Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 2 :: Le colis suspect

Pubblicato: 26-11-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Merci infiniment pour vos reviews, elles m'encouragent beaucoup. Ce chapitre a un ton un peu plus léger puisqu'il fait la transition avec le reste de l'histoire. Je vous laisse décrouvrir.

 


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Café Cat’s Eye, 16h30  

 

Miki ne tenait plus en place. Cela faisait des heures qu’elle astiquait son comptoir, qu’elle comptait ses verres, qu’elle lavait les tables, bref qu’elle tournait en rond. Appelée en urgence, Kasumi n’en pouvait plus de la voir faire. Excédée, elle lui arracha son torchon des mains, affrontant le regard meurtrier de sa patronne. À cet échange visuel, elle ne douta pas une seconde du passé de mercenaire de son employeuse.  

 

- Cela ne sert à rien ! osa-t-elle se fâcher. Tu viens de faire fuir nos derniers clients.  

 

Soudain très lasse, Miki se laissa tomber sur une banquette. Kasumi décida de prendre les choses en mains : dans deux verres, elle versa un fond de whisky ; elle aussi en avait besoin. Les deux femmes avalèrent cul sec la boisson brûlante, histoire de se requinquer.  

 

- Comment ça se fait qu’on n’ait aucune nouvelle ? se lamentait Miki.  

 

- C’est normal que ce soit si long. Les urgences doivent être surchargées après l’explosion.  

 

La belle mercenaire abattit ses poings sur la table, faisant trembler les verres.  

 

- J’enrage de me sentir aussi impuissante !  

 

Au même moment, la porte s’ouvrit, faisant tinter la clochette. Miki se précipita sur son époux :  

 

- Falcon ! Quelles nouvelles ?  

 

Kasumi tendit à son patron un verre du même alcool.  

 

- J’ai fait le tour de mes indics. Pas d’infos. Il faut juste attendre que la pêche soit bonne.  

 

- Et Mick ?  

 

- Idem. Il est allé voir tous les indics de Ryô et ses contacts. La rumeur est lancée maintenant. Il faut juste attendre, répéta-t-il sans se départir de son impassibilité légendaire.  

 

 

Commissariat, 18h  

 

L’inspectrice de charme leva les yeux de son ordinateur pour la première fois depuis des heures. Après avoir délégué des hommes sur les lieux de l’attentat, elle avait passé la journée entre ses recherches dans les bases de données et les coups de téléphone. Un malade qui n’hésitait pas à faire exploser une gare pour défier un seul homme au détriment de tant de vies innocentes ! Pègre ? Mafia ? Vengeance entre professionnels ? Et Ryô qui n’était pas là pour l’aiguiller ! Au douzième message laissé sur le répondeur du nettoyeur, elle devait se rendre à l’évidence : Ryô était encore à l’hôpital. Ce n’était pas ça qui ferait avancer les choses ! Frustrée par ses recherches infructueuses, Saeko décida d’aller attendre Ryô chez lui.  

Bientôt, une Porsche écarlate s’arrêta devant l’immeuble en briques rouges. Elle gravit les marches quatre à quatre et toqua à la porte de l’appartement. Personne. Elle allait ouvrir la porte lorsqu’un paquet attira son attention. Méfiante et n’écoutant que son instinct, Saeko dégaina son arme puis se précipita à la fenêtre. Elle vit une silhouette s’enfuir. L’inspectrice se précipita à sa poursuite mais beaucoup trop tard. L’individu avait disparu. Jurant, elle remonta avec précaution. Le colis. Après les incidents de la matinée, le colis ne l’incitait pas vraiment à avancer. Prenant son courage à deux mains, elle le souleva, surprise de son faible poids.  

 

- Trop léger pour un mécanisme explosif, pensa-t-elle à voix haute à moitié rassurée.  

 

Elle savait par expérience que parfois les apparences étaient trompeuses. Elle entra dans l’appartement, embarquant le mystérieux colis, puis passa un coup de téléphone à Falcon et à Mick.  

 

 

Hôpital de Shinjuku, 18h30  

 

Kaori ouvrit péniblement les yeux. Il lui semblait que son crâne allait exploser. Exploser ? L’explosion ! Totalement réveillée, elle prit conscience de sa position, allongée sur le côté. Une violente douleur lui rappela ses brûlures au dos. Elle échappa un gémissement. Une silhouette massive se détacha de la fenêtre pour s’asseoir auprès d’elle.  

 

- Ryô ?  

 

- Dis donc, tu as joué ta feignante ! Tu aurais dû te réveiller depuis plus de deux heures !  

 

Il n’y avait pas de reproche dans sa voix, uniquement de l’amusement destinée à cacher son inquiétude. D’ailleurs, elle redevint sérieuse :  

 

- Tu te rappelles de tout ?  

 

Elle hocha la tête.  

 

- Ce matin, il y avait un message : « XYZ disparaîtra ». J’ai à peine eu le temps de m’éloigner que le tableau explosait…  

 

- On verra ça plus tard, la coupa-t-il en prenant sa main. Comment te sens-tu ?  

 

Sous son regard tendre, elle rougit.  

 

- J’ai l’impression que mes oreilles n’arrêtent pas de siffler et j’ai le dos qui brûle.  

 

- Le chirurgien dit que c’est un miracle que tes brûlures ne soient pas plus importantes. Saeko fait expertiser la bombe. Nous en saurons plus dans peu de temps.  

 

La tristesse emplit les yeux de la jeune femme. Elle se mordit les lèvres.  

 

- Y a-t-il… Y a-t-il beaucoup de victimes ?  

 

Ryô comprit le sentiment de culpabilité qui lui serrait le cœur.  

 

- Des blessés uniquement. Tu avais raison : ce n’était qu’un avertissement. La charge était seulement destinée à effrayer, pas à tuer. Bon, les infirmières ne voulaient pas que je reste trop longtemps pour ne pas te fatiguer. Ils te gardent encore deux jours en observation. Je te rapporterai des affaires de rechange.  

 

Il se redressa. Puis, maladroitement, il déposa un baiser sur son front qui eut aussitôt l’effet de colorer le visage de sa partenaire d’une jolie teinte écarlate. Ryô allait sortir, non sans se retourner une dernière fois pour lui adresser un sourire réconfortant, quand elle l’interpella :  

 

- Ryô ?  

 

- Oui ?  

 

- T’as pas intérêt à fouiller dans ma lingerie !  

 

- Moi ? Ha ha ha !  

 

Après avoir affiché un visage des plus innocents, Ryô prit un taxi pour rentrer chez lui. Ses sens aiguisés l’avertirent des présences intruses mais amies dans son appartement. Effectivement, il fut accueilli dans le salon par Mick, Falcon ainsi que…  

 

- Dans mes bras Saeko chériiieee !  

 

La belle inspectrice calma ses ardeurs par un coup de pied bien placé qui mit à mal la fierté de l’étalon.  

 

- T’es folle ou quoi ! T'as failli détruire le rêve de toutes les miss Mokkori du Japon ! Sauvage castratrice !  

 

- Elles ne perdent rien au change puisque MOI, le fabuleux Mick Angel, je suis là pour les cajoler !  

 

- Toi ? Laisse-moi rire…  

 

- Messieurs ! intervint Saeko, dépitée.  

 

- Comment va Kaori ? demanda Umibozû qui n’avait pas parlé jusqu’alors.  

 

S’asseyant sur le canapé aux côtés de Saeko, Ryô leur donna rapidement des nouvelles avant que chacun fasse son rapport de la journée. L’inspectrice lui répéta les évènements de l’après-midi tout en désignant l’étrange paquet posé sur la table basse devant eux.  

 

- Umi l’a testé. Apparemment, il ne contient rien de dangereux, acheva Saeko.  

 

- Si la Tête de poulpe est sûr de lui, qu’attendons-nous pour l’ouvrir ? décida Ryô en prenant le paquet.  

 

L’air suspicieux, il le tint un long moment à bout de bras.  

 

- Euh… Peut-on savoir ce que tu fais ? l’interrogea Mick.  

 

- Bah, si Tête de poulpe s’est planté, je ne voudrais pas abîmer mon précieux mokkori !  

 

Une nuée de libellule tomba sur leur tête. Vexé, Umibozû attrapa le nettoyeur par le col :  

 

- Tu vas l’ouvrir oui !  

 

Ryô s’exécuta en ronchonnant. Avec méfiance, tous ses sens aux aguets, il ouvre le colis avec son mouchoir. Intrigué, il contempla le contenu, non sans exprimer une certaine surprise.  

 

 

Quartier de Shinjuku…  

 

Dissimulée dans l’ombre d’une ruelle étroite, une semelle écrasa mollement son mégot de cigarette. Sans un autre regard en direction de la benne encombrée, l’individu sorti de l’ombre pour se fondre parmi les badauds, tournant le dos à la scène du crime, un sourire satisfait du travail bien fait aux lèvres. Il venait de passer à la seconde phase de l’opération : priver City Hunter de ses yeux et de ses oreilles. Autrement dit, éliminer ces parasites d’indics qui colportaient plus vite que le vent les rumeurs à leur maître.  

Bientôt, City Hunter ne ferait plus la loi à Shinjuku.  

 

 

Immeuble de City Hunter, 19h30  

 

- Mais enfin, cela n’a aucun sens ! échappa Saeko.  

 

Elle n’avait pu empêcher son cœur se serrer à la vue d’une photographie que contenait le mystérieux colis. La photographie en question avait été prise des années auparavant. Entre ses mains, Saeko caressa furtivement l’un des visages. Seul Ryô avait remarqué son geste discret ; même si l’instant n’avait duré qu’une fraction de seconde, il était rare que la belle inspectrice transparaisse ses sentiments. Se reprenant aussi vite, elle demanda à Mick les autres clichés.  

La dizaine de photographies représentaient toutes les mêmes personnes : à savoir Ryô tout seul, Ryô et Makimura, l’ancienne équipe de City Hunter en compagnie de Saeko… Visiblement, elles avaient été prises dans un contexte évident de filature. Les dates qui se suivaient de quelques jours les interpellèrent.  

 

- Ryô, te souviens-tu ce que nous faisions à cette période ?  

 

Le nettoyeur avait les jambes croisées, les bras étalés le long du dossier et paraissait plonger dans ses souvenirs.  

 

- À cette époque, Maki et moi on enchaînait les affaires. Difficile de préciser. Toi, plonge-toi dans les archives.  

 

- Pas le temps.  

 

Saeko se leva puis se servit du combiné.  

 

- Reïka s’en occupera pour nous. Je vais négocier avec elle.  

 

Pendant que l’inspectrice entrait en communication avec sa cadette, Ryô se tournait vers ses complices :  

 

- Je ne me rappelle pas avoir eu affaire à un maniaque des explosifs à cette époque.  

 

Tout à coup, son air pervers refit son apparition :  

 

- En revanche, je me souviens d’une cliente qui avait une superbe paire de…  

 

- Ryô ! l’interrompit Falcon en devenant rouge écrevisse.  

 

- Bah, on n’en sait pas plus pour le moment. Attendons le rapport d’expertises, les réponses de Reïka ainsi que les infos des indics, conclut sagement le nettoyeur.  

 

Dans sa tête, il prévoyait d’aller lui-même à la pêche aux infos cette nuit. Après tout, certains quartiers de la ville n’avait aucun secret pour lui. Il croisa le regard insistant de Mick.  

 

- Ryô, il faut qu’on parle sérieusement........ Décris-moi scrupuleusement les mensurations de cette fameuse cliente !  

 

- Humpf! conclut Umibozû.  

 

 


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