Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 26-09-08

Ultimo aggiornamento: 05-07-09

 

Commenti: 418 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Saeko vient voir City Hunter pour une nouvelle mission mais les choses ne vont pas se passer comme prévu et Ryô et Kaori vont se retrouver dans une situation délicate les obligeant à faire des concessions......Euuh , il y a un bug: il faut compter un chap de moins que marqué ci-dessus!^^'

 

Disclaimer: Les personnages de "TOME 38: Inséparables!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any mo ...

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   Fanfiction :: TOME 38: Inséparables!

 

Capitolo 17 :: En amour, ce sont les femmes qui mènent la danse, Ryô!

Pubblicato: 14-02-09 - Ultimo aggiornamento: 14-02-09

Commenti: Salut HFC et bonne St Val! Bon et bien moi je n'ai pas de fic spéciale love etc mais je vous poste ma suite d'insep...Il n'y a rien de romantique, pas même la cerise de Toto....je vous ai servi assez de regards langoureux et de matages depuis plus d'un mois alors il est temps que j'avance un peu ma fic, vous ne trouvez pas? Je vais encore devoir dépasser les 20 chap alors que j'en avais à tout casser une quinzaine au début! Enfin c'est pas grave puisque cette fic c'est la totale éclate à écrire!^^ Je vous remercie encore d'ailleurs pour vos reviews: 19 encore! Vous arrivez encore à me surprendre et je vois tous les jours un lecteur fantôme qui se manifeste! C'est super gentil et vous voyez, vous en êtes pas mort! Si y'en a d'autre qui souhaite me faire un coucou, n'hésitez pas! MERCI! Sur ce, bonne lecture!

 


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Ryô la fixa un instant avant d'approcher lentement ses lèvres près des siennes pour l'embrasser. Il se sentait tellement en phase avec elle, tellement bien... Une parfaite osmose.  

 

Quand soudain une voix retentit à l'entrée :  

 

- On pourrait presque croire à des amoureux en vous voyant !  

 

Kaori aurait reconnu cette voix entre mille s'il le fallait ! C'était encore elle ! Il fallait encore qu'elle mette son nez dans leurs affaires. Et là en plus, à un moment crucial ! Il allait le faire ! Elle était à deux doigts de réaliser son rêve : il craquait pour elle ! Mais non, il fallait qu’elle arrive et qu’elle fiche tout en l’air. Cela faisait deux fois avec ce matin !  

 

Saeko Nogami se trouvait à l'entrée, une main sur sa hanche et un sourire taquin sur les lèvres. Ryô se décolla immédiatement de Kaori afin de mettre plus de distance sur ce qui se jouait devant l’inspectrice.  

 

- Qu'est-ce que tu vas t'imaginer inspectrice de mon cœur ! Tu sais bien que je ne fais pas dans le travelo et que je préfère jouer les amoureux avec toi ! D'ailleurs, dès que je suis libéré du gros machin à côté de moi, on ira tirer un coup pour te rappeler quel couple merveilleux on forme !  

 

Kaori serra sa mâchoire de colère devant la nouvelle insulte de son partenaire alors que son partenaire sauta sur la belle inspectrice pour lui tenir ses deux mains, la bouche en avant.  

 

- C'est moi le gros machin à côté de toi mon Ryô… adoré !??, lui lança alors Kaori tandis que Ryô sortait de sa rêverie brutalement en entendant la voix qui pouvait sonner le glas de sa mort.  

 

Le nettoyeur se sentit gêné par le mot employé par sa partenaire. « Adoré »….Elle avait dit « adoré » ! Gêné d'une part parce qu’elle ne l'appelait jamais ainsi et encore moins devant tout le monde, d'autre part parce que ça sonnait faux dans la bouche de Kaori. C'était un signe évident qu'elle voulait lui signifier qu'elle n'appréciait pas sa remarque mais qu’elle gardait en tête leur pari.  

 

-Voyons, Kaori d'amouuuur, lui dit-il pour rentrer dans leur pari,….. tu sais bien que tu n'es pas aussi légère que ça !  

 

Il lui sourit alors avec des yeux insistants, tout en lui pinçant la taille pour lui montrer ses éventuels bourrelets.  

 

- En plus on ne sait pas trop ce que tu es : une fille ? Un garçon ??? Tssss…Un machin quoi !  

 

- Répète-ça si tu l'oses !, lui répondit la nettoyeuse, le visage rouge de colère.  

 

- Pourquoi tu vas me faire quoi ? Tu m'as fait une promesse, gentille Kaori !  

 

Ryô oscillait ses sourcils tout en montrant ses dents. Kaori fulminait devant sa provocation déguisée en affection par ses termes appréciatifs. Saeko, qui souhaitait mettre un terme à leur nouvelle querelle, se vit dans l’obligation d’intervenir.  

 

- Bon je vois, avec toutes ces considérations affectives, que vous avez réussi à trouver un terrain d'entente…. Franchement, je ne pensais pas que vous passeriez la nuit sans séquelles !  

 

Ryô et Kaori se regardèrent et se mirent à rougir quand aux séquelles réelles de cette nuit. Si Saeko savait tout ce qui s'était passé depuis la veille. Les images de la douche avaient percuté leurs esprits à tous les deux, sans compter sur le désir que chacun avait ressenti pour l'autre. Chacun tourna la tête dans une direction différente pour nier cette évidence.  

 

- Si tu nous disais pourquoi t'es là ?, coupa sèchement Kaori, encore agacée par la présence de sa pire amie et tentant surtout de ne pas repenser au mokkori de l’étalon.  

 

Saeko remarqua que Kaori ne semblait pas ravie de sa venue . Mais en même temps, elle savait aussi qu’elle la considérait comme une rivale et que sa pseudo-amourette avec son partenaire ne lui plaisait pas du tout.  

 

- Je viens aux nouvelles. Vous avez eu une nouvelle attaque ?, lui répondit-elle innocemment.  

 

- Non, pas depuis le Cat's..., répondit le nettoyeur. Mais Mick nous a apporté une piste que City Hunter compte exploiter aujourd'hui.  

 

Saeko regarda droit dans les yeux Ryô. Elle ne lui demanda pas plus d'informations, sachant que le nettoyeur ne lui dirait rien s'il n'avait rien de solide et encore moins devant Kaori.  

 

- Ça veut dire qu'il faut que je reste près de mon téléphone au cas où ?  

 

- Ça veut dire que l’on aura peut-être une réponse bientôt.  

 

Saeko n’était pas du genre à insister sur les enquêtes de City Hunter mais elle voulut jouer un peu avec les nerfs de Kaori. Elle venait de les surprendre dans une position des plus équivoques et elle comptait bien rappeler à qui de droit, qu’elle resterait LA femme fatale aux yeux de l’étalon, histoire de mettre un peu de piment dans leur jeu. Elle s’avança alors vers Ryô et se frotta à lui en lui disant :  

 

- Dis-moi Ryô, et si moi aussi je me frottais comme ça contre toi,…. comme Kaori,…. tu me donnerais un indice sur ta nouvelle piste…  

 

Saeko croisa le regard de Kaori tandis qu’elle s’amusait à ronronner contre le torse viril de Ryô qui sentait ses mains et son mokkori s’éveiller de désir tout à coup.  

 

-Ryô dis quelque chose !, grinça des dents Kaori. Tu ne vas pas te faire avoir encore une fois par cette diablesse de Saeko !  

 

Voyant que Ryô était aux abois et qu’il ne s’en sortirait pas indemne, elle se retourna vers Saeko et lui dit :  

 

-On a rien de concret, alors attends sagement qu’on t’appelle et range tout ton attirail de séduction !  

 

Saeko voyait que son frotti-frotta avec l’étalon ne le laissait pas de glace et gonflait en même temps la colère de sa partenaire encore et toujours plus. Elle fit la sourde aux demandes de Kaori et continua encore un peu le jeu.  

 

- MMMh…sois gentil mon Ryô chéri ! Tu ne peux pas me refuser cela ! Pas à moi !  

 

Elle lui caressa le torse en faisant de petits cercles du bout de l’index tout en le regardant avec un air coquin et sensuel. Ryô vit ses remparts tomber un à un. Il ne devait pas craquer. Kaori avait raison. En plus elle lui infligerait une punition démentielle s’il craquait. Il ferma les yeux pour penser à autre chose. Saeko approcha sa bouche du cou de Ryô puis souffla doucement derrière son oreille.  

 

-Je ne dirai rien. Je ne dirai rien. Je ne dirai…., déclara difficilement le nettoyeur, pris par une grande frustration.  

 

Une chaleur typiquement mokkorienne lui traversa les veines tandis qu’il tentait d’empêcher le court-circuit entre son mokkori et son cerveau, mais ce fut trop dur …. Soudain Ryô fut pris d’un saignement de nez de la taille d’un volcan. Saeko se retira juste à temps avant de recevoir une de ses giclées. Quand à Kaori, elle posa la paume de sa main sur son front, dépitée par le peu de force de caractère de son partenaire face aux assauts de l’inspectrice.  

 

Ryô fonça attraper un vieux chiffon qui traînait à côté du stand et qu’il utilisait pour nettoyer ses armes. Kaori n’ayant d’autre choix que d’être sur ses talons, le suivit. Il le posa sur son nez et se laissa tomber contre le mur en disant :  

 

- Le Pentagon….  

 

Saeko décocha un grand sourire de satisfaction, se rendant bien compte que ses talents de séductrice faisait toujours effet sur l’intéressé. Mais son sourire s’effaça lorsqu’elle réalisa le mot dévoilé par le nettoyeur.  

 

- Le Pentagon ? Tu veux dire « le bar à voyous » !?  

 

Ryô hocha légèrement à l’affirmatif, tentant de garder sa tête vers le bas pour calmer le flux de sang qui s’écoulait de ses narines  

 

- Tu n’iras pas bien loin dans ce cas…. Ils viennent de le raser pour en faire une hospice !  

 

- Quoi ! C’est impossible, Saeko !, intervint alors Kaori. Comment va-t-on faire Ryô ?!  

 

Ryô s’essuya une bonne fois pour toute le nez avec le chiffon et déclara tout en se relevant :  

 

- Si je ne peux trouver le fils, il me restera le père !  

 

Les deux femmes le regardèrent avec incrédulité.  

 

- Bah quoi ?, fit Ryô qui ne comprenait pas leur étonnement.  

 

- Mais rien du tout mon Ryô chéri…., continua Saeko tout en lui tapotant l’épaule. Tu es très beau !  

 

Elle se dirigea vers la sortie tout en les saluant avec un grand sourire et leur dit une dernière chose :  

 

- Au fait, Falcon ne tenait plus en place… Il est sorti de l’hôpital !  

 

Elle leur fit un clin d’œil et disparut de l’entrée du sous-sol. Kaori continuait de bloquer sur Ryô .  

 

- Bah quoi !, répéta le nettoyeur qui voulait comprendre leur attitude. J’ai rien dit d’idiot pour une fois ! On connaît aussi le père, non ?!  

 

Kaori se mit à sourire et lui dit :  

 

- Non rien…. C’est juste que Saeko a raison, t’es beau comme ça !  

 

Ryô se mit à rougir devant le compliment de Kaori. Depuis quand elle lui faisait des compliments…Finalement la gentillesse lui allait bien ! Il se redressa fièrement et dit :  

 

- Evidemment ! Il serait temps que tu t’en rendes compte !  

 

- Bah c’est surtout tes taches de sang sur ta chemise plus que crade et le cambouis et autres produits que tu as sur le visage grâce à ce chiffon qui te donnent du charme !, lui dit-elle tout en redessinant la forme de son visage de l’index et en rigolant.  

 

Ryô tenta de se regarder à travers le reflet de la vitre d’une des vitrines qui exposait ses armes et se mit à grimacer.  

 

- Ah ah ah ! Très drôle ! Je suis mort de rire !  

 

- Moi j’aime bien cette tête !, continua à rire Kaori. Tu es à tomber par terre ! Ah ah ah !  

 

Kaori se bidonnait tellement elle n’en pouvait plus de rire ! Ryô d’abord agacé, se mit à sourire en voyant le rire spontané de sa partenaire. Il la rendait heureuse ; il n’y avait pas de doute.  

 

- Allez viens ! Je vais te nettoyer ça !, lui dit alors Kaori, tout en le tirant vers la sortie et tentant de se calmer de son fou rire.  

 

Ryô la suivit et lui dit cependant, tout penaud :  

 

- Et tu pourras regarder la blessure de ma jambe…. Ça me tire.  

 

Kaori lui sourit et lui dit :  

 

- Bien sûr ! C’est demandé si gentiment ! Tu reconnais enfin l’infirmière qui sommeille en moi ! On progresse !  

 

Elle lui fit un clin d’œil et ils montèrent.  

 

 

 

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Une fois soigné et débarbouillé rapidement pour éviter le sujet du presque petit baiser sur la bouche, Ryô entraîna sa partenaire vers l’extérieur.  

 

- On va où ?, demanda Kaori.  

 

- Notre parrain n’a pas perdu de temps et a payé sa caution rapidement après notre mission avec Sayuri. L’argent paie tout ! Il a repris ses activités d’avant, mais avec un nouveau credo : faire le bien !  

 

Une goutte apparut sur la tempe de Ryô, peu convaincu.  

 

- Comment tu sais ça ?, lui demanda alors Kaori, tout en restant bien contre lui sous leur cape de fortune pour ne pas avoir plus froid.  

 

- J’ai gardé un œil sur lui de loin après le départ de Sayuri… au cas où ! Œuvre de charité, construction de parc et d’air de jeux, actions dans les hôpitaux… c’est bizarre mais j’ai du mal à y croire avec un yakusa !  

 

- Et où est-il ?, demanda la nettoyeuse.  

 

- Ooh mais dans son bureau, au siège de la Unryu-kay ! Où veux-tu qu’il soit ! Et c’est là que nous allons !  

 

- Mais t’es fou ! On va se faire laminer ! Autant se jeter dans la fosse aux lions !  

 

- Sauf que le lion, c’est moi qui l’ai au poignet !  

 

Ryô lui sourit tandis que Kaori fronça les sourcils.  

 

 

Le bâtiment de la société Unryu était un gratte-ciel d’une vingtaine d’étage, imposant le respect et le luxe. Tout semblait indiquer que cette société avait beaucoup d’influence sur la ville de Tokyo. Ryô et Kaori levèrent la tête pour voir le grand immeuble dans toute sa splendeur. Ils ne pouvaient rester indifférent devant l’immense édifice dont les murs n’étaient formés que de grandes baies vitrées cachant des bureaux.  

 

Les deux nettoyeurs entrèrent dans le bâtiment. Ils passèrent devant un vigile qui fusilla du regard Ryô comme s’il sentait un éventuel danger venant de cet homme. Ryô lui répondit par son regard de tueur puis lui fit une grimace de clown avant de tirer Kaori vers le bureau d’accueil.  

 

- Bonjour belle demoiselle ! Nous cherchons l’étage où se trouve le chef, le directeur ou le parrain de la Unryu… Je te laisse choisir le nom de ton patron !, lui déclara tout angélique Ryô.  

 

La standardiste, une miss mokkori qu'il verrait bien dans ses bras dans un love hôtel, ne décrocha pas son regard de son ordinateur et lui dit :  

 

- Quinzième étage.. mais il vous faut un rendez-vous !  

 

- Merci !, s’enquit de dire Kaori tout en poussant son partenaire vers l’ascenseur le plus proche.  

 

Mais Ryô ne le vit pas du même œil et ne supportait pas l’affront qui venait d’être commis sous ses yeux. Comment pouvait-on ne pas lever les yeux sur lui ! Il devait rectifier le tir et montrer qu’il restait le roi de la drague et le tombeur de ses dames.  

 

- Très bien !, dit-il tout en tirant sur les menottes pour stopper la progression de Kaori. Alors je vous dit demain à 20h au Banana Café… ça vous va ?, lui dit-il charmeur.  

 

La standardiste continua de tapoter sur son clavier sans lever un œil sur lui. Elle lui répondit toutefois :  

 

- Pour les rendez-vous avec Monsieur, il faut vous adresser à sa secrétaire au dit quinzième étage.  

 

- Mais ce n’est pas avec lui que je veux un rendez-vous mais avec vous …, répondit-il poliment mais sentant l’agacement dans sa voix, tandis que Kaori tapait du pied, s’impatientant.  

 

- Et bien je suis désolée mais je ne décide pas pour Monsieur de ses contrats lors de rendez-vous. Je ne suis pas payée pour, donc il vous faudra voir avec sa secrétaire…, lui déclara-t-elle tout en bougeant sa petite souris pour cliquer sur son écran.  

 

- Mais c’est un rencard que je vous donne !, s’énerva cette fois-ci le nettoyeur. Un rendez-vous amoureux où on va dîner puis parler….. avant d’aller tirer un coup !!  

 

- Désolé monsieur, mais je n’accepte pas de rendez-vous dans le cadre de mon travail ! Mon travail se fait ici, à ce bureau, et nulle part ailleurs !  

 

De la fumée sortit des oreilles de Ryô qui ne supportait plus l’échec ! Cela relevait du défi ! Il devait la faire fléchir !  

 

- Et comment puis-je faire pour vous voir en dehors de votre travail ?  

 

- Vous ne pouvez pas ! Nous autres, japonais, travaillons corps et âme ! Nous sommes dédiés à notre patron qui nous remercie pour le boulot bien fait. La vie privée des employés n’a pas d’importance ! Elle est secondaire face au mérite d’être bien vu par ses supérieurs hiérarchiques !  

 

Un corbeau passa au-dessus de la tête du nettoyeur, dépité.  

 

- Je veux mon rendez-vous s’il-vous-plaît…, se mit à pleurer alors le nettoyeur. Regardez-moi et dites-moi que ça ne vous embête pas de ne pas passer un bon moment avec moi ?! Vous ne me trouvez pas charmant ?  

 

La standardiste poussa un soupir et se décolla de son bureau, puis leva enfin la tête vers Ryô. Celui-ci lui fit une moue émue. Ravi, voyant enfin qu’elle accédait à sa requête, il la regarda alors de son regard de braise et lui dit d’un ton conquérant :  

 

- Alors.. c’est oui pour ce rendez-vous ?  

 

La standardiste cligna des yeux et dit de façon détachée :  

 

- C’est non !  

 

Et elle retourna vers son ordinateur tandis que Ryô se cassa les dents contre le pupitre du bureau d’accueil. Il s’apprêtait à l’étrangler quand Kaori lui dit à l’oreille :  

 

- Moi je veux bien dîner avec toi demain soir…comme tous les soirs d’ailleurs ! Mais Tu devras te contenter juste de la soirée car je ne tire pas des coups avec des loosers !  

 

Elle se mit à rire et le tira vers l’ascenseur, l’air satisfait, pendant que Ryô ruminait dans sa barbe :  

 

- Je préférais encore ses massues à sa douceur !  

 

Ils arrivèrent au quinzième et ils se dirigèrent vers le bureau de la secrétaire.  

 

- Bonjour !, déclara Kaori avec un grand sourire tandis que Ryô boudait dans son coin son échec. Il n’avait même plus à cœur de draguer une autre femme. Nous désirerions parler à votre patron.  

 

- Désolée madame mais il est en réunion ; il ne doit être déranger sous aucun prétexte !  

 

- C’est ce que nous allons voir !, répondit sèchement le nettoyeur.  

 

Ryô poussa sa partenaire vers la porte de la salle de réunion et ils entrèrent avec fracas.  

 

- Bonjour tout le monde !, lança le nettoyeur dans une entrée triomphale. La réunion est finie ! Le filleul est venu voir notre cher et tendre Parrain !  

 

Une dizaine de personnes, des hauts dignitaires principalement, étaient assis autour d’une table où siégeait le parrain de la Unryu. La salle était dans la pénombre. Une diapositive était lancée contre le mur, tandis qu’un homme exposait ses dossiers au reste de l’assemblée.  

 

- C’est une blague !, s’indigna un des membres.  

 

- Le parrain devint blanc comme un linge à la vue de la personne qui venait d’entrer.  

 

- Comment osez-vous !,s’ exclama un japonais petit et sec avec des lunettes. Vous êtes d’une impolitesse incroyable ! Sortez immédiatement !  

 

La secrétaire arriva sur ces entre-faits et cria :  

 

- Désolé Monsieur mais ils ont refusé de prendre rendez-vous !…Mais je viens d’appeler la sécurité !  

 

- Vous avez bien fait ! , répondit alors le japonais à lunettes à la place du Parrain.  

 

Il se retourna vers le nettoyeur et demanda :  

 

- Quel est votre nom monsieur ? Que je sache qui punir ?  

 

Le Parrain de la Unryu se leva de son siège et, alors que tout le monde attendait une réaction de révolte de sa part, déclara :  

 

- Asseyez-vous, je vous en prie ! Yoko, dites à la sécurité que ce n’est plus la peine d’intervenir.  

 

- Mais.. c’est pas possible !, répondit alors le japonais en se levant d’un bond de sa chaise tandis que des chuchotements allaient bon train dans la salle. Un seul type est plus important que cette conférence orchestrée depuis des mois ? En quoi est-il plus important que nous ?  

 

Ryô prit place au milieu des participants avec Kaori. Il se fit basculer sur sa chaise et posa nonchalamment ses pieds sur la table de conférence, sous les yeux outrés de l’assemblée. Il arborait un sourire satisfait.  

 

Le Parrain regarda dans les yeux Ryô qui affichait un air de défi. Ryô posa ses mains sur son ventre et déclara :  

 

- Parrain, il faut que tu es une petite discussion avec moi !  

 

- A en voir votre venue surprise, c’est urgent…  

 

- Hélas oui !  

 

Le japonais à lunettes serrait des dents en voyant qu’il s’immisçait sans gêne dans leur réunion et qu’il ne prenait même pas en compte les autres personnes présentes.  

 

-Pouvons-nous savoir à qui nous avons affaire ?, demanda-t-il , feignant la courtoisie sous son regard haineux.  

 

Il n’aimait pas ce type et encore moins se répéter.  

 

- Il ne vaut mieux pas que tu le saches !, répondit le nettoyeur durement. Et puis tu ne fais pas partie de NOS affaires !  

 

- Je suis Nobuya Asatarô ! Je suis puissant et ta grande gueule ne me fait pas peur ! Tu viens de rentrer dans MES affaires ! Je peux t’écraser avec mes doigts si je le veux !, dit alors le japonais tout en montrant le geste à la parole.  

 

- Voyez-vous ça ! , s’écria Ryô en allumant sa cigarette alors que fumer était évidemment interdit dans la salle.  

 

- Taisez-vous !, coupa alors d’un ton grave le Parrain de la Unryu. Asatarô, vous n’êtes qu’un fou ! La réunion est finie ! Veuillez sortir !….Tous !  

 

Un brouhaha de mécontentement envahit la salle. Asatarô prit ses dossiers et se tournant vers Ryô, lui déclara :  

 

- Je saurai votre nom, et la mort vous attendra au bout du chemin !  

 

- Je vais vous aider, petit fonctionnaire puissant ! , lui rétorqua le nettoyeur tout en tirant sur ses yeux pour imiter le cliché du japonais aux yeux bridés et en employant l’accent typique. Je suis Ryô Saeba !, lui dit-il plus sérieusement, le regard noir. Mène bien ton enquête ! Adios !  

 

Asatarô quitta la salle d’un pas décidé tout en râlant de plus belle.  

 

- Enfin seuls !, dit alors plus calmement le nettoyeur. Je n’aimerais pas être Pdg, ça me gonflerait d’avoir des mange-merdes à mes basques ! Après on pue des pieds et c’est pas bon pour draguer les filles !  

 

Kaori tira une grimace de dépit, devant la réplique trop nulle de son partenaire.  

 

- Maintenant que vous avez tout fait pour mettre votre souk à ma conférence Saeba, dites-moi en quoi je peux vous être utile ?  

 

 

 

 

 

 


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