Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 26-09-08

Ultimo aggiornamento: 05-07-09

 

Commenti: 418 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralHumour

 

Riassunto: Saeko vient voir City Hunter pour une nouvelle mission mais les choses ne vont pas se passer comme prévu et Ryô et Kaori vont se retrouver dans une situation délicate les obligeant à faire des concessions......Euuh , il y a un bug: il faut compter un chap de moins que marqué ci-dessus!^^'

 

Disclaimer: Les personnages de "TOME 38: Inséparables!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

My activation link doesn't work.

 

Please forward me the activation email you received. Then, contact me using the email address you put in your profile or one that you want to use instead, and give me you ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: TOME 38: Inséparables!

 

Capitolo 19 :: Umibozu contre les men in black!

Pubblicato: 08-03-09 - Ultimo aggiornamento: 08-03-09

Commenti: Bonjour à tous! Je suis encore en vacances mais je vous poste toutefois le nouveau chap d'insep grace à ma Toto. Merci Jumelle! Je dédie ce chap à deux personnes qui se reconnaitront en voyant le titre de ce chap!^^....Ahh! Et puis je voulais vous dire que je suis mécontente car vous allez me donner du boulot en rentrant en lisant toutes les nouvelles majes! Bande de vilaines! ça se paiera! Voilà ! Sur ce, je retourne me reposer un peu!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32


 

Les deux nettoyeurs franchirent les deux portes de la salle de réunion tandis que la sécurité et la secrétaire se précipitaient vers les deux coups de feu entendus. Ryô marchait sans se presser vers l’escalier, un sourire satisfait. Kaori, elle, avançait les yeux baissés.  

 

La porte de l’ascenseur s’ouvrit et ils s’engouffrèrent dedans. Ryô remarqua de suite que Kaori semblait préoccupée. Il savait pourquoi mais il n’avait pas eu le choix. Kaori n’appréciait pas la violence gratuite. Pour elle, effrayer Masahiro était largement suffisant mais elle savait également que dans ce milieu hostile et fourbe, c’était la loi du plus fort qui régnait. Elle savait que Ryô avait agi par soucis pour sa réputation de nettoyeur implacable plus que par réelle envie de lui faire mal.  

 

- Tu n’étais pas obligé de lui coller une deuxième balle dans l’autre jambe.., lui répondit-elle, les yeux toujours baissés, sous un ton plus répréhensible qu’elle l’aurait voulu mais pourtant calme et posé.  

 

- C’est vrai…, soupira le nettoyeur en regardant la lumière de l’ascenseur qui vacillait légèrement. Mais au moins avec les deux jambes meurtries, il restera sage un bon moment, au chaud, chez lui ! Je me suis bien appliqué à viser certains muscles !  

 

Kaori leva la tête et le regarda, pas très contente.  

 

- Bah quoi ?! J’ai fait ça pour son bien !, lui répondit-il, innocemment même s’il n’en pensait pas moins. Je tente de le remettre sur le droit chemin !  

 

- Depuis quand tu fais dans le social ?, lui rétorqua sa partenaire encore moins convaincue par un homme qui ne voyait que par son mokkori.  

 

La porte se rouvrit sur le rez-de-chaussée et le bureau d’accueil de la standardiste. Ryô fit souffler ses narines en la voyant et se dirigea d’un pas décidé vers la standardiste. Kaori le suivit malgré elle dans sa seconde tentative de séduction, le regard blasé.  

Il s’adossa au bureau et dit :  

 

- Alors…. ? Toujours pas ?  

 

La standardiste se mit à sourire en levant les yeux sur son opportun bien collant.  

 

- Toujours pas !, lui fit-elle un brin moqueur.  

 

- Je vois…., dit-il. Je ne trouve qu’une seule explication au fait que vous refusiez un rancart avec l’Etalon de Shinjuku….  

 

Les deux jeunes femmes le regardèrent de façon suspicieuse, attendant la grosse ânerie sortir de sa bouche.. et elles ne furent pas déçues !  

 

- Si vous ne voulez pas de moi, c’est parce que soit, vous êtes une femme qui aime les femmes, soit vous êtes un travelo qui se cherche ! La première excuse ne me gêne pas, par contre la seconde je vous comprendrais alors et je vous laisserai tranquille !  

 

Les deux femmes manquèrent de tomber tandis qu’une libellule tombait sur leur tête respective.  

 

- Arrête de raconter des bêtises plus grosses que toi !, lui hurla Kaori qui en avait assez de ses enfantillages ! Tu ne lui plais pas ! Point ! Passe à autre chose !  

 

Ryô se tourna alors vers Kaori, bien décidé à ne pas en démordre.  

 

- Il est hors de question que j’abdique sans explication rationnelle ! Une femme normalement constituée est obligé de craquer pour moi !  

 

- N’importe quoi !, lui répondit Kaori. Moi je ne craque pas pour toi et je suis pourtant une femme !  

 

Ryô la regarda pas du tout convaincu.  

 

- J’ai dit « normalement constituée » !  

 

- Qu’est-ce que tu insinues, Ryô ?, lui demanda-t-elle, prête à bondir.  

 

- Bah que chez toi c’est difficile de savoir où sont les limites entre l’homme et la femme… C’est tout !…  

 

Les yeux de Kaori commencèrent à sortir de leurs orbites, poussés par une colère de plus en plus perceptible. Pourtant Ryô continua son argumentation.  

 

- En plus tu mens, tu es la première à baver sur moi !  

 

La fureur de la jeune femme retomba aussi sec quand il prononça ses derniers mots.  

 

- Je ne bave pas sur toi !, lui répondit-elle toute rouge mais la voix criant sa gêne.  

 

Ryô approcha son visage du sien, avec un regard taquin.  

 

- Ah oui ? Tu en es sûr ma petite mateuse de fesses et de mokkori ?  

 

Kaori se figea, morte de honte d’être ainsi dévoilée devant une tierce personne. Elle jeta un coup d’œil vers la standardiste qui la regardait étrangement.  

 

- Je ne suis pas une mateuse !!, résonna alors dans le hall la voix de la nettoyeuse….. C’est juste mes yeux qui ont bifurqué malencontreusement sur certaines parties de ton anatomie. C’est tout !, finit-elle par avouer dans un murmure tandis qu’elle tortillait ses doigts, honteuse de son aveu.  

 

- A la bonne heure !, rétorqua le nettoyeur, soulagé d’entendre enfin une vérité éclatante. C’est bien ce que je disais, toutes ne peuvent résister à mon charme !  

 

- Moi si !, lui sourit aimablement la standardiste. Et je peux vous certifier que je suis normalement constituée !  

 

Ryô se mit à loucher sur elle, un regard pervers dans les yeux.  

 

- Je ne demande qu’à voir votre constitution, mademoiselle ! Je ne demande qu’à voir….  

 

Il se pencha alors un peu plus sur le décolleté de la jeune femme, la bave commençant à couler du coin de sa bouche.  

 

- Oh oh oui ! Vous m’avez l’air très bien constituée !, fit-il tout en gloussant alors que la standardiste se mit à reculer, rouge d’être reluquée de la sorte.  

 

- Monsieur ! // Ryôooo !, firent les deux femmes en même temps, outrées par le comportement obsédé du nettoyeur.  

 

Un « cling » vint détourner subitement leur attention. L’ascenseur interpella leur regard, tandis que plusieurs gorilles, hommes de main du Parrain, en sortirent, l’air pas du tout commode.  

 

- Ils sont là !, cria l’un d’entre eux, en montrant aux autres les deux nettoyeurs du doigt. Ils viennent nous narguer en restant en bas, même après ce qu’ils ont fait ! Ils vont le payer !  

 

Ryô et Kaori se regardèrent, comprenant chacun que le temps était venu pour eux de déguerpir rapidement. Ryô s’étala alors rapidement sur le comptoir de l’accueil et de sa main libre, attrapa la tête de la standardiste par derrière. Il la fit approcher de la sienne, y décrochant au passage un baiser sur sa bouche. Puis il la relâcha et lui dit d’un regard charmeur et à la fois sauvage :  

 

- Et maintenant, osez me dire que je ne vous fais pas de l’effet !…  

 

La standardiste resta interdite, réalisant difficilement le baiser fougueux qu’elle venait de ressentir sur ses lèvres. Elle se mit à rougir, encore sous les effets de cette tendre euphorie des sens.  

 

- Votre silence est éloquent. Je reviendrais vous faire la cour jusqu’à ce que vous cédiez totalement….. A bientôt !  

 

Il lui décocha un clin d’œil et emporta dans sa fuite Kaori. La standardiste le regarda partir et se laissa aller sur son siège, finalement séduite par cet homme si étonnant.  

 

Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx  

 

Après avoir couru un bon quart d’heure loin des gardes du corps du Parrain, Ryô et Kaori avaient décidé de reprendre leur souffle au parc de Shinjuku avant d’aller faire une visite des réparations au Cat’s.  

 

Arrivés devant le café, leurs yeux ne purent rester insensibles au spectacle qu’ils avaient devant eux. La devanture du Cat’s Eye était flambant neuve ! Tout y brillait comme si l’établissement venait d’être passé au karcher. Chaque petit détail que Miki avait soigneusement embelli pour rendre son café attrayant avait retrouvé sa place. Même ses nouvelles fleurs qu’elle venait de poser sur la bordure des vitres du café étaient présentes, comme si le souffle de l’explosion n’avait jamais eu lieu.  

 

Un « Wouahou ! » sortit simultanément de leurs bouches, émerveillés par la rapidité avec laquelle les travaux de réaménagement des lieux fut accomplie mais aussi impressionnés par le souci du détail orchestré par les hommes du Parrain. Bref, du travail vite fait, bien fait.  

 

La cloche se mit à retentir à leur arrivée. Ryô eut un moment d’hésitation avant de sauter sur Miki, puis finalement s’abstint ; leur dernière entrevue avait été mouvementé et il ne voulait pas faire comme si rien ne s’était passé. Kaori le savait et vit tout de suite à l’attitude bizarre de son partenaire que l’ambiance risquait d’être électrique. Elle décida de remettre les choses comme à l’habitude.  

 

- Bonjour tout le monde ! C’est nous !  

 

- Salut Kaori !, lui fit gentiment Miki qui époussetait un meuble plus par vigilance au cas où on lui aurait piqué quelque chose que par minutie du ménage.  

 

Elle adressa à peine un regard à Ryô.  

 

- Tu veux boire ton café ?, lui demanda-t-elle poliment.  

 

- Oui…, lui sourit la nettoyeuse. Je vois que ton établissement respire à nouveau la tranquillité !, lui dit-elle sous le ton de l’ironie.  

 

- Tu as vu ça !, lui répondit Miki encore sous le choc de cette transformation soudaine et oubliant totalement sa rancœur envers le nettoyeur. C’est incroyable ! Des hommes en noir avec des lunettes de soleil ont débarqué ici y’a presque trois heures et nous ont dit qu’ils étaient là pour réparer le café. Mon pauvre nounours qui est encore faible leur a dit d’aller se faire cuire un œuf mais les hommes ont été plus tenaces. « Un ordre est un ordre ! » ont-ils dit tous en chœur ! Et puis ils ont commencé à mettre la main à la patte….  

 

Kaori écouta son amie avec attention, trouvant vraiment incroyable cette histoire de travaux impromptu, bien qu’elle sache le revers de cette situation. Ryô qui s’était assis à côté de sa partenaire la coupa dans son histoire :  

 

- Barmaid, je voudrais moi aussi un café, s’il vous plaît !  

 

Miki lui lança un regard noir, n’aimant pas sa façon de l’interrompre inopinément, tout ça pour jouer les clients exigeants.  

 

- Dans une heure !, lui répondit-elle sèchement alors qu’elle se tourna vers Kaori pour continuer son récit.  

 

Ryô fit une grimace grincheuse, pas du tout satisfait de sa réponse.  

 

- Alors ils se déployèrent tous dans la salle et commencèrent à travailler. Tu connais Nounours…Il ne supporte pas qu’on touche à ses affaires et encore moins à notre café ! Il est donc évidemment monter au créneau, ayant un soupçon sur le commanditaire éventuel de cette réparation spontanée. Je n’avais pas encore eu de réponse positive de nos assurances et vu leurs dégaines à tous, ces hommes ne faisaient pas hommes de chantier. Donc Falcon leur a poliment dit de voir ailleurs !…  

 

- Ahhhh, ma tête de poulpe sait être poli à présent ?, fit Ryô étonné. J’aurai pas cru ça de lui ! D’ordinaire il ne parle même pas, il bougonne tout au plus avant d’envoyer valser ce qui l’entoure.  

 

Miki jeta un regard dévastateur à Ryô qui avait encore osé l’interrompre, tout ça pour en plus critiquer son mari. Elle grogna légèrement sur lui puis souffla, afin de se calmer et de mieux l’ignorer. Ryô fit une moue boudeuse, comme s’il était le pire des incompris.  

 

- Bah quoi ? C’est vrai ! Il n’est pas homme à faire des politesses !, tenta de s’expliquer à nouveau le nettoyeur.  

 

-Continue, Miki !, l’exhorta Kaori, impatiente de savoir la suite.  

 

Miki lui sourit et reprit :  

 

- Donc Falcon les a gentiment remercié et les a tous porté délicatement vers la porte.  

 

- Délicatement !! Ah ! Laisse-moi rire !, fit à nouveau Ryô. Umi-chou ne connaît pas ce mot ! Tout est dans l’exagération chez lui : son physique, sa voix grave, ses armes d’attaques…  

 

Ryô leva les yeux en l’air et posa son index sur la bouche pour réfléchir, avant de dire finalement :  

 

- Non, peut-être pas tout ! Je retire ce que j’ai dit ! Tout est dans l’exagération chez lui sauf ce qui lui sert de tuyau d’arrosage ! Un homme comme lui est imposant par sa stature certes, mais a forcément un petit mokkori ! C’est ceux qui en montrent le plus extérieurement qui en fait en ont le moins intérieurement ! Oui ! Rien dans le slip ! Une toute p’tite stoukette de rien du tout, je suis sûr !, finit-il par dire en montrant de ses doigts la taille supposée du mokkori de Falcon.  

 

Miki serra les poings, ne supportant plus l’arrogance du nettoyeur et son manque de courtoisie vis-à-vis de son mari.  

 

- Je t’interdis de parler de Falcon en mal ! Mon mari sait être délicat et tu as tout à lui envier ! Entièrement TOUT ! Est-ce clair ?!!  

 

Ryô sentit une rafale de vent sortir de la voix de Miki. Il faillit en tomber de son tabouret. Il se repositionna tranquillement dans son tabouret, en marmonnant :  

 

- S’il était meilleur que l’Etalon de Shinjuku, ça se saurait !  

 

- La grande gueule ici c’est toi Ryô…, intervint Kaori. C’est toi qui en parle beaucoup….. mais dans les faits, rien ne prouve que tu en a une meilleure que lui, voir plus grosse !  

 

Kaori se mit à rougir soudainement en réalisant de quoi elle était en train de parler. Ryô la scruta un instant et lui souffla :  

 

- T’es de quel côté, toi ? Traîtresse !  

 

Miki poussa un grognement de colère, prête à lui arracher les yeux mais Kaori lui attrapa la main afin qu’elle poursuive son histoire. Miki se ressaisit et continua à nouveau .  

 

-Mais figure-toi que même devant la carrure imposante de nounours, ils ne voulaient pas en démordre et ils ont insisté ! Alors, je ne sais comment la situation en est arrivée là mais une dizaine d’hommes se sont sacrifiés…  

 

Miki fit les signes des guillemets avec ses doigts en employant le mot « sacrifiés » car il était suicidaire de vouloir se mesurer à Falcon.  

 

- … en lui sautant dessus pour l’empêcher de gêner la suite des travaux pendant que les autres continuaient à bosser.  

 

- Pas possible !…, fit complètement étonnée Kaori, tandis que Ryô affichait un petit sourire, reconnaissant bien là l’homme du milieu. Dix était un jeu d’enfants pour lui !  

 

- Siii !!! Mais il en fallait plus pour arrêter Falcon, tu le connais ! Alors ils ont appelé des renforts par talkie-walkie et une autre vingtaine d’hommes arrivèrent dix minutes plus tard ! Ce fut une cacophonie générale où des bras et des jambes sortaient de part et d’autres d’une montagne humaine. Je pouvais entendre de temps à autre les grognements de Falcon tentant une nouvelle percée dans la mêlée mais face à trente hommes et voyant que l’explosion l’avait bien plus affaibli qu’il ne voulait le montrer, ses tentatives de les repousser hors de chez lui devinrent plus difficiles… Alors je lui ai conseillé d’arrêter le massacre avec ces pauvres martyres avant que le Cat’s ne s’effondre totalement sous cette cohue et de se poser tranquillement dans un coin, son état n’étant pas encore suffisamment bon pour faire du catch ici. Déjà que mon café ressemblait à une ruine, je ne voulais pas empirer la note de frais des assurances. Nous avons donc décidé de les laisser faire, en attendant de voir envers qui nous devrions être redevable.  

 

Miki soupira, mettant une pause avant sa conclusion.  

 

- Je n’aime pas cette situation, et Falcon encore moins ! Mais les assurances n’ont pas supportées l’attaque du café lorsqu’il y avait Mama Saeba et cette nouvelle fusillade les a encore plus refroidi quand au remboursement des dégâts !…donc on a laissé faire ! …. Mais j’aimerai bien savoir le nom du commanditaire de ces travaux !  

 

Ryô se mit à sourire. Il bomba alors son torse, toussota légèrement afin de s’éclaircir la voix, et dit d’une voix solennelle :  

 

- C’est moi !  

 

- Menteur !, lui rétorqua Kaori en louchant en coin vers lui.  

 

- Bah si ! Sans moi, l’autre énergumène n’aurait pas envoyé ses hommes ici !  

 

- Oui mais sans son pognon, le café ne serait pas à nouveau fréquentable ! Donc c’est surtout à la Unryu qu’ils doivent cet ouvrage !  

 

- A la Unryu !!!, cria alors Falcon qui sortait de la remise, le dos voûté par ses blessures. Comment as-tu osé m‘envoyer cette racaille yakusa ! Il est hors de question que je fasse quoi que ce soit pour eux !, s’énerva alors le barmaid.  

 

- Mais tu ne feras rien.., se mit à ronchonner Ryô, lasse de devoir toujours tout expliquer pour sa défense. C’est de sa faute si le Cat’s a subi cette attaque, donc pour se faire pardonner avant représailles de ta part, je lui ai conseillé d’agir très vite !  

 

- Et il a rien dit ? Il a été conciliant aussi facilement ?, demanda alors Miki étonnée.  

 

- Tiens, tu me parles à nouveau , toi ?, lui souffla alors le nettoyeur avec un clin d’œil.  

 

Il se leva et déclara :  

 

- Que veux-tu qu’il dise ! Son fils a fracassé la demeure d’un grand nettoyeur et en a blessé un autre à la jambe ! Il était dans son intérêt de faire profil bas !  

 

Miki se mit à réfléchir, puis à murmurer :  

 

- Vu sous cet angle….  

 

- En conclusion, fit Kaori, vous avez un nouveau café pour trois fois rien en frais et sans obligation de rendre la pareille ! Je dois avouer que Ryô a joué très intelligemment sur ce coup-là !  

 

Ryô se fit des petits bisous sur les mains, fier d’être l’homme le plus intelligent du monde.  

 

- Qu’est-ce que la Unryu avait à voir avec cette attaque et donc ces menottes ?, coupa alors sèchement Umibozu, voulant savoir le fond de cette affaire.  

 

- Le fils du Parrain s’est fait enrôler par un homme borgne, un mercenaire sans doute. C’est lui qui a dirigé cette offensive sur nous et sur notre client. Ce soir on en saura plus ! Kaori et moi allons lui rendre une petite visite !  

 

- Quoi !!!, se mit à crier Kaori. Je ne veux pas aller au cabaret avec toi ! Il est hors de question que je me retrouve autour de tous ces mâles en rut, obsédés sexuels, pervers du mokkori !  

 

- Au cabaret ?!!!, crièrent en chœur Umibozu et Miki, qui ne s’attendaient pas entendre cela.  

 

- Notre borgne est un adepte des cabarets, surtout le « little rabbit » ! Et comme j’ai deux places que mon cher petit amerloque a réussi à se procurer, je vais faire une pierre deux coups ! Je vais pouvoir aller voir les filles comme prévu initialement et choper le gars en question !  

 

- Oui et ben tu le choperas à la sortie ton gars ! Je refuse de mettre les pieds là-dedans !, s’offusqua sa partenaire.  

 

Ryô s’approcha subtilement de l’oreille de sa partenaire et lui fit :  

 

- Et tu comptes faire comment pour ne pas me suivre là-bas ?  

 

Kaori fut piquée au vif ; elle en avait presque oublié ces menottes.  

 

- Euhhh…. De toute façon, tu ne peux pas m’emmener quand même, ce n’est pas préférable !  

 

- Et pourquoi ça ?, lui demanda Ryô très intéressé par sa réponse.  

 

Kaori se mit à réfléchir à une réponse pertinente et la trouva.  

 

- Et bien…parce que venir dans un cabaret menottée avec une femme va te pourrir ta réputation pardi… et avec un travelo, j’en parle même pas ! Donc on attendra dehors !  

 

Kaori se félicita intérieurement de sa parade pour éviter l’entrée dans le cabaret. Ryô devint blême en analysant la réflexion de Kaori. Il n’y avait pas pensé. Une femme à son poignet et c’était la fin de la drague, assurée. Et en homme, il serait alors catalogué de pédale jusqu’à la fin de ses jours…  

 

- OUIIIINNN ! Pourquoi j’ai ces foutues menottes au poignet !!!!!, se mit à hurler au ciel Ryô. Umibozu, je veux faire sauter ces menottes ! C’est pas possible ! Aide-moi ! Je veux voir Junko ! Elle fait du 95C, tu te rends compte !  

 

Ryô s’écroula sur le comptoir, le visage en pleur caché sous son bras libre.  

 

- Pourquoi j’ai une partenaire ! C’est pas juste !… Ouinnn !!  

 

- Pour te coller la raclée de ta vie si tu continues à geindre !, s’impatienta à lui répondre Kaori. Tu devrais être le plus heureux des hommes de m’avoir ! Après tout ce que je fais pour toi !  

 

Ryô sortit sa tête de son bras et la regarda, l’air ahuri.  

 

- Le plus heureux des hommes ? T’es pas capable d’être gentille 24 heures ! Je me suis encore ramassé un téléphone en pleine figure ! Alors, le plus heureux, c’est vite dit !  

 

- C’est de ta faute !, lui hurla Kaori. Toi aussi tu n’as pas respecté le contrat ! Tu ne devais plus faire de plans drague à deux balles, et pourtant devant la standardiste : « Je vous ferez la cour jusqu’à ce que vous cédiez totalement ! A bientôt ! » !,l’imita alors Kaori en mimant son partenaire de façon si caricaturale que Miki ne put s’empêcher de rire…  

 

Ryô se mit à grimacer, en voyant qu’elle le discréditait en public.  

 

- Mais quel crétin !, conclut alors Kaori.  

 

- Tu n’es qu’une jalouse, Kaori ! Tout ça parce que tu veux que je sois aussi doux avec toi qu’avec elle ! Mais ce contrat ne pourra jamais tenir ! Il est mort avant même d’avoir commencé ! Tu ne peux pas t’empêcher d’être violente et jalouse ! C’est dans ta nature ! Même un regard d’une autre femme te met en rogne ! Je ne vois pas pourquoi je ferai des efforts alors que toi tu n’y arrives pas.  

 

Kaori se mit à fulminer.  

 

- Très bien ! Le contrat est rompu, Ryô Saeba ! Tu l’auras voulu ! La guerre reprend !  

 

Miki et Falcon regardèrent les deux nettoyeurs se quereller. Ils étaient vite blasés en général par leur dispute, pourtant cette fois-ci, un détail vint leur chatouiller l’esprit. Et ce fut la curieuse Miki qui posa la question :  

 

- Euh... excusez-moi tous les deux mais…. C’est quoi ce contrat dont vous parlez ? 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de