Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 9 :: Interrogatoire

Pubblicato: 04-12-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Bonsoir tout le monde! Voici un nouveau chapitre! Allez, le véritable coupable de toute cette histoire n'est plus très loin...

 


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Commissariat, 1h20  

 

- …Veuillez sortir du véhicule, mademoiselle Makimura.  

 

Kaori faisait fonctionner son cerveau à cent à l’heure. Les autres comptaient sur elle si une diversion s’imposait. Si elle était arrêtée, cela voulait dire que les autres aussi ?  

 

- Sortez du véhicule ! exigea l’autre individu d’une voix beaucoup plus sèche.  

 

N’ayant pas le choix, elle s’exécuta, les mains levées.  

 

- Suis-je en état d’arrestation ?  

 

- Cela dépendra de vos réponses, mademoiselle. Suivez-nous.  

 

Le « rustre » (ainsi nommé par Kaori) l’empoigna par le bras.  

 

- Ça va ! Je n’ai pas l’intention de m’enfuir !  

 

- Simple précaution.  

 

Se mordant la lèvre inférieure, Kaori n’eut d’autre choix que d’obéir. Déjà les portes du commissariat se dressait devant elle.  

« Pourvu que les autres s’en sortent mieux que moi ! » pensa-t-elle.  

 

 

- ... s’infiltrer dans le saint des saints n’était pas une très bonne idée, inspecteur Nogami.  

 

Interdites, Kasumi et Saeko se retournèrent ensemble. Installé dans son fauteuil, l’ombre masquait le visage de l’homme.  

 

- Papa ?  

 

- Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler comme ça dans ce bureau ! grogna le préfet Nogami en se relevant.  

 

- Mais qu’est-ce que tu fais ici ?  

 

- Comment ça ce que je fais dans mon bureau ! Et toi alors ?!  

 

Kasumi avait beaucoup de mal à comprendre l’étrange scène qui se déroulait sous ses yeux : voilà que le père et la fille se disputaient !  

 

- Assis ! ordonna-t-il en désignant les deux sièges face à lui.  

 

- On n’a pas le temps de…  

 

Le préfet brandit un lourd dossier.  

 

- N’en perds pas davantage alors. Tout ce que tu cherches est ici.  

 

Les deux femmes obtempérèrent, hypnotisées par la chemise. Le préfet passa une main fatiguée dans ses cheveux :  

 

- On peut dire que tu nous en auras fait voir de toutes les couleurs ! Ta mère était morte d’inquiétude…  

 

Saeko prit sa pose nonchalante et ô combien séductrice.  

 

- Allons avec un père tel que toi, j’ai toutes les armes en main pour me défendre !  

 

Kasumi ouvrit des yeux ronds : décidément, Saeko savait manipuler les hommes à sa guise ; son père n’échappait visiblement pas à la règle.  

 

- Est-ce le dossier Nagashi ?  

 

Le préfet lui donna. Saeko et Kasumi se relevèrent et se dirigèrent vers la porte.  

 

- Saeko ! Je ne sais pas après quoi tu cours mais tu provoques bien des remous ! La Police des polices, aujourd’hui Interpol… Prends garde où tu mets les pieds.  

 

Saeko lui adressa un clin d’œil puis lui envoya un baiser :  

 

- Ne t’inquiète pas. Si je résous cette affaire, tu me laisseras ton fauteuil !  

 

Sur ce, les deux femmes refermèrent la porte, laissant le préfet tempêter après sa fille aînée. Tout en prenant la direction du toit, Kasumi annonça à son oreillette :  

 

- Équipe 1 parée pour extraction.  

 

La voix de Kazue lui répondit :  

 

- Je suis en place avec – enfin ! – équipe 2. On vous attend impatiemment.  

 

 

- Ouvrez la porte où nous appelons du renfort !  

 

Miki était toujours bloquée dans la salle de contrôle. Aux sons de leur voix, elle compta trois officiers. La mercenaire soupira. Il ne lui restait plus qu’une solution. Aux grands maux les grands remèdes ! La jolie brunette vola un képi à un de ses prisonniers, l’enfonça sur sa tête, légèrement sur le côté, puis déboutonna les quatre premiers boutons de son chemisier noir, dévoilant son soutien-gorge au décolleté pigeonnant. Elle vérifia son pantalon noir moulant, ses mitaines en cuir puis glissa son pistolet dans sa ceinture, derrière son dos.  

Enfin, elle déverrouilla puis prit une pose des plus affriolantes sur la plate-forme de contrôle. Les trois policiers se ruèrent à l’intérieur de la pièce et s’arrêtèrent net devant la beauté qui leur adressait des œillades des plus tentatrices.  

 

- Happy birthday… to you ! chanta-t-elle d’une voix langoureuse en passant une main dans ses cheveux.  

 

Lentement, elle dénoua ses jambes, s’avança avec une démarche à damner un saint pour se planter devant les trois officiers aussi hagards que transportés au septième ciel.  

 

- Alors ? Qui est le petit veinard ? Je suis le cadeau.  

 

- Mememe… Moi ! osa l’un d’eux.  

 

- Même pas vrai ! s’écria son collègue, sortant de sa torpeur.  

 

- Je vois… Dans ce cas, je vais devoir vous satisfaire tous les trois, beaux officiers.  

 

Et sans crier gare, elle balança le plat de sa main en plein dans la gorge du premier avant de donner un virulent coup de pied au second et d’enchaîner un uppercut au troisième. Trop surpris, ils n’eurent pas le temps d’anticiper l’avalanche de coups qui les mirent K.O. Satisfaite, Miki se redressa, frottant ses mains. La jeune femme sentit deux présences derrière elle. Elle se retourna, prête à parer les prochains assaillants.  

Falcon et Mick se tenaient devant le chambranle de la porte, Falcon tenant d’une poigne ferme à plus d’un mètre du sol un Américain les yeux exorbités, la langue pendante et les jambes patinant dans le vide.  

 

- Je suis heureuse de vous revoir.  

 

- Heu… Miki… Ton chemisier… disait son époux tout gêné.  

 

La mercenaire baissa le regard. Déchiré dans la bataille, son chemisier gisait à terre. Se recouvrant la poitrine comme elle put, Miki s’écria :  

 

- Aahh ! J’en ai plus que marre de cette mission !  

 

- Qu’est-ce que tu racontes ? Tu es merveilleuse dans cette tenue ma Miki d’ammooouuurr !  

 

En deux mouvements habiles, Falcon retira le pull de son coéquipier et le jeta à sa femme qui s’empressa de l’enfiler. Mick se retrouva torse nu.  

 

- Mais… mais… mais…  

 

Umibozû le poussa hors de la cabine, suivi par Miki.  

 

- Kaori, équipe 3 parée pour l’extraction.  

 

Silence.  

 

- Kaori ?  

 

Miki changea de canal :  

 

- Kazue, Kaori ne répond pas.  

 

- On s’en tient au plan.  

 

C’était la voix de Ryô.  

 

- Rejoignez votre point d’extraction. Je vous y attends.  

 

Les sourcils froncés, Miki tourna la tête vers son mari :  

 

- Je n’aime pas ça.  

 

- Moi non plus.  

 

- Atchoum ! confirma Mick.  

 

 

La petite pièce était exiguë. Un faible néon éclairait la table et les trois chaises, plongeant les recoins et le miroir semi-réfléchissant dans l’ombre. Assise face à une caméra dont le voyant rouge lui rappelait qu’elle était observée, Kaori attendait les questions des agents Otoka et Miyusishi tout en priant pour ses compagnons. Un coup d’œil à sa montre : 1h33. Pourvu que Saeko et Kasumi soient sorties du bureau avant la relève ! Et Miki !  

Pour contrer son stress, Kaori replongea dans l’observation de la salle d’interrogatoire. Malgré elle, elle porta son regard sur le miroir opaque de son côté. Un souvenir lui revint : elle se revoyait petite, faire des grimaces à travers un miroir comme celui-ci à son frère sans que celui-ci ne puisse la voir. Il fallait dire que l’univers des commissariats, elle connaissait bien, même si elle n’avait côtoyé que ceux de quartiers, là où son frère était muté durant ses premières années. Penser à Hideyuki lui arracha un petit sourire nostalgique. Une bouffée de courage emplit son cœur.  

Les agents notèrent son changement de comportement. Ils décidèrent de commencer l’interrogatoire.  

 

- Makimura Kaori, de votre vrai nom Hisaishi, née le 31 mars 1965, débuta Miyusishi. Est-ce exact ?  

 

Kaori ne prit pas la peine de répondre. Devant son silence, l’agent continua :  

 

- Fille puis sœur d’un inspecteur… Vous devez bien connaître notre monde. Étiez-vous proche de votre frère ?  

 

Kaori sentit ses poings se serrer. En colère, elle lui répliqua sèchement :  

 

- Je ne vois pas ce qu’Hideyuki vient faire dans la conversation !  

 

- On vous a posé une question, mademoiselle ! dit méchamment Otoka.  

 

Kaori le foudroya du regard. Son collègue choisit de continuer :  

 

- L’inspecteur Makimura quitte la police suite à une affaire. Ses activités deviennent alors… suspectes.  

 

- Qu’insinuez-vous ?  

 

Otoka lui planta une photographie sous le nez, identique à celle que Ryô avait reçu. On les voyait tout les deux, Ryô les mains dans les poches, Hide vêtu de son sempiternel imperméable. La photo avait été prise à leurs dépens.  

 

- Connaissez-vous cet homme ? interrogea Otoka en lui désignant Ryô sans la quitter du regard.  

 

Kaori repoussa la photographie pour les dévisager :  

 

- Jusque là, je me suis montrée patiente ! Maintenant, dites-moi ce que vous voulez de moi !  

 

- Ne jouez pas à la plus maligne avec nous ! Vous savez ce que nous voulons !  

 

- J’ai horreur des devinettes !  

 

- Cet homme ! cria Otoka en abattant son poing sur la table métallique.  

 

- Qu’est-ce qui vous fait croire que je peux vous renseigner ?  

 

Miyusishi attira son coéquipier à l’écart. Ils discutèrent à voix basse, laissant à Kaori un peu de répit. Si la jeune femme affichait un air courroucé et assuré, son cœur n’arrêtait pas de battre à la chamade et son estomac la faisait souffrir. Bientôt, Otoka sortit de la pièce en claquant la porte. Miyusishi revint s’asseoir d’un pas tranquille.  

 

- Mademoiselle, sachez que vous n’êtes pas en état d’arrestation, que rien ne vous oblige à répondre à nos questions. Seulement, il est primordial pour nous de savoir où se cache cet homme. Dans son intérêt.  

 

Il posait sur elle un regard sincère. À son grand désarroi, son interlocutrice éclata de rire :  

 

- Cette technique du gentil et du méchant flic est vieille comme le monde ! Vous n’avez pas l’impression de faire un peu cliché ?  

 

- Mademoiselle… Kaori, je suis sérieux. Cet homme court un grand danger et il est dans notre devoir de le protéger.  

 

Kaori se pencha en avant. Leurs visages n’étaient séparés que par une dizaine de centimètres.  

 

- Arrêtez d’essayer de me faire avaler vos couleuvres. Vous êtes certainement plus futé que cela.  

 

Miyusishi recula, s’adossant à sa chaise.  

 

- Vous ne nous facilitez pas la tâche ! Vous protégez un tueur et vous allez tomber avec lui. Quels étaient les mobiles du meurtre de Makimura ? Lui aussi avait cru que couvrir City Hunter était quelque chose de bien ; voyez où cela l’a conduit. Pensez-s’y si vous ne voulez pas finir comme lui.  

 

Kaori se retint pour ne pas le gifler. Faisant appel à tout son self-contrôle, elle le fixa dans les yeux :  

 

- Vous avancez des choses que vous ignorez. Qui vous a donné ces tuyaux ? Nagashi ? Son maître-chanteur ?  

 

Miyusishi parut déstabiliser un instant mais se reprit.  

 

- Vous décidez d’abattre vos cartes ?  

 

- Abattez d’abord les vôtres, agent Miyusishi. Je suis certaine que nous pourrions découvrir le véritable acteur de cette affaire. Ou, devrais-je dire, votre véritable employeur.  

 

Ils se défièrent longuement du regard. Puis Miyusishi se leva, s’approcha de la jeune femme. Soudain, il lui attrapa le poignet et le serra violemment tout en lui chuchotant à l’oreille d’une voix glaciale :  

 

- Vous ne savez pas à qui vous vous attaquez. Vous n’auriez jamais dû revenir à Shinjuku, répétez-le à Saeba.  

 

- La partie est loin d’être terminée, agent Miyusishi.  

 

Il la relâcha brutalement, tourna les talons et ferma la porte. Kaori massa son poignet endolori. Elle sentait les regards posés sur elle derrière le miroir. La nettoyeuse jeta un rapide coup d’œil à sa montre : 1h46. Ils n’en avaient manifestement pas fini avec elle. Kaori prit son mal en patience.  

La nuit promettait d’être longue.  

 

Conformément au plan, Kazue était partie, emmenant les sœurs Nogami et Kasumi au point de réunion, au café. Ryô ne les avait pas suivies : il était arrivé devant la voiture vide de Falcon. Il y avait encore les clefs sur le contact ; Kaori les avait laissés pour ses compagnons. S’installant au volant, il passa une main rapide sous les sièges, découvrant la radio abandonnée. Kaori avait été forcée de tout abandonner.  

Sans perdre plus de temps, il mit la voiture en marche et alla récupérer la dernière équipe. Falcon, Miki et Mick – torse nu !? – sortirent du garage et grimpèrent à bord.  

- Où est Kaori ? s’enquit Miki.  

- Emmenée.  

- Par qui ?  

- Je l’ignore encore. Si c’est par notre ennemi, il nous le fera rapidement savoir.  

Un lourd silence s’abattit dans l’habitacle.  

- Ryô, mets le chauffage, quémanda l’Américain qui claquait des dents.  

 

 


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