Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 32 :: Une nuit pour apprendre à vivre... avec ou sans toi 2/2

Pubblicato: 27-02-09 - Ultimo aggiornamento: 27-02-09

Commenti: Bonjour à tous!!! Bon, je me suis longuement tannée, j'ai pesé le pour et le contre et finalement, certaines d'entre vous ont fini par me convaincre alors... soit, voici le chapitre que vous attendiez (on dirait que je me fais désirer lol). J'avais dans l'idée d'en faire le prologue de la suite mais finalement, c'est mieux comme ça (la suite est trop compliquée à écrire pour le moment alors... projet en suspend). Promis, un chapitre avec un début et une fin "normale". Bonne lecture pour le dernier chapitre (cette fois-ci j'en rajouterai pas!

 


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Immeuble de City Hunter, 3h10  

 

Les réverbères et les lumières de la ville peinaient à éclairer la rue déserte et paisible. Au pied d’un immeuble endormi, une Mercedes bloquait la chaussée, moteur tournant et phares allumés. Pourtant arrivée en trombe, la voiture n’avait pas bougé depuis presque une minute.  

À l’intérieur, deux hommes : tendu, le conducteur gardait les mains crispées sur le volant, le regard sur la rue, la respiration saccadée ; le passager se tenait à moitié tourné vers lui, la main sur la poignée de la portière. Enfin, ce dernier prit la parole, un sourire reconnaissant en coin des lèvres :  

 

- Je retire ce que j’ai dit : vous resterez un agent médiocre, Naoyuki.  

 

La tête toujours braquée droit devant lui, Azuki lâcha son volant, plongea la main dans sa veste et lui balança sur les genoux un Colt Python, remis plus tôt par l’inspecteur Nogami.  

L’agent d’Interpol savait qu’il commettait un erreur, qu’il fichait sa carrière en l’air. Avoir travaillé si dur toutes ces années pour relâcher un criminel sur un excès de conscience… c’en était risible !  

« Vous faites le bon choix » lui avait dit Saeko sur le chantier.  

Pourquoi lui avait-elle fait confiance ? Comment avait-elle su alors que lui-même venait à peine de se décider ? Saleté de bonne femme ! Il avait l’impression désagréable de s’être fait manipuler ! Si Saeko ne lui avait pas donné cette arme, si elle ne l’avait pas embobiné avec cette phrase toute faite qui l’avait hanté toute la soirée, Azuki n’aurait sans doute jamais agi de la sorte. Elle l’avait nargué, l’avait mis au défi et, comme le premier des crétins, il était rentré tête basse dans son jeu ! Le pire, c’est qu’il se sentait redevable, comme s’il pouvait changer ce qui était arrivé à Reika. Azuki porta la main à son épaule blessée.  

Reika… Il aurait pu empêcher ce qui lui était arrivé. Il aurait dû le faire…  

 

Grimaçant, Azuki ordonna au nettoyeur :  

 

- Descendez.  

 

Ryô Saeba ouvrit la portière. Toujours assis dans le véhicule, un pied sur le bitume, le nettoyeur fit remarquer :  

 

- J’ai une dette envers vous.  

 

- Connerie ! lâcha Azuki entre ses dents. Vous vous doutez bien que ce n’est pas gratuit ! Ça ne l’est jamais… Cette nuit ; c’est l’unique délai dont je disposerai pour convaincre la hiérarchie.  

 

Ryô sortit de la Mercedes. Il huma l’air frais tout en levant la tête vers les étages de l’immeuble, rangeant son Magnum dans son holster vide. Avant de claquer la portière, il se pencha une dernière fois ; les deux hommes échangèrent enfin un regard. Puis, Ryô échappa un franc sourire :  

 

- C’est une belle nuit, Naoyuki. Vraiment une très belle nuit.  

 

Azuki ne répondit rien. À la place, il enclencha sa vitesse. Ryô claqua la portière et la Mercedes s’éloigna dans la ruelle.  

 

 

Dans un immeuble en face, un Américain observait la scène, debout devant sa fenêtre. Il guetta la Mercedes quitter la rue et surtout, la silhouette familière de son ancien partenaire plantée au milieu de la chaussée, les mains dans les poches.  

Ryô alluma une cigarette, tira une longue bouffée, puis une deuxième. Ensuite, il tourna la tête dans sa direction. Ryô pointa ses doigts vers lui, imitant une arme à feu, et fit mine de tirer. Chacun de leur côté, ils sourirent.  

Des bras vinrent entourer sa taille et Mick serra contre lui Kazue qui venait de le rejoindre. La belle infirmière enroula le drap qu’elle portait autour de leurs deux corps, nichant sa tête au creux de son épaule. C’est alors qu’elle aperçut Ryô dehors. Échappant une exclamation surprise, elle porta sa main à sa bouche. Mick l’embrassa sur la tempe.  

 

- C’est lui ! C’est vraiment lui ! Mick, comment… ?  

 

- Inutile d’attendre des explications ; de toute façon, je doute qu’il y en ait de valables.  

 

Enlacés, Mick et Kazue quittèrent la fenêtre.  

 

 

Ryô écrasa sa cigarette à peine entamée.  

Gôto, l’Exécuteur, Azuki… Il n’avait pas envie de penser à tout ça. En fait, il n’y avait qu’une seule chose qui le préoccupait et la personne au centre de ses obsessions l’attendait là-haut, au cinquième étage de l’immeuble.  

D’un pas sûr et habitué, il pénétra à l’intérieur du bâtiment, grimpa les paliers. Enfin, la porte de l’appartement se dressa devant lui.  

Ryô entra.  

Le salon était plongé dans l’obscurité. Inoccupé depuis près de deux semaines, il paraissait vide, sans âme.  

Et pourtant…  

Il repéra rapidement la silhouette endormie sur le sofa ; en boule comme un petit animal effrayé, Kaori s’était laissé gagner par l’épuisement. Elle serrait contre sa poitrine un de ses tee-shirts. Les sillons de ses larmes contrastaient avec ses joues légèrement rosies. Il se souvint que la dernière fois qu’il l’avait vu, c’était au travers d’une vitre teintée : elle avait eu cette expression si aimante, si forte, si triste… si horrifiée… tout à la fois.  

Ryô la dévisagea longuement : l’ovale de son visage fatigué et peiné, ses cheveux courts qui lui tombaient dans les yeux, son souffle irrégulier, ses mains crispées sur le tissu…  

Il la vit inspirer longuement. Ses paupières s’entrouvrirent lentement. Avec tendresse et impatience, Ryô attendit.  

 

 

Café Cat’s Eye, 3h20  

 

De vigoureux coups de balai poussèrent les derniers débris de verre et de plâtre dans un coin. Miki souffla puis s’appuya sur le manche pour observer la salle : sous leurs efforts, le Cat’s Eye reprenait peu à peu forme. Son géant de mari clouait des planches à la place des fenêtres cassées.  

 

- Kasumi, rentre chez toi. Il est tard et tu en as bien besoin, lança-t-elle à sa fidèle employée.  

 

La jolie voleuse redressait les tables et les chaises ayant subi le moins de dégâts.  

 

- Je n’arriverai pas à dormir de toute manière, avoua-t-elle en astiquant un tabouret haut. Autant que je me rende utile… Oh ! À moins que vous ne préfériez rester seuls !  

 

Umibozû rougit derrière ses lunettes noires.  

Le téléphone sonna. Pour dissimuler son crâne rouge, le mercenaire décrocha. Sa conversation fut de très courte durée et ne lui arracha qu’un « Humpf » en tout et pour tout. Puis, Umibozû retourna à sa tâche.  

 

- Qui était-ce ? interrogea sa femme, étonnée.  

 

- Mick.  

 

- Mick ? Que voulait-il ? C’est Kaori ? Il y a un problème ?  

 

Falcon grogna :  

 

- Oui, il y a un problème : même Interpol n’a pas voulu garder ce monstre de suffisance et de dépravation ! J’ignore comment nous allons pouvoir nous en débarrasser définitivement !  

 

 

Bureaux d’Interpol, 3h30  

 

Voilà. Il devait assumer ses actes.  

Prenant une longue inspiration, Azuki s’apprêtait à pousser la porte de son supérieur. L’agent frappa. On lui ordonna d’entrer. Il s’exécuta, l’estomac noué.  

Azuki s’arrêta sur le seuil de la porte ouverte, bouche bée. Il croyait qu’il se serait retrouvé seul face à son chef, qu’il n’y aurait personne pour assister à cette scène humiliante où il aurait lui-même déposé sa plaque sur le bureau, où il aurait donné sa démission.  

Mais non, il ne serait pas épargné : en plus de son supérieur, six autres personnes l’attendaient dont trois hautes personnalités d’Interpol, une des services secrets, le vice-secrétaire du Ministère de la Défense et… le préfet de police Nogami !?  

 

- Agent Naoyuki, le salua ce dernier.  

 

- Que…  

 

- Bonsoir, Naoyuki… ou plutôt bonjour, susurra une voix féminine et charmeuse.  

 

Le malheureux fit un bond d’un mètre en voyant Saeko apparaître derrière son père en usant de son déhanché provocateur.  

Assis sur le coin de son bureau, son supérieur direct posait la main sur une pile de dossiers.  

 

- Il semblerait que vous ayez failli à vos responsabilités, agent Naoyuki.  

 

Reprenant contenance et amour-propre, Azuki choisit de répondre dignement face à tous ses interlocuteurs :  

 

- En effet. Je n’aurais pas dû laisser mes jugements personnels prendre le pas sur la raison et sur mon ordre de mission. Il s’agit d’une faute inqualifiable dont j’assume l’entière responsabilité.  

 

- Tout doux ! grogna un des patrons d’Interpol en frottant sa joue mal rasée – visiblement, il venait d’être arraché à son lit. Nous ne sommes pas là pour entendre vos repentirs !  

 

Le vice-secrétaire prit un des dossiers posés sur le bureau et le feuilleta :  

 

- Vous imaginez combien la situation est perturbée ; en ce moment même, tous les membres du gouvernement tiennent une réunion d’urgence : un ministre corrompu… Cela va faire les choux gras de la presse. Voilà pourquoi on m’a chargé de trancher cette affaire au nom du gouvernement. Monsieur le préfet et l’inspecteur Nogami ici présents nous ont apporté toutes les affaires policières dans lesquels ce… City Hunter aurait officieusement apporté son assistance. J’ai également les rapports d’Interpol à son sujet…  

 

- Monsieur, le coupa Azuki. Je sais que mon opinion importe peu quant à la décision que vous prendrez mais… Monsieur, reprit-il avec assurance, je me porte garant de cet homme. Enfin… bien sûr, si je suis maintenu à mes fonctions…  

 

Saeko lui adressa un lourd regard empli de reconnaissance.  

L’homme des services secrets prit la parole :  

 

- Eh bien ! Un de plus ! Après le préfet Nogami et l’inspecteur Nogami – ses yeux s’attardèrent sur le décolleté de la jeune femme –, vous êtes le troisième !  

 

Un silence retomba, chargé de tension. Tous avaient les yeux rivés sur le vice-secrétaire qui avait dans les mains le dossier d’Interpol sur Saeba Ryô. Enfin, le vice-secrétaire soupira, balança le dossier sur le bureau et lança à Azuki :  

 

- À la moindre incartade de ce City Hunter, vous me le foutez en prison, agent Naoyuki. Est-ce clair ?  

 

Réprimant à grande peine la joie éprouvée à cette nouvelle, Azuki s’écria :  

 

- Limpide, monsieur ! Vous pouvez compter sur moi !  

 

- Bien. Inspecteur Nogami ?  

 

La belle se planta devant le politicien avec un charme qui ne le laissa pas indifférent :  

 

- On peut dire que vous savez vous acoquiner avec des personnes peu fréquentables – certes – mais utiles ! Votre carrière joue pour vous ; aucune sanction ne sera prononcée à votre encontre. Je me sens d’humeur magnanime ce matin… Je crois que nous en avons terminé. Je dois me rendre au ministère alors, bonne journée à tous ; elle ne le sera pas pour tout le monde, ajouta-t-il en soupirant devant la montagne de travail qui l’attendait.  

Peu à peu, tous sortirent du bureau. Azuki emprunta un couloir désert. Là, il s’arrêta, s’appuya contre le mur et expira bruyamment le trop-plein d’air dans ses poumons en desserrant son nœud de cravate.  

 

- Beau boulot, Naoyuki, le complimenta une voix féminine.  

Azuki fit volte-face. L’agent et l’inspectrice s’épièrent. Puis :  

 

- Merci, Azuki. Pour tout.  

 

- Soit vous êtes dotée d’une incroyable clairvoyance, soit vous êtes folle à lier, Saeko !  

 

En riant, elle s’approcha de lui et rajusta son nœud de cravate :  

 

- Disons que j’ai un instinct certain.  

 

- Ah oui, le fameux instinct féminin !  

 

Saeko lui sourit en réponse avant de faire quelques pas en arrière. Elle fit demi-tour. Azuki hésita une seconde avant de la rappeler :  

 

- Vous rentrez chez vous ?  

 

- Non. Je retourne auprès de ma sœur.  

 

Azuki fourra les mains dans ses poches. Se mordant la lèvre inférieure, il resta planté quelques instants. Saeko comprit :  

 

- Vous n’avez rien à vous reprocher. Ce qui est arrivé Reika n’est pas de votre faute.  

 

Azuki passa une main lasse sur sa nuque.  

 

- Je sais que c’est un peu… incongru mais…  

 

Saeko revint sur ses pas et glissa son bras sous le sien.  

 

- Reika adore les roses.  

 

Ils échangèrent un long regard.  

 

- Soit. Allons-y pour des roses alors, conclut-il dans un souffle.  

 

L’homme et la femme s’éloignèrent ensemble dans le couloir.  

 

Azuki ignorait qu’il en porterait chaque jour au chevet de la détective, jusqu’à son réveil, dix-neuf mois plus tard…  

Il ignorait encore que, en sortant des bureaux d’Interpol, il donnait le bras à sa future belle-sœur.  

 

 

Appartement de City Hunter, 3h30  

 

Cette odeur de poudre, ce parfum virile… Cette aura réconfortante…  

D’instinct, Kaori sut qu’elle ne rêvait pas. Le cœur proche de l’implosion, elle ouvrit complètement les yeux.  

Rien.  

Désorientée, Kaori se redressa sur le canapé. Ses yeux s’écarquillèrent devant la table basse sur laquelle trônait un verre à cocktail rempli d’une liqueur. Tremblante, elle y porta ses doigts, effleura le pied transparent comme pour s’assurer qu’elle ne divaguait pas.  

Près d’elle, le son reconnaissable d’un liquide versé mit ses nerfs à rude épreuve. Se redressant d’un bond, Kaori observa la silhouette près du mini-bar qui se servait un second verre.  

Ryô était là, à trois mètres d’elle, à la couver du regard, un sourire sincère, légèrement amusé, au coin des lèvres.  

 

- XYZ, déclara-t-il en levant son verre. Un cocktail au nom dangereux. Tu sais ce que cela signifie, n’est-ce pas ?  

 

Trop bouleversée pour parler, Kaori hocha la tête en sentant les larmes lui monter aux yeux. Ryô répondit quand même à sa place :  

 

- Un cocktail XYZ, ça veut dire qu’on est au point de non-retour.  

 

Sa coupe à la main, il franchit la distance qui les séparait, se planta à quelques centimètres d’elle en la dévorant des yeux. Elle crut que son cœur allait jaillir hors de sa poitrine. Le souffle court, prisonnière de ces prunelles noires, Kaori n’avait plus conscience de rien, pas même de ses larmes libérées ni de ses jambes vacillantes. Ryô se pencha – non pas vers elle – mais vers la table basse, pour saisir l’autre coupe qu’il lui remit avec douceur, s’attardant sur ses doigts.  

Ensuite, il trinqua, sourire aux lèvres, les yeux passionnément rivés aux siens.  

 

- Au point de non-retour. À notre nouvelle vie… partenaire.  

 

Ryô vida résolument son verre d’un seul trait. L’imitant d’un geste beaucoup moins assuré, Kaori avala une gorgée, grimaçant un peu sous la brûlure revigorante de la boisson.  

Elle allait en boire une deuxième quand Ryô ne lui en laissa pas le temps : il empoigna sa main qui, prise au dépourvu, lâcha le verre. Tandis que les coupes roulaient sur l’épais tapis, éclaboussant leurs pieds au passage, les lèvres de Ryô prirent fougueusement possession des siennes. Sur la pointe des pieds, elle se retrouva brusquement plaquée contre lui et lui répondit avec autant d’ardeur, nouant ses mains derrière sa nuque, passant ses doigts dans ses cheveux alors qu’il la soulevait presque, la serrant fort contre lui.  

Même après leur baiser, ils restèrent longuement enlacés. La tête blottie contre son torse, Kaori avoua dans un souffle :  

 

- Je ne supporterai jamais plus d’être séparée de toi.  

 

- Tu n’auras pas à le faire. Je reste avec toi. Sugar Boy…  

 

 


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