Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 26-09-08

Ultimo aggiornamento: 05-07-09

 

Commenti: 418 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Saeko vient voir City Hunter pour une nouvelle mission mais les choses ne vont pas se passer comme prévu et Ryô et Kaori vont se retrouver dans une situation délicate les obligeant à faire des concessions......Euuh , il y a un bug: il faut compter un chap de moins que marqué ci-dessus!^^'

 

Disclaimer: Les personnages de "TOME 38: Inséparables!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 38: Inséparables!

 

Capitolo 4 :: L'ennemi se manifeste.

Pubblicato: 18-10-08 - Ultimo aggiornamento: 18-10-08

Commenti: Bonjour tout le monde! Voilà la suite des avantures de notre duo terrible! Non , je ne vous ai pas oublié au profit de mon rôle de Béta de Tokra! Je voulais vous dire que certaines m'ont fait sourire car je vois qu'il a plus vicieuse que moi. Vous vouliez une Kaori encore plus audacieuse, faisant des bisous ou proposant des choses plus hot mais je vous rapelle qu'elle est timide!!! Si, si! Je vais vous la dévergonder, promis mais ça va être au fur et à mesure des tomes. Elle va prendre de l'assurance par les différentes missions qu'elle va devoir aborder et déjà elle a pris en force par la mise en confiance de Mick lors de leur partenariat....Donc il va y avoir rapprochement entre nos deux lascars, mais ce sera progressif! Et je vous l'ai déjà dit: plus c'est long, plus c'est bon! Faîtes-moi confiance! Sur ce, merci à vous tous pour vos reviews...c'est un franc succès et je vous le dois, notamment à mes petites nouvelles:Zoé, Dydine, Didinebis, Hitomi Sgue1, phinéas Anne et Noiny! Je suis contente de vous avoir comme lectrices...et comme d'hab un immense poutoux pour mes nec plus ultras! Un big up pour ma nouvelle Béta: Tokra, you're wonderfull! Merci encore et bonne lecture!

 


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-Pourquoi tant d’histoires autour de ces menottes ?, s’hasarda à demander Miki. Et puis, c’est qui cet homme ?, finit-elle tout en montrant un homme rondouillard assis sur la banquette derrière le comptoir, en train de se prendre sa tête dans ses mains et se plaignant d’être l’homme le plus malheureux au monde.  

 

 

Miki et Falcon les regardaient avec insistance, attendant une réponse à leurs interrogations. Kaori soupira tandis que Ryô déclara avec mesquinerie :  

-Bah le gros derrière, c’est le nouveau chéri de Kaori… Je sais que ce n’est pas un exemple de beauté mais il faut admettre qu’il a du courage d’oser aimer un monstre comme elle. Quant à elle, elle ramasse ce qu’elle peut…..  

Kaori serra les poings sur le comptoir, le regard noir, le visage furibond. Ryô savait qu’il avait une nouvelle fois contrarié sa partenaire et lui lança dans l’oreille :  

-2 partout ! Et encore celle-là était gentille !  

Kaori se mit à grogner de colère, les phalanges de ses doigts passant au rouge, puis au blanc de crispation et de frustration, tandis que ses yeux étaient injectés de sang.  

 

Non, il ne fallait pas céder et lui montrer qu’il était le meilleur. Il ne devait pas gagner cette guerre des nerfs ! Elle ne le supportait pas depuis plus de six ans pour rien… elle en avait l’habitude maintenant.  

Elle respira un bon coup puis fit un large sourire à Miki, montrant que l’explication de Ryô sur l’identité de cet homme ne l’avait en rien touché.  

-Miki, je te présente Chisei….Il est ingénieur et il a créé ces menottes ultra-sophistiquées.  

Chiseï fit un petit bonjour de la main au loin, l’air penaud, et n’osant dire un mot depuis son arrivée de peur que la grosse masse derrière le comptoir ne le dévore.  

Miki la regarda perplexe tandis qu’Umibozu n’en perdait pas un son de ses oreilles.  

-On doit le protéger pendant deux jours jusqu’à une conférence.  

-Et pourquoi vous avez ces menottes aux poignets ?, fit alors Miki tout en désignant l’objet de leur malheur.  

-Tout simplement parce que mademoiselle a eut la brillante idée de m’attacher à elle pour ne pas que j’échappe à cette mission débile et qu’au final on ne peut les rouvrir sans un code !, finit par conclure Ryô, plein de rage et d’amertume.  

 

Miki regarda alors les deux nettoyeurs alternativement avec incertitude, puis s’écria :  

-Mais c’est génial !!  

A cette réponse , Kaori et Ryô tombèrent à la renverse.  

Ryô se releva le premier, des éclairs dans les yeux.  

-Non mais tu plaisantes, j’espère ! Il n’y a rien de génial à se trimballer Kaori au poignet ! A cause d’elle, on m’a pris pour un homo, elle m’a foiré un coup avec une miss mokkori, je ne peux pas me doucher et en plus je me récupère le bibendum sur patte comme client ! Où est-ce que c’est génial ?…Vas-y, dis-le-moi ?  

Miki se recoiffa les cheveux après la sérénade que venait de lui hurler dans les oreilles le nettoyeur. Elle soupira et Falcon déclara :  

-Kaori, je suis de tout cœur avec toi…..Je crois que si ça avait été moi, il serait déjà découpé en rondelles, haché et jeté aux vautours !  

Kaori lui sourit. Falcon avait toujours eu un petit mot ou une attitude réconfortante envers elle quand elle avait de la peine.  

 

 

La cloche du café sonna alors. Mick fit son entrée.  

-Bonjour à tous ! Quelle radieuse journée en perspective ! Deux magnifiques femmes devant moi, et rien que pour moi… quelle chance !  

Ryô le fusilla du regard tout en marmonnant :  

-Je t’en mettrai moi des magnifiques journées et de la chance….  

Mick s’approcha du comptoir tel un félin, regarda Kaori droit dans les yeux et déclara :  

-Bonjour ma douce Kaori ! Puis-je vous faire un baise-main pour vous montrer tout le bonheur que m’inspire votre présence devant moi.  

Kaori se mit à rougir devant une telle déclaration, bien qu’elle savait comment tout cela allait finir. Ryô par contre, n’aimait pas du tout le ton mielleux de son homologue américain et tenta de faire diversion.  

-Voici ma main ! , fit alors Ryô avec une voix féminine tout en lui proposant sa main.  

Mick regarda alors Ryô, battant des cils avec une position lascive.  

-Non mais ça va pas ! Je suis pas gay, moi !  

-Ah bon ?, fit celui-ci. Pourtant Kaori a tout d’un homme… ?!  

 

Une massue se matérialisa dans la main droite de Kaori. Voyant l’air agacée de sa partenaire et la massue apparaître, Ryô se mit à sourire.  

-Voyons Kaori, tu sais très bien que cette massue peut être aussi dangereuse pour toi que pour moi. Tu devrais la ranger, il en va de ta survie.  

Kaori alors le regarda avec satisfaction.  

-Si tu crois que tu vas continuer à répandre ton venin sur moi sans que je bouge le petit doigt…  

-Et que vas-tu faire ?, lui demanda-t-il par provocation.  

Elle se mit à sourire, une lueur de triomphe dans les yeux et se tourna vers Umibozu, tout en soufflant sur ses ongles d’un air hautain.  

-Umi, je t’autorise à t’imaginer être à ma place et à faire ce que tu as dit tout à l’heure. Voici ma massue pour le faire tomber sec !  

 

Falcon montra alors ses dents, heureux de pouvoir assouvir une envie qu’il avait depuis des années et se saisit de la massue, sous les yeux exorbités de Ryô qui voyait ses membres fléchir sous l’angoisse de la torture du géant.  

-Tête de poulpe, tu ne vas pas faire ça à ton ami !!, dit-il en préparant sa défense.  

-Depuis quand on est amis, pervers dégénéré, voleur de femme !  

-Voyons ma luciole, on est du même bord,….solidarité masculine avant tout !, continua le nettoyeur, tout en ramenant verres, assiettes et bouteilles devant lui afin de préparer un bouclier.  

-Quelle solidarité ? Je ne vois pas de véritables hommes ici, à part moi !  

-Merci pour moi, le géant !, lança l’américain qui se sentit aussi visé.  

-Pas de quoi, le moucheron….  

Ryô faisait à présent une montagne de vaisselle devant lui.  

-Voyons, mon mercenaire adoré ! Penses à ton café….il risque d’y avoir encore des dégâts !  

Falcon leva la massue en l’air et déclara :  

-Rien ne fera obstacle à mon bonheur de t’écraser, vermine !  

-Ne fais pas çaaaaaaaa !!!!!!!!!  

Et Bang !! De la vaisselle vola en éclats. Chisei sursauta et se vautra un peu plus sur sa banquette, afin de se faire voir le moins possible.  

Ryô sentit sa tête rentrer dans son cou tandis que ses pieds s’étaient enfoncés dans le sol sur un mètre.  

 

Kaori se mit à rire.  

-Je mène ! Un point de plus pour moi !  

-Si tu m’aidais à me dégager de là au lieu de rire comme une idiote !, lui vociféra le nettoyeur pas très heureux de sa punition et tentant de se remettre les vertèbres en place.  

-Hors de question !  

-Tu oublies que si je reste là, toi aussi…..  

-Pourquoi ça ?, demanda alors Mick.  

Kaori calma son hilarité aussi vite, se rappelant son pire malheur.  

-Pour la simple et bonne raison que je suis menotté à cette cruche peut-être à vie si cet homme assis là ne trouve pas un moyen de nous séparer !, hurla Ryô excédé de devoir se répéter et justifier son problème.  

-Menotté ?  

 

Mick regarda alors leurs poignets et sentit une douleur lui transpercer le cœur.  

-Tu…tu….avec Kaori !, fit-il tout en désignant les menottes du doigt. Pas possible !  

Ryô ronchonna de dépit. Mick se mit alors à genoux, se collant aux jambes de Kaori.  

-Kaori, pourquoi m’as-tu trompé avec lui ? Pourquoi lui ? On a vécu pourtant pleins de belles choses ensemble, non ?  

Kaori ne sut comment réagir à sa plainte. En tant normal, elle l’aurait envoyé sur les roses, mais depuis son fameux partenariat avec lui, elle reconnaissait que le beau blond avait de quoi lui faire accepter n’importe quoi. Il avait ce charme très particulier, auquel on ne pouvait dire non….et elle l’avait découvert durant ce partenariat. Elle aimait Ryô, mais ces dernières heures, elle aurait préféré avoir mille fois Mick à ses côtés, comme moitié. Son partenaire l’épuisait….  

-Euh…disons que ça n’a pas été prévu ainsi dans mon idée….mais à choisir…..  

-Pas besoin de te justifier ! C’est évident. Tu voulais vivre pendant 48 heures à mon bras, tout ça parce que tu étais jalouse que je ne m’intéresse pas à toi…, finit par dire Ryô, excédé par la complicité nouvelle de Mick et Kaori.  

Il n’était pas dupe. Leur collaboration les avait rapproché et Ryô se rendait bien compte que Kaori était moins violente avec lui depuis. Et cela l’agaçait franchement car cela prouvait que finalement Kaori aimait beaucoup Mick.  

Elle grimaça à sa remarque et lui déclara :  

-Umibozu, quel piège serait le plus efficace pour que ça ne touche que lui ?  

 

 

Ryô fit un mouvement de recul , une goutte sur la tempe tandis qu’Umibozu fouillait derrière son comptoir, à la recherche de l’arme adéquate.  

-Non, ça va Umibozu ! J’ai compris.  

Ryô se jeta sur Kaori et la prit tout contre lui.  

-Regardes , je suis tout gentil avec elle !, déclara-t-il faussement sincère. Pitbull !, dit-il ensuite pour lui-même.  

Kaori ne bougea pas, exaspérée par le comportement de son partenaire. Mick ne put rester sans rien faire devant ce spectacle et pinça le bras de Ryô.  

-Aïe ! Pourquoi t’as fait ça ?, lui lança le nettoyeur.  

-Touches pas à ma Kaori. Je te connais Ryô ! Tu n’es qu’un pervers, un vicieux obsédé. Tu vas profiter de ce terrible malheur pour la peloter. Mais je ne te laisserai pas faire, foi de Mick Angel !  

-Mais tu peux dormir tranquille l’amerloque, je ne goûte pas à ce genre de ….  

Kaori ne le laissa pas finir sa phrase qu’elle attrapa le plateau à service que lui tendait généreusement Miki et le lui fit manger en pleine face.  

-Tu ne goûtes pas quoi, tu disais ?  

Le visage de Ryô se retrouva une nouvelle fois enfoncé dans ce maudit plateau argenté que Miki lui faisait goûter tous les jours.  

-Rien, je ne peux pas lutter contre quatre personnes à la fois…..  

-C’est bien…brave bête ! dit alors la nettoyeuse tout en lui caressant la tête.  

-Vous voulez boire quelque chose au fait !, s’empressa de demander Miki. Je manque à mon devoir !  

Kaori lui sourit amicalement tout en lui rendant son plateau tordu.  

-Oui, ce serait sympa si tu nous offrais à boire et à manger. Je n’ai pas eu le courage de préparer quoique ce soit à cause de l’autre énergumène.  

-Pas de problème, Kaori ! C’est comme si c’était fait.  

-Tu as vu mes belles balconnières de fleurs devant la devanture du magasin, Kaori ? Si tu savais comme j’en suis fière……On s’est servi de l’argent que les assurances nous ont octroyé pour réparer les dégâts issues de l’attaque sur Mariko au Cat’s. J’ai mis du temps à convaincre nounours d’acheter ces fleurs mais le résultat est fascinant, tu ne trouves pas ?……Tiens , ton repas…..Voici le vôtre, monsieur l’ingénieur !  

 

Tandis que les femmes papotaient et que Falcon ramassait sa vaisselle en morceaux par terre, Mick se rapprocha doucement vers Ryô et s’assit à côté de lui. Il le siffla discrètement afin que celui-ci regarde dans sa direction. Mick lui jeta alors des tickets sous son nez. Ryô écarquilla alors les yeux en voyant de quoi il s’agissait . Il précipita sa main gauche sur les tickets et les rentra rapidement dans la poche de son jean avant que Kaori ne les voie.  

-Tu as réussi à les avoir !, lui souffla-t-il discrètement.  

Mick le regarda d’un air complice et lui dit :  

-Ce fut difficile mais je les ai eu…  

Les deux amis affichèrent alors une tête de pervers tout en gloussant grassement.  

Leur attitude n’échappa pas à Kaori mais elle ne rétorqua rien, habituée à leur petit jeu pervers. Elle préférait par moment ne rien savoir tellement ça la dégoûtait.  

Mick se mit à se frotter les mains avec une tête de débile et chantonna :  

-A nous les demoiselles du club « Little Rabbit ».Hi hi hi !  

Ryô acquiesça tout en bavant.  

-Je vais enfin pouvoir revoir Kimiko, Hoshi et Junko….J’en ai mouillé mon pantalon la dernière fois tellement elles sont chaudes ces filles. Quand je pense que le patron n’a pas voulu me vendre des places pour cette spéciale….Ggrrr…..perd rien pour attendre ce flibustier !  

-Demain soir elles seront dans nos bras !, se réjouit alors Mick.  

 

Il lui fit signe de venir dans ses bras pour se féliciter de leur bon plan et Ryô, tout joyeux s’exécuta. Mais ce fut sans compter sur Kaori, qui se sentit emportée, elle aussi, dans cet élan d’amour entre les deux hommes.  

-Non mais fais attention Ryô tu vois bien que j’essaie de manger !!, lui demanda la nettoyeuse contrariée. Je sais que vous vous estimez énormément tous les deux mais tu vas devoir te passer de ton petit ami pendant deux jours. Désolée, c’est comme ça !  

Ryô, à ces mots, eut le cœur comme piétiné. Deux jours, deux jours et la fête au club était demain……Sa mâchoire inférieure tomba devant l’évidence et ses yeux devinrent maladifs. Il ne pourrait pas y aller avec Mick, car Kaori était avec lui…..  

-Non, c’est pas vrai , je suis maudiiit !, se mit à pleurer le beau brun devant les yeux étonnés de Kaori, qui ne comprenait pas l’exagération de son attitude vis à vis de son homologue américain. Je ne vais pas pouvoir mater les petits derrières de Kimiko, Junko et Hoshi….ouiiiinnn !!  

Kaori fronça les sourcils en analysant la situation et en comprenant leurs messes basses.  

-Tu peux pas me faire ça, frangin !, lui supplia alors Mick , en le voyant s’énerver sur les menottes à chaudes larmes.  

Ryô se tourna vers lui, la morve lui coulant du nez et les yeux humides.  

-C’est pas de ma faute, c’est elle la responsable ! Elle me pourrira la vie jusqu’au bout.  

 

 

Soudain un bras se posta autour de son cou en un tour de main.  

-Je suis peut-être en difficulté avec mon bras gauche mais en pleine capacité de mes moyens avec mon bras droit…qu’en dis-tu ?  

Kaori serra son étreinte autour du cou de Ryô qui suffoquait tant et plus. Il tapait du pied jusqu’à devenir rouge, le sang lui montant à la tête par manque d’oxygène. Bientôt ses yeux sortirent de leurs orbites alors qu’un bruit étouffé s’échappa de sa gorge.  

-Tu vas me tuer , Kaori…J’étouffe…., tenta d’articuler le nettoyeur au bord de l’asphyxie.  

Kaori lâcha son partenaire avec regrets car non calmée. Ryô se frotta le cou, tentant de reprendre son souffle.  

-Ça t’apprendra à te jouer de moi de la sorte !….Tu veux aller au cabaret ? Très bien ! Vas-y ! Je ne voudrais être cette pourriture qui gangrène ta misérable vie ! Je viens même avec toi, pour la peine ! Tu vois, je suis sympa !  

Ryô et Mick se regardèrent un instant et l’américain montra alors du doigt Kaori avec ahurissement. Une corbeau passa au dessus de leurs têtes , dansant le french cancan !  

Ryô se jeta sur le comptoir et demanda expressément à Falcon :  

-Tête de poulpe, si tu as un temps soit peu d’estime pour moi, exécutes-moi ! Il est hors de question que je la ramène à Kabuki-cho ! Autant me tuer, ce sera moins douloureux !  

-Crèves, vermine !, lui répondit Falcon, impassible devant ses suppliques.  

-Mick, mon frère, raisonnes-là !  

Mick resta interdit, le doigt toujours levé vers Kaori, comme s’il avait eu un traumatisme. C’était la pire chose qui pouvait arriver à son ami. Ryô le claqua un bon coup pour le réveiller.  

-Non mais tu veux te battre, c’est ça !, lui lança alors Mick , peu heureux d’avoir pris une pêche par son ami.  

-Faut que tu me sauves ! Dis à Kaori que c’est pas un endroit pour elle ! Dis-lui n’importe quoi, pourvu que je me la coltine pas !  

-Comment oses-tu dire ça !?, s’énerva alors Kaori.  

-Je ne dis que la vérité ! Si je franchis la porte d’un club de strip-tease avec toi, ma vie est foutue…..Les massues vont pleuvoir, je ne pourrais draguer à mon aise et adieu mes petits coups car toutes les filles ne verront que l’homme qui m’accompagne ! En d’autres termes, je veux être SEUL !  

-Parce qu’en plus c’est pas un cabaret mais une boite de strip-tease ! Sale vicieux ! Tu me répugnes !  

-On est donc d’accord, Kaori-chérie, il ne vaut mieux pas que je te dégoûtes plus…..  

 

Kaori commença à réfléchir puis se mit à sourire, une lueur de satisfaction dans le regard….Elle l’avait eu !  

-Très bien, mon étalon ! Si tu ne veux pas y aller avec moi, très bien. Tu rateras tes miss « cul-à-l’air » ! Moi ça m’est égal , je n’ai rien perdu…tandis que toi…  

Kaori prenait plaisir à rester évasive mais compréhensible aux oreilles de Ryô.  

- Tu es puni quoique tu fasses !Que je vienne ou non, je gagne sur tous les plans ! Encore un point de plus pour moi ! Tu es vraiment pitoyable comme adversaire ! Et monsieur a vécu toutes les guerres ! Pfff ! Ridicule !  

 

Ryô tomba à la renverse. Il devait admettre que Kaori était vraiment un rude adversaire, aussi rusée que lui, voire plus. Elle arrivait à remettre les choses à son avantage, sans qu’il ne se doute de quoique ce soit. Elle était incroyable.  

Ryô souffla sur une de ses mèches noires de manière nonchalante, pour la remettre en place.  

Mais son aura en indiquait tout autrement. A vrai dire, il n’aimait pas qu’on lui tienne tête et Kaori lui rendait vraiment la vie dure.  

-Kaori…je te déteste !!! Je t’ai jamais autant détesté que maintenant, à cet instant précis !….Falcon ! Sors-moi tout ton attirail de guerre ! Il faut que j’enlève ces menottes, coûte que coûte !  

-C’est inutile…., déclara alors Chisei, tentant enfin de s’affirmer, mais craignant surtout une nouvelle attaque du monstre du comptoir. Les menottes sont indestructibles, je vous l’ai déjà dit !  

-ALORS GROUILLES POUR TROUVER CE FICHU CODE !  

Chisei se leva de sa table et lui cria :  

-POUR CELA IL FAUDRAIT QU’ON ME LAISSE TRAVAILLER !  

Les deux hommes se fusillaient du regard, dans la ferme intention de montrer à l’autre que son attitude était justifiée. Mais pour Chisei, c’est surtout une excuse pour partir loin de cet endroit, aux gens bizarres !  

Ryô se calma finalement et lui concéda sa part de vérité.  

-Très bien, alors rentrons !  

Il tira alors Kaori vers lui, qui décolla de son siège et dut le suivre.  

Les deux enchaînés prirent la direction de la porte, suivi de Chisei.  

-Attendez-moi !, cria Mick. Je vous suis, je dois faire deux trois courses pour Kazue !  

-Au revoir tout le monde !, déclara Kaori, déçue de quitter ses amis si vite.  

-Tchao ma belle !, lui répondit Miki avec un grand sourire.  

 

Les quatre personnes sortirent du café et prirent la direction de l’appartement.  

-Tu as vu Ryô ?! C’est vrai que les fleurs de Miki sont magnifiques ! Ça habille vraiment la devantu…..  

 

TATATA TATA !  

Une salve fit éclater en morceau la balconnière de Miki.  

-A terre tout le monde !, hurla Mick.  

Les tirs devinrent plus précis ! Ryô voulut protéger Chisei et se mettre à l’abri des tirs mais il sentit un blocage au niveau du poignet, l’empêchant de continuer son geste de défense. Kaori tentait vainement de tirer sur son bras pour fuir mais la panique fut plus grande que sa raison. Elle voulait prendre la direction opposée à celle de Ryô, mettant ainsi sa sécurité en danger. Elle était toujours debout, à portée de tous les tirs. La nettoyeuse était complètement apeurée, ce qui n’était pas dans son habitude, ni digne d’une nettoyeuse. Sa réaction inquiéta le nettoyeur mais il avait d’autres détails à régler avant. Il fallait la protéger.  

-Kaoriii !!!  

Le nettoyeur se jeta alors sur elle, laissant Chisei à découvert. Mick comprit alors ce qu’il devait faire en entendant le cri de Ryô. Il fonça secourir l’ingénieur et le mettre à l’abri, se cachant derrière un muret.  

Ryô sauta sur sa partenaire pour qu’elle se couche. Les balles détruisaient toutes les fleurs de Miki et laissaient des impacts sur les vitres pare-balles du café.  

Ryô et Mick sortirent leurs revolvers.  

-Tu les vois ?  

-Ils sont plusieurs….Ils nous cernent tu crois ?  

-Je ne sais pas.  

Les coups de feu cessèrent soudain. Un vrombissement se fit alors entendre du bout de la rue. Falcon et Miki entendirent l’attaque et se précipitèrent dehors pour porter secours. Un 4x4 noir déboula à pleine allure au niveau du café tandis que Falcon ouvrait sa porte, arme en main. C’est alors que la vitre fumée de la voiture se baissa et qu’un homme avec des lunettes noires leur lança une grenade. L’arme dévastatrice tomba aux pieds du mercenaire.  

 

Mick et Ryô assistèrent, impuissants, à la scène.  

-Falcoooon ! , crièrent en chœur les deux nettoyeurs.  

Et BOUOUMMMM !  

La bombe explosa, faisant voler en éclats les vitres du café, déjà fragilisées par les impacts de balles  

 

 


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