Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 26-09-08

Ultimo aggiornamento: 05-07-09

 

Commenti: 418 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Saeko vient voir City Hunter pour une nouvelle mission mais les choses ne vont pas se passer comme prévu et Ryô et Kaori vont se retrouver dans une situation délicate les obligeant à faire des concessions......Euuh , il y a un bug: il faut compter un chap de moins que marqué ci-dessus!^^'

 

Disclaimer: Les personnages de "TOME 38: Inséparables!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 38: Inséparables!

 

Capitolo 20 :: Qui aime bien, châtie bien.

Pubblicato: 16-03-09 - Ultimo aggiornamento: 16-03-09

Commenti: Bonjour HFC! Je sais que la période est moins propice à la lecture lorsque l'on a un superbe soleil sur toute la France pour celles et ceux qui vivent dans notre beau pays, mais je tiens néanmoins à vous poster la suite d'insep qui je crois va encore durer un peu! Je remercie encore celles qui me postent des reviews malgré les loisirs externes qui accaparent votre temps . Vous avez aimé Les MIB alors? Tnat mieux! Moi aussi j'ai bien rigolé!^^ Vous m'avez fait part de cette chamaillerie constante entre les deux gamins que sont Kaori et Ryô et bien je continue dans la foulée dans cette optique! Et comme dit le titre qui aime bien, châtie bien..., et Dieu seul sait que j'adore nos deux héros! Hé hé! Pour le cabaret encore un chap ou deux, je vais voir! Gros poutoux à vous tous!

 


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- Euh, excusez-moi tous les deux mais…. C’est quoi ce contrat dont vous parlez ?  

 

Ryô et Kaori se regardèrent alors, gênés. S'ils venaient à leur dire en quoi consistait leur contrat, non seulement cela mettrait une gêne aux deux nettoyeurs quant à la nature du contrat: être gentil envers l'autre alors que d'ordinaire, c'est l'inverse; mais en plus, cela signifiait qu'ils devaient justifier les raisons qui les avaient poussé à en arriver là : or Kaori ne voulait pas que ses amis sachent qu'il la faisait chanter parce qu'elle l’avait maté à poil, quant à Ryô, il ne souhaitait pas s'étaler sur ce moment d'intimité avec Kaori car Falcon et surtout Miki s'y engouffreraient sans problème et les attiseraient sans relâche sur leurs sentiments réciproques.  

 

Il était donc hors de question que Ryô ou Kaori disent la vérité sur ce contrat.  

 

- Rien du tout !, crièrent ensemble les deux nettoyeurs d'un ton assuré.  

 

- Vraiment?, insista Miki. Pourtant cela semble vous tenir à cœur ce contrat, vu votre emportement lorsque vous en parlez?  

 

Ryô et Kaori se mirent à rougir, piqués au vif par les vérités de Miki.  

 

- Ce n'est rien ! , déclara Ryô d'un air neutre afin de détourner les soupçons de l'ex-mercenaire. Juste un pacte de bon voisinage entre elle et moi, afin que notre cohabitation soit plus agréable pour chacun de nous deux ! C'est tout !  

 

- Alors vous en êtes là ?, fit Miki d'un air amusé, aimant jeter le trouble et la confusion au sein des deux nettoyeurs. Vous vous créez des pactes ! C'est donc si difficile que ça d'être menotté l'un à l'autre ?... A moins que ce ne soit juste pour ne pas franchir certaines limites que vous en érigez d'autres?...  

 

Miki fixa intensément et alternativement ses deux clients préférés afin de lire dans leurs pensées si ses propos tapaient dans le mille. Ryô sentit l'agacement monté en lui, en voyant que la barmaid tentait de jouer avec leurs nerfs avec ses insinuations. Il jeta alors un coup d’œil à Kaori pour voir si elle allait craquer ou non. Ce fut le regard de trop pour l'ex-mercenaire qui prit ce détail pour une affirmation à ses soupçons. Elle se mit à sourire ce qui enclin Kaori à en dire un peu plus sur leur pacte, au grand dam de Ryô qui voyait déjà Falcon le chambrer ad vitam eternam sur « le nettoyeur qui était amoureux de sa partenaire ».  

 

- Qu'est-ce que tu vas t'imaginer ?, fit Kaori en levant une main lasse, afin de dévier les soupçons de la barmaid. Il n'y a rien de franchi et rien à franchir non plus ! Tout ce qu'on veut, c'est être détaché de l'autre le plus vite possible !.... Si tu crois que de le voir du matin au soir près de moi me plait, et bien il est clair que tu sous-estimes ses talents d'enquiquineur de première !  

 

Miki lui sourit à nouveau et objecta:  

 

- Alors pourquoi tu ne me dis pas en quoi consiste votre contrat, s'il n'y a rien de particulier entre vous ?  

 

- Mais qu'est-ce que tu cherches, ma Miki d'amour ?, fit Ryô nonchalamment. Tu veux qu'on te dise quoi ? Qu'on vous cache quelque chose sur notre partenariat ? .... Tu rêves ! Désolé ma Miki, mais tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça ! Surtout avec cette chose accrochée à mon poignet ! Kaori et moi, c'est purement professionnel ! Y'a pas à chercher au-delà que ce qui existe réellement. Est-ce clair ? Le seul couple plausible ici, c’est toi et moi !….  

 

Miki se pencha vers Ryô, telle une détective voulant aller au bout de son enquête, et lui dit tout en le fixant afin de percer l'armure d'acier du nettoyeur.  

 

- Et bien dis-moi en quoi consiste votre pacte, puisqu'il n'y a rien de plus intime, rien au point d'en sortir les bouteilles de champagne ?!  

 

- En bref, intervint Kaori, on a suspendu nos activités habituelles... Rien de plus !  

 

Le nettoyeuse pensait couper court à leur discussion, mais Miki haussa un sourcil et déclara, taquine :  

 

- Vos activités habituelles ?!  

 

Miki lança un pavé dans la mare. Le terme « activités » avait un sens large ! Kaori sentit qu'elle avait encore un peu trop ouvert sa bouche, ce qui se confirma par le regard dévastateur de Ryô qui commençait à en avoir marre de devoir justifier une telle situation. Alors elle argumenta tout en restant dans le vague :  

 

- Ryô ne drague plus, et moi je ne lui tape plus dessus. Tu vois, y'a pas de quoi en faire un fromage !  

 

- Tant de mystère pour si peu... Moi je dis que ça cache quelque chose quand même !, bougonna la barmaid. T'es pas d'accord, nounours ? On ne pactise pas comme ça ! Même Falcon ne pactise pas avec moi comme ça !  

 

Falcon marmonna dans son coin un son incompréhensible et Miki reprit :  

 

- Et vous allez me dire qu'un tel pacte pouvait fonctionner entre vous deux !? Ryô, tu restes un pervers, et toi Kaori, la reine de la massue…  

 

- Ben non, ça ne pouvait pas marcher ! C’est pour ça qu’on vient juste de le rompre !, lui rétorqua Ryô qui voulait passer à un autre sujet de conversation.  

 

Miki posa son menton dans la paume de sa main, le corps avachi sur le comptoir.  

 

-Evidemment que non ! Autant demander à Falcon de cohabiter avec un chat ! C'était couru d'avance !..., déclara Miki, convaincue du résultat.  

 

- C'est pas de ma faute si je vis avec un pervers !, plaida Kaori pour sa défense.  

 

Elle attrapa de sa main droite ses cheveux pour les réajuster et se mit à souffler de dépit :  

 

- J'en arrive à me dire que ce doit être un problème génétique. Il ne peut pas s'empêcher de sauter sur tout ce qui fait au minimum un 85 B. C'est plus fort que lui, c'est chromosomique, je suis sûre ! Y'a pas d'autres explications possibles !  

 

Ryô se figea à ses propos, les yeux exorbités.  

 

- Oui c'est donc ça !, s'écria-t-il joyeusement, comme si on venait de lui révéler un mystère.  

 

Il se mit à observer la poitrine de sa partenaire avec conviction.  

 

- Voilà pourquoi je ne te saute pas dessus, Kaori !... A partir du 85 B, tu dis !....Tu ne fais donc pas partie de la maille !  

 

Ryô se mit à hocher de la tête, sûr de lui, soulagé d'avoir une excuse toute trouvée à son impossibilité d'envisager quoique ce soit avec Kaori. De plus Kaori lui avait tendu une nouvelle perche afin de la vanner. Ça lui avait tellement manqué ! Il se sentait revivre.  

 

La respiration de Kaori se fit alors entendre dans la salle, comme si elle avait du mal à avaler ce qu’elle avait dans la gorge ; la boutade de Ryô ne lui plut pas du tout et elle lui vociféra :  

 

- Tu ne sautes peut-être pas sur moi, mais sur ma lingerie oui ! Et tu sais pertinemment en conséquence que je fais plus que 85B !  

 

Ryô fut un peu embarrassé car il devait admettre qu’il connaissait parfaitement les mensurations de sa partenaire, puisqu’il lui avait lui-même offert un ensemble. Elle l’avait donc piégé cette fois-ci.  

 

Mais Ryô Saeba ne serait pas Ryô Saeba s’il ne trouvait pas une parade. Il se mit à réfléchir et lui jeta en pleine figure :  

 

- C’est vite dit, Kaori-chérie ! Tu fais peut-être plus en taille de bonnet mais rien n’est prouvé ! Qui me dit que tu ne rembourres pas tes soutifs pour paraître plus femme ?…. N’est-ce pas mon travelo adoré ?  

 

Ryô fit rabattre ces avant-bras vers lui en signe de victoire tout en lâchant un petit « ouais » de satisfaction devant sa réplique de tueur. Là, Kaori ne se relèverait pas ! Il prenait vraiment son pied à l’embêter ! Cela lui avait trop manqué et il fallait qu’il se lâche un peu pour faire partir tout le stress accumulé depuis la veille.  

 

Kaori, quant à elle, se leva du tabouret et attrapa le plateau que tenait Miki pendant que son abruti de partenaire se félicitait de ses prouesses. Puis d’un geste rapide mais précis, elle balaya l’air afin de porter son coup à pleine puissance vers le visage de Ryô qui ne put l’esquiver, bien trop occupé à s’envoyer des fleurs. Le nettoyeur tomba alors à la renverse de son tabouret, raide comme une crêpe.  

 

- En attendant, crétin, ça t’a pas gêné de les sentir contre toi ce matin !!!, hurla comme mot de fin la nettoyeuse.  

 

Kaori se mordit soudainement la langue, réalisant la bourde qu’elle venait de dire devant ses amis. Falcon et Miki la regardèrent, alors que Ryô la mitraillait du regard. Ils venaient de dévier les soupçons de Miki et voilà qu’elle y replongeait la tête la première. Comment avait-elle pu dévoiler un tel moment d’intimité devant eux !?!…  

 

Miki leva son index vers eux et déclara, encore sonnée par la révélation fracassante de Kaori :  

 

- Il a…. Tu as… Vous avez…. Tout nus ?  

 

La cloche se mit à retentir à ce moment-là.  

 

- Bonjour tout le monde !!  

 

Mick et Monsieur Akebono venaient de pénétrer dans le café. Mick s’arrêta net en voyant le visage choqué de Miki, avec son doigt levé vers Ryô et Kaori. Il se précipita vers elle, l’air inquiet.  

 

- Quoi ? Quoi !! Dis-moi ma Miki…. Je suis là maintenant. Tu peux me parler. Qu’est-ce que ce raté de Ryô t’a encore fait ?  

 

Il lui attrapa la main et la fixa intensément de ses yeux bleus. Miki, toujours abasourdie, n’arrivait qu’à bredouiller des sons incompréhensibles. Ce fut Falcon qui lui parla.  

 

- Elle n’a rien. Lâche-la, dragueur de bas-étage !  

 

- Mais tu rigoles, époux indigne. Ta femme est complètement chamboulée. Je ne la laisserai pas ainsi moi ! Qu’est-ce que Ryô t’a fait ?!  

 

- A moi… rien !, finit par dire Miki. Mais à Kaori…., il a…  

 

Mick se tourna vers Ryô, le regard meurtrier tandis que Miki gardait toujours sa posture, le doigt levé vers les deux nettoyeurs. Ryô avait osé faire du mal à Kaori. Un corbeau passa au-dessus de la tête du nettoyeur qui sentait sa fin proche alors qu’il n’avait rien demandé à personne.  

 

- Qu’est-ce que tu lui as fait ?…, lui demanda alors Mick dont sa voix était devenue caverneuse, comme si la rage était sortie de ses entrailles.  

 

- Comme d’habitude !…., fit le nettoyeur nullement impressionné par Mick. Rien du tout !  

 

- Alors pourquoi Kaori a dit que tu avais pu sentir sa poitrine ce matin, fit Miki, contrariée d’être prise pour une mytho.  

 

- Sa quoi !!!, hurla Mick qui crut mal entendre.  

 

- Je ne sais pas, moi ! Elle fantasme sur moi. Qui sait ? Elle rêve peut-être aussi que je me colle à ses seins aussi !  

 

Kaori serra les dents une nouvelle fois. Il allait trop loin. Elle allait rétorquer un truc du genre : « Et tes baisers, c’est peut-être moi qui les aient inventé ? » mais se retint. Elle ne voulait pas attiser davantage la curiosité de Mick et Miki, mais aussi ne pas effaroucher un peu plus Ryô après ce petit câlin si rare entre eux.  

 

Elle se tourna alors vers Chisei et lui demanda, toute implorante :  

 

- Dîtes-moi que vous avez trouvé le code de ces menottes ! Sauvez-moi la vie s’il vous plaît ! J’en peux plus de lui !  

 

Chisei lui sourit et lui répondit avec sa bonhomie habituelle :  

 

- Non, pas encore ! Mais ça avance…  

 

- Ouais bah accélère, le gros ! J’en ai ras-le-bol de me la coltiner toute la sainte journée !, rétorqua Ryô.  

 

Kaori se mit à grogner vers lui, prête à mordre. Alors il se tourna vers son homologue américain et lui demanda discrètement :  

 

- T’es sûr qu’il bosse, la boule sur pattes ?  

 

Mick se pencha vers lui et lui chuchota :  

 

- Bah je sais pas trop. Il vient, il repart. Il bouffe comme quatre… - d’ailleurs je le retiens sur ta note !-… et dès que je m’approche pour voir ce qu’il fait sur son ordinateur, il appuie sur une touche me cachant son travail et me déclare : « c’est top confidentiel, secret défense ! ». Résultat : il trafique, oui, mais de là à dire qu’il travaille…ça… ça reste un mystère !  

 

- Ouais bah moi, je vais te le faire bosser dard-dard !  

 

Ryô se dirigea vers l’ingénieur qui le regarda avec une légère appréhension. Il sortit son flingue et s’apprêta à tirer quand celui-ci toussota et déclara :  

 

- Excusez-moi mais mon chef veut que je lui donne des nouvelles.  

 

Il s’adressa alors à Falcon.  

 

- Monsieur, vous auriez un téléphone ?  

 

Falcon lui montra du doigt son téléphone accroché au mur du fond du café et poussa un « humpf » comme réponse au remerciement de Chisei.  

 

Ryô regarda Chisei de façon suspicieuse, le visage frustré d’agacement pour sa personne. Ce type ne lui revenait pas. Il déclara alors à Mick :  

 

- Surveille-le bien ! Je veux quitter ces menottes le plus rapidement possible. Rien qu’à le voir faire, il me gonfle… et pourtant c’est lui qui est gros !  

 

- Moi aussi je souhaite en finir rapidement. Rien que de penser que tu es accroché à ma Kaori d’amour, j’en suis vert de jalousie.  

 

Ryô le regarda, comme outré.  

 

- Comment peut-on être jaloux à cause de cette brute sanguinaire qu’est ma partenaire ? Tu ne sais vraiment pas ce qu’elle me fait endurer…  

 

- Justement !, fit Mick. J’aimerais tant que Kaori me fasse endurer les pires tortures qu’il soit !  

 

L’américain s’attrapa les mains, les yeux pleins de cœur, s’imaginant des choses très très coquines avec Kaori.  

 

- Ouais ben moi j’aimerais être le souffre-douleur des filles du « Little rabbit » mais sans Kaori, si tu vois ce que je veux dire !, fit Ryô tout désespéré de ne pouvoir profiter pleinement des racoleuses du cabaret.  

 

- Ah tiens ! En parlant de ça Ryô, je voulais savoir si tu pouvais me rendre mes places que je t’ai refilé pour le cabaret. Bibendum et moi comptons y faire un petit tour.  

 

Ryô le fixa, le regard louche.  

 

- Tu vas me dire que Culbuto mate les filles à poil ? Te fous pas de moi ! Il ne sait même pas ce que c’est qu’un porte-jarretelles, je suis sûr !  

 

- Ouais bah il apprendra ! Je ne vais pas me priver parce que monsieur est accroché à sa partenaire ! Tant pis pour toi mais moi j’y vais ! Amène les places !, fit Mick tout en faisant un signe de la main indiquant à Ryô qu’il les voulait de suite.  

 

- Il est hors de question que je te les refile. Le gros est ma survie. Sans lui, je ne peux être détaché, donc tu resteras sagement chez toi ! Il manquerait plus qu’il se fasse dégommer avant de trouver le code…. Kaori attachée à vie à moi….. Boouuaaarrrggghhh !  

 

- Je sais parfaitement bien protéger mes clients, Saeba !, s’énerva le beau blond, presque vexé d’être traiter de piètre garde du corps. Donne-les-moi ! Tu n’en feras rien toi non plus, vu que tu as Kaori avec toi. J’ai donc le droit de me consoler là-bas, faute d’avoir ta partenaire contre moi !  

 

- C’est ça ! Et bien moi je préfère Kimiko, Junko et Hoshi. Je te laisserais volontiers Kaori mais là, tu vois, c’est pas possible donc…. Et puis de toute façon, j’y vais quand même au cabaret !  

 

- Ah oui ? Et Kaori est d’accord pour t’accompagner ?  

 

- NOONNN !, fit Kaori qui écoutait d’une oreille leur conversation alors qu’elle continuait à se morfondre auprès de Miki.  

 

- Elle n’a pas le choix ! C’est pour notre mission. Ton indic nous a donné une bonne info. Ce soir, on va choper le gars responsable de la fusillade du café.  

 

Mick se bloqua tout à coup. Il balaya la pièce du regard.  

 

- Ah mais c’est vrai ! Le café est déjà réparé ? Mr Propre a bien bossé depuis sa sortie d’hôpital ! Whaou ! Quelle efficacité….. Dis-moi ma Tête de poulpe, elles sont où tes boucles d’oreilles ?  

 

Umibizu fêla un verre qu‘il astiquait sous ses doigts. Une lueur apparut sur ses lunettes fumées, celle qui indiquait qu’il fallait s’attendre au pire. Mick fit un sourire forcé, lui expliquant que c’était pour rire, mais Falcon ne rigolait pas du tout. Ce fut Ryô qui entrecoupa la tension naissante par son explication rapide.  

 

- C’est pas lui qui l’a réparé ; c’est une longue histoire….  

 

- Ah ? Si tu le dis… Je vais pas hérisser ma petite fée du logis….. Je peux toucher tes biceps, Mr Propre ?…  

 

Mick retenta une approche mais se mangea le pied du verre que Falcon tenait, le laissant, sa bouche en forme de « O ». Kaori regarda Ryô et lui déclara pas du tout enchantée par son idée :  

 

- Ryô, je te le répète ! Il est hors de question que je vienne avec toi dans ton tripot. C’est niet !  

 

- Bon je veux bien être indulgent. Tu risques de t’en prendre plein les mirettes et de voir ta jalousie décupler en voyant mes petites chéries. C’est vrai que comparées à toi, elles sont top canon… Donc, j’ai la solution ! Je te banderai les yeux !… J’ai un foulard idéal pour cet usage ! Il cache les yeux de toute situation gênante…. Si, si !  

 

Ryô la fixa intensément, afin de lui faire passer le message. Kaori se mit à rougir légèrement, en voyant de quel foulard en question il parlait.  

 

- Mais bon, continua celui-ci, à mon avis, mon foulard ne servira pas à grand chose pour une petite curieuse comme toi !  

 

Ryô lui jeta un regard en coin pas dupe, avec un petit sourire taquin. Le reste de l’assemblée les observèrent, sentant que cette remarque avait un sens bien plus profond que ce qu’elle paraissait. Mais ils savaient tous que ce sous-entendu resterait entre eux deux jusqu’à leur mort, alors aucun ne demanda plus de détails sur cette remarque bien que Mick tergiversait intérieurement sur le qualificatif de « petite curieuse » attribué à Kaori. La nettoyeuse se mit à soupirer, voyant que son matage de mokkori resterait collé à vie sur son front. Mais elle lui répondit tout de même de façon énergique :  

 

- Que veux-tu que j’envie chez ces filles de joie ? Elles n’ont rien à envier : une vie de débauche, le regard vicelard des hommes, les mains envahissantes des pervers notoires, sans compter sur le manque total de considération pour leur personne, leurs problèmes, leurs émois. Moi, je les plains plus que je ne les envie. Je n’aime pas ce principe de femme soumise !  

 

- C’est sûr que menottée ainsi à moi, tu n’as rien d’une femme soumise !, lui répondit ironiquement son partenaire.  

 

- De toute façon, n’insiste pas Ryô, je n’irai pas ! Non, c’est non ! Raison de plus !, lui répondit Kaori d’un ton catégorique.  

 

Miki regarda Ryô et Kaori avec joie. Elle adorait les voir se chercher des poux même si le plus souvent le café en prenait pour son grade au final. Elle sortit de derrière son comptoir et s’approcha de son amie. Celle-ci la regarda, étonnée. Elle alla coller sa bouche à l’oreille de la nettoyeuse pour lui dire quelque chose qui ne plus instinctivement pas à Ryô.  

 

Kaori fit des yeux ronds en écoutant l’idée saugrenue de Miki.  

 

- Quoi ! Mais t’es complètement folle Miki ! Je ne pourrais jamais faire ça ! Surtout avec ce pervers !  

 

Ryô se pencha davantage vers Kaori afin de comprendre mieux leurs messes basses. Miki lui sourit et dit :  

 

- Mais si !…. Ecoutes !  

 

Et elle replongea dans son oreille, la main couvrant ses arguments afin que Ryô ne comprennent pas. Kaori se mit à sourire alors, une lueur nouvelle dans ses rétines, et déclara solennellement :  

 

- C’est bon ! On va au cabaret ce soir, Ryô ! 

 


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