Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 4 :: Saeko sur la touche !

Pubblicato: 26-11-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Je ne vous promets pas d'être aussi prolifique dans les jours qui viennent mais tant que je suis inspirée, j'essaierai de continuer. Merci encore pour vos encouragements qui me motivent davantage!

 


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Prison de Shinjuku, 12h30  

 

Ddrriinn ! La porte sécurisée de la salle minuscule qui servait de parloir s’ouvrit puis se referma derrière une silhouette féline. Rejetant ses cheveux en arrière d’un geste aussi désinvolte que provocateur, la femme s’assit en travers de la chaise pour croiser ses jambes interminables, faisant ainsi relever sa jupe fendue. Le plus naturellement du monde, elle s’arrangea pour que la table ne gêne en rien son public. Cela faisait une décennie que le prisonnier était privé de la moindre vision féminine… et quelle vision ! Son cœur en manqua un battement. Se fustigeant lui-même, il se redressa, quittant son regard de ces superbes jambes et luttant pour le lever plus haut que le décolleté suggestif. Il avait pourtant appris à ses dépends combien la beauté de cette femme fatale était peu en comparaison du danger qu’elle représentait. Aussi, c’est d’une voix railleuse qu’il engagea la conversation :  

 

- Inspecteur Nogami ! Cela faisait longtemps ! Pas assez sûrement…  

 

Nullement démontée, Saeko lui répondit comme si elle partageait une discussion aimable avec une vieille connaissance :  

 

- Monsieur Higomi ! Comment trouvez-vous votre cellule ? En dix ans, avez-vous pris le temps de la visiter entièrement ?  

 

Le prisonnier serra les poings. Il chercha du secours auprès de son avocat assis à ses côtés ; hélas pour lui, ce dernier gardait des yeux grands comme des soucoupes fixés sur l’opulente poitrine face à lui. Livré à lui-même, Tashio s’écria :  

 

- Je ne veux pas vous voir !  

 

- Je crains que vous n’ayez pas le choix, monsieur Higomi. J’ai quelques questions à vous poser…  

 

- Comme si j’allais vous répondre à vous ! cracha-t-il plein de haine.  

 

- Je ne viens pas les mains vides. Nous avons ici et là des choses à négocier, voyez-vous ?  

 

Cette proposition ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd ; cependant, Higomi ne voulait pas se laisser avoir. Malheureusement pour lui, c’était mal connaître son interlocutrice. Saeko déposa un dossier ouvert devant lui. Higomi y jeta un coup d’œil : des photos de son procès, des articles de journaux sur son arrestation qui avait scandale à l’époque, des visages d’anciens complices, de chefs de mafia et une image récente de la gare de Shinjuku dévastée. L’inspectrice se pencha savamment en avant, révélant un peu plus de son échancrure qui allait bientôt faire s’évanouir l’avocat totalement hypnotisé.  

 

- Dites-moi quel est le lien entre tous ces évènements.  

 

- Vous connaissez par cœur mon affaire. Quant à la gare, pas la moindre idée.  

 

- Bien. Je vous avais dit que j’étais prête à négocier : que diriez-vous d’une cellule de 6m² ?  

 

Le prisonnier ouvrit des yeux ronds.  

 

- Mais la mienne en fait 9 !  

 

- Correction, elle en faisait 9 ! Au revoir monsieur Higomi, dit Saeko en se relevant et lui reprenant le dossier des mains.  

 

- Attendez, ce ne sont pas des négociations ça ! C’est du chantage ! s’affola-t-il. Proposez-moi une réduction de peine !  

 

Saeko ne pipa mot, restant immobile avec un petit déhanchement séducteur, les bras croisés.  

 

- Je vous dirai tout ce que je sais ! craqua le prisonnier en frappant la table du poing.  

 

Vaincu, Higomi lui fournit les informations qu’il détenait, la tête basse. Lorsqu’il eut terminé, l’inspectrice retourna vers la porte.  

 

- Et… Et mes négociations ? l’interpella-t-il, incrédule.  

 

- Félicitations, monsieur Higomi. Vous conservez vos précieux 9m².  

 

Furieux, il se releva d’un bond, bousculant son siège.  

 

- GARCE !!! Tu t’es jouée de moi !  

 

La porte s’ouvrit. L’inspectrice tourna la poignée non sans répondre :  

 

- Au contraire, je vous sauve la vie. Croyez-moi, avec ce que vous venez de me vendre, les quatre murs de votre cellule deviennent les 9m² qui assurent votre survie ! 9m²… Pas un de plus. Bye ! ajouta-t-elle d’une voix langoureuse avant de disparaître.  

 

Higomi hurla de colère, sortant enfin son avocat de sa léthargie contemplative.  

 

 

Café Cat’s Eye, 13h40  

 

Le Japonais face à l’Américain. Le regard froid de deux professionnels qui se défiaient sans ciller, deux loups solitaires prêts à se battre pour le territoire convoité. La moindre faiblesse et ce serait la perte pour l’un d’entre eux. Les doigts se crispèrent, la respiration s’intensifia, le cœur s’accéléra…  

 

- NON MAIS VOUS N’AVEZ PAS FINI VOUS DEUX !!!!  

 

Trop tard, l’arbitre avait tranché : épuisée par les deux énergumènes assis en chien de faïence à une table, Miki retira vivement la dernière part de gâteau entre les deux, mettant l’assiette hors de portée. Les deux nettoyeurs se prosternèrent aussitôt à ses pieds en récitant en cœur :  

 

- Ô divine Miki ! Aie pitié de mon âme et mets fin à mon tourment ! S’il te reste un soupçon de mansuétude, rends-moi ce gâteau !  

 

Un corbeau passa derrière Miki. Elle déposa l’assiette à côté de son époux assigné à l’éternelle corvée de vaisselle derrière le comptoir. Les punis affichèrent des mines des plus attristées tandis que Falcon leur adressait un sourire dont il avait le secret. La situation n’allait pas tarder à s’envenimer…  

Saeko choisit cet instant pour entrer dans le café, détournant sur elle l’attention des deux pervers qui subirent aussitôt la correction appropriée à leur élan simultané. Sans s’émouvoir, Saeko s’installa sur un des tabourets hauts, posant un dossier sur le comptoir. Elle le tapota du doigt, visiblement satisfaite. Ils se regroupèrent tous autour d’elle, même Kasumi qui posa un café devant l’inspectrice.  

 

- Je tiens peut-être une piste.  

 

En quelques mots, elle résuma son entrevue avec l’ancien banquier mafioso. Enfin, elle passa à la partie la plus intéressante : ouvrant le dossier, elle sortit la photographie un peu jaunie d’un homme replet au costume impeccable qui ferait pâlir celui de Mick.  

 

- Cet homme… se souvint Ryô. Nagashi Torû…  

 

- Bingo. Nagashi était l’un des parrains de la mafia tokyoïte qui a eu la chance de sortir du procès blanc comme neige. Dossier de preuves insuffisant… Notre ami doit en ce moment-même savourer sa retraite sur une île personnelle dans les eaux internationales.  

 

- Tu penses qu’il est derrière tout ça ? interrogea Falcon.  

 

- Je n’en suis pas certaine à cent pour cent. Toutefois, Higomi le désigne aujourd’hui comme cerveau de l’opération dans l’ancienne affaire. Son réseau faisait terreur avant qu’Hideyuki et Ryô ne viennent s’en mêler.  

 

- Cet homme doit avoir dans la soixantaine, il vit sur une île où il est intouchable, alors pourquoi vouloir reprendre Shinjuku ? intervint Miki, une cafetière en main.  

 

- Peut-être pas lui directement mais son successeur, répondit l’inspectrice.  

 

Elle avala son café en deux gorgées avant de se lever.  

 

- Je retourne au commissariat fouiner dans les magouilles de Nagashi, histoire de trouver son héritier ou ses contacts. Gardez le dossier ; c’est une copie.  

 

Sur ce, elle partit sans se départir de son déhancher qui savait si bien attirer le regard des deux obsédés présents.  

 

 

Commissariat de Shinjuku, 13h55  

 

La Porsche rouge se gara sur son emplacement. Saeko se hâta de rejoindre le bâtiment puis s’engouffra dans l’ascenseur. Arrivée à son étage, elle se rue sur son bureau encombré. Elle commença les recherches sur les bases de données. À peine le nom enregistré, une icône apparut à l’écran : « Accès sécurisé ». Saeko grogna. Manquait plus que cela ! Elle n’était pas habilitée !  

 

- Je te tiens, pensa-t-elle à voix haute. Tu m’échappes encore mais tu n’es plus très loin…  

 

- Inspecteur Nogami ! Le préfet vous demande.  

 

La femme jura contre son mauvais sort ! C’était bien le moment d’être appelée par son père ! Il allait sûrement lui déléguer une autre affaire ! Embêtée, elle se dirigea vers l’ascenseur avant de se rendre compte qu’elle oubliait le dossier sur lequel elle planchait pour convaincre son supérieur de ne pas lui retirer l’enquête. L’inspectrice revint sur ses pas, fouillant parmi la pile de chemises. C’est alors que l’écran de son ordinateur attira son attention : sous ses yeux, la machine fermait à vitesse grand V tous ses fichiers et ses zones d’accès. Éberluée, elle tenta plusieurs fois de taper ses codes d’entrée sans succès. À chaque tentative, le même message d’erreur : « Inspecteur Nogami Saeko – Accès refusé ».  

Son sang ne fit qu’un tour. Agissant naturellement, elle décrocha son combiné et rentra le numéro de téléphone. Après deux sonneries qui lui parurent une éternité, on décrocha à l’autre bout du fil. Saeko n’avait pas beaucoup de temps ; elle avait déjà choisi ses mots :  

 

- J’ai besoin d’une sortie. D’urgence.  

 

Elle raccrocha. Récupérant discrètement son arme de service et des papiers dans son sac à main, l’inspectrice glissa les dossiers « Higomi » et « Nagashi » sous son bras avant de reprendre la direction de l’ascenseur. Au lieu de monter jusqu’à l’étage de son supérieur, elle s’arrêta à celui juste au-dessus. Là, elle se faufila dans la cage d’escalier de secours qu’elle dévala en quatrième vitesse. Pour passer les trois-quart de sa vie dans le bâtiment, elle le connaissait comme sa poche. Alors qu’elle n’en était qu’au deuxième étage, des voix s’élevèrent :  

 

- Cherchez partout ! Empêchez-la de sortir du bâtiment !  

 

Saeko grommela. Un comble pour une inspectrice fille du préfet de fuir le commissariat !  

Soudain, des bruits de pas dans les volées supérieures !  

 

- Elle est ici ! Inspecteur Nogami, vous êtes en état d’arrestation ! Plus un geste !  

 

D’autres vigiles venant dans le sens contraire au sien ! Elle était coincée !  

 

 

Dans le bureau du préfet de police, quelques instants auparavant,  

 

Assis à son bureau, le préfet Nogami épongeait son front à l’aide de son mouchoir. En face de lui, deux hommes debout agitaient les preuves sous son nez. Comme s’il n’était pas assez grand pour lire tout seul ! Agacé, il arracha la lourde chemise des mains de ses interlocuteurs.  

 

- Voyez vous-même, monsieur ! Un dossier complet monté par la Police des Polices. L’inspecteur Nogami est complice de ce tueur, de ce City Hunter ! Tout est là !  

 

- L’affaire remonte à plus longtemps : un ex-inspecteur, Makimura Hideyuki, était également en étroite corrélation avec City Hunter. Si nos sources sont correctes, l’inspecteur Nogami et l’inspecteur Makimura entretenaient des relations extra-professionnelles…  

 

- Ça va ! Je sais lire ! s’énerva le préfet. Pas besoin de me répéter mot pour mot le contenu !  

 

- Monsieur, nous sommes dans l’obligation d’appréhender votre fille. Faites-la venir.  

 

La main tremblante, le préfet s’exécuta, cherchant dans sa tête un moyen de sortir sa fille de ce guêpier.  

 

 

Non loin du commissariat, 14h10  

 

Des klaxons furieux manifestèrent leur mécontentement. Les pneus de l’Austin crissèrent sur l’asphalte. Prenant un virage pratiquement en tête d’épingle, Ryô évita la collision au feu rouge qu’il venait de griller. Autre coup de volant, autres crissements. La tour de police se dessina à l’horizon, de plus en plus près, toujours plus près. Ils y étaient !  

 

- C’est pas vrai ! s’exclama Mick, assis à l’arrière. Ryô, regarde qui joue les funambules sur le rebord de la fenêtre !  

 

Deux manœuvres plus tard, Ryô plaça la voiture sous la fugitive. Saeko retomba tant bien que mal sur le toit de l’Austin tandis que Mick lui ouvrait la portière côté passager. Ryô démarra sur les chapeaux de roues. Averties par le vacarme, deux voitures de police les prirent en chasse.  

 

- Saeko, ça va ? s’inquiéta Mick.  

 

- Non, ça ne va pas ! s’écria-t-elle furieuse. Je me suis faite piéger !  

 

Il était rare que la belle perde son sang-froid. Connaissant les moindres ruelles et raccourcis, Ryô se concentrait sur la conduite, le masque impénétrable. Il en avait semé une grâce au trafic dense à cette heure-ci mais la seconde s’accrochait.  

 

- Tenez-vous, prévint-il.  

 

Il vira brutalement à gauche, coupant la circulation inverse, pour se dissimuler dans un dédale de ruelles identiques les unes aux autres. Ils étaient seuls. Ryô dissimula la mini parfaite pour se glisser dans les endroits les plus secrets même en plein jour. Mick s’accouda contre les sièges de ses compagnons pour écouter Saeko :  

 

- Nagashi ou pas, ils ont le bras long, dit-elle enfin, son calme retrouvé. Ryô, les photographies où l’on nous voit tous les trois avec Hide… Je vous parie qu’à l’heure qu’il est, mon nom est associé à celui de City Hunter avec un dossier-béton de preuves accablantes.  

 

Un silence plana durant quelques instants dans l’habitacle réduit. Mick l’interrompit :  

 

- Comment fait-on maintenant ?  

 

Saeko replaça gracieusement une mèche de cheveux derrière son oreille.  

 

- Reïka peut nous aider pour les informations de base. Néanmoins…  

 

- Ce « néanmoins » ne présage rien de bon, marmonna Mick pour lui-même.  

 

- Néanmoins, reprit Saeko, les données sur Nagashi sont classées confidentielles.  

 

- Je n’aime pas ce que je vais entendre, continuait l’Américain dans ses grognements.  

 

Saeko échangea un regard avec Ryô qui demeurait silencieux.  

 

- L’ordinateur de mon père. Si nous suivons la bonne piste, nous devons infiltrer le bureau du préfet de police.  

 

Mick soupira en posant son menton sur l’appui-tête devant lui :  

 

- Je savais que ça n’allait pas me plaire !  

 

 


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