Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 16 :: Du côté de la loi... ou pas

Pubblicato: 15-12-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Bonjour tout le monde! Voici un chapitre un peu plus long mais aussi beaucoup plus calme (désolée, je devais en passer par là pour la suite de l'histoire). Promis, je me rttraperai au prochain! Bonne lecture à toutes à tous!

 


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Maison du Doc, 1h30  

 

Malgré sa fatigue pesante et ses muscles noués qui réclamaient du repos à grands cris, Kaori ne parvenait pas à s’endormir à cause du flot de pensées qui tourmentait son esprit. Pour la troisième fois en moins d’une minute, elle jeta un vague coup d’œil au réveil. Soupirant, Kaori se leva, enfila une robe de chambre et des chaussons. Puis elle sortit de la chambre en faisant le moins de bruit possible pour ne pas embêter Miki qui, elle, dormait du sommeil du juste. Kaori évita les pièges qu’elle avait elle-même placé afin de prévenir toute visite nocturne de la part du Doc, et parvint enfin à la cuisine où elle mit de l’eau à chauffer pour se préparer une tisane. En attendant que l’eau bouille, Kaori s’assit et se massa les tempes. Pas un seul bruit ne venait rompre la quiétude de l’immense maison. Après le départ des trois nettoyeurs, tout le monde avait jugé bon de se coucher.  

Dans sa tête défilaient les images du dîner, théâtre d’un véritable sommet d’état-major. Chacun leur tour, ils avaient résumé les évènements, les hypothèses avancées, les nouvelles données, tissant un damier d’échiquier pour le moins étrange. Puis, Reïka avait exposé son plan qui se composait en deux phases : forcer Gôto à sortir de l’ombre et accumuler les preuves contre lui. Et elle avait certaines idées pour y parvenir. Le plan avait été discuté, accepté, peaufiné. Ce n’était pas un plan parfait et qui parfois reposait uniquement sur des coups de poker, mais il avait l’avantage de faire bouger les pièces de ledit échiquier. Kaori n’était pas d’accord avec certaines phases du plan, notamment lorsque celles-ci avaient beaucoup trop recours au bluff à son goût.  

Une autre personne s’était radicalement opposée à plusieurs reprises. Ignorant tout des méthodes de fonctionnement du petit groupe, Azuki s’était offusqué de la manière de mener le projet. Une dispute avait éclaté…  

 

 

Quelques heures auparavant…  

 

Azuki ne supportait plus ce qu’il entendait. Il s’était tu jusqu’à maintenant mais là, c’en était de trop. Il reposa bruyamment son verre sur la table, attirant l’attention sur lui et interrompant Ryô qui parlait.  

 

- Je ne suis pas d’accord ! On ne peut pas faire ça sans violer une bonne vingtaine de lois !  

 

- Et alors ? dit Mick en haussant les épaules.  

 

Tout le monde regardait Azuki.  

 

- Ce ne sont pas les lois auxquelles vous répondez, intercéda Ryô. Ce sont les lois d’un milieu dont vous ignorez les règles du jeu.  

 

Serrant les poings, l’agent d’Interpol prit Saeko à parti :  

 

- Vous ne dites rien ? Vous, un représentant de la loi, vous acceptez ça ?  

 

Saeko choisit ses mots :  

 

- Il ne s’agit pas de comparer le bon ou le mauvais côté de la loi tant que la cause est juste.  

 

- Je vois, ironisa Azuki, « la fin justifie les moyens », n’est-ce pas ? Vous oubliez le principal : la loi est une barrière qui fait la part entre la justice et l’anarchie…  

 

- Elle a des trous votre barrière, gronda Ryô en lui adressant un regard noir. Le système est pourri jusqu’à la moelle. Regardez Gôto ! C’est un des dirigeants de ce pays et pourtant, il est votre ennemi !  

 

- Cela ne signifie pas que moi je le devienne pour le faire tomber !  

 

- Alors vous n’avez pas votre place à cette table ! s’énerva Ryô. Si vous ne souhaitez pas vous mouiller, vous êtes inutile et faible !  

 

- Ryô ! s’exclama Kaori.  

 

- Je ne suis pas comme vous, Saeba, et je ne souhaite certainement pas le devenir ! Traitez mes idéaux de désuets si ça vous chante, il n’empêche que moi, j’ai encore des principes !  

 

- Qu’insinuez-vous ?  

 

Ils s’étaient levés tous les deux et se fusillaient du regard. Falcon intervint de sa voix placide :  

 

- Nous avons beau avoir des visions, des passés ou des chemins différents, nous devons travailler ensemble.  

 

- Je ne travaillerai pas avec des gens qui méprisent autant ce que des centaines de générations ont construit au prix de nombreuses luttes !  

 

Sur ce, Azuki quitta la table.  

 

 

Retour au présent…  

 

La bouilloire siffla. Kaori éteignit la gazinière, se servit une tasse puis se rendit dans le salon plongé dans le noir. La jeune femme alluma une lampe à pied et se cala dans un des fauteuils moelleux. Soudain, une masse bougea sur le canapé.  

 

- Oh pardon ! J’ignorais que vous étiez ici ! s’excusa-t-elle en reconnaissant Azuki.  

 

Elle se releva précipitamment pour éteindre mais l’agent la rassura :  

 

- Non, laissez ! Je ne dormais pas de toute façon.  

 

- Je retourne dans ma chambre…  

 

- Non, Kaori, restez. S’il vous plaît.  

 

Devant le ton implorant qu’il avait pris, Kaori se rassit, gardant sa tasse à deux mains. Azuki se frotta le visage. Ensuite,il demanda d’une petite voix :  

 

- Vous m’en voulez ?  

 

- Pourquoi devrais-je vous en vouloir ? s’étonna la jeune femme.  

 

- Pour tout à l’heure… Vous semblez tous appartenir à un monde dont vous fixez vous-mêmes les règles. Saeba a raison : je n’y ai pas ma place.  

 

- Non, Falcon a raison : nous devons travailler ensemble.  

 

Azuki se prit à dévisager son interlocutrice.  

 

- Vous, vous ne paraissez pas à votre place de leur monde.  

 

- Pourquoi dites-vous cela ? s’offusqua-t-elle.  

 

- Vous n’êtes pas comme eux…  

 

- Vous ne les connaissez pas ! le coupa-t-elle sèchement. Vous croyez savoir mais tout ce que vous avez appris sur eux, vous l’avez lu dans vos maudits dossiers ! Leurs raisons, leurs souvenirs, leur personnalité… vous ignorez tout ! Alors je vous interdis de les juger !  

 

Azuki baissa la tête. Un lourd silence chargé de tensions s’allongea.  

 

- « Il n’est n'est ni contre ni du côté de la loi, il est derrière elle ». Ce sont vos mots, rappela Azuki. Pourtant, en connaissance de ce qu’il a fait par le passé, je ne vois pas en Saeba un homme prêt à défendre une cause juste.  

 

- Alors vous ne le comprendrez jamais, claqua Kaori. Si vous refusez d’ouvrir les yeux, si vous retenez uniquement les tâches qui assombrissent ses faits au profit de tout ce qu’il a accompli de bien, vous ne le connaîtrez pas. Azuki, aviez-vous confiance en Hideyuki ?  

 

- Oui, pourquoi cette question ?  

 

- Hideyuki avait toute confiance en Ryô.  

 

Kaori soupira.  

 

- Je ne vous demande pas de l’apprécier, seulement d’essayer de le connaître – de les connaître – avant de les condamner d’une manière aussi arbitraire.  

 

Abandonnant sa tasse sur la table basse, Kaori se releva puis se dirigea vers la porte. C’est alors qu’elle comprit. Paralysée, Kaori considéra ce qui venait de lui sauter aux yeux. Le cœur serré, proche de l’implosion, elle lança par-dessus son épaule :  

 

- Gôtô, ce n’est pas le seul que vous voulez arrêter, n’est-ce pas ? Vous êtes aussi là pour Ryô !  

 

Azuki n’eut pas le cœur à mentir :  

 

- Oui, confirma-t-il sans bouger. Il doit payer pour les crimes qu’il a commis et ceux qu’il va commettre.  

 

Les mains de Kaori furent agitées de tremblements. Pourtant, c’est d’une voix menaçante qu’elle lui promit :  

 

- Je ne vous laisserai pas faire, agent Naoyuki !  

 

Au bord des larmes, Kaori fit un effort surhumain pour ne pas s’enfuir en courant. Toutefois, lorsqu’elle arriva dans sa chambre, elle étouffa ses sanglots dans son oreiller pour ne pas réveiller Miki.  

Oh non, elle ne laisserait pas Azuki approcher Ryô ! Jamais ! Elle n’avait pas attendu huit ans pour qu’on vienne lui enlever son partenaire ! Pas maintenant alors qu’ils allaient enfin s’aimer librement !  

 

- Ryô, tu m’as protégé durant toutes ces années. Aujourd’hui, c’est mon tour, promit la jeune femme, les poings serrés.  

 

 

Maison du Doc, 10h00  

 

Cela faisait une heure que régnait dans le salon une ambiance des plus pesantes : Saeko se tenait immobile, bras croisés et visage crispé, devant la fenêtre, Miki et Kaori étaient assises sur le canapé, la première jouant avec sa cuillère à café, la seconde pianotant sur la tasse, tandis que Reïka faisait les cent pas à leur en donner le tournis. Seule Kasumi paraissait sereine. Kazue et Doc travaillaient à la clinique adjacente.  

Enfin Azuki réapparut. Les cinq femmes étaient pendues à ses lèvres. L’agent d’Interpol tenait encore son portable à la main.  

 

- Ça n’a pas été facile… mais j’ai l’accord de mes supérieurs, annonça-t-il en regardant Saeko.  

 

Celle-ci échappa un long soupir de soulagement tandis que Reïka, plus démonstrative que sa sœur, sautait en l’air en poussant un cri de joie. Miki et Kasumi se relevèrent, heureuses de la nouvelle. Seule Kaori restait à sa place, observant l’agent d’un œil méfiant ; après les révélations de la nuit, elle ne pouvait plus lui faire confiance.  

 

- Ha ha ! La « Hyène de la Préfecture » est de retour ! s’exaltait Reïka en utilisant le surnom donné par leur sœur benjamine.  

 

Toute à sa joie, Reïka arracha le portable des mains d’Azuki puis composa un numéro en sortant de la pièce pour plus de tranquillité. Pendant ce temps, Saeko restait face à Azuki, sourire aux lèvres :  

 

- Je vous remercie, agent Naoyuki. Vraiment.  

 

Il lui rendit son sourire sincère :  

 

- Ce n’était qu’une petite partie du plan. Si aux yeux d’Interpol, vous redevenez inspecteur, vous devez continuer à agir cachée. En tout cas, j’ai carte blanche pour cette enquête.  

 

- Vous avez déjà fait beaucoup, dit Miki.  

 

Azuki était assez content de lui. Il avait dû beaucoup parlementé, usé de sa réputation intègre mais le fait était qu’il avait réussi. Timidement, il osa un regard vers la seule personne qui ne le félicitait pas ; Kaori préféra tourner la tête. Le sourire d’Azuki s’effaça. Car on lui avait laissé carte blanche à deux conditions : obtenir la tête de Gôto… ainsi que celles de City Hunter.  

Reïka réapparut, sourire éclatant :  

 

- Tout est organisé. Il nous attend, dit-elle à Azuki et à Saeko. En route !  

 

Kaori posa sa tasse vide et se leva :  

 

- Je viens avec vous.  

 

- Kaori ! Ta tête est mise à prix ! Ce n’est pas raiso…  

 

- Je sais, Reïka. Mais il le faut.  

 

Azuki se planta devant elle, échangeant des propos qu’eux seuls pouvaient comprendre :  

 

- Cela ne changera rien.  

 

- Je vous l’ai dit : je ne vous laisserai pas faire, murmura-t-elle pour que lui seul entende.  

 

- Je n’avais pas l’intention de tenter quoique ce soit aujourd’hui alors restez cachée.  

 

Kaori serra les dents.  

 

- Je ne vous fais pas confiance.  

 

Puis, à voix haute :  

 

- Je viens, s’obstina la jeune femme.  

 

Les autres femmes posaient un regard interrogateur et incompréhensif sur les deux rivaux. Miki comprit que quelqu’un devait désamorcer la situation :  

 

- Je vais me préparer moi aussi. Après tout, une nettoyeuse et une barmaid-mercenaire pourraient vous offrir une diversion si les choses tournaient mal, dit-elle en faisant un clin d’œil.  

 

Kaori adressa un sourire infiniment reconnaissant à son amie. Les sœurs Nogami s’interrogèrent du regard avant que Saeko ferme brièvement les yeux de résignation et que Reïka se contente de hausser les épaules.  

 

 

Demeure familiale des Nogami, 13h00  

 

Être assis derrière un bureau avait toujours donné au préfet Nogami une impression de contrôle sur ses interlocuteurs ; mais là, face à ses deux filles et à l’agent Naoyuki, il se triturait nerveusement les doigts. Durant leur récit, la figure paternelle était passée par toutes les couleurs. Ce qu’il entendait lui faisait avoir des sueurs. De plus, il savait pertinemment que ses filles ne lui contaient que la partie émergée de l’iceberg, gardant sous silence certains actes.  

Le préfet s’essuya le front avec un mouchoir, réfléchissant à tout ce qu’il venait d’apprendre. Il grommela quelque chose entre ses dents concernant un hypothétique infarctus dont ses filles seraient un jour la cause.  

 

- Nous avons besoin de votre entière collaboration, monsieur, lui rappela Azuki. Pensez que, lorsque toute cette histoire sera terminée, la police de votre département en tirera profit. Vos faits seront mentionnés dans votre dossier…  

 

- Est-ce que je vous donne l’impression de vouloir tirer la couverture à moi, jeune homme ? s’injuria Nogami. Je suis préfet de police ! Que voulez-vous que mon dossier me fasse ?  

 

- Pardonnez-moi, monsieur.  

 

Le préfet réfléchit.  

 

- Par contre, je veux qu’ils soient notés dans les états de service de l’inspecteur Nogami.  

 

Derrière son masque de femme froide, Saeko posa un regard ému sur son père.  

 

- J'exige que toutes références à sa révocation soient effacées et remplacées par la mention d’un travail sous couverture.  

 

- Il en va de soit. Interpol s’en porte garant.  

 

Nogami s’enfonça dans son siège.  

 

- Bien. Dans ces conditions, j’accepte.  

 

Azuki lui tendit la main pour conclure leur marché. Le préfet la serra.  

 

- Tiens prêt une escouade d’intervention à toute heure, lui dit Saeko.  

 

- Et il me faudrait les mains libres pour obtenir certaines informations, ajouta Reïka. J’ai besoin de quelques données.  

 

- Vous avez encore l’intention de pirater mon système ? demanda-t-il, suspicieux.  

 

- Pas le tien, papa, lui sourit sa cadette. Celui du PSIA (services secrets japonais).  

 

Nogami porta la main à son cœur. Il sentait que l’heure de l’infarctus approchait à grands pas.  

 

 

Quelques minutes plus tard, ils étaient de retour dans la voiture dans laquelle les attendait Miki et Kaori. Miki mit la voiture de son époux en marche et se fondit dans la circulation qui les menait vers le nord-ouest de Shinjuku, en direction de l’agence RN. Chose faite, la petite troupe rentra en vitesse dans l’agence de la détective qui se rua sur son ordinateur, excitée comme une puce. Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’elle pouvait pirater le PSIA avec l’accord d’Interpol et de la Police !  

L’opération promettant d’être longue, Kaori manifesta son envie de rentrer dans l’immeuble voisin, à savoir, le sien.  

 

- J’aimerai prendre quelques affaires de rechange, prétexta-t-elle.  

 

En effet, depuis sa mésaventure de l’échelle, Kazue lui avait prêté un jean qu’elle gardait dans son casier chez Doc. Miki voulut l’accompagner mais Kaori refusa gentiment. En revanche, elle lui rappela que Kazue avait elle aussi exprimé le souhait d’avoir des affaires propres. Miki promit de s’en charger, surtout que son mari s’était installé chez Mick et que cela constituait une bonne excuse pour s’y rendre. Comme Reïka et Azuki n’avaient besoin de personne, Saeko annonça qu’elle suivait Miki. Si cela étonnait la mercenaire, Kaori remercia intérieurement l’inspectrice qui avait compris son vœu silencieux.  

Les trois femmes quittèrent l’agence de la détective avec beaucoup de précaution. Si elles n’avaient que quelques mètres à franchir, le danger n’en était pas moins présent. Tout se passa bien, Kaori se hâta de rentrer dans l’immeuble en briques rouges tandis que Saeko et Miki pénétraient dans celui d’en face.  

Partagée, Kaori espérait la présence de Ryô autant qu’elle la redoutait. En tout cas, retrouver des lieux aussi familiers apaisait un peu la tension accumulée. Elle se rendit compte que cela faisait une semaine qu’elle n’avait pas ou peu mis les pieds à l’appartement. Arrivée au palier, elle inspira puis tourna la poignet. La porte n’était pas fermée, preuve que Ryô était là. Le cœur battant, elle entra. Personne dans le salon. Expirant, Kaori s’avança au centre du salon. Une odeur de cigarette flottait dans l’air : il avait osé profiter de son absence pour fumer dans le salon ! Maugréant qu’il ne perdait rien pour attendre, Kaori se tourna vers les escaliers qui menaient aux chambres.  

Mais son aura ne pouvait passer inaperçue pour le professionnel. Une silhouette familière sortit de la cuisine.  

 

- Kaori ?  

 

 


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