Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 26-09-08

Ultimo aggiornamento: 05-07-09

 

Commenti: 418 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Saeko vient voir City Hunter pour une nouvelle mission mais les choses ne vont pas se passer comme prévu et Ryô et Kaori vont se retrouver dans une situation délicate les obligeant à faire des concessions......Euuh , il y a un bug: il faut compter un chap de moins que marqué ci-dessus!^^'

 

Disclaimer: Les personnages de "TOME 38: Inséparables!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 38: Inséparables!

 

Capitolo 14 :: Je te dis si tu me dis!

Pubblicato: 22-01-09 - Ultimo aggiornamento: 22-01-09

Commenti: Bonsoir à tous! Me revoilà avec un nouveau chap que certaines pourront qualifier de "enfin!!". Oui, il s'agit de leur première nuit qui se découpera en trois chapitre! Voui voui, je rajoute encore! Ma fic va devenir aussi longue que Mama Saeba si ça continue!^^'. Je remercie, ma toto pour ses correction, mais aussi Marie24, RK, Pocahontas,Usakisa, Bubu, Scrapinette44, Kaoridu86,Anne Kao62, Tennad et didinebis pour vos encouragements. Ravie de vous retrouver également, vous m'avez manqué! Mention spéciale à Thalia qui m'a laissée scotchée sur le dossier de ma chaise en m'annonçant qu'elle s'était tapée mes 45 chapitres en deux jours! Impressionnant! Merci! Je ne pensais pas suscité autant d'enthousiasme et de ferveur! Tiens, pour la peine, je te dédie ce chapitre-là!^^. Je vous embrasse tous et vous dis: bonne lecture! J'espère que ça vous plaira toujours autant....

 


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Tous deux regardèrent le lit annonçant une nuit d'angoisse. C'était devenu quelque chose de toujours difficile à aborder.  

 

Il y eut Kozue, la petite infirme, et sa grande sœur, qui les forcèrent à dormir ensemble. Mais ils se bagarrèrent toute la nuit.  

 

Il y eut le coup de l'avion, qui emboutit la moitié de la maison, les obligeant à dormir ensemble. Mais là encore, le plancher mit un terme à leur nuit à deux.  

 

Mais cette fois-ci, rien ne pourrait les séparer ou les empêcher d'être l'un contre l'autre, surtout que les menottes les forçaient à rester ensemble, dans la même pièce, à quelques centimètres l’un de l’autre.  

 

Devant ce silence mutuel, Ryô décida de rompre le malaise.  

 

- Bon, vu notre situation, il vaut mieux que l’on ait les menottes au milieu du lit donc tu vas dormir sur la droite du lit et moi sur la gauche. On sera plus à notre aise ainsi.  

 

- Très bien...., lui répondit-elle, résignée.  

 

Kaori monta sur le lit et s’installa, suivi par Ryô qui s’allongea sous les draps, en gardant bien le maximum d’espace entre sa partenaire et lui. Chacun regardait le plafond, le rose aux joues, les mains tenant fermement la couverture. Kaori était ultra tendue et Ryô essayait tant bien que mal à penser à autre chose qu’à sa nuit avec sa partenaire. Mais ces dernières heures lui revinrent en mémoire et il laissa finalement ses yeux se planter vers celle-ci qui se sentit épiée et le regarda également. Comment rester indifférent alors que l’autre est allongé à côté ?  

 

- Bonne nuit…, lui dit-il d’une petite voix.  

 

- Bonne nuit..., fit Kaori pour lui rendre la politesse malgré un stress de plus en plus visible.  

 

Elle aurait voulu lui tourner le dos pour ne pas lui montrer sa gêne mais les menottes l’en empêchaient. Il fallait qu’elle reste stoïque, quoiqu’il arrive. Alors elle ne détacha pas ses yeux du plafond, pour ne pas craquer et lui montrer qu'elle était soucieuse de cette nuit avec lui.  

 

Une bonne vingtaine de minutes s’écoulèrent et Kaori n’arrivait pas à trouver le sommeil. Elle regarda alors Ryô qui semblait à présent ronfler.  

 

- Ryô ?..Tu dors ?, lui chuchota-t-elle doucement, voulant savoir si l'angoisse avait atteint aussi son partenaire.  

 

Ryô se tourna vers elle et se mit à grogner des sons incompréhensibles.  

 

- Ryô ?….  

 

Voyant qu’il ne lui répondait toujours pas, Kaori soupira. A quoi pouvait-elle s'attendre ? Ce n'était pas le genre de Ryô de stresser, de paniquer. Il était bien l'homme le plus intouchable qu'elle connaissait. Rien ne pouvait l'impressionner...., hormis peut-être ses massues. Tandis que lui avait dormi avec autant de femmes qu'il avait fait de cabarets, elle, elle était une novice et Ryô était le seul homme et même le premier avec qui elle s'apprêtait à passer la nuit. Autant dire que c'était un baptême pour elle alors que pour lui, c'était une formalité qu'il oublierait au petit matin.  

 

- Qu’est-ce que t’as,... encore ! , finit-il par lui demander, les yeux toujours fermés mais la voix bougonne.  

 

Kaori fut surprise qu'il lui réponde tout de même alors qu'il semblait dormir.  

 

- Euh.....Ça te dérangerait si on rajoute une couverture ? J'ai froid !, lui demanda-t-elle timidement.  

 

Ryô ouvrit un oeil et vit sa partenaire face à lui, recroquevillée, toute penaude.  

 

- Dans le genre casse-pied, j'ai demandé Kaori !, se mit-il à râler tout en soupirant et en la dévisageant cette fois si de ses deux yeux, l’air renfrogné.  

 

Kaori fronça les sourcils d'agacement devant sa réplique.  

 

- Ohé, ça va ! Je n'aurai pas froid si on avait le chauffage réparé, monsieur le panier percé!  

 

- Gnagnagna ! .... Chochotte !...T'es une nettoyeuse, non ? Et bien tu dois subir sans broncher, c'est tout ! Il faut être fort quoiqu’il arrive ! Moi j'ai même chaud, je vais te dire ! D'habitude je dors à poil et rien que pour ne pas froisser mademoiselle, j'ai gardé mon caleçon et ma chemise ! Et je ne me plains pas ! Alors tais-toi et survis,…. comme moi !  

 

- T'es vraiment le pire des goujats ! C'est ça la galanterie chez toi !? Gentleman, tu disais…De la gentillesse ! Mon œil !!!! Et bien vivement que je sois séparée de toi, car tu fais vraiment de ma vie un enfer !  

 

-Bon quand tu auras fini de pleurer chochotte, on pourra dormir!, lui répondit-il tout en cherchant une position plus confortable et en râlant de plus belle. J’ai pas dit que j’étais soumis à tes quatre volontés, non plus !  

 

Kaori se mit à respirer comme un buffle, prête à charger.  

 

- Pourquoi Hide a mis sur mon chemin un rustre comme toi !? Ce n'est pas la chose la plus intelligente qu'il ait faite ! Ça c'est sûr !....  

 

Elle tenta de se positionner de façon à ne plus voir son idiot de partenaire. Mais elle se rendit vite à l'évidence que seule la position allongée sur le dos était la plus correcte, la tête tournée à l'opposé de Ryô. Elle ne pensait pas un traître mot de ce qu'elle venait de dire mais il l'avait encore une fois fait sortir de ses gonds et c'était la seule pensée qui lui vint à l'esprit.  

 

- Mais t'as fini de bouger dans tous les sens !, lui grogna-t-il, essayant d’oublier qu’il était dans le même lit que sa partenaire. Tu me tords le bras! Je te rappelle qu'on est attaché !….Pour mon plus grand malheur !  

 

- Je le sais !!, lui hurla-t-elle. Comment ne pas le savoir ! Tu es le plus encombrant des colis que j'ai eu à porter !....Hide, j'espère que tu ne vois pas tout ça...., se mit-elle à soupirer en regardant à nouveau le plafond.  

 

- Bah moi non plus !, se mit à rétorquer le nettoyeur. Sinon je serai un homme mort car j'ose dormir avec sa chère petite sœur adorée, si pure et si fragile !  

 

Ryô prit une pose coquette, les cils battant comme une petite fille innocente. Puis soudain il reprit son visage sérieux et tourna la tête vers sa partenaire et lui lança d'un air pas dupe :  

 

- Tu parles ! Il est clair que son amour pour toi l'aveuglait car s'il savait la teigne que t'es, il se retournerait dans sa tombe, le pauvre vieux !  

 

- Mon frère me connaissait très bien ! C'est toi la teigne ! Ne bafoue pas sa mémoire s'il te plait ! C'est justement parce qu'il me connaissait et qu'il te connaissait qu'il a tout fait pour ne pas qu'on se rencontre dès le début de votre partenariat. Il ne voulait pas que tu poses ton regard pervers sur moi, c'est tout !  

 

Ryô se retourna vers sa partenaire, le visage outré.  

 

- Je ne vois pas de quoi il aurait eu peur ? Vu ta tête, y'a pas de quoi faire mokkori !  

 

Kaori se tourna vers lui pour lui faire face, le regard dévastateur. Ils se fixèrent quelques secondes, aucun des deux ne voulant en démordre quant à leur opinion sur la question. Puis Kaori baissa les yeux , le regard triste et absent et lui dit :  

 

- Ce que tu penses m'est complètement égal.... Hide, lui, me disait toujours qu'il me protégerait de tous les hommes car ils n'ont que des mauvaises pensées lorsqu'il s'agit de femmes. Il me disait que l'homme à qui il confierait sa sœur un jour, sera l'homme qu'il jugera aussi intègre, sincère et fort que lui. Il devait être à ses yeux son égal. Seulement cet homme pourrait m'épouser... Visiblement, il n'a pas fait preuve de discernement sur ce coup-là en me confiant à toi ! Jamais je n’épouserai un type dans ton genre !  

 

Kaori tenta de lui tourner le dos à nouveau. Elle ne voulait plus voir celui à qui Hideyuki l'avait confié. Ryô était bien un homme merveilleux mais si loin de ce mari idéal qu'elle pouvait épouser. Elle était si déçue.  

 

Quant à Ryô, il resta abasourdi par ses paroles. S'il y avait un point sur lequel il ne plaisantait pas, c'était sur Makimura. Il le respectait autant que sa sœur et ce qu'elle venait de lui dire ne l'étonna finalement pas. C'était tout à fait le genre de Makimura de voir pour sa sœur adorée un homme aussi bien que lui. Et son choix aurait été draconien quand aux dispositions et qualités du type en question ! Car s'il y avait bien une chose à laquelle Maki tenait plus qu'à sa propre vie, c'était bien Kaori.  

 

Il repensa au soir de sa mort. Il se revoyait encore, sous cette pluie glaciale et sombre, ponctuée par la lumière des éclairs qui laissaient apparaître cette barre en métal dans le dos de son ami... Il s'en rappelait comme si cette scène s'était passée il y a seulement quelques jours alors que cela faisait déjà presque sept ans.  

 

Il le tenait dans ses bras, alors que son ami n'avait plus la force de tenir sur ses jambes. Il se souvient encore de sa respiration difficile et du sang qui avait coulé sur son visage. Si Kaori l'avait vu, elle ne l'aurait sans doute pas supporté....Heureusement qu'elle ne l'avait pas vu dans cet état.  

 

Il se rappelait de chaque détail de sa mort, de chaque mot. Jusqu'à ce qu'il lui demande cette requête qu'il prit comme une promesse. Cette fameuse demande qui avait changé sa vie et lui avait donné une direction qu'il n'aurait jamais soupçonné...  

 

- Je te confie... Kaori.  

 

Ses mots résonnaient dans sa tête comme un boomerang qui partait et revenait toujours lui percuter l'esprit à un moment donné ou à un autre. Cette phrase, il l'avait retourné dans tous les sens depuis sept ans, s'interrogeant sur sa véritable portée. Voulait-il lui confier Kaori seulement le temps de régler l'affaire de l'Union Teope ou voulait-il confier son bien le plus cher à celui qui lui semblait le plus apte à la rendre heureuse ? Les paroles de Kaori semblaient aller plus dans le second sens que dans le premier.  

 

Pourtant, il ne se sentait pas à la hauteur de cette faveur que lui avait offert Maki. Comment avait-il pu laisser entre ses mains sa pierre précieuse, à lui, l'homme à la vie la plus dissolue qui soit ? Il n'était en rien le beau-frère idéal !  

 

A quoi avait-il pu penser ce soir-là en lui demandant cette faveur ? La folie l'avait gagné ! Ou bien était-ce à lui de reprendre le flambeau et de trouver l'homme qui serait le parfait époux de sa sœur. Quelle idée !.... Aussi folle qu'inconcevable ! Il n'avait pas une boite d'agence matrimoniale et il se voyait mal débusquer le sosie de Maki ! Déjà qu'il avait du mal à envisager que Kaori l'abandonne pour un autre homme; alors si c'était en plus lui qui les réunissait, il n'y survivrait pas.  

 

Makimura avait été fort sur ce coup-là ! Il savait qu'avec le temps, son envie de se séparer de Kaori deviendrait impossible. Il avait bien manigancé les choses en fait. Il savait que sa sœur avait le don d’apaiser les esprits troublés et de rendre le sourire aux gens qu'elle côtoyait. Elle avait déjà fait tant de miracles autour d'elle. Il en était la preuve vivante. Il tuait moins qu'avant, agissait en fonction du sens moral des gens qui l'embauchaient, vivait non plus pour survivre mais pour vivre, et ce, grâce à sa partenaire. Elle avait changé tout le monde: Falcon, Miki, Mick, Bloody Mary... Tous avaient passé un moment avec elle et vu leurs vies radicalement changer. Kaori était bien une personne hors norme, comme Maki la décrivait.  

 

Il se souvenait de toutes ces fois où il lui embobinait l'esprit avec toutes leurs missions où sa jeune sœur pourrait se trouver mêler et qui était inconcevable à ignorer, qu'il fallait absolument accepter. S'il voyait aujourd'hui combien de missions ils avaient réglé tous les deux et où la mort les avait frôlé. Il était clair que Makimura le truciderait d'avoir osé mettre sa petite sœur chérie face à la mort !  

 

Ryô se mit à sourire en repensant à cette époque.  

 

Il avait adoré travailler avec Maki. Il était très pro dans son boulot mais si désopilant en ce qui concernait les aléas de la vie. Il était mal attifé, n'avait rien de très attrayant et il n'avait pas du tout le même sens des plaisirs de la vie. Alors que pour lui le bonheur, c'était les femmes, l'alcool, les courses illégales, la fête ...bref les plaisirs futiles; pour Maki, la belle vie c'était lire son journal le matin, regarder les enfants jouer dans le square, profiter et apprécier que chaque jour fait de la femme qui remplissait son cœur de bonheur.... Ils étaient si différents et se complétaient pourtant si bien.  

 

Aujourd'hui quand il faisait le bilan de ces sept années, il se rendait compte qu'il devenait finalement un peu comme lui. Kaori et lui l'avaient changé. Il appréciait de plus en plus d'avoir un chez soi, d'avoir des habitudes, de partager des moments simples de la vie courante avec la personne qu'il aimait.  

 

Il regarda le dos de Kaori, le visage serein.  

 

Finalement Makimura avait peut-être raison. Il était peut-être bien celui qu'il voyait comme un remplaçant. Il avait vu sans doute des choses en lui que lui-même ne soupçonnait pas. Mais il y avait encore tellement de chemin avant d'atteindre cet idéal. Il était si instable de par son boulot, de par son regard sur les femmes, de par sa vie si décousue.  

 

Il avait rêvé plusieurs fois de cette hypothétique vie en couple, nageant elle et lui dans un bonheur sans vague, où tout était idyllique : un boulot pénard, une ribambelle d'enfants, des moments simples mais si agréables que tout couple ordinaire vivait. Mais hélas, il était si différent de tous ces hommes qui juraient bonheur et stabilité à la femme de leur cœur.  

 

Il scruta du regard Kaori, détaillant sa chevelure, son cou, son corps se soulevant sous la couverture. Il l'avait blessé en lui signifiant qu'elle ne représentait pas ce que son frère disait d'elle, en lui disant qu'il ne la désirerait jamais. Et elle l'avait blessé en disant qu'il était loin de l'homme que Maki voulait pour elle. Et pourtant ils voulaient tous les deux voir cet homme si parfait, en lui.  

 

Il ne voulait pas la blesser mais se retrouver seule avec elle dans ce grand lit le rendait très nerveux; il avait si peur de franchir cette limite qu'il s'était toujours fixé entre eux et craqué. Il leva sa main libre pour caresser la chevelure de sa partenaire et lui dit doucement :  

 

- Je ne serai sans doute jamais aussi parfait que Maki, c'est indéniable. Nul ne peut lui arriver à la cheville. J'aurai tant aimé être comme lui, mais hélas je ne suis qu'un pauvre type qui essaie tant bien que mal de survivre pour que la petite sœur de mon meilleur ami vive en ayant le sourire sur les lèvres.  

 

Kaori se redressa en entendant ses mots. Cette modestie a vouloir la rendre heureuse lui réchauffa soudain le cœur. Il voudrait ressembler à Maki, être son égal et donc peut-être devenir LE prétendant à son cœur ? Le pensait-il vraiment ? Mais s'il savait qu'à ses yeux il l'était déjà ! Il ne voulait que son bonheur…. Elle se retourna et lui déclara, émue :  

 

- Ryô....  

 

Il lui attrapa le menton tandis qu'une larme glissait le long de la joue de la nettoyeuse.  

 

- Montre-moi que je peux te donner le sourire aux lèvres Kaori. Ça prouvera que je ne suis pas si nul que ça comme remplaçant de ton frère.  

 

Il lui sécha sa larme du bout des doigts et Kaori esquissa un sourire marquant la fin de leur petit accrochage. Elle lui sourit comme jamais. Elle voulait lui montrer qu'elle était effectivement bien heureuse auprès de lui. Ryô reçut ce magnifique geste comme un cadeau et un soulagement et lui répondit :  

 

- Je préfère cela à tes larmes, Sugar.  

 

- Alors si tu ne veux pas voir mes larmes, Ryô, on peut mettre une seconde couverture, n'est-ce pas ?, lui répondit-elle avec un regard de défi mais en même temps complice et doux.  

 

Ryô recula légèrement la tête, voyant que sa partenaire avait bien l'esprit posé sur des choses plus terre-à-terre. Il revoyait bien là son frère, aussi sensé, la tête sur les épaules.  

 

Il lui sourit finalement à nouveau et lui ouvrit ses bras, comme pour l'inviter à s'y blottir. Il voulait garder cette complicité qu'il avait eu autrefois avec Makimura, avec sa sœur. Une complicité sans faille. Il leva la tête en l'air, comme pour montrer que c'était juste par courtoisie, pour être gentleman et que ça ne prétendait rien d'autre, même si au fond de lui, il ressentait le besoin d'avoir Kaori contre lui, contre son cœur.  

 

Kaori regarda Ryô et son large torse de manière incrédule. C'était donc cela sa réponse à sa demande de couverture ? Elle avait du mal à croire ce qu'elle voyait. L'obscurité de la chambre devait lui donner la berlue !  

 

Ryô jeta un coup d’œil en coin se demandant ce qu'elle attendait. Il croisa alors le regard de Kaori qui se mit à sourire de façon suspicieuse. Il voulait un petit câlin ? Ryô comprit par son soupçon qu'il avait ouvert une brèche vers plus d'intimité entre eux et se mit à rougir. Heureusement que le noir masquait le teint car il se serait fait grillé sans aucun doute possible.  

 

Kaori alla se blottir contre lui, posant sa tête dans son cou et sa main droite, libre, sur sa chemise. Ryô referma ses bras sans prononcer un mot mais sentant son cœur s'emballer sous cette douce étreinte. Il sentait son souffle dans son cou et rougit de plus belle. Il était si bien quand il l'avait dans ses bras. Il ferma doucement les yeux pour calmer son cœur qui ne s'arrêtait plus de battre à tout rompre et calqua sa respiration sur celle de sa partenaire.  

 

Kaori se mit à caresser du bout des doigts le haut de son torse où sa chemise donnait accès à sa peau. C'était un geste léger, doux et lent, comme une berceuse qui apaisait aussi bien Ryô que Kaori. Ses doigts s'arrêtèrent alors sur une large cicatrice...., celle qui avait permis à la jeune Yûko de trouver son preux chevalier sur son destrier. Kaori, sans se détacher de son cou, lui demanda doucement :  

 

- Ryô, je connais pas mal de tes cicatrices mais tu ne m'as jamais dit comment tu t'es faite celle-ci ?Tu as toujours éludé l’affaire.  

 

Ryô baissa sa tête pour contempler sa cicatrice.  

 

- Oh !...ça !?.... C'est arrivé bêtement !...Pas de quoi en faire une histoire !  

 

- Alors si ce n'est pas une longue histoire à raconter, tu peux me dire comment elle t'est apparue sur le torse !, lui répondit-elle tout en continuant à la toucher. Elle est assez importante. Cette blessure a du te faire mal.  

 

Ryô retira la main de Kaori de son torse et lui déclara :  

 

- D'autres m'ont fait aussi mal !…Dormons.  

 

- Pourquoi tu ne veux pas me le dire ? Y’a quelque chose que tu as peur de me révéler,….encore ?, lui dit-elle avec un petit sourire plein de sous-entendus.  

 

- Qu’est-ce que tu vas t’imaginer !C’est juste que je ne vois pas l’utilité d’en parler ; ça ne l’effacera pas !  

 

- Donc tu préfères me cacher des choses ! D’accord….  

 

Kaori soupira et lui dit alors :  

 

- Je peux comprendre….moi aussi j’ai des secrets que tu ne connais pas…..  

 

Ryô la regarda soudain avec intérêt, se décollant de leur étreinte. Quels secrets ? Kaori continua sa réflexion mystérieuse, voyant qu'il avait mordu à l'hameçon.  

 

- Moi aussi j’ai une cicatrice dont tu ignores l’existence !  

 

- Menteuse ! Toutes tes cicatrices, je les connais forcément puisque c’est moi qui te soigne quand tu te blesses !  

 

- Tu crois ça ? En es-tu sûr ?  

 

- Tu me fais marcher pour que je te dise tout sur ma cicatrice !  

 

- Crois ce que tu veux ! Moi je sais que j’ai une cicatrice que tu ne connais pas !  

 

- J’ai pratiquement vu tout ton corps et je n’ai pas vu de cicatrice !, s’énerva le nettoyeur avant de ravaler sa langue car il venait de dévoiler qu’il l’avait bien maté pendant la douche .  

 

Kaori se mit à rougir mais finalement lui répondit :  

 

- Pratiquement ! Mais pas entièrement !…… Dommage, nos cicatrices resteront un mystère !  

 

La nettoyeuse ferma les yeux comme pour montrer qu’elle était enfin décidée à tomber dans les bras de Morphée. Plusieurs minutes s’écoulèrent et Ryô essayait de se remémorer chaque centimètres de peau qu’il connaissait d’elle et se demanda bien où se trouvait sa cicatrice et comment elle se l’était faite. Se devait-être un tout petit bobo de rien du tout qu’elle avait du se faire en se cognant bêtement dans un recoin de meuble en faisant le ménage, mais la curiosité l’attisait quand même. Et finalement il se releva d’un bond et lui dit :  

 

-D’accord, t’as gagné ! Je te dis si tu me dis !  

 

 

 

 


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