Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 20 :: Haine, tristesse et séparations

Pubblicato: 27-12-08 - Ultimo aggiornamento: 28-12-08

Commenti: Bonjour tout le monde! Je profite des vacances pour majer la suite. Bonne lecture!!!

 


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Clinique de Doc, 5h40  

 

Le corps secoué de sanglots, le père caressait inlassablement le visage inexpressif de la jeune femme allongée sur le lit, serrant contre sa joue les doigts graciles et inertes. Ses larmes roulaient, gouttaient sur les draps et il ne faisait rien pour les retenir. En cet instant, le préfet de police de Shinjuku n’était rien d’autre qu’un homme ordinaire, un père comme les autres qui pleurait pour sa fille. Lui, si exigeant, si intransigeant avec sa progéniture, il n’avait pas su protéger sa famille.  

Une fille inspectrice, une fille ex-policière devenue détective… Ses deux filles aînées avaient toutes les deux hérité de lui sa ténacité et son courage. Quand il les regardait, il ne voyait que des femmes sublimes et fatales qui gonflaient son cœur de fierté. Il avait commis l’impardonnable erreur de les croire invincibles. Il avait eu tord. Douloureusement tord.  

La voix enrouée par ses pleurs, il parla pour la première fois depuis qu’il avait mis les pieds dans cette horrible chambre lugubre :  

 

- Monsieur Saeba ?  

 

Une imposante silhouette se détacha de l’ombre, les mains dans les poches, tête légèrement baissée.  

 

- XYZ. C’est bien cela le code ? demanda le préfet Nogami sans se retourner, continuant à caresser le beau visage figé de la chair de sa chair. Retrouvez-les. Ramenez-moi ma fille et tuez-les tous. Je veux qu’ils paient.  

 

Le préfet venait de commander le meurtre d’un ministre à un tueur à gage. Cela allait à l’encontre de tous ses principes, de tout ce en quoi il croyait et qui l’avait élevé au poste qu’il occupait. Mais il s’en fichait : c’était la douleur et la colère du père qui parlaient, pas l’intégrité du policier respectable.  

Derrière lui, l’homme hocha la tête. Puis, sans un mot, le tueur se retourna et sortit de la pièce. Dès que la porte se referma, les sanglots de Nogami redoublèrent. Il pleura toutes les larmes de son corps.  

 

Assise dans la salle d’attente de la clinique, Kaori n’arrivait pas à s’arrêter de pleurer.  

Reïka avait été sa rivale autant sur le plan professionnel que sentimental : Kaori l’avait toujours trouvé exubérante, acerbe, manipulatrice et possessive, elle avait été jalouse de sa beauté envoûtante, jalouse des attentions (même perverses) que Ryô lui accordait, jalouse de ses manières provocantes qui fonctionnaient sur n’importe quel mâle normalement constitué… Cependant, dès leur première rencontre, Kaori avait découvert sous cette attitude de femme fatale et amourachée, une personne au cœur généreux qui s’inquiétait pour la famille de son partenaire assassiné, une personne éprise de justice qui n’avait pas hésité à braver la mafia et les flics corrompus pour laver l’honneur de son partenaire, une personne enthousiaste qui se dévouait corps et âme dans tous les projets de sa vie, même dans celui d’épouser Ryô (projet que Kaori avait toujours trouvé le plus agaçant). Il n’empêche, lorsque Kaori pensait à elle, elle avait toujours en tête l’image d’une jeune femme pleine de vie.  

Miki la serrait contre elle, telle une mère, une chaleur maternelle que Kaori ne connaissait pas. Kasumi se tenait près d’elles, la tête entre ses mains tandis que Kazue avait trouvé refuge dans les bras de Mick. Umibozû, Mick et Miki ne pleuraient pas. Ils étaient peinés, bien sûr mais ils côtoyaient la mort depuis si longtemps que voir tomber des amis était malheureusement devenu un schéma qui se répétait souvent. Trop souvent. Tomber au combat, ce n’était pas une fin si désagréable, cependant, Reïka n’avait pas eu cette chance ; on lui avait tiré dans le dos.  

Ryô apparut devant la porte, attirant l’attention de tous. Depuis qu’il avait trouvé Reïka, il s’était enfoncé dans un silence glacial et affichait un masque dur, impénétrable, un visage implacable.  

 

- Ryô, osa Kaori en essuyant ses joues mouillées.  

 

Mais Ryô ne réagit pas, continuant à regarder un point imaginaire loin devant lui. Kaori se leva, imitée par Miki.  

 

- Ryô, Saeko…  

 

Kaori se tut lorsque les prunelles noires de son partenaire se posèrent sur elle. Il n’exprimait rien d’autre qu’une extrême froideur dénouée de tout sentiment. Umibozû intervint placidement derrière ses lunettes noires :  

 

- Il faut s’en tenir au plan.  

 

- Mais Saeko…  

 

- Ce n’est pas une donnée qui entre en compte, l’interrompit Falcon.  

 

Kaori en resta estomaquée. Tour à tour, elle observa Falcon, Mick, Miki et Ryô. Kasumi pleurait toujours. Seule Kazue partageait sa stupeur.  

 

- Saeko n’est pas une « donnée » ! On ne peut pas l’abandonner ! s’écria la jeune femme.  

 

- Il n’est pas question de l’abandonner, expliqua Mick. Nous la sortirons de là le moment opportun mais pas maintenant. Cela ruinerait notre stratégie…  

 

- Mick ! s’écria Kazue en se redressant d’un bond. Comment peux-tu penser ça ?  

 

- Il ne s’agit pas de réfléchir avec le cœur, Kazue, mais en professionnel.  

 

- Ce n’est pas une de tes clientes ! Il s’agit de Saeko ! s’énerva l’infirmière.  

 

- Il n’y a pas de différence.  

 

- Te rends-tu compte de ce que tu dis ?  

 

Mick affronta le regard noir de sa fiancée :  

 

- Voilà pourquoi tu ne peux pas comprendre qui je suis.  

Kazue recula comme si elle venait de recevoir un coup. Ses yeux s’emplirent de larmes.  

 

- Qu’insinues-tu ? demanda-t-elle faiblement, les lèvres tremblantes.  

 

Mick détourna le regard.  

 

- Je suis désolé, Kazue. Je me rends compte que j’ai fait une erreur. Je n’aurais jamais dû te demander en mariage.  

 

Kazue pâlit tandis que les autres posaient sur eux des yeux étonnés ; ils avaient gardé le secret de leurs fiançailles. L’infirmière éclata en sanglots et s’enfuit, bousculant Ryô devant la porte. Kaori ne pouvait détacher son regard de celui qui était devenu son meilleur ami. Soudain, elle rugit en l’attrapant par le col de sa chemise :  

 

- Mick, espèce de crétin ! Rattrape-la immédiatement où je jure de te torturer chaque jour de ta vie !  

 

- C’est inutile, Kaori, ma décision est prise… Oui, c’est le bon moment… Kazue n’a rien à faire dans notre monde et je ne veux pas… Je… Quand je ferme les yeux, j’imagine Kazue allongée dans ces marches à la place de Reïka, avoua-t-il faiblement. Moi, je ne suis pas en mesure de la protéger, ajouta-t-il en colère contre lui-même, baissant un regard écœuré sur ses mains gantées.  

 

Chacun savait le sujet épineux ; Mick ne supportait plus d’avoir perdu ses capacités avant à l’égale de celles de Ryô. Justement, il échangea un lourd regard avec son jumeau Japonais qui, pour la première fois depuis des heures, revenait à la réalité face à la détresse de son ami.  

Lui aussi partageait ce sentiment d’impuissance. Et de culpabilité. Ce qui était arrivé à Reïka… c’était de sa faute. Il avait accepté la demande du préfet ; de toute manière, avec ou sans demande, il l’aurait fait. Ryô se dit que Mick avait raison : c’était le bon moment pour une séparation. Et il savait comment s’y prendre.  

Ryô commença à tourner les talons mais Kaori l’appela :  

 

- Ryô ! Où vas-tu ? Ryô ! Réponds-moi ! s’écria-t-elle en le rattrapant par le bras.  

 

- J’ai des choses à faire, consentit-il à dire d’une voix lointaine.  

 

Miki intervint :  

 

- Non, nous avons des choses à faire ! On a commencé cette histoire ensemble, on la finit en équipe !  

 

- Je ne suis pas doué pour le travail d’équipe, répliqua le nettoyeur.  

 

- Nous avons un plan à appliquer, lui rappela Umibozû de sa voix caverneuse.  

 

- Oui, approuva sa femme qui comprenait combien ils avaient tous besoin de se reprendre.  

 

Tout à coup, les yeux de Ryô se firent plus sombres encore, en proie à la colère.  

 

- Il n’y a plus de plan ! cria-t-il si violemment que Kaori recula, surprise et effrayée par une telle réaction.  

 

Il se détourna et s’avança à nouveau vers la porte. Furieuse, Miki lui lança :  

 

- Que comptes-tu faire ?  

 

Sans se retourner, Ryô lui répondit :  

 

- Je vais ramener Saeko et tuer l’Exécuteur. Si je peux, je tuerai aussi Gôto.  

 

Le cœur de Kaori manqua un battement. L’angoisse lui noua les entrailles et ses larmes menacèrent de couler.  

 

- Ce ne sera pas suffisant, dit Mick. Les yakusas…  

 

- Le reste m’importe peu, coupa Ryô. Que ces bandes de rats s’entretuent s’ils le souhaitent, ce n’est plus mon problème ! Je leur laisse volontiers Shinjuku.  

 

Horrifiée, Kaori s’écria d’une voix aiguë :  

 

- Mais qu’est-ce que tu racontes ?  

 

- Je ne dois rien à des gens qui me trahissent à la moindre occasion !  

 

- Ryô !  

 

- Je vais faire ce que je dois. Ensuite, je partirai.  

 

- Où vas-tu aller ? cria Kaori en pleurant.  

 

- Loin de ce merdier.  

 

Kaori ne savait pas quoi répondre tant ce changement de comportement la déstabilisait. Elle ne le comprenait plus ; c’était comme si elle le voyait s’éloigner d’elle sans pouvoir le retenir.  

Ryô, lui, savait ce qu’il faisait. Il connaissait sa partenaire sur le bout des doigts ; en vrai pro il anticipait chacune de ses réactions. Et il savait comment manipuler son cœur dévoué trop généreux. Il allait se servir de la plus grande force de son ange pour la retourner contre elle. Aussi s’adressa-t-il à elle :  

 

- Une fois mon travail accompli, tu pourras me suivre.  

 

Kaori crut qu’elle allait défaillir. Ryô lui demandait de partir avec lui ! De commencer une nouvelle vie avec lui ! Une vie avec lui… Oui mais une vie loin d’ici, alors que Shinjuku sera abandonné à son sort, en proie à toutes les familles mafieuses et aux gangs de rue… Shinjuku, la seule ville qu’elle connaissait, l’unique lieu qui lui avait tout donné… et tout pris. La ville où reposaient son père et son frère.  

 

- Pour…pourquoi tu me demandes ça ? demanda-t-elle confusément. Pourquoi veux-tu tout abandonner maintenant ?  

 

Ryô se tenait immobile, son regard braqué sur la jeune femme, un regard menaçant qu’il n’avait jamais eu pour elle :  

 

- Je ne te le proposerai pas une seconde fois, claqua-t-il.  

 

Mais qu’attendait-il d’elle ? Chamboulée, Kaori se perdait dans ses réflexions. Où était le véritable Ryô ? Le Ryô combatif, qui ne fuyait pas son devoir, l’homme qu’elle aimait… Alors qu’elle le côtoyait chaque jour depuis huit ans, elle avait l’impression d’avoir un étranger en face d’elle.  

Oui, elle rêvait d’entendre ces mots, de tout quitter pour vivre librement son amour avec lui. Mais, comme pour Bloody Mary, elle savait que ce n’était qu’un rêve, que les ennemis de City Hunter les traqueraient où qu’ils aillent.  

Non, elle ne voulait pas abandonner Shinjuku à son sort. Ni leurs amis qui comptaient tant pour elle. Surtout maintenant, alors qu’ils avaient le plus besoin de s’entraider.  

Kaori étouffa un sanglot, le cœur brisé. Elle recula de quelques pas en regardant Ryô dans les yeux :  

 

- Non, Ryô, je ne peux pas. On a besoin de moi ici. Si tu prends la décision de tout quitter, tu seras seul. Je t’aime mais je ne te suivrai pas. Et sache que, si tu pars, tu commettras la plus grande erreur de ta vie.  

 

Voilà, il avait réussi. Il était parvenu à ce qu’il désirait : c’était Kaori qui décidait de le quitter. C’était lâche, affreusement lâche, mais c’était ce qu’il y avait de mieux. En son for intérieur, même s’il s’était préparé à cette situation qu’il avait intentionnellement provoquée, il avait reçu chaque mot de Kaori comme un coup de poignard. Paradoxalement, il était très fier d’elle : Kaori décidait de se battre. Les autres seraient là pour la protéger.  

Ryô continua à jouer cette vile comédie :  

 

- Parfait. Tout est dit alors, répondit-il, acerbe. Bon courage à vous tous.  

 

Et il claqua la porte. Kaori éclata en sanglots, le cœur arraché.  

 

Il l’avait fait ! Il venait de faire sortir Kaori de sa vie !  

Il fallut plusieurs instants à Ryô pour reprendre une respiration normale. Il se sentait… vide, effroyablement vide. Dépossédé. C’était ce qu’il avait cherché à atteindre : pour accomplir cette dernière tâche, pour redevenir l’Ange de la Mort une dernière fois, l’être froid et impitoyable, il ne devait pas s’embarrasser de sentiments futiles.  

Mais avant, il restait au nettoyeur une dernière chose à faire avant de redevenir pleinement l’Ange de la Mort.  

Ryô traversa la clinique pour se rendre dans une chambre précise. Sans frapper, il entra directement dans la chambre plongée dans le noir. Il alluma la lumière, réveillant l’occupant du lit. Azuki cligna des paupières en grognant, un bras en écharpe. Sous le coup des analgésiques, il mit du temps avant de refaire pleinement surface.  

 

- Saeba ?  

 

- Je viens vous proposer un marché.  

 

- Un marché ? s’étonna l’agent d’Interpol, l’esprit encore embrumé.  

 

- Je vais tuer Gôto.  

 

Il y avait tellement d’indifférence dans cette phrase, si peu d’émotions qu’Azuki sut qu’il avait affaire au tueur. Il réagit :  

 

- Gôto doit être traîné devant une cour de justice !  

 

- Il le sera. Devant la mienne.  

 

- Quel genre de marché croyez-vous qu’Interpol puisse conclure avec un homme tel que vous ?  

 

- Je ne veux pas uniquement le tuer ; je veux le détruire, traîner dans la boue jusqu’à son nom. Et pour cela, j’ai besoin de vous.  

 

Azuki cherchait à deviner où voulait en venir le nettoyeur.  

 

- Je vous fournirai les preuves, tout ce dont vous aurez besoin pour monter le dossier contre lui et contre son réseau en entier. Je vous offre toute la vermine de Shinjuku sur un plateau.  

 

Si Azuki n’était pas allongé, il en serait tombé.  

 

- Et en contre-partie ? osa-t-il demander. Vous désirez votre dossier blanchi, je suppose.  

 

- En échange, je veux que les dossiers des Makimura, des Ijuin, Angel et des Nogami disparaissent à jamais.  

Azuki regarda différemment son interlocuteur.  

 

- Vous… vous êtes prêt à servir de garantie !?  

 

- C’est un échange équivalent : la vermine contre l’assurance de l’inculpation posthume de Gôto et la sécurité de mes amis.  

 

- Vous ne cherchez même pas à négocier pour vous ? s’étonna l’agent.  

 

Ryô s’appuya contre le mur.  

 

- Vous avez déjà négocié ma tête pour la réhabilitation de Saeko. Pour le moment, mettre les personnes citées à l’abri, c’est tout ce qui m’importe.  

 

Les deux hommes se turent. Azuki réfléchissait à ce nouveau pacte. Pour le convaincre, Ryô ajouta :  

 

- Dans tous les cas, Gôto est un homme mort. Inutile de chercher à l’amener devant un tribunal.  

 

Nouveau silence. Puis, Azuki demanda :  

 

- Des tueurs, des mercenaires… Pourquoi tenir tant à les protéger au détriment de votre propre tête ?  

 

- Chacun d'entre nous traîne son histoire. Falcon, Mick, Miki, Saeko... Cependant, la vie nous a appris une chose : ce n'est ni dans le passé, ni dans le futur qu'on se construit, mais dans le présent. Hier, nous étions des ennemis ou des associés ; aujourd'hui, nous qui n'avions personne, nous nous sommes trouvés.  

 

Un étrange sourire mélancolique se posa sur les lèvres du nettoyeur.  

 

- Nous formons un bien étrange clan, n'est-ce pas ? Cependant c'est le clan que je me suis choisi. Le clan que je me dois de protéger. Ils se sont attaqués à ma famille, je vais le leur faire payer.  

 

Azuki le dévisagea de la tête aux pieds.  

 

- Vous êtes quelqu’un de très surprenant, monsieur Saeba. Savez-vous que des profilers ont établi sur vous plusieurs portraits psychologiques et pourtant, aucun ne vous correspond. Moi-même, j’ai cru vous avoir cerné lors de cette fameuse dispute chez le Professeur. Je n’arrivais pas à comprendre comment une personne aussi sincère que Kaori pouvait tenir à vous plus qu’à sa vie. Encore maintenant, vous m’étonnez. Je ne sais pas sur quel pied danser avec vous.  

 

- Ne cherchez pas à me comprendre. En revanche, sachez que je suis l’homme d’une seule parole. Alors, acceptez-vous mon offre ?  

 

- Il me faudrait en débattre avec mes supérieurs mais je devine que leur réponse sera oui. Je ferai tout pour qu’elle le soit, ajouta-t-il plus fermement.  

 

Le nettoyeur comprit qu’Azuki se reprochait les évènements de cette nuit. D’une voix entendue, il conclut :  

 

- Bien. Une dernière chose : que cet arrangement demeure notre secret. N’en parlez pas à Kaori.  

 

Ryô se décolla du mur et se dirigea vers la porte. Juste avant qu’il sorte, Azuki lui lança :  

 

- Saeba… Bonne chance à vous.  

 

Ryô referma la porte. Passant par le sublime jardin du Doc, il sortit de la clinique et monta dans sa Mini. Assis au volant, il réfléchit à tout ce qui venait de se produire. Avant même que l’aube soit levée, il avait perdu deux personnes proches, il avait conclu un pacte avec Interpol, il avait quitté ses amis, il avait abandonné celle qu’il considèrerait à jamais comme sa femme et il avait accepté son destin.  

Cette journée s’annonçait difficile.  

Ryô vérifia son Magnum en faisant tourner le barillet. Ces cliquetis tellement familiers l’apaisèrent. Encore une fois, il devait s’en remettre à son fidèle compagnon. Il le rangea dans son holster, puis mit le contact avant de s’engouffrer parmi la circulation quasi-déserte de Shinjuku.  

 

 


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