Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 26-09-08

Ultimo aggiornamento: 05-07-09

 

Commenti: 418 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Saeko vient voir City Hunter pour une nouvelle mission mais les choses ne vont pas se passer comme prévu et Ryô et Kaori vont se retrouver dans une situation délicate les obligeant à faire des concessions......Euuh , il y a un bug: il faut compter un chap de moins que marqué ci-dessus!^^'

 

Disclaimer: Les personnages de "TOME 38: Inséparables!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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How to put images in a fanfiction?

 

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   Fanfiction :: TOME 38: Inséparables!

 

Capitolo 25 :: Bas les masques!

Pubblicato: 29-04-09 - Ultimo aggiornamento: 08-05-09

Commenti: Bonsoir HFC... Voici mon petit chap d'insep (petit est un bien grand mot pour moi c'est vrai! Je vous l'accorde!). Certaines ont été déçues par mon OS lemon alors pour me faire pardonner, je vous envoie insep. J'espère que l'idée de ce chap vous plaira davantage. Pardon d'avoir gêner vos a priori sur Ryô et bouleverser votre idée du couple RK. Pour celles qui se disent: " quoi! c'est quoi cet OS lemon et cette histoire?!" et bien rendez-vous sur http://lafoliedesmangas.forumactif.net le fofo de Yunalescaminnie... vous comprendrez! et trouverez d'autres lemons de d'autres auteurs, vu que l'accès au NC17 n'est plus d'actualité. Yuna, encore de la pub! Sinon je dédie ce chap à Cris et tenten qui m'ont, elles, super soutenu pour le coup! merci encore les filles! Toto, comme d'hab, merci béta killeuse! Bonne lecture.... on approche de la fin

 


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- Kaoriiii ??!! Tu as dit Kaoriiii ?!!  

 

Les deux nettoyeurs s'immobilisèrent alors, réalisant que leur petit accrochage avait fait tomber leur couverture. Le soufflé venait de retomber et de même s'écraser ! Toute la tension qui venait d'augmenter au fur et à mesure de leur échange verbal, venait de s'éclipser pour faire place au malaise. Ils tournèrent simultanément la tête vers les trois filles, une goutte sur la tempe et le sourire forcé. Les trois filles les dévisagèrent, à la fois stupéfaites et excitées du scoop.  

 

- C'est malin !, cria Kaori plus que furax contre le nettoyeur. Tu ne pouvais pas la fermer ! Ah! Il est beau le professionnel ! Comment as-tu pu tout faire foirer comme ça !  

 

- Ohé ça va ! C'est de ta faute ! T'avais qu'à arrêter de dire des sottises plus grosses que toi !, se défendit le nettoyeur agacé de s'être fait avoir aussi facilement à cause de sa colère.  

 

- Des sottises ? Des sottises ! Je te parlais franchement ! Maintenant je ne te parlerai plus du tout puisque, ce que je dis ou ressens, ce sont des sottises !  

 

Kaori était très vexée qu’il ne considère pas ses souffrances avec plus d’égard. Quant à Ryô, il ne supportait plus ce petit jeu de la vérité devant des spectatrices émerveillées et ayant leur complète attention.  

 

- Très bien !, s'énerva à nouveau Ryô qui voyait toute sa soirée comme un vrai fiasco. Ne parle plus ! Au moins, ça me fera des vacances et je ne passerai plus pour le bourreau de mademoiselle !  

 

Chacun tourna le dos à l'autre tandis qu'à table, les trois danseuses les observaient avec des étoiles dans les yeux.  

 

- J'y crois pas! Je le savais ! J'en étais sûre ! , fit Kimiko en se levant toute guillerette. Tu ne pouvais pas te caser comme ça, à moins que ce ne soit avec elle !, finit-elle par dire plus sérieusement en désignant Kaori du doigt. Ça ne pouvait qu'être elle, qui te tienne tête ainsi mais en même temps que tu regardes avec un tel désir ! Pas Keiko ou une autre ! Kaori !  

 

Ryô tiqua et se mit à rougir devant la remarque de la jeune femme aux cheveux colorés en bleu. Que racontait-elle comme ânerie elle aussi? C'était sa fête ce soir ou quoi ?  

 

- Hein !? Quoi !? Moi ?! Avec elle !? Mais t'es folle ! Et puis quel désir j'aurai pour elle à part celui de l'étrangler !? On est juste en mission ! On est des pros, c’est tout ! Je ne risque pas de me caser avec cette...., cette....  

 

- Méfie-toi Ryô des termes que tu emploies…, lui dit Kaori d'un ton grave qui fit pâlir le nettoyeur, car moi, je ne garantie pas ma montée de désir de mettre fin à ta langue fourchue !  

 

- Mais viens ! Grosse pintade qui m'écrabouillait les cuisses ! Viens ! Je t'attends !, lui fit-il tout en arborant une posture de boxeur prêt à se défendre.  

 

- Grosse pintade !, fit la nettoyeuse avec de gros yeux. C'est toi qui voulais que j'y retourne sur tes cuisses, Monsieur j'ai la mémoire qui flanche !  

 

- Je suis témoin !, intervint Kimiko. Tu semblais bien apprécier le fait de l'avoir sur tes genoux à l'instant !, continua-t-elle d'un ton coquin et voulant lui faire avouer l'inavouable.  

 

Kaori était ravie. Finalement ses ennemies étaient subitement devenues ses alliées ! En même temps, elle voyait son partenaire très embarrassé et muet face à ce constat, et Kimiko sûre d'elle. Pouvait-elle dire la vérité ? Avait-il apprécié ses fesses sur lui ?  

 

- Alors c'est toi Kaori ?, fit Junko des étoiles dans les yeux.  

 

- Depuis le temps qu'on voulait rencontrer celle qui obnubile ses pensées !, continua Hoshi toute intriguée.  

 

Ryô s'agitait comme un singe, tentant de faire taire chacune des filles, mais le mal était déjà fait. Elles devaient impérativement se taire.  

 

- Mais c'est pas bientôt fini tous ces mensonges !, s'offusqua le nettoyeur qui sentait sa patience partir en lambeaux.  

 

- Moi ?! J'obnubile ces pensées ?, fit Kaori timidement, sa colère retombée faisant place à la gêne et à l’incrédulité.  

 

- Si tu savais !, fit Hoshi tout en exagérant en faisant un geste ample marquant le nombre de fois dont elles avaient entendu son nom ressortir.  

 

Ryô broyait du noir. Il était fini. Elle allait les marteler de questions sur ses paroles délivrées malencontreusement sous l'effet de l'alcool lors de ses soirées arrosées. La seule solution était de nier tout en bloc.  

 

- Kaori, tu étais un mystère pour nous !, fit Junko admirative.  

 

- Il vous a parlé de moi ?, fit Kaori d'une toute petite voix incrédule. A quelle occasion? Il vous a dit quoi ! Oh non ! Finalement ne me dîtes rien ! Il vous a certainement dit que j'étais une folle à la massue, que j'avais plus des atouts masculins que féminins, que j'étais toujours à ses talons pour l'empêcher de mettre ses plans mokkori à exécution, et ..... et j'en passe des meilleurs ! N’est-ce pas ?!  

 

- Oui c'est ça ! Tout à fait !, coupa Ryô qui souhaitait vraiment mettre un terme à ce sujet de discussion. Bon les filles, je vous aime mes puces mais Kaori et moi, on est en mission donc on va vous laisser et surtout soyez sages sans moi !  

 

Il poussa alors Kaori hors de la table mais celle-ci avait plein de questions en tête et les filles aussi.  

 

- Pourquoi tu me pousses comme ça Ryô !, fit Kaori d'un air menaçant. Tu leur as donc bien dit que j'étais un travelo !? Tu crois que je vais te laisser m'insulter devant des inconnues sans réagir. Je sens que je vais réellement te tuer avant la fin de la soirée !  

 

Les prunelles de la nettoyeuse se mirent à scintiller, reflétant une future sentence digne de sa colère et tout aussi machiavélique que le sourire qu’elle arborait à présent.  

 

- Mais il ne t'a jamais insulté !, coupa Hoshi avec un sourire sympathique.  

 

- Bien au contraire !, fit Kimiko avec un clin d’œil complice.  

 

Kaori regarda successivement les filles, essayant de décoder leurs insinuations.  

 

- Bon Kaori-chéri, on y va !, insista le nettoyeur tout en sautillant d'impatience, le visage crispé par la tournure inattendue de cette discussion qui sentait de plus en plus mauvais pour lui.  

 

- Deux minutes papillon ! Je discute, tu ne vois pas ?, lui fit sa partenaire toujours sur la défensive avec lui mais de plus en plus happée par les phrases mystérieuses des trois strip-teaseuses.  

 

Elle posa ses mains sur ses épaules et d'une pression vive, l'obligea à se rasseoir. Elle se reposa sur ses genoux et s'avança sur la table, posant une main sur son menton.  

 

- Alors il a dit des trucs gentils sur moi, vous me disiez ?, fit Kaori de plus en plus intéressée.  

 

Les trois filles secouèrent la tête affirmativement. Ryô se sentait très mal. Si elles venaient à raconter des trucs indiscrets que lui-même ne se souvenait pas, ce serait la fin des haricots.  

 

- J'ai rien dit du tout ! Vous divaguez ! Arrêtez l’alcool !, dit-il en désespoir de cause, essayant cependant de les discréditer un minimum.  

 

- Ryô, pourquoi est-ce qu'on mentirait ?, fit calmement Kimiko qui se régalait de jeter le trouble dans leur petit couple.  

 

- Oui c'est vrai ça ?, fit Kaori d'un air complice. Pourquoi est-ce qu'elles mentiraient ?  

 

- Par mesquinerie, jalousie ou je ne sais quelle raison !, fit-il d'un air nonchalant. Je ne suis pas dans la caboche d'une nana et heureusement d'ailleurs, je m'y perdrais !  

 

Les quatre jeunes femmes observèrent alors le nettoyeur d'un air revanchard. Ryô se tourna vers Kaori d'un geste rapide et lui dit le plus sincèrement possible :  

 

- Franchement, crois-tu que le pro que je suis, pourrait se laisser aller à dire des choses sur sa partenaire, au risque de se créer plus d'ennuis par la suite dans leur boulot ?  

 

Il la scruta un instant droit dans les yeux pour mettre plus d'importance à son argument. Il préférait se mettre à dos ses trois copines du plaisir plutôt que Kaori sache ses petits secrets. Il fallait nier absolument, quoi qu'il en coûte.  

 

Kaori y concéda un peu. Il était vrai que Ryô ne disait jamais rien sur ce qu'il ressentait et qu'il ferait encore moins l'erreur de la mettre en danger en esquissant un éventuel sentiment pour sa personne à des inconnues. Rien que l'épisode avec le Renard Argenté avait failli les séparer. Il était clair qu'il ne ferait pas une telle erreur même s'il éprouvait un réel sentiment autre que professionnel pour elle…. Un autre sentiment ?….Rien que d'y penser, elle en rougissait déjà. Éprouvait-il vraiment un autre sentiment?  

 

Pourtant Kimiko ne voulait pas lâcher le morceau. Elle savait pertinemment qu'elle avait raison et que Kaori était la seule chose dont un homme comme lui avait besoin et elle comptait bien lui faire comprendre.  

 

- Bah voyons !, répondit Kimiko qui s'enfonça un peu plus sur son dossier, le toisant du regard.  

 

Elle posa son menton entre son index et son pouce tout en gardant son regard perçant.  

 

- Moi je me souviens d'une fois où tu ne tenais plus debout et où l'on s'est proposées de te raccompagner et tu nous as dit: « Certainement pas! Pas d'autre femme chez moi sinon elle ne voudra plus jamais de moi ! Et ce serait la fin pour moi ! »  

 

- Oh oui !!!, fit Hoshi en montrant du doigt le coupable. Je m'en souviens ! C'était trop mignon ! C'est depuis ce jour là que je pris la décision d'avoir pour époux un type comme lui ! Il a fait battre mon cœur !, finit-elle par dire des étoiles dans les yeux tandis que Ryô fit une mine de dépit en entendant son slogan être dénaturé de la sorte.  

 

- C'est vrai !, continua Junko. C'était vraiment une soirée géniale ! On a arrosé la nouvelle année avec beaucoup de champagne, n'est-ce pas Ryô ?!  

 

Junko en profita pour remplir à nouveau les verres et à proposer une nouvelle trinquée. Ryô ne se fit pas prier, ne voyant dans le liquide alcoolisé que sa rédemption à ce massacre. Kaori, quand à elle, se crispa et se retourna vers lui, hurlant d'un air effaré mais attendri :  

 

- Tu as dit ça ?! Ce serait vraiment si terrible pour toi ?  

 

Ryô s'enfonça également dans son fauteuil mais lui pour se faire plus petit, voir minuscule. Que pouvait-il répondre à cela ? Il se contenta de bredouiller, ne sachant comment tourner sa défense. Il se contenta de boire tout le champagne d'une traite pour éviter de donner une réponse pouvant l'enfoncer encore plus. Il était pris de cours et cela devait même se lire sur son visage car Kaori rougissait de plus en plus au fur et à mesure des bafouillages et autres hésitations de Ryô à donner une réponse concrète.  

 

- Bah j'avais pas tort en disant cela !, arriva-t-il à lui dire enfin. Les fois où j'ai ramené une femme, tu m'as tué sur place avec ta super massue et en plus, tu m'as fait la gueule jusqu'à ce que j'arrive à te convaincre que je n'ai rien fait de mal ! Si j'en ramenais trois en même temps, j'imagine même pas le châtiment ! Ce serait vraiment ma fin !  

 

Kaori se mit à réfléchir et il avait encore une fois raison. Elle secoua la tête toutefois car son règlement intérieur de l'appartement était bien assimilé par son partenaire et cela lui fit plaisir. Il avait enfin compris. C'était en soi déjà une victoire.  

 

Junko comprit le petit jeu de Kimiko et en rajouta également tout en l'imitant complètement ivre :  

 

- Mais après tu nous as dit aussi : « Vous savez, Kaori, c'est la plus belle femme au monde ! Je veux dire, c'est une femme que si vous avez la chance de la rencontrer, il faut pas la lâcher ! Elle est si lumineuse qu'elle éclaire votre tristesse et votre mélancolie et qu'elle vous redonne envie de vivre ! Moi j'ai une chance inouïe de l'avoir auprès de moi, même si je ne la mérite pas ! C'est mon alcool préféré ! J'en boirais tout le temps, pour garder l’ivresse qu’elle me procure ! »  

 

Ryô se donna un coup sur le front de désespoir. Elles étaient en train de le trucider. Kaori fit des yeux de la taille de soucoupes en entendant cela. Elle n'osait regarder son partenaire de peur de s'évanouir de bonheur s'il venait à acquiescer cela.  

 

- Bon, c'est vrai, continua Junko, c'est pas forcément très poétique venant d'un homme qui était ivre mort, mais quand c'est Ryô qui dit ça, moi je dis que ça vaut tout l'or du monde !  

 

Les deux autres femmes opinèrent du chef, d'un air séduit. Kaori rougissait maintenant comme si ce teint était sa seconde peau. Elle avait très chaud et n'osait plus bouger ou dire quoique ce soit. Quand à Ryô, il envoya un regard meurtrier aux trois demoiselles qui ne purent s'empêcher de sourire. Le malaise était maintenant bien installé entre eux et aucun des deux n'osait dire un mot à l'autre. Ryô n'avait pas démenti cette citation cette fois-ci, il n'en n'avait plus la force. Elles étaient trois contre lui et Kaori n'allait pas aller dans son sens. Il était fait, comme un rat. Il souffla de dépit, se cachant le visage dans sa main. Les trois demoiselles les observèrent avec plaisir, détaillant chaque trait de leurs visages, comme un miroir de leurs émotions. C'était si adorable. Chacun regardait ailleurs. Elles se regardèrent alors d'un regard complice et Hoshi déclara :  

 

- Bon les filles, je crois que nous avons encore des personnes à voir ce soir ! On y va ?  

 

Junko et Kimiko se levèrent alors de leur chaise et elles firent un signe de main à Kaori.  

 

- Kaori..., fit Kimiko, ce fut un réel plaisir de faire ta connaissance. Je ne t'imaginais pas blonde à vrai dire mais bon, si c'est comme ça qu'il t'aime alors....  

 

- Moi aussi, je suis ravie de t'avoir vu.... Il faudra que tu m'expliques pourquoi vous avez joué un rôle tous les deux, avec Keiko comme fausse identité.... Je sens que pleins de détails croustillants sont à savoir encore !, lui fit Junko avec un clin d’œil complice.  

 

Kaori se tortilla les doigts rien qu'à l'idée de devoir leur dire les détails en question. Enfin Hoshi se rapprocha d'elle et l'attrapa par le bras pour que ce qu'elle lui dise, n'arrive pas aux oreilles de Ryô. Elle lui chuchota :  

 

- Un conseil ! Fonces ! Il t'aime ! Il nous l'a dit et crois-moi, cet amour, on n'est pas arrivées à lui faire enlever de la tête ! Et pourtant, on a tout essayé ! Tu peux nous faire confiance !  

 

Une libellule tomba sur la tête de Kaori qui s'imaginait bien les moyens de persuasion employées par les trois jeunes femmes.  

 

Hoshi se recula et lui fit un grand sourire qui rendit finalement Kaori rouge écrevisse. Il l'aimait ! Etait-ce vrai ?! Elle posa ses mains sur ses joues pour se rassurer de ce qu'elle venait d'entendre. Ryô la regarda et comprit qu'Hoshi avait dû lui dire un truc encore plus gros pour la rendre dans cet état. Il était mort ! Grillé ! Foutu ! C'était certain à présent !  

 

Elles se dirigèrent ensuite vers l'étalon et l'embrassèrent toutes les trois en même temps : deux sur la joue et la dernière sur le front.  

 

- Alors ? Notre torture de ce soir t'a plu ?, fit Junko avec malice tout doucement. Ça t’a changé de d’habitude , je suppose….  

 

- Puisque tu n'arrives pas à lui dire ce que tu nous a dit, on t'a donné un coup de pouce !..., continua Kimiko en murmurant.  

 

- A toi de jouer maintenant mon chéri !, finit Hoshi tout en lui léchant le lobe de l'oreille en signe d'adieu.  

 

Elle lui souffla au passage :  

 

- Imagine si c'est Kaori qui te fait ça !  

 

La phrase qui suivit ce geste sensuel eut l'effet d'une bombe sur le nettoyeur qui sentit son entrejambe s'éveiller en mettant en images les propos de la belle, qui sourit en voyant qu'il avait tout à fait imaginé. Il se mit à rougir à nouveau, voyant qu'il s'était trahi.  

 

Elles firent alors toutes trois un baiser de la main et partirent.  

 

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Pendant ce temps le borgne arriva dans la grande salle du cabaret et prit la direction d’une table placée en retrait, celle de Asatarô. Celui-ci l’invita à s’asseoir. L’homme d’affaire claqua des doigts et une fille arriva sur les genoux du borgne et lui servit du champagne.  

 

- Tu as du nouveau pour les menottes ?, lui demanda Asatarô.  

 

- On lance une offensive demain, à la conférence. Ils sont forts. La police a confié le gros à un garde du corps et pas n’importe lequel : City Hunter !  

 

-City Hunter ? Qui s'est celui-là ?  

 

- Vous ne le connaissez pas ?! Il est le numéro un du milieu ! C’est notre bête noire à tous ! Se mesurer à un tel homme est suicidaire ! Il a tout : le talent, le physique, l’arrogance et l’expérience. C’est un mythe ce type !  

 

- Je me fous de sa réputation ! Il peut s’appeler Tartampion que cela m’est égal ! Il me faut ces menottes !  

 

- Je veux être augmenté ! Je veux cinq cents milles yens ! Ils ont couvert leurs arrières en protégeant d’un côté l’ingénieur avec un autre ponte du nettoyage et Saeba a mis notre plan en galère en se menottant à une femme. Il faut les avoir tous les deux en même temps pour leur couper la main. C’est chaud, je ne vous le cache pas ! Et être à deux endroits à la fois pour avoir et le gros, et les menottes , ça demande plus d’hommes et de moyens. L’attaque du café n’a pas été suffisante malgré les moyens mis dans cette embuscade. Demain ils seront tous ensemble et sans les menottes, ce sera plus facile.  

 

- Vous avez intérêt à agir vite ! Mes sources m’ont clairement indiqué que ces menottes seraient le salut de mon frère ! Il me les faut !  

 

- Cinq cents milles yens et vous les aurez !  

 

- Pour qui me prenez vous !?  

 

Asatarô se leva d’un bond.  

 

- Je ne suis pas aussi faible ! Des hommes comme vous, il y en a à la p….  

 

L’homme d’affaire n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un cri hystérique suivi d’un bruit de vaisselle le stoppèrent dans son emportement….  

 

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Ryô et Kaori restèrent plusieurs minutes silencieux, répétant dans leur tête ce qu'il venait de se passer. Chacun avait les joues rosies par les mots délivrés à l’autre. Ryô commença la discussion, tentant de dissiper le malentendu.  

 

- Tu sais, ce qu’elles disent, c’est pas ce que tu crois !  

 

Il n’eut pas le temps de finir sa plaidoirie que Kaori posa son index sur sa bouche pour qu’il se taise.  

 

- Tais-toi !, lui ordonna sa partenaire d’un ton ferme qui n’indiquait aucune contestation. Regarde ce que je vois ! Il est là ! Le borgne !  

 

Ryô regarda dans la direction du regard de Kaori. Effectivement, le borgne avait fait son apparition et quelle ne fut pas leur surprise en voyant qu’il s’était installé à la table du copain du parrain de la Unryu.  

 

- Ça par exemple ! Ils sont de mèche tous les deux ?, fit Ryô à moitié surpris. Le borgne est un mercenaire. Il a donc un boss qui lui paie son contrat. Qui mieux qu’un PDG pour financer un pourri pour qu’il envoie de pauvres yakusas benêts faire le sale boulot. Avant de remonter jusqu’à lui, il fallait être fort ! C’était bien pensé mais c’est pas suffisant pour un homme de ma trempe ! Il n’a vraiment pas eu de chance de me rencontrer ce petit roquet d’Asatarô. J’ai réussi à remonter son réseau sans problème ! Le seul truc que je ne comprends pas, c’est pourquoi notre Asatarô veut ces menottes ? Un Pdg n’a pas besoin d’un truc pareil à revendre aux malfrats ? Il doit avoir des idées plus vicieuses pour se faire de l’argent sale ? Alors pourquoi ces menottes ? En tout cas ils ont l’air en grande discussion !  

 

- On fait quoi alors ?, demanda alors Kaori qui regardait ses satanées menottes avec inquiétude.  

 

- On va continuer notre numéro ma chérie !, lui fit-il avec un regard doux tout en posant ses mains sur sa taille.  

 

Kaori comprit qu’il ne faisait pas référence à sa discussion avec les filles en employant ce qualificatif, mais à sa belle fiancée Keiko.  

 

- Tu m’as dit que tu voulais me faire couper ma langue fourchue ! Et bien, en piste ! Fais-moi une dispute dont on se souviendra ! Quitte à ce que cette soirée soit mémorable, autant faire dans le grandiose !  

 

Kaori lui sourit et lui dit :  

 

- Trop facile !!! Je m’entraîne tous les jours depuis sept ans !  

 

- Héeee !, fit Ryô encore vexé d’être le sujet de ses malheurs. Il n’était pas que cela quand même !  

 

Elle se leva d’un bond et lui hurla :  

 

-COMMENT OSES-TU !?  

 

Ryô la regarda perplexe le temps d’une minute.  

 

- Elles sont belles n’est-ce pas ! Elles te plaisent ! Elles sont plus sexy que moi ! Il faut que tu les siffles, que tu te fasses remarquer en dansant avec elles et voilà , moi je passe pour la dernière des crétines ! J’en ai ras-le-bol ! Ça ne peut plus durer !  

 

Kaori posa ses mains sur la table qu’elle souleva et renversa avec rage. Les flûtes et la bouteille de champagne valsèrent avec pertes et fracas. Les clients des tables avoisinantes se retournèrent et firent un geste de défense en voyant la table leur arriver dessus. Toute la salle en effervescence s’immobilisa, les yeux tournés vers l’origine des cris.  

 

Asatarô, interrompu dans sa colère envers le borgne, tourna sa tête vers la source de ce raffut et fit de grand yeux en voyant son type de la réunion avec sa femme.  

 

Kaori, elle, continua son trip avec ferveur :  

 

- Si tu crois que je vais me la fermer plus longtemps , c’est mal me connaître ! C’est fini, je ne te supporte plus ! Je me casse !  

 

Elle prit la direction de la table d’Asatarô. Ryô n’eut d’autre choix que de la suivre, pendu à son poignet, mais reprit le dialogue houleux au moment même où Kaori arriva devant Asatarô.  

 

- Et où tu vas ?!, fit Ryô d’un air faussement contrarié. Tu es ma femme et je ne te laisserai pas partir !  

 

- Tu veux parier ?!, lui fit Kaori avec un léger regard complice et plein de défiance. Je vais tout faire pour que tu me détestes, que tu en arrives à un point où tu ne puisses plus me supporter !Tu vas me libérer de ces menottes, je te le garantie !  

 

- Tu ne vas pas oser ?!, répondit Ryô à moitié inquiet car il savait qu’elle pouvait vraiment le faire. Tu crois m'impressionner?!  

 

Une lueur mesquine apparut dans les yeux de la nettoyeuse. Elle attrapa la bouteille de champagne pour la verser sur Ryô mais feint le déséquilibre à cause de l’alcool et renversa le contenu sur le costard de l’homme aux petites lunettes qui faisait une tête à la fois surprise et emplie de haine.  

 

- Oh que je suis maladroite, Monsieur ! Pardon !, fit-elle tout en se tenant la tête et titubant.  

 

Kaori prit alors un air surpris et fit :  

 

- Vous !  

 

Ryô arriva juste derrière elle et fit avec ironie :  

 

- Ah bah ça alors ! Mon pote du bureau de la Unryu ! Quelle coïncidence !  

 

Le borgne se leva à son tour et fit en regardant le couple en pleine dispute :  

 

- Vous !? Ici ?!!  

 

Et il dégaina son arme sur Ryô qui ne bougea pas, gardant son regard noir rivé sur son ennemi.  

 

- Vous le connaissez ?, demanda Asatarô surpris de son agressivité envers celui qu’il n’appréciait pas plus.  

 

- Et comment !, lui dit le mercenaire. Ce type est l’homme qui vous cause des problèmes ! Ryô Saeba ! 

 


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