Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 26-09-08

Ultimo aggiornamento: 05-07-09

 

Commenti: 418 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Saeko vient voir City Hunter pour une nouvelle mission mais les choses ne vont pas se passer comme prévu et Ryô et Kaori vont se retrouver dans une situation délicate les obligeant à faire des concessions......Euuh , il y a un bug: il faut compter un chap de moins que marqué ci-dessus!^^'

 

Disclaimer: Les personnages de "TOME 38: Inséparables!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 38: Inséparables!

 

Capitolo 32 :: Quand la vérité est dévoilée... (3ème partie)

Pubblicato: 05-07-09 - Ultimo aggiornamento: 14-11-11

Commenti: Bonsoir HFC! Voici la fin ! Après harcèlement et menaces je vous l'envoie maintenant. Que dire à part que c'est dur de tirer encore un trait sur une fic. Je tenais à vous remercier toutes et tous pour l'accueil que vous avez fait à cette fic. Merci aux personnes suivantes ayant pris le temps de me laisser au moins un commentaire:Didy, Lyly, Zoe, Kaori62, Martinouchette, Cristina, Kithawke, Milkaly, Xiaomei, Bulma, Saoria, Noiny, Grisou, Zaza, Kaori96, Phinéas, RKever, Hitomi007, Indiana, Sgue1, Anne, Marie24, Kaori4ever, Didyne, Nanou, Tennad, Usakisa, Sirine, Lauraw, Kelele, Yunalescaminnie, Clo, Bindy5, Pocahontas, Toure, Hélènaick, Cloclo, Kaoridu86, Scrapinette, Nestor, Thalia, Mokkorette, Fankaori, Makimura et biensûr Didinebis et ma Toto! Pour les autres, il n'est pas encore trop tard pour me dire votre ressenti sur cette fic, ce serait sympa d'avoir aussi votre avis. Je remercie tout spécialement ma béta pour son super travail! Jumelle, gros kiss! Une mention spéciale aussi à Didinebis qui, je crois, est celle qui a laissé le plus de reviews! Merci ma belle!... Je tiens à vous informer que j'ai laissé un message sur le forum hfc pour la suite de mes projets. Si vous n'y avez pas accès, il reste mon adresse mail!^^ Sachez que insep, c'est 32 chap écrits en 10 mois, c'est aussi 232 pages de word et beaucoup de temps à travailler pour obtenir des chap à la hauteur de mes espérances...Bref un vrai boulot d'être auteur lol! Voilà. Je vous souhaite "bonnes vacances" et à bientôt! J'espère que cette fin vous laissera aussi surpris que vous l'espérez tous!

 


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Deux jours plus tard…..  

 

 

- Ryôooooo ! Bon sang, il en met un temps pour se préparer !! Et après on dit que ce sont les femmes qui squattent pendant des heures la salle de bain !  

 

Kaori dévala les escaliers et se rendit devant la salle de bain. Elle frappa à la porte, en criant :  

 

- Dépêche-toi ! On a plein de choses à faire ! Je veux voir pour faire réparer le chauffage !!  

 

Un cliquetis de la porte lui fit stopper son débit de paroles. Ryô ouvrait enfin la porte. Mais ce ne fut pas une ouverture franche. La porte grinça et laissa apparaître le nettoyeur, coupé plusieurs fois sur une joue, tandis que l’autre avait encore plein de mousse du gel de rasage. Kaori sentait une humeur de désolation plutôt que de reproches venant de son partenaire. Elle regarda ce spectacle avec peine. Cela faisait deux jours que Ryô ressortait avec le visage tailladé de partout. Il lui sourit et lui dit timidement, comme gêné :  

 

- Euh…. Ce rasoir ne coupe pas très bien, je me suis déjà taillé trois fois !  

 

Kaori lui sourit et le regarda se replonger devant sa glace. Bizarrement sa main tremblait dès qu’il fallait l’approcher de sa joue. Il fixait intensément son rasoir mais fut encore plus dérouté par le regard plein de compassion de sa partenaire. Elle s’approcha et se saisit de son rasoir.  

 

- Viens, je vais le faire….Je commence à en avoir l’habitude, vu que ça fait plusieurs fois en l’espace de quelques jours que je m’y colle !  

 

Elle lui fit un clin d’œil qui fit sourire à Ryô. Il aurait pu lui dire « non », la repousser en lui signifiant qu’il était apte, que c’était comme faire mokkori, c’était inné chez les hommes mais il ne savait pas pourquoi, c’était comme si sa main refusait que ce soit lui qui le fasse. Il ne tremblait jamais et pourtant, ce matin, il n’arrivait pas à se contrôler. Peut-être un manque de vitamines ? Des effets secondaires de sa fausse mort ? Le besoin inconscient d’être dorloter par sa partenaire ?  

 

Kaori trempa la lame dans l’eau chaude et se posta devant lui. Ryô ne bougea pas, se laissant faire, comme si maintenant cette simple situation était devenue une habitude. Il se sentait bien, à l’aise, dans une bulle qui ne laissait entrer qu’eux deux. Kaori tirait toujours sa langue malicieuse dans les endroits difficiles d’accès et sensibles. C’était rare pour lui d’accepter qu’elle soit si proche de lui sans que ni l’un, ni l’autre soit mal à l’aise. Il la regardait comme les autres matins, fixement, retenant chaque détail de son visage jusqu’à ce qu’elle ose enfin croiser son regard.  

 

Ce matin, elle semblait tout attentive à sa tache. Elle fit plusieurs allers-retours entre ses joues et le lavabo, sans croiser une seule fois son regard. Juste un petit coup d’œil qui ne satisfaisait pas vraiment son partenaire qui avait pris l’habitude de mieux.  

 

Elle attrapa un gant et finit par lui nettoyer son visage afin de pouvoir soigner ses coupures ensuite. C’est alors qu’au bout de plusieurs minutes de silence, elle dit :  

 

- C’est plus facile de te raser sans ces satanées menottes ! J’y arrive presque les doigts dans le nez maintenant !  

 

Ryô fit une moue étonnée. Pour lui, ce n’était toujours pas entré dans les banalités du quotidien. Il ne voulait pas qu’elle y arrive aussi facilement car cela signifiait qu’elle y passerait moins de temps. Or, même sans l’admettre ouvertement, il adorait qu’elle le rase. Etre si près d’elle pendant plusieurs minutes était devenu comme sa dose quotidienne de bonheur. Même si leur relation était loin d’être claire, se faire raser par elle était loin d’être ordinaire. Il fallait que ça continue, que ça reste épique, que ce soit toujours pimenté ! Et sans réfléchir, il lui déclara avec empressement :  

 

- Très bien alors je vais rendre plus difficile ton travail de dextérité ! Je vais te bander les yeux avec ton super foulard, mettre des poids à chacun de tes poignets et te faire tenir que sur un pied !! On verra si tu y arrives les doigts dans le nez !  

 

Ryô se rendit compte que ce qu’il avait dit était ridicule mais il ne voulait pas que ce genre d’échange se banalise au risque de ne plus la voir l’apprécier à chaque fois. Kaori le regarda alors, une goutte sur la tempe, l’air affligée. Elle ne comprenait pas l’attitude de son partenaire. Pourquoi fallait-il qu’il renverse une situation tendre et intime en exercice de nettoyeur professionnel ? Pourquoi à chaque fois qu’il avançait d’un pas, il sautait de deux ensuite en reculant ? Elle était si heureuse. C’était le premier réel contact qu’elle avait avec lui depuis qu’ils étaient sans les menottes. Elle l’avait espéré inlassablement. Pouvoir remettre leur entrevue de la chambre sur le tapis et enfin négocier quelque chose avec lui de plus « gentil » comme ils l’avaient espéré avec leur petit contrat qu’ils avaient passées ensemble deux jours avant. Elle voulait qu’il en profite pour la prendre dans ses bras, qu’ils aboutissent enfin à quelque chose de concret mais voilà…. Son partenaire ne semblait pas vouloir saisir l’occasion. Il ne semblait pas voir que le raser était en soi le meilleur moment de sa journée. Il rendait ce geste si banal au point d’en voir un entraînement. Elle soupira et finalement déclara :  

 

- Je n’ai pas besoin de toi pour m’entraîner. Puisque pour toi je suis un homme, je me raserai moi-même vu que ce que je viens de faire est juste un moyen de tester mon habilité !  

 

Elle se retourna et prit les pansements dans la boite à pharmacie. Son visage doux fit alors place à un visage triste, qui ne passa pas inaperçu aux yeux de Ryô.  

 

 

Un nouveau silence, cette fois-ci bien plus pesant, s’installa dans la salle de bain. Une phrase avait suffit pour voir qu’ils n’étaient peut-être pas sur la même longueur d’onde, que finalement tout n’était pas si simple et si évident. Il voulait lui dire qu’il voulait que tout reste magique mais elle ne semblait pas l’avoir compris. Elle y voyait qu’une brimade de plus. Ils retombaient sur leurs perpétuelles querelles de partenaires. Ryô ne répondit finalement rien. Il aurait pu lui dire qu’il adorait ce merveilleux moment en sa compagnie mais d’autres habitudes avaient pris le dessus sur eux, celles de la chamailleries et des non-dits.  

 

Il se rendit compte que finalement avancer n’était peut-être pas une si bonne chose si au final, ils ne se regardaient plus avec tous ces sous-entendus qui les rendaient chacun si attendris envers l’autre, si c’était pour avoir le regret d’être encore plus distant de la personne aimée. Leur relation était alors mieux ainsi, à se tourner autour sans espérer mieux. A chercher à améliorer leur relation, ils s’enfonçaient un peu plus dans les malentendus. Il aimait l’étonner comme elle pouvait l’étonner, deviner ses réactions imprévisibles et non pas rendre un simple échange stérile et sans intérêt, voir froid et gênant. Il ne voulait surtout pas de banalisation avec elle ! Il l’aimait mais préférait tout deviner que de tomber dans une routine. Un tien vaut mieux que deux tu l'auras, disait-on ! Chercher la sécurité de l'acquis plutôt que d'aller vers le nouveau était la décision la plus sage si cela lui permettait de garder Kaori près de lui tous les jours et de rester en bon terme avec elle, de ne pas la voir partir un jour si cela ne fonctionnait pas entre eux.  

 

Ryô attrapa sa serviette, s’essuya mieux le visage et lui dit d’un ton sombre et distant :  

 

- Laisse tomber les pansements… ça ira comme ça. Je vais m’habiller.  

 

Il quitta la pièce, le cœur lourd tandis que Kaori regardait ses pansements, le visage triste et troublé. Elle regarda ses poignets et laissa échapper une larme, regrettant d’être séparée de lui, comme si le proverbe « loin des yeux, loin du cœur » avait tout son sens ici. Elle n’était plus collée à lui et aujourd’hui elle se sentait bien plus seule et abandonnée que jamais. Il lui avait dit des choses magnifiques mais hélas, le doux rêve venait de s’achever sur un goût d’amertume.  

 

Ryô s’allongea un instant sur le lit, la tête dans l’oreiller. Il ne pleurait pas mais sentait son cœur lui brûler la poitrine. Il disait encore une fois adieu à ses plus beaux rêves tout ça à cause de sa peur, de sa lâcheté et de son désarroi. Il serra l’oreiller de ses poings puis regarda l’oreiller d’à côté. Il s’en saisit et huma le parfum de Kaori qui en était imprégné. Cela faisait deux jours qu’il ne lâchait pas cet oreiller, comme pour se rassurer qu’elle était toujours là , à côté de lui. Les menottes avaient laissé des séquelles sur sa raison et son indifférence inébranlable. Il serra ce coussin dans ses bras puis sourit car même s’il se refusait de la perdre en tentant une relation plus poussée avec elle, il savait que les occasions de se retrouver seul avec elle ne manquerait pas et lui réchaufferait immanquablement son cœur.  

 

 

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Le soleil illuminait le bureau en ce petit matin. Un homme regardait au loin, par la fenêtre, l'air songeur et sérieux. Il pouvait se voir à travers le reflet de la vitre. Ses traits tirés étaient marqués par la fatigue et l'inflexibilité qui l'avait rongé durant des années. La couleur poivre et sel qui recouvrait sa chevelure lui indiquait que le temps passait trop vite et il détestait se sentir dépasser par les évènements. Il n'était pas arrivé là où il était, sans prendre des coups mais aussi en donner. Rien ne lui échappait et pourtant, il avait l'impression qu'il avait failli. Ce petit détail lui avait échappé mais il ne lui échapperait plus longtemps. Bientôt il saurait toute la vérité et là, il savourerait. Encore quelques minutes et il saurait tout ce qu'il faut pour en finir avec ce petit détail.  

 

On frappa alors à la porte de son bureau. Il ne se tourna même pas pour accueillir la personne qui pénétra dans la salle qui servait de fief au bâtiment de la préfecture de police.  

 

- Entrez !, dit-il sèchement, avec tout le professionnalisme qui faisait son rang.  

 

Saeko entra d'un pas de velours et posa son dossier sur son bureau.  

- Bonjour M  

onsieur le préfet. Je viens vous déposer le dossier dont vous m'aviez confié la charge : le prototype de menottes de Monsieur Akébono. La mission a été menée à son terme avec succès.  

 

- Parfait, lieutenant Nogami. J’ai entendu dire qu’un café avait subi une attaque pendant la mission de protection ?  

 

- Oui. Mais je me suis arrangée pour que la police n’en subisse pas les frais.  

 

- Comment ?  

 

- Avec mes connaissances …  

 

Le père de Saeko jeta un regard suspicieux à sa fille au travers le reflet de la vitre. Elle était encore évasive. Bientôt, elle ne pourra plus rien lui cacher sur ses « connaissances ».  

 

- Très bien. Dans ce cas le dossier est clos !, répondit l’homme d’un air distant.  

 

-Parfait. Je pars donc à mes occupations Père.  

 

Le préfet se tourna enfin vers son interlocutrice, offusqué par le mot prononcé.  

 

- Ne m’appelle pas ainsi ici ! Je te l’ai déjà dit !  

 

Saeko tira la peau inférieure de son œil avec son index, d’un air espiègle pour lui dire qu'elle s'en fichait de ses mondanités, et quitta la pièce sans un mot de plus pour son père. Celui-ci poussa un grognement mais ne put s’empêcher de sourire une fois la porte refermée par amour pour sa fille. C’était sa chair et il l’aimait par dessus tout malgré ses cachotteries.  

 

Il regarda le dossier. Tout semblait complet mais si…lisse. C’est à ce moment-là que quelqu’un frappa à la porte de service placée sur la droite de la salle. Un homme se faufila à la dérobée dans la pièce tandis que le préfet Nogami posait le dossier. Sans même lever la tête vers son invité qu’il connaissait parfaitement, il lui dit :  

 

- Alors ? Votre mission est achevée ?  

 

- Oui, Monsieur le préfet. Voici mon compte rendu.  

 

L’homme déposa son dossier sur la table puis déclara :  

 

- J’espère que toute cette affaire répondra à votre attente. Car c’est pour cela que vous avez fait appel à mes services ? Pour lui ?!…  

 

- Oui effectivement. On m’a dit que vous étiez le meilleur agent espion du Japon. Vous pouviez vous infiltrer dans n’importe quelle situation comme un caméléon. Votre physique et votre aptitude à jouer la comédie font de vous une valeur sûre. Est-ce également le cas pour cette mission…., Agent Akébono ?  

 

- Je ne pense pas vous décevoir avec ma récolte d’informations. Je m’arrange toujours à faire un travail propre et complet !  

 

- Vous avez donc bien eu contact avec lui ? Ryô Saeba….Yuka, Reika et même Saeko, la plus sauvage est tout le temps à ses basques ! Il est trop louche à mon goût pour séduire mes filles les unes après les autres ! Qu’est-ce qu’il a ce simple concierge d’immeuble pour qu’elles se soient toutes amourachées de cet homme ?!  

 

L’homme sourit et dévoila son information.  

 

- Elles l’adulent toutes pour la simple raison que ce n’est pas un homme comme les autres. Il a tout ce que les autres hommes n’ont pas et qui font fantasmer les femmes….  

 

- Je vous demande pardon ?!, fit le préfet, ne comprenant pas son sous-entendu plutôt équivoque.  

 

- J’ai bien eu l’occasion de le rencontrer !…Un homme atypique…C’est à lui que votre fille Saeko m’a confié ; il était mon garde du corps.  

 

Le Préfet se figea un instant. Il regarda enfin son interlocuteur avec inquiétude.  

 

- Quoi ?! Garde du corps ?! Vous plaisantez Agent Akébono ?!  

 

-Non. Cet homme est City Hunter, un professionnel du milieu craint et respecté de tous, faisant un carton plein, même en fermant les yeux. Il est doté d’une dextérité incroyable au tir avec son magnum et est aussi adroit au corps à corps. Il détient un arsenal d’armes de pointe , tout comme d’armes lourdes dans son appartement, et cache de nombreux gadgets pouvant faire pâlir nos organisations gouvernementales secrètes… Son réseau d’informations va bien au-delà de simples informateurs. Il connaît tout le monde en ville et a des yeux partout. Il s’est même entouré des meilleurs, Falcon et Mick Angel, deux grands nettoyeurs comme lui. Mais sa plus grande force, qui est aussi sa plus grande faiblesse est sa partenaire : Kaori Makimura. A eux deux, ils forment un duo à la fois surprenant et aux antipodes du possible. La force de Saeba est décuplée dès qu’il s’agit du bien de sa partenaire. Il est double : coureur de jupons, fantasque et lubrique mais aussi professionnel, impressionnant, froid, insensible, effrayant. C’est un personnage complexe qui ne montre que très rarement ses émotions et qui aime jouer avec cette part de mystère qui fait sa personne. Il déstabilise ainsi son adversaire pour mieux le vaincre. C’est un homme loyal, honnête et droit, ayant le sens de l’honneur et du devoir. Il peut être une arme oeuvrant pour le bien, mais aussi être un homme impitoyable qui peut tout détruire si cela ne rentre pas dans son code de conduite, comme par exemple si on venait à s’attaquer à ses amis ou sa partenaire. Il va de soi que City Hunter peut mener par conséquent des missions aussi charitables que vils… Cela dépend pour qui il travaille.. Quand à votre fille… Saeko lui confie des missions difficiles : protection, attaque, espionnage… sous couvert de…  

 

L’homme réajusta sa cravate, gêné.  

 

-Sous couvert de soirées intimes comme récompenses…mais ce sont des missions toujours de bon ordre !  

 

Le préfet attrapa les bords de son fauteuil et s’assit avec difficulté. Akébono venait de lâcher une bombe dans son bureau. Sa fille flirtait avec un homme corrompu, un homme du monde de l’ombre. Le fameux City Hunter. Ces doutes étaient bien au-delà de la vérité. Comment Saeko pouvait-elle le tromper de la sorte? Et Reika ? Le sait-elle aussi ? Forcément si elle est détective ! Et Yuka ? Ne dit-on pas qu’on est attiré par ce qui est interdit ?!  

 

Saeba était l’incarnation même de l’interdiction. Il était rebelle, au-dessus tout : la loi, les mœurs. Il se faisait son propre code de justice et ne s’inquiétait nullement de ce qu’il pouvait faire comme ravage autour. Encore heureux que lui, leur père, allait changer la donne et remettre sur le chemin de la vérité ses filles qui avaient osé dévier leur regard sur cet homme infâme.  

 

Il regarda le dossier que lui avait remis Saeko, fin, sans profondeur, juste quelques papiers soulignant de la paperasse inutile, puis celui de l’agent infiltré, large, épais, remplis de dossiers annexes. Deux dossiers pour une même mission, deux dossiers pour deux versions, deux dossiers pour les actions d’un même homme : Ryô Saeba. Une lueur noire envahit le regard du Préfet .  

 

S’il n’avait pas monté de toute pièce cette mission bidon, rien ne lui aurait été dévoilé aujourd’hui. Il y eut ces menottes bidons n’ayant rien de si extraordinaires qu’elles n’en vaillent la peine d’être expérimentales, ni fasse l’objet d’une conférence ; cette information transmise à Asatarô par le biais d’informateurs pour faire une pierre deux coups : combler ses soupçons de culpabilité sur l’évasion de son frère et trouver un pigeon suffisamment crédible pour rendre cette mission périlleuse et concéder un ennemi potentiel; l’infiltration d’un agent capable de le renseigner d’un coup de téléphone sans pour autant faire sauter sa couverture, et enfin noyer tout le poisson en confiant le dossier à sa fille avec une haute confidentialité, rendant la supercherie indétectable.  

Il avait tout calculé pour que tout soit parfait. Il avait mis du temps à monter cette comédie mais le prix en valait la peine. La vérité était tombée. Il avait découvert l’identité de City Hunter et n’attendait qu’une chose à présent : le faire tomber. La police n’était jamais arrivé à le pincer mais lui, il le ferait. C’était un tueur semant des cadavres sur son passage. Il devit payer pour ses crimes. Il y passerait autant de temps qu’à monter ce plan tordu, mais il mettrait Saeba sous les verrous et regagnerait le cœur de ses filles.  

 

Akebono prit congé de lui, satisfait d’avoir mener à bien sa mission et d’avoir encore trompé son monde. Il avait pu passer ses renseignements au préfet au moment où la mission prenait une tournure inquiétante ; c’est lui qui l’avait prévenu de l’attaque du Cat’s. Il avait réussi à tenir tête au grand City Hunter, Mick Angel et Falcon ; il les avait embobiné avec une facilité déconcertante, toujours présent aux moments importants pour faire son rapport et toujours effacé pour être un parfait observateur. Rien ne lui avait échappé. Il avait tout falsifier ! Même jusqu’aux programmes de son ordinateur. Il pouvait entamer un nouvel espionnage, l’esprit serein. Tout s’était déroulé sans accros.  

 

Akébono sortit à nouveau par la porte de service, tel le serpent se faufilant entre les pierres de l’édifice afin de ne pas se faire repérer. Le préfet tourna son fauteuil vers la fenêtre et regarda la ville de Tokyo, songeur.  

 

- Bientôt cette ville respirera mieux, une fois cette ordure de Saeba sous les verrous….  

A SUIVRE…  

 

 

 

 

Voici un fanart japonais que j'ai trouvé qui résume parfaitement cette fanfic: cadeauuu!!!^^  

 

http://img811.imageshack.us/img811/1141/13757413m.jpg 

 


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