Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 12 :: Epuration

Pubblicato: 07-12-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Bonjour tout le monde! Me revoilà pour un nouveau chapitre! Bonne lecture et merci pour vos reviews super sympas! Bisous

 


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Rue Jiooji, 10h00  

 

Cela faisait plusieurs jours que le clochard campait au même endroit : il avait trouvé refuge entre deux immeubles et, assis sur une vieille couverture, il observait inlassablement la rue. Là, caché dans l’étroit passage, il échappa un bâillement puis but au goulot une rasade d’alcool pour se réveiller. À cet instant, il sentit une odeur de cigarette. Humant d’un air étonné, il se raidit lorsqu’il entendit expirer derrière lui. Le nuage de fumée lui caressa la nuque, déclenchant dans son cerveau une peur panique. Tremblant, il se retourna.  

Il tomba nez à nez avec une paire de jambes musclées enfermées dans un jean beige. Plus le clochard levait la tête, plus il pâlissait : un tee-shirt rouge, un court blouson bleu négligemment retenu à la taille par un bouton, et surtout, une main refermée sur un Colt Python 357 Magnum. Le malheureux baissa immédiatement la tête et se pressa contre le mur, les mains devant lui. La voix grave aux intonations coulantes qui s’éleva, lui fit dresser les cheveux sur la tête :  

 

- Tu n’es pas content de me revoir, Daï ?  

 

L’homme avança de deux pas avant de se perdre dans la contemplation de la rue :  

 

- Belle vue.  

 

Il tira une nouvelle bouffée de sa cigarette. Ensuite, il se retourna vers le clochard brusquement face à la vision de sa propre mort. L’homme appuya son dos et sa semelle contre le mur, son arme toujours en main.  

 

- Je t’ai connu plus loquace, Daï.  

 

Cette fois-ci, Daï perçut la menace derrière les propos négligés. Il s’aplatit sur le sol en pleurant :  

 

- Je n’ai pas eu le choix ! Ils ont menacé de me tuer si je ne leur obéissais pas ! J’ai jamais voulu te trahir !  

 

- C’est aussi ce qu’ont dit les autres.  

 

Les sanglots de l’indic redoublèrent. Il osa poser ses yeux larmoyants sur le visage de l’homme : il rencontra un masque froid, implacable, dénoué de tout sentiment.  

 

- Tu… tu les as tués ?  

 

- Pourquoi ? Tu as peur que je te tue ?  

 

Confronté à ces pupilles noires, véritables reflets de l’enfer, Daï crut qu’il allait tourner de l’œil.  

 

- Je te dirai tout ce que je sais !  

 

- Laisse-moi deviner : il se fait appeler l’Exécuteur, personne n’a jamais vu son employeur et c’est lui qui distribue les directives aux différents oyabun. Aucun renseignement quant à son identité, seulement qu’il tire vite et bien et qu’il lui manque deux doigts à la main gauche. Où il crèche ? Mystère… Un complément d’info, Daï ?… Non ? C’est bien ce que je pensais.  

 

Saeba retira la sécurité de son Magnum.  

 

- PITIÉ !  

 

Le nettoyeur pointa son arme, le chien enclenché, sur le clochard implorant. Le cœur de Daï battait fort, comme s’il voulait s’échapper de sa poitrine. Il ferma les yeux.  

Une détonation!  

Daï hurla en urinant sur lui.  

Il lui fallut plusieurs secondes pour réaliser qu’il était toujours en vie. Il entendit son bourreau ranger son arme dans son holster et s’avancer en direction de la rue.  

 

- Pourquoi ? cria le gracié.  

 

- Nul besoin de me salir les mains pour toi ; d’autres s’en chargeront à ma place.  

 

- Pitié ! Protège-moi !  

 

- Fallait y penser avant de me trahir.  

 

Ryô Saeba traversa la rue et franchit les portes de son immeuble. Se relevant maladroitement, Daï s’enfuit, abandonnant ses affaires.  

Le message était déjà en train de parvenir à toutes les oreilles de la ville : City Hunter était de retour et ne se cachait plus.  

 

 

Appartement d’Azuki Naoyuki, 12h00  

 

Tirée de son sommeil par des démangeaisons désagréables, Kaori grogna. Elle ouvrit une paupière endormie et la referma aussitôt. Elle se sentait pourtant si bien dans ces draps au parfum réconfortant ! Mais où était-elle ? Cette question la sortit complètement du brouillard. Assise, elle contempla le décor étranger autour d’elle. Peu à peu, les évènements lui revinrent en mémoire. La jeune femme soupira puis grimaça en essayant d’atteindre son dos.  

Si la douche prise quelques heures auparavant avait été bénéfique pour ses muscles ankylosés, en revanche, ses pansements, eux, n’avaient pas apprécié les effets de l’eau. Elle avait besoin de les refaire. En attendant, elle prit son mal en patience.  

Kaori s’habilla puis rejoignit le salon. Azuki lisait le journal sur le canapé, une tasse de café posée sur la table basse.  

 

- Bonjour !  

 

- Oh, bonjour madem… Kaori ! Bien dormi ?  

 

- Si l’on en juge l’heure, oui, très bien.  

 

- J’ai préparé le déjeuner.  

 

- J’ai une faim de loup, avoua-t-elle.  

 

- Parfait !  

 

Il la conduisit dans la cuisine où le couvert était déjà mis. Il l’invita à prendre place. Fascinée, elle le regarda réchauffer les plats qu’il avait cuisiné. Elle n’avait pas vraiment l’habitude de cet inversement de situation. Lorsque Azuki la prit en flagrant délit d’observation pour la troisième fois, la rougissante Kaori plongea son nez dans les nouvelles du journal. Ce qu’elle lut capta toute son attention : les pages ne désemplissaient pas d’agressions, de corps retrouvés par la police, de règlements de compte entre bandes, de rackets…  

 

- Ce n’est pas possible ! Pas en si peu de temps !  

 

Posant un plat sur la table, les manches relevées, Azuki s’assit.  

 

- Cette hausse de la criminalité n’est pas un hasard. Si Gôto est parvenu à s’imposer comme chef des familles de yakusas, il leur exige sûrement des rendus : pour ne pas crouler, les sociétés mafieuses en place ont intérêt à amasser suffisamment, quitte à empiéter sur le territoire du voisin.  

 

- Gôto ne peut quand même pas déclarer une guerre des gangs ! La ville va être à feu et à sang !  

 

- Sélection naturelle : la loi du plus fort. Tenez, manger tant que c’est chaud. Ainsi, Gôto n’a pas à bouger le petit doigt pour se débarrasser des clans les plus faibles.  

 

Kaori replia le journal pour faire honneur aux plats devant elle.  

 

- Hum… C’est délicieux ! Vous cuisinez drôlement bien !  

 

- Je triche, ces plats proviennent du traiteur.  

 

Elle rit.  

 

- Vous avez failli me bluffer !  

 

Il répondit par un de ses sourires naturellement séducteurs.  

 

- Dommage, je n’aurais rien dû avouer ! J’aurais préféré vous impressionner !  

 

La jeune femme piqua un fard.  

 

- Alors, avez-vous réfléchi ? Allez-vous accepter ma demande ?  

- Il faut d’abord que j’en discute avec mon partenaire. De toute manière, que ce soit pour vous ou pour nous, nous devons arrêter les agissements de Gôto.  

 

Pendant un moment, on n’entendit plus que le bruit des baguettes dans les bols. Puis :  

 

- Je… J’aimais bien votre frère.  

 

Kaori releva la tête, croisant le regard de son hôte.  

 

- Nous avons travaillé ensemble après le dossier Higomi. Makimura n’avait pas apprécié que Nagashi s’en sorte. À cette époque, je travaillais comme agent de terrain à Taiwan. Nous avons essayé de remonter le filon ; hélas, nous perdions sa trace en Corée du Nord. Vous savez, Interpol n’a de droits que dans les pays membres et la Corée du Nord n’en fait pas partie. Je me rappelle la colère de votre frère… C’était quelqu’un de bien.  

 

- Oui.  

 

Kaori repartit dans ses pensées. Que faisait Ryô ? Non, il ne fallait pas qu’elle s’inquiète ; Ryô avait déjà vécu dans cette atmosphère : la jungle, le nouveau Shinjuku… C’était la même chose à présent. Si Ryô s’en était sorti une première fois, il recommencerait.  

Comme ils avaient fini de manger, Kaori voulut débarrasser mais un sourire d’Azuki l’arrêta. Le remerciant en bredouillant, elle lui demanda la permission d’utiliser son téléphone. Tandis qu’Azuki faisait la vaisselle, Kaori composa le numéro de l’appartement. Après trois sonneries, la voix grave et dure de son partenaire prit la communication :  

 

- Saeba.  

 

- Ryô, c’est moi.  

 

- Attends, ne quitte pas.  

 

Un horrible bruit strident lui fit pousser un cri de surprise et l’obligea à maintenir le combiné loin de son oreille.  

 

- Waouh ! C’était quoi ça ?  

 

- Ça s’était un brouilleur bricolé par Umi. On peut parler librement. Kaori, tu vas bien ?  

 

Insistante, la voix de Ryô s’était faite plus douce. Elle imaginait son visage inquiet à cet instant et cette vision la fit sourire.  

 

- À part que maintenant j’ai besoin d’une prothèse auditive, tout va bien.  

 

À sa demande, Kaori entreprit de lui résumer en détails les évènements riches en émotions. Ryô ne l’interrompit à aucun moment, analysant ce flot de nouvelles informations. Une fois terminée, elle baissa la voix, s’assurant que son hôte était toujours occupé dans la cuisine :  

 

- Ryô, puis-je lui faire confiance ?  

 

- Je confirme que Maki a travaillé avec ce type. Quant à lui faire confiance… Pour le moment, tu es en sécurité avec lui.  

 

- Je ne vais pas rester ici indéfiniment !  

 

- Crois-moi, il vaut mieux que tu demeures cachée.  

 

Au ton qu’avait pris son partenaire, Kaori comprit qu’il lui cachait quelque chose :  

 

- Ryô, que s’est-il passé ?  

 

Contraint, il lui relata la fusillade au Cat’s Eye en la rassurant sur les états de santé de leurs amis. Par mesure de sécurité, les femmes se cachaient à présent chez le Doc. Ryô avait décidé de ne plus se terrer pour attirer leurs ennemis. Il l’apaisa un peu en lui disant que Mick et Falcon s’étaient installés dans l’appartement de l’Américain ; ainsi, ils pouvaient surveiller l’immeuble et intervenir rapidement en cas de problème. Kaori échappa un petit rire en imaginant la cohabitation de ces deux-là. Puis, reprenant son sérieux, la nettoyeuse lui demanda :  

 

- Ryô, quel est ton plan ?  

 

- Je préfère ne pas t’en parler au téléphone.  

 

Kaori se mordit les lèvres ; après huit ans à vivre sous le même toit, elle pouvait reconnaître quand il lui mentait.  

 

- Ne fais rien d’imprudent, je t’en prie.  

 

- Je ne ferais rien d’irréfléchi.  

 

- Ryô ! Ce n’est pas ce que je veux entendre !  

 

- Ne t’inquiète pas, Sugar Boy.  

 

Ni l’un ni l’autre ne parla dura quelques secondes. Timidement, ce fut la jeune femme qui rompit le silence :  

 

- Dis, tu ne me mets pas sur la touche, hein ?  

 

- Non, partenaire. Mais il y a certaines choses que je dois régler seul.  

 

- Hum… Je comprends…  

 

- Tu mens très mal, Sugar.  

 

Kaori rougit. Il lisait en elle comme dans un livre ouvert.  

 

- On va se revoir quand ?  

 

- Bientôt. Je te le promets.  

 

Ces simples mots réchauffèrent son cœur.  

 

- Euh… Kaori ? Cet Azuki… Il est comment ?  

 

- Oh… euh… Charmant.  

 

Rouge pivoine, elle avait dit le premier mot qui lui venait à l’esprit pour qualifier l’agent d’Interpol. La réaction de son partenaire ne tarda pas :  

 

- Comment ça « charmant » ?  

 

Il fallut quelques instants à Kaori pour comprendre. Alors ça ! Si on lui avait dit qu’un jour Ryô se montrerait jaloux pour elle ! Retenant à grande peine un éclat de rire, Kaori décida d’approfondir cette nouvelle faille :  

 

- C’est un bel homme distingué et courtois. Il a la même odeur que toi, tu sais ? Et il est prévenant. Il fait la vaisselle, lui…  

 

- Moi aussi je peux la faire la vaisselle ! Et puis… QUOI ? Comment ça « il a la même odeur » que moi ? Comment tu sais qu’il a la même odeur que moi ?  

 

Cette fois-ci, Kaori laissa libre cours à son hilarité.  

 

- Ne seriez-vous pas un peu jaloux, monsieur Saeba ?  

 

- Pff ! Tu dis n’importe quoi ! Méfie-toi de lui ! On ne sait pas dans quel camp il est ! À très bientôt, Kaori !  

 

Sur cette dernière promesse bougonne, Ryô raccrocha. Kaori continua de rire jusqu’aux larmes, aussi euphorique qu’une collégienne. Un Ryô jaloux, ça valait mieux que toutes les déclarations ! Son rire s’étrangla lorsqu’en se retournant, elle découvrit Azuki debout au milieu du salon, un plateau à café en main. Notre Kaori vira au rouge magenta. Devant sa réaction, Azuki pouffa :  

 

- Merci pour tous vos compliments, Kaori ! En revanche, attiser sur ma tête la jalousie du nettoyeur n°1 du Japon n’était peut-être pas une bonne idée ! J’avais dans le projet de vivre longtemps. Tant pis.  

 

La jeune femme bafouilla des excuses incompréhensives en venant s’asseoir toute penaude sur le canapé. Elle prit une des tasses à café comme si elle voulait se cacher derrière.  

 

- Et bien, moi aussi je vous trouve… Quel était le mot déjà ? Ah oui : charmante !  

 

La nettoyeuse aurait voulu disparaître. Sa réaction amusait beaucoup l’agent d’Interpol qui s’étonnait de la fraîcheur et de l’innocence de la jeune femme.  

 

- Au moins, j’ai la réponse à la question que je me posais. Saeba et vous…  

 

Kaori ne pouvait pas rougir davantage. Elle même se posait la question car, s’il était évident qu’ils avaient franchi un pas dans leur relation, pouvait-on les qualifier de couple à proprement parler ?  

 

- Depuis la mort de mon frère, il est ma seule famille, choisit-elle de répondre. Et vous ? Vous vivez seul apparemment, dit-elle pour orienter la conversation.  

 

- Je suis divorcé. Ma femme n’a pas supporté les contraintes de mon métier.  

 

- Oh. Désolée.  

 

On sonna à la porte. Azuki fronça les sourcils, s’excusa auprès d’elle puis s’avança vers la porte. Ce faisant, elle le vit sortir son arme de service. Alertée, elle se redressa d’un bond, le cœur battant.  

 

- Oui ? demanda Azuki sans ouvrir la porte.  

 

- Police des polices ! Ouvrez !  

 

 


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