Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 26-09-08

Ultimo aggiornamento: 05-07-09

 

Commenti: 418 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Saeko vient voir City Hunter pour une nouvelle mission mais les choses ne vont pas se passer comme prévu et Ryô et Kaori vont se retrouver dans une situation délicate les obligeant à faire des concessions......Euuh , il y a un bug: il faut compter un chap de moins que marqué ci-dessus!^^'

 

Disclaimer: Les personnages de "TOME 38: Inséparables!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 38: Inséparables!

 

Capitolo 12 :: Et pourquoi pas moi?!!....

Pubblicato: 22-12-08 - Ultimo aggiornamento: 22-12-08

Commenti: Bonsoir HFC! Oui je sais je suis en retard on est plus dimanche mais lundi et j'ai raté l'ouverture du nouveau chocolat!! Mais ne vous inquiétez pas , il est enfin là, prêt à être déguster! Bon je vois que nous avons des véritables voyeuristes dans ce site et bien, alimentons encore cela avec ce chapitre . Vous devriez vous régaler mesdames puisque Ryô va prendre sa douche...vous avez pas entendu: " RYO VA PRENDRE SA DOUCHE!!". Je dédicace ce chapitre au grand manitou du mokkori power, ma petite suissesse qui m'a presque jalousement "massué"( vocabulaire made in Paty!) parce qu'elle n'avait pas eu sa dédicace...donc RKever, ce chapitre il est pour toi!^^...Quand à ma béta, ta dédicace viendra avec ta cerise!(siffle) Toujours est-il que je vous souhaite à toutes et tous( oui il y a des hommes dans ce site, quelque part caché derrière une mini rouge!) de bonnes fêtes de fin d'année et un JOYEUX NOEL!!!! bisous PATY

 


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Kaori tenta de mettre son foulard autour de la tête mais en vain car Ryô faisait exprès de tirer sur les menottes pour qu'elle ne cesse d'avoir des difficultés dans son exécution. Il avait l'esprit joueur. Cette dernière heure passée auprès d'elle le rendait euphorique au point de vouloir la titiller jusqu'à peut-être découvrir une autre facette encore inconnue d'elle .Il avait déjà découvert tellement d’elle en si peu de temps qu’il en devenait friand. Instinctivement il se disait que plus il creuserait, plus il découvrirait la femme qu'elle pourrait être intimement si elle avait un amant. Rien que d'en être l'instigateur et le premier à en faire l'expérience le comblait de bonheur.  

 

Plus elle s'énervait sur son foulard, plus cela le faisait rire, et plus elle avait mal au poignet. Son agacement atteint alors son paroxysme au bout de la cinquième fois.  

 

- Quand tu auras fini de me torturer mon bras, tu me le diras !  

 

- Chacun son tour Kaori! Tu m'as fait mettre une bosse sur la tête tout à l'heure en me faisant foncer dans la porte , alors laisse-moi t'embêter un peu!  

 

- Mais tu me fais mal !, lui cria la nettoyeuse tout en se frottant son poignet.  

 

Ryô fixa alors son poignet intrigué, comme s'il trouvait que sa plainte était exagérée. Il releva son bras menotté, ce qui obligea Kaori à en faire de même, et il put constater qu'effectivement son poignet portait une légère marque rouge.  

 

-C'est quand même pas moi qui t'ai fait ça ?, lui demanda-t-il légèrement inquiet de ne pas avoir senti sa force, et donc désolé.  

 

- Euh...pas exactement...., lui répondit Kaori. En fait, c'est nos bagarres et attaques ainsi que nos désaccords, ajoutés à la rudesse de ces foutues menottes qui font que mon poignet en est douloureux.  

 

Ryô attrapa son poignet de son autre main et passa ses doigts sous le cerceau métallique pour la masser. Kaori le regarda faire, surprise et sans voix, devant autant d'attention de sa part.  

 

- Si tu veux, après ma douche, je te passerai un peu de pommade pour soulager ta douleur. J'essaierai de faire plus attention à l'avenir, je te le promets.  

 

- D’ac…d’accord !, lui répondit-elle estomaquée. J’en profiterai pour regarder ta blessure sur la tête et ta cuisse si tu veux…, continua-t-elle timidement.  

 

Ryô tomba la mâchoire d’effroi, rien qu’à l’idée qu’elle s’occupe de lui.  

 

- Tu rigoles ! Tu vas me faire plus mal qu’autre chose ! Hors de question !  

 

- Et tu parles de confiance ! Ça fait plaisir !, commença alors à s'énerver la nettoyeuse.  

 

- Oui mais là c’est pas une question de confiance mais de bon sens ! Tu es aussi douce qu’un pitbull !  

 

- Je suis aussi douce qu’un pitbull !! Tu exagères ! Je peux être très délicate si je le veux ! lui rétorqua-t-elle les yeux plein de douceur, entourée de roses rouges pour enjôler ses arguments.  

 

Une libellule alla s’écraser sur la tête du nettoyeur peu convaincu.  

 

- Délicate ? Miki, Kazue sont délicates ! Toi…..y’a rien de délicat chez toi ! C’est que de l’abrupte, de la rudesse !, lui répondit-il en la regardant de travers !  

 

- Ah oui ? Pourtant ça t’a pas empêché de balader tes mains sur mes pentes escarpées, monsieur ?!  

 

Kaori le regarda d’un œil inquisiteur mais elle se ravisa quand elle réalisa que sa remarque pouvait jeter un malaise, malaise que Ryô ne put empêcher, vu qu’il devait admettre qu’elle avait raison. Elle se mit à rougir puis se mordit la lèvre inférieure, voyant qu’elle en avait un peu trop dit sur ce qui était tabou entre eux : leur désir réciproque. Ryô tenta de faire abstraction à cette évidence et n'enfonça pas le clou, par crainte que ça finisse autrement que ce qui était prévu entre eux.  

 

- Oui bon ben…c’est pas une raison ! Tu es plus une folle furieuse qu’un ange ! Et puis arrêtes avec tes simagrées et laisse-moi t’attacher ton foulard, que je prenne enfin ma douche.  

 

- Sima....simagrées ! Mais c'est toi qui ne veux pas être soigné !  

 

- Non c'est toi qui te plains depuis tout à l'heure avec ton poignet et ta douceur invisible !, lui rétorqua catégoriquement le nettoyeur.  

 

- Pardon ?!! Tu te fiches de moi !  

 

Kaori s'arrêta alors de le contredire, voyant que ça ne servait à rien d'insister et le laissa sur son affirmation.  

 

Il lui prit le foulard et s’approcha d’elle, se mettant juste face à son visage. Ryô passa le foulard autour de sa tête avec un petit sourire. Il n’avait jamais été aussi proche aussi longtemps de Kaori et ça le rendait assez serein car finalement il adorait être près d’elle, contre elle, collé à elle. Ces menottes lui avaient fait craindre les pires choses et au final rien de tout ce qu’il redoutait ne s’était passé jusqu’à présent….enfin presque ! Il était clair que son envie d’être encore plus proche d’elle grandissait en même temps que le temps passait. Il se rendait compte que sa peur d’être plus intime avec elle et que ça se passe mal s’ils devaient aller plus loin tous les deux, était non fondée. Plus ils étaient proches et intimes, plus leur complicité était renforcée et plus il avait envie d’avancer dans cette voie inconsciemment.  

 

Kaori était, elle aussi, très heureuse car jamais elle n’avait été aussi impliquée dans la vie de son partenaire. Elle avait enfin l’impression de l’avoir pour elle toute seule, qu’aucune femme ne pouvait savourer ce qu’elle pouvait savourer de lui. Elle était enfin la seule femme qui partageait tout de lui.  

 

Quand il s’approcha d’elle un autre frisson lui traversa le corps. Leur doux rêve n’était peut-être pas fini avec sa douche ; celle de Ryô allait peut-être être aussi intéressante.  

 

Elle pouvait sentir son torse sous son nez et son odeur corporelle typiquement masculine lui chatouillait les narines. Qu’elle aimait cette odeur ! Elle avait l’impression d’être dans une bulle de protection quand elle sentait son odeur. Une odeur à la fois sauvage mais chaude, pleine de sensualité et de force. Aussi profonde et torride que son aura. Il suffisait qu’il passe à côté d’elle pour qu’elle se sente légère. Il l’électrisait rien que par ce qu’il dégageait. Elle pourrait tomber dans ses bras rien que pour pouvoir rester scotchée à son cou et ne plus s’en détacher.  

 

D’ailleurs elle pouvait comprendre pourquoi toutes leurs clientes finissaient indubitablement par être séduite par son partenaire. Il avait un tel charme et un tel aplomb sur les femmes. Il les envoûtait rien que par un regard, une attitude, un sourire et elles finissaient toutes par craquer. Comment leur en vouloir ? Il était l’homme dans toute sa splendeur, beau, athlétique, à la fois sombre et ténébreux, drôle et farceur, attentionné et gentleman. Combien de fois n’avait-elle pas rêvé d’être une de ces femmes avec qui il se permettait de discuter pour mieux draguer, avec qui il passait du bon temps, avec qui il était tout ce qu’il n’était pas avec elle.  

 

Mais aujourd’hui, c’était différent ! Aujourd’hui il était avec elle, et rien qu’avec elle. Il avait même fait certaines choses, dit certains mots, fait certains gestes prouvant qu’elle n’était pas si différentes de toutes ces femmes mais en même temps si unique à ses yeux. Et rien que de sentir son torse devant elle, elle savait que ce moment serait son plus beau souvenir de lui.  

 

Cette douche tant redoutée était devenue un moment idyllique où tous les deux prenaient enfin du temps pour eux deux et pour personne d’autres. Il pouvait grêler dehors que ça ne les affligerait pas plus que ça. Ils consacraient enfin du temps à l’autre, rien que pour l’autre.  

 

Ryô se détacha finalement d’elle après avoir noué son foulard sur la tête. Kaori se rendit vite compte que le foulard ne cachait pas tout de ce qu’elle pouvait voir mais, au lieu de lui dire ou de réajuster le foulard devant ses yeux, elle se contenta de faire comme si de rien n’était. Elle ne savait pas pourquoi mais elle n’avait pas envie de cacher sa vision des choses. Elle savait que c’était mal, qu’elle trompait en quelque sorte le pacte de confiance qu’ils avaient instauré ensemble, mais la curiosité était plus forte qu’elle ! Elle voulait encore un peu de ce que le destin avait bien voulu lui offrir comme cadeau. Elle ne voulait pas encore écourter ce moment merveilleux de découverte de son partenaire.  

 

- C’est bon ? Ton foulard te tient bien le visage ?, lui demanda-t-il gentiment.  

 

- Oui…lui répondit-elle timidement.  

 

Kaori se sentit rougir devant son gros mensonge mais fort heureusement Ryô n’en tint pas rigueur, le foulard lui cachant une partie de ses pommettes.  

 

- Très bien…Alors à moi la doucheeee !  

 

Et il commença à déboutonner sa chemise. Kaori ne voyait pas ce qu’il faisait mais s’en doutait. Il ôta ensuite son pantalon puis ses chaussettes et son caleçon. Et là par contre, Kaori se trouva très gênée car elle pouvait voir ses pieds, ses jambes et son……Elle se mit à tousser, comme pour tenter de faire distraction à cette vue qui ne cessait de se coller à ses yeux.  

 

- Ça ne va pas, Kaori ? Ne me dis pas qu’en plus, tu m’as chopé la crève !! Manque plus qu’une morveuse à mon bras et là j’ai touché le gros lot !  

 

Kaori tourna la tête instinctivement pour ne pas voir davantage son anatomie et lui rétorqua :  

 

- Non je vais bien. Juste un chat dans la gorge, une poussière qui me gênait.  

 

- Je préfère ! lui dit-il rassuré.  

 

Et il enjamba la baignoire pour prendre sa douche. Kaori lui tint sa chemise qu’elle avait sous ses yeux. Elle voulait tant pouvoir la renifler. Mais si elle le faisait, Ryô allait la voir et lui poserait des questions bien trop compromettantes alors elle s’abstint.  

 

Le nettoyeur mit l’eau en route et poussa un grand râle de satisfaction lorsque l’eau chaude tomba sur lui. Poussée par la curiosité, Kaori jeta un coup d’œil vers lui. Elle pouvait voir ses fesses si rebondies et musclées se faire arroser par le jet du pommeau de douche. Elle se mordit les lèvres une seconde fois. Elle savait qu’elle rougissait, que ce qu’elle faisait était mal mais elle voulait en voir toujours plus. Elle l’avait déjà vu nu, mais d’aussi près avec toutes ces connotations lui intimant l’ordre d’en profiter, elle ne savait plus où donner de la tête. Il était si beau. Et puis après tout, il en avait profité lui aussi, alors pourquoi pas elle ? Si seulement ce foulard pouvait lui en montrer un peu plus.  

 

Ryô se mit à siffler, tout content de pouvoir enfin savourer cette dilettante.  

 

- T’as raison, Kaori chérie, c’est le pied !  

 

- Oui, ça fait du bien au moral !!, lui répondit alors sa partenaire qui elle, pensait à autre chose en disant cela.  

 

Ryô jeta un coup d’œil vers Kaori et se tourna vers elle . C’était tout de même dingue comme situation…il se pavanait à poil sous ses yeux et elle ne disait rien ! Pas de massue, pas de cris hystériques, pas d’aura meurtrière….Il en avait toujours rêvé : se mettre entièrement à nu devant elle. Mais ce doux songe n’était que de l’ordre de l’inconscient. Pouvoir lui dire qu’il lui donnerait son corps tout entier ainsi que son cœur pourvu qu’elle l’aime, n’était pas une chose qu’un nettoyeur devait ne serait-ce qu’envisager. Et pourtant, elle était devant lui. Il n'avait pas grand chose à dire ou à faire et elle aurait pu le rejoindre sous la douche.  

 

Il la regarda un moment, l'esprit plein d'idées tendres. Il regardait chaque détails de son corps, se remémorant ce qu'il avait vu plus tôt d'elle. Ses courbes voluptueuses, sa peau si douce, ce grain de beauté arrogamment posé sur sa fesse. Il baissa les yeux et soupira.  

 

Il avait réussi à contenir ses pulsions devant elle, mais là, s'en était trop pour son ami qui affichait un méga mokkori power. Heureusement que Kaori avait les yeux bandés car il aurait été difficile de lui expliquer la raison de ce réveil soudain. Il avait fait preuve d'un grand self-contrôle au niveau de son bas ventre quelques minutes plus tôt mais là, il fallait qu'il relâche la pression et qu'il le laisse s'exprimer et crier son envie d'elle. Il était d'une vigueur incroyable. Ryô le contempla avec regrets, ne pouvant que constater que cette vitalité était gâchée, vu qu'il ne pouvait faire quoique ce soit avec elle. Et pourtant, il n'y avait qu'avec elle que son mokkori était si épanoui.  

 

 

Kaori, elle, allait se trouver mal. Elle avait vu Ryô se mouvoir dans la baignoire. Soudain les fesses qu'elle avait dans son champ de vision disparurent pour faire place à l'autre face de son corps. Pourquoi s'était-il tourné vers elle ? Elle l'avait sous les yeux et elle ne pouvait voir autre chose : son mokkori. Elle trouvait ça si ...moche ! Comment Ryô pouvait-il être en admiration devant un truc aussi chétif et biscornu ! Il n'y avait rien de si transcendant à chérir une telle excroissance ! Elle sentit alors une chaleur suffocante lui monter au corps; la honte de pouvoir émettre un avis sur le sexe de son partenaire était trop forte pour son caractère si prude et si coincé ! Elle se sentait mal. Elle faisait quelque chose de très…pervers. Il avait déteint sur elle.  

 

Non, il ne fallait pas regarder. Elle décida de fermer les yeux. Oui, comme cela, quand elle les rouvrirait, elle ne verrait plus cette chose innommable qu'était la fierté de son partenaire. Elle attendit alors un peu, les yeux fermés. Elle sentait que son stress retombait en même temps que sa gêne. Loin des yeux, loin de la tête ! Moins elle le voyait, plus elle gardait contenance devant Ryô. Mais en même temps, elle ne pouvait s'empêcher de repenser à son partenaire, à son corps et à son.....  

 

Elle voulut se secouer la tête pour faire disparaître ses pensées trop obscènes au point de s'en faire peur. Jamais elle ne se serait cru capable d'être aussi attirée par le sexe opposé et par ce qui fait de l'homme un homme ! Elle respira un bon coup alors, pour se redonner du courage et la volonté de rester la sage petite Kaori. Après tout, il fallait pas en faire tout un fromage. Ce n'est pas grand chose ! Rien qu'un morceau de chair ! Si Ryô l'entendait, il la tuerait pour avoir oser penser ça de son mokkori !  

 

Elle décida de penser à autre chose mais elle dut admettre rapidement que sa concentration était focalisée sur son partenaire. Elle décida d'ouvrir les yeux à nouveau. Après tout, il s'était peut-être à nouveau tourné et elle n'avait plus besoin de se sentir si honteuse de son comportement.  

 

Ses paupières se levèrent et ses pupilles se mirent à briller sous cette nouvelle vision. Elle se sentit défaillir. Non seulement Ryô était toujours face à elle mais en plus son mokkori était devenu vraiment très actif ! Elle n'arrivait pas à décrocher son regard de son attribut de l'amour. Il était....énorme !!!! C'était pas Dieu possible !!! Comment une chose si petite et si fébrile pouvait-elle devenir un truc si imposant ?!! Elle s'imagina alors les femmes avec qui il avait eu une aventure et ce qu'elles avaient pu ressentir une fois la chose faite. Comment pouvait-on éprouver du plaisir avec un truc pareil ?! Elle se crispa rien qu'en pensant à ces femmes et à leur souffrance au moment du passage à l'acte. Mais sa vision des plus inattendues fit alors volte-face vers la baignoire, comme pour lui signifier que c’était l’heure, qu’il fallait arrêter cet intermède à la fois gênant mais néanmoins instructif !  

 

 

Il fallait qu'il fasse cesser ce soubresaut de vigueur immédiatement. Ryô tourna alors le mitigeur de la baignoire vers le bleu pour faire sortir de l'eau froide. Il rejeta un coup d’œil vers sa partenaire qui était blanche comme un linge. Il ne comprit pas pourquoi . Elle devait vraiment couver un gros rhume pour être si pâle. Pourtant, l'attitude de sa partenaire bien trop silencieuse, un brin crispée, lui turlupinait l'esprit et une idée lui traversa l'esprit comme un flash : et si elle avait vu son mokkori crier sa joie d'être auprès d'elle ? Il se mit à pâlir également à l'idée d'avoir été pris en flag, puis se convainc finalement que ce n'était pas du tout du genre de Kaori à mater à l'insu des personnes concernées... Mais quand même, il n'avait pas vérifié l'opacité du foulard, ni si Kaori pouvait le voir malgré ce foulard. Cela n 'était pas digne d'un professionnel d'omettre un tel détail. Il fallait qu'il en ait le cœur net. Il baissa le mitigeur et interrompit le déversement de l'eau dans la baignoire.  

 

 

Kaori se mit à déglutir avec difficulté, s'imaginant des suites un peu trop intimes avec lui. Elle était partagée entre le bonheur d'être contre lui et celui de découvrir son côté plus intime et amoureux et en particulier l'idée d'un passage à l'acte avec lui qui la terroriserait. Elle ne savait pas pourquoi elle pensait à ça, mais c'était plus fort qu'elle. Elle y avait toujours songé inconsciemment, qu'un jour elle deviendrait sa femme dans tous les sens du terme. Mais là, cette évidence fut freinée par cette vision surdimensionnée. Elle l’avait déjà vu maintes fois faire mokkori, et ça ne l’avait pas choqué autant ! Bon il est vrai que c’était toujours sous des vêtements, mais là… Elle l’avait vu sans apparat, ni masque et ce fut plus qu’une surprise. Elle ne pouvait démentir sa réputation. En même temps, c’était la première fois qu’elle voyait le sexe d’un homme en vrai et d’aussi près…  

 

L'arrêt de l'eau tombant dans la baignoire la fit sortir de sa perplexité. Elle put entendre Ryô sortir de la baignoire et le vit se poster devant elle. Elle avait toujours son mokkori un peu moins heureux sous son nez mais tenta de ne pas baisser les yeux dessus pour ne pas que Ryô ait un doute. Elle n’aurait jamais cru que le fait d’apprécier une douche soit au point de faire mokkori !  

 

Ryô eut une idée et se mit à faire des grimaces devant Kaori, pour vérifier si elle voyait bien à travers le foulard. Mais très vite il se rendit compte que cela ne servait à rien car elle ne réagissait pas. Kaori ne pouvait voir son visage, son champs de vision était nul au-dessus de ses narines. Pourtant il était certain que son attitude calme cachait quelque chose. Il fallait qu’il trouve quelque chose qui la trahisse en ne supportant pas de le voir… Il se mit à réfléchir sur les détails qui pouvaient la faire sortir de ses gonds. Il avait une terrible envie de l'embrasser à son insu mais ce n'était pas l'idée la plus adéquate pour la faire réagir. Et il réfléchit à nouveau et il trouva…  

 

Il attrapa sa serviette pour s’essuyer et lui déclara, faussement innocemment :  

 

- Je vais m’habiller. Tu seras enfin libéré de ce foulard !  

 

- Tant mieux !, lui répondit-elle avec hâte comme si elle n’espérait qu’une chose : le revoir entièrement et ne plus avoir son mikado à la place.  

 

Il se doutait qu’elle devait voir une partie des choses. Aussi il fit très attention de ne pas éveiller ses soupçons afin que la surprise soit à la hauteur de sa duperie. Il attrapa discrètement sa vieille culotte dans la panière à linge et commença à l’enfiler avec un sourire contenu.  

 

- Je mets mon caleçon !, lui dit-il comme si de rien était.  

 

Kaori baissa les yeux et la réaction fut immédiate. Son caleçon avait changé de design ! C’était sa culotte qu’il enfilé, l’espèce de gros pervers dégoûtant ! Elle en ouvrit la bouche de surprise et fit un geste vers l’avant pour l’empêcher de la mettre mais se stoppa soudain, réalisant que c’était trop tard, qu’elle avait été démasquée. Elle se mordit la lèvre une troisième fois, navrée d’être une fille aussi gourde par moment. Elle était restée bloquée, sa main droite tendue vers l’avant, vers son piège. Elle se redressa finalement et attendit la sentence.  

 

Ryô jubilait car son instinct avait été bon et il l’avait piégé. Mais en même temps, il dut reconnaître que sa partenaire l’avait bien surpris par cette attitude mensongère. Il ne la reconnaissait pas. Ça lui faisait peur et ça l’enchantait encore plus également. Elle le matait, lui, son partenaire ! Il voulait découvrir une Kaori plus intime et voilà qu’il la percevait comme une chipie, une coquine et une véritable perverse !  

 

- Alors là, je suis sidéré !, finit-il par lui déclarer. Comment as-tu pu en profiter ainsi ?!!!  

 

Kaori ne voulait ni lui répondre, ni le regarder dans les yeux ; la honte la submergeait au point d’en avoir les larmes aux yeux. S’il n’y avait pas ce foulard, elle se serrait écrouler par terre, affligée par son manque d’honnêteté face à la confiance de Ryô ébranlée.  

 

- J’avais eu un léger doute mais de là à ce qu’il se vérifie !! Ça t’a plu j’espère ? Tu peux enlever ce foulard maintenant que tu m’as pratiquement vu tout nu. Il ne te sert plus à grand chose !!  

 

Kaori garda la tête baissée et son silence en disait long.  

 

Ryô attrapa son caleçon et l’enfila. Puis d’un geste rapide lui ôta le foulard pour pouvoir avoir une vraie discussion. Kaori put voir alors un regard noir dans ses prunelles. Il avait les sourcils froncés à l’extrême et tenait le foulard avec une poigne de fer. Il ne la lâchait pas des yeux. Elle était paralysée par ce qu’il allait faire. Elle n’osait pas lever les yeux vers lui. Elle l’avait trahi et avait profité de lui. Il était donc normal qu’il soit déçu par son attitude, d’autant plus qu’elle n’avait jamais été comme ça auparavant.  

 

Il se tenait juste devant elle, des gouttes perlant encore sur son torse dégageant une agréable odeur de savon masculin. Il était terriblement beau mais terriblement inquiétant. Kaori eut envie de pleurer mais soudain le visage de son partenaire changea d’expression et un grand sourire amusé se dessina.  

 

- Tu m’étonneras toujours toi !, lui dit-il en lui donnant un petit coup de poing sur la tête. Je suis content car je peux enfin prouver que tu es folle de moi !!  

 

Kaori se mit à loucher sur sa face d’ange démoniaque.  

 

- Folle de toi ?!! N’importe quoi ! Comment peut-on être amoureuse d’un type comme toi !?  

 

- N’essaie pas de nier, petite intrigante !, lui dit-il en posant son index sur le front d’un air inquisiteur. Tu m’as maté et c’est tout ce qui prouve que tu es attiré par moi !!  

 

- Même pas vrai !, lui cria-t-elle rouge de honte. Je ne vais pas être attiré par un machin aussi énorme que ça !, finit-elle par répondre tout en montrant le bas ventre de son partenaire avec dédain.  

 

Ryô baissa les yeux vers son caleçon et sourit de plus belle. Alors elle l’avait bien vu ! La coquine !  

 

- En plus tu as vu mon mokkori !?, lui demanda-t-il faussement étonné. Pervers, voyeur, obsédé….C’est comme ça que tu me traites, non ? Et beh, c’est du joli !  

 

Devant ce sourire narquois, Kaori s’emballa, ne voulant admettre qu’elle s’enfonçait encore plus dans ses justifications.  

 

- Non, j’ai rien vu !!….Enfin presque…, finit-elle par admettre, confuse et désolée. Ooohh…et puis zut !  

 

Kaori se mit les mains devant les yeux, complètement attristée par ce constat dépeint par son partenaire. Elle respira un grand coup puis, droit dans les yeux, elle lui déclara d’une voix étranglée mais sincère :  

 

- Pardon…Je ne sais pas ce qui m’a pris…C’est peut-être la jalousie que tu aies pu profité de moi et moi pas de toi…!  

 

Ryô la contempla sceptique puis lui répondit finalement :  

 

- Bah, je te pardonne cet écart de conduite… Je peux comprendre que tu aies eu un moment de faiblesse devant ce corps d’Apollon.  

 

Il s'approcha alors de son visage d'un air taquin et lui murmura doucement et tendrement :  

 

- Mais par contre, ne t’attends pas à ce que je te laisse toucher la prochaine fois !  

 

Kaori se crispa de honte et lui hurla encore plus gênée :  

 

- Ryôôôô !!  

 

 


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