, fit le patron attentif à toute proposition pouvant sauver sa peau du géant à lunettes.  

 

- Si on lui répare gentiment son café, peut-être qu’il sera plus clément et que dans cette optique-là, il restera sage comme un nounours !  

 

Le Parrain se précipita alors aussi vite que possible pour attraper le téléphone. Sa main tremblait tandis qu’il pianotait sur le clavier le numéro de sa secrétaire.  

 

- Je veux vingt hommes prêts à reconstruire un café. Ils doivent être sur le terrain d’ici une heure ! Et que ça saute !  

 

Ryô entendit un petit cri venant à travers le combiné de la secrétaire qui fut surprise de cet ordre direct et sec. Elle lui demanda l’adresse, ce que Ryô comprit en croisant le regard interrogateur du yakusa.  

 

- Cat’s Eye…, lui dit-il gentiment, ce que le parrain répéta comme un automate.  

 

Il reposa le combiné avec soulagement et s’assit. Le Parrain sortit un mouchoir en tissu et s’épousseta le front, humidifié par l’angoisse. Ryô écrasa son mégot de cigarette sur la table de conférence et lui dit :  

 

- Quelle sagesse, Parrain ! Umi sera tout content de cette attention mais… ça ne résout pas mon problème !, lui dit-il gravement.  

 

- Quoi !?…Mais... mais j’ai réparé son erreur non ?  

 

- Effectivement tu as réparé son erreur auprès d’Umibozu. Mais je crains que tu ne puisses réparer son erreur commise sur moi !  

 

- Quoi !..Mais…je te demande pardon pour lui ! Dis-moi ce que tu veux et je te le donne.  

 

- Cette fois-ci, tu ne pourras rien pour lui ! C’est entre lui et moi ! Appelle-le !…Je te l’ai déjà demandé !  

 

Ryô regarda le yakusa durement et lui cria :  

 

- DE SUITE !  

 

Le Parrain replongea sur son téléphone et composa un numéro et d’une voix dure il dit :  

 

- Viens de suite dans mon bureau !  

 

- Et bien voilà quand tu veux, tu peux !  

 

- Ne lui fais pas de mal, je t’en prie ... Il est jeune et il ne sait pas encore tout du milieu.  

 

- A toi de lui apprendre ! Je te l’ai déjà dit aussi ! Ça fait deux fois qu’il s’en prend à moi… c’est une fois de trop !… Que faut-il que je fasse pour qu’on m’écoute !…  

 

Ryô soupira, comme s’il était agacé et blasé à la fois d’être un incompris.  

 

- Il m’a blessé à la cuisse !…. Et je passe sur les détails de ce que je vis depuis deux jours à cause de ces menottes alors faut pas m’énerver ! Regarde un peu ce que ma partenaire m’a fait !  

 

Le Parrain regarda les menottes qui reliaient Ryô à Kaori avec perplexité. Il ne remarqua ce détail que maintenant. Il croisa le regard de Kaori, ce qui n’échappa pas à Ryô mais il se tut. Il savait très bien la terrible impression que lui avait inspiré Kaori lors de leur mission auprès de Sayuri et voulait en profiter.  

Quand au yakusa, il ne pouvait qu’appréhender le réveil de la furie ! Il s’imagina très bien quel genre de punition elle avait pu infligé au nettoyeur et ces menottes ne pouvaient que confirmer son emportement digne d’une tigresse… Une tigresse…Il voyait déjà ses crocs et ses griffes acérées plantés dans le pauvre dos du nettoyeur tandis qu’elle le traînait dans sa caverne pour mieux le dévorer, tandis que Saeba hurlait son malheur.  

 

Le Parrain se mit à déglutir de peur et baissa les yeux. Il tomba sur les jambes galbées de la nettoyeuse qui avait mis sa mini-jupe. Puis une autre idée lui vint en tête quant à la réelle utilisation de ces menottes et il prit un air salace, se disant que le nettoyeur n'était finalement pas si malheureux que ça d’avoir une telle tigresse auprès de lui. Il se mit à glousser, en pensant aux genres de choses que pouvait faire cette jeune femme sur un homme. Il plaça ses mains devant sa bouche pour ne pas se faire remarquer mais les deux nettoyeurs ne furent pas dupes.  

 

-On peut savoir ce qui te fait marrer ?, demanda alors Ryô, soupçonneux.  

 

- Rrr..rien !, se reprit le yakusa, pris en flagrant délit. Je me disais juste que ces menottes ne sont pas grand chose pour un homme de ta trempe, qui en a vu des pires !  

 

Ryô loucha sur le vieux, pas du tout convaincu. Il le caressait dans le sens du poil et il n’aimait pas ça.  

 

- Tu crois que c’est drôle de se payer ma partenaire pour dormir, manger et aller faire pipi ! J’aimerais t’y voir ! Tu sais parfaitement quelle femme elle est….  

 

- Et je suis quelle femme, je te prie Ryô !?…  

 

Kaori se tenait à côté du nettoyeur, tel Hulk prêt à charger ! Elle n’avait pas encore dit un mot, mais là, il fallait qu’elle exprime son point de vue.  

 

Les deux hommes eurent un mouvement de recul en voyant les flammes dans les yeux de la nettoyeuse. Ils sentaient le volcan prêt à exploser.  

 

- Mais une femme merveilleuse Kaori chérie !, déclara tout suppliant le nettoyeur tout en lui caressant le bras pour montrer que tout allait bien.  

 

Kaori regarda sa main la caresser, avec doute.  

 

- Oh oui mademoiselle, vous êtes tout à fait charmante ! On vous épouserait !, ajouta le Parrain pour tenter d’étouffer la folle furieuse dans l’œuf.  

 

Les deux nettoyeurs bloquèrent à l’entente de ces mots et se tournèrent de façon simultanée vers le Parrain en prononçant pour seule réaction :  

 

- Hein ???  

 

Ryô regarda Kaori, la scruta des pieds à la tête et dit à l’homme tout en la désignant :  

 

- L’épouser ! Elle ? Ce machin qui vous écrase constamment sous des massues ? Vous êtes sado-maso ? Vous aimez souffrir ?  

 

Le Parrain se mit à rougir devant la gaffe qu’il venait de dire, doublée de la honte que le nettoyeur venait de lui mettre sur le dos en le traitant du pire des pervers sexuels !  

 

- Euh…non …c’est que … hum hum….. Voyons, je suis déjà marié, monsieur Saeba ! Je voulais dire qu’elle est tellement charmante qu’on pourrait l’épouser. Un homme comme vous peut tout à fait être attaché à cette femme aussi bien dans le sens propre que dans le sens figuré ! J’imagine bien le nombre d’hommes pouvant vous envier ! C’est cela que je voulais dire !  

 

- Non mais ça va pas la tête ! Kaori est ma partenaire de travail ! C’est tout ! Je ne fais pas dans le travelo et je ne prends aucun, mais alors aucun plaisir à l’avoir à mon poignet ! Elle m’a même fait capoter mon plan drague avec votre standardiste !… Quand aux hommes m’enviant….  

 

Une libellule passa derrière la tête du nettoyeur qui affichait une tête encore moins convaincue que lorsque le yakusa lui disait qu’un homme comme lui n’avait peur de rien, qu’il en avait vu des pires.  

 

Un grand « PAF ! » résonna dans la salle. Ryô ne prononça pas un mot de plus, littéralement écraser par les touches du téléphone que venait de lui envoyer Kaori dans la figure et qui brillaient comme pleins de petits boutons sur le visage d’un jeune plein d’acné.  

 

- Comment oses-tu reporter la faute de ton échec sur moi ! Tu n’es qu’un minable petit dragueur de seconde zone ! Et crois-moi je suis bien loin de vouloir me marier avec un bonhomme pareil ! Crétin ! Quand à mon succès auprès des hommes, je préfère rester seule que mal accompagnée, vu tous les pervers qu’il y a sur Terre !  

 

Le Parrain avait rapproché ses genoux contre lui, afin de rester bien calé dans son fauteuil dans le cas où le coup de téléphone irait rebondir sur sa figure. Il tremblait déjà des pieds à la tête en voyant le regard meurtrier de la jeune femme. Son cri faisait trembler les baies vitrées de la salle de réunion tandis qu’un vent glacial parcourrait l’échine du Parrain.  

 

- Quand à vous…, lui dit-elle en se tournant vers le yakusa, osez émettre encore une seule fois l’hypothèse que je puisse avoir une quelconque pensée salace sur nous deux et je vous montrerai comment la mariée peut mater son mari !  

 

Le Parrain serra encore plus fort ses genoux dans ses bras et oscilla sa tête à l’affirmatif afin de ne plus contredire en rien les propos de la nettoyeuse.  

 

Kaori soupira, ayant l’impression d’être la seule personne sensée au monde.  

 

Ryô tenta de se remettre le visage en place lorsque l’on frappa à la porte et que le fils du Parrain de la Unryu-kai entra.  

 

- Salut P’pa ! Tu voulais me v…. !  

 

Le sourire du jeune voyou s’effaça à la vue du nettoyeur. Il leva sa main et montra du doigt l’intéressé en bégayant :  

 

- Ci..cici…City Nuter…Euh …City Hunter !  

 

- Entre Masahiro… Je crois qu’il faut que tu parles à quelqu’un…, fit alors le patron de la Unryu d’un air grave.  

 

- Salut Masa ! Ça roule pour toi !?, lui déclara Ryô en lui faisant un petit clin d’œil affectif.  

 

Masahiro entra dans la salle, le pas hésitant, et vint s’asseoir à côté de son père. Il le regarda, les yeux inquiets, tandis que son père n'adressa pas un geste à son égard, pris à la fois d’égocentrisme et de déception envers son poltron de fils. Il portait un costard noir avec des lunettes de soleil, faisant confirmer à City Hunter la responsabilité de cet homme dans la destruction du café d’Umibozu et Miki.  

 

- J’ai rien fait papa ! Je te le jure !, cria alors tout en pleurnichant le voyou.  

 

Il se jeta sur les chaussures de son père , lui implorant de l’aide. Kaori regarda Masahiro et conclut que le fils était aussi nul que le père.  

 

- En es-tu sûr ? , lui dit alors Ryô qui posa son coude sur la table, la tête appuyée sur la paume de sa main. Voyons Mashiro, il me semble pourtant t’avoir vu hier, dans une voiture noire, du genre grosse, et avec des vitres teintées…  

 

- Moi… ?... Ah non, Monsieur, vous devez me confondre avec un autre !…, s’empressa de nier le jeune délinquant.  

 

Ryô lui jeta un regard qui dévorait son âme en entier. Masahiro ne pouvait se détacher de son emprise effrayante. D’un regard, City Hunter pouvait vous amadouer et vous faire dire la vérité. Il était redoutable, rien que par ce qu’il dégageait par son regard. Il semblait vous transpercer et lire dans votre âme au point de pouvoir difficilement cacher les choses. Il pourrait presque lire vos pensées et vous faire dire des choses que vous ne pensez pas. C’était un maître de la manipulation mentale.  

 

- Vraiment ?… Pourtant tu es bien l’heureux propriétaire d’un Land Cruiser dernier cri, inconnu aux services des immatriculations ?  

 

Masahiro se releva, voulant faire objection à l’accusation. Malgré tout, il était pétrifié rien qu’à l’idée de contredire le nettoyeur. Son seul salut était que City Hunter le prenne en pitié… encore fallait-il qu’il en ait !…  

 

- Je l’ignorais ! On me l’a proposé pour trois fois rien, une bouchée de pain ! C’était une aubaine à saisir ! Une telle voiture pour appâter les filles et pour montrer ma puissance et ma poigne au sein de mon clan qui bat de l’aile, c’était un petit miracle, …. vous comprenez, hein ?  

 

Une goutte apparut sur la tempe des nettoyeurs qui voyaient devant eux un gamin dans une cour de récré plus qu’un homme.  

 

- Et ça ne t’as pas mis la puce à l’oreille ?, intervint son père, peu content de la naïveté de son fils.  

 

Masahiro baissa les yeux, navré.  

 

- Qui te l’a refourgué ? Qui t’a demandé de canarder le Cat’s Eye en échange d’un bon prix sur cette voiture ?, lui demanda alors Ryô , inflexible.  

 

- Euh…Et bien c’est-à-dire que….  

 

Ryô sortit son magnum de son holster et le pointa vers Masahiro, le regard dur.  

 

- QUI !!!?  

 

- On l’appelle le cyclope !! Il a un bandeau, …un cache œil. Il est borgne et il traîne souvent au club « Little rabbit ».  

 

Le nom du club se mit soudainement à résonner dans les oreilles de Ryô qui se rappela instinctivement des tickets que Mick avaient obtenu pour eux deux afin d’aller mater Kimiko, Junko et Hoshi... Son sourcil se mit à frétiller en pensant à tout ce qu’il y avait là-bas.  

 

- Tu es certain qu’on peut le trouver là-bas ?!, demanda le nettoyeur déjà à l’affût des lapines en chaleur.  

 

- Et comment ! C’est là-bas que j’ai eu contact avec lui ! Il se prélasse pratiquement tous les soirs auprès de donzelles à poil !  

 

- Tu en es sûr…, insista bien le nettoyeur qui commençait à montrer des signes de lubricité.  

 

Son visage oscillait entre le sérieux du professionnel et la bouche baveuse et les yeux obsédés du pervers notoire.  

 

Masahiro acquiesça d’un signe de tête.  

 

- Parfait !, dit alors Ryô, tout en se relevant gaiement. On y va Kaori ! Merci Parrain pour cette entrevue !  

 

Il invita alors Kaori à le suivre vers la sortie quand soudain il se retourna, et dit au voyou :  

 

- Au fait, ça c’est pour la balle que j’ai pris dans la jambe !  

 

Et il lui tira sur sa cuisse. Masahiro poussa un hurlement qui déchira le ciel. Son père se mit à trembler de tout son être, voyant bien que City Hunter avait été plutôt cool cette fois-ci avec eux. Mais son impression s’estompa aussi vite lorsqu’il vit Saeba levait à nouveau son arme et dire :  

 

-Et ça c’est pour l’affront que tu m’as fait et le culot que tu as eu de vouloir t’en prendre une seconde fois à moi !  

 

Et le nettoyeur tira une seconde balle qui alla traverser sa seconde jambe. Masahiro hurla une deuxième fois, tombant de tout son corps au sol, ne pouvant plus se porter.  

Ryô regarda le Parrain et lui dit :  

 

-Tu permets que je me charge de sa punition, vu que tu es incapable de bien éduquer ton fils !  

Le Parrain ne tenta pas de rétorquer quoique ce soit ; ils étaient en vie et c’était déjà énorme en soi ! Mais il savait également que la prochaine fois, ce serait sans doute entre les deux yeux que la balle irait se loger. C’est alors que Ryô leva son magnum une troisième fois. Le père et le fils poussèrent un cri étouffé d’effroi, voyant la fin proche. Ryô esquissa un sourire machiavélique tandis que son regard devenait de plus en plus noir.  

 

-Et celle-là, c’est pour que tu ne m’oublies pas, et les autres non plus !  

 

Il dirigea le canon de son arme vers la tête et tira. Masahiro ferma les yeux, attendant sa sentence tandis que son père resta pétrifié dans son fauteuil. La balle alla effleurer le haut de son crâne, laissant une tonsure au milieu de sa chevelure noire. Ryô soupira de désespoir.  

 

-Et c’est ça la future génération du milieu ! Même pas capable de voir la mort en face !  

 

Masahiro ouvrit alors les yeux et se toucha la tête avec douleur, mais finalement heureux d’être encore de ce monde tandis que son père se laissa retomber sur son siège de soulagement.  

 

-Pitoyable !…  

 

Ryô baissa son arme et sans un mot de plus il se dirigea vers la sortie.  

 

 


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