Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 26 :: Opération "Réconciliation"

Pubblicato: 12-02-09 - Ultimo aggiornamento: 12-02-09

Commenti: Bonjour à toutes et à tous! Un chapitre au ton un peu plus léger que les précédents et qui va répondre à vos questions (du moins je l'espère). Merci pour vos reviews sur mes chap précédents et merci à tous ceux qui me suivent. Bisous

 


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Clinique du Doc, 11h00  

 

- …Reika n’est pas morte.  

 

À ces mots, Saeko ne put se contenir plus longtemps : elle éclata en sanglots. Ryô se rapprocha un peu en gardant sa main entre les siennes :  

 

- Saeko, il ne faut pas que tu es de faux espoirs. Écoute bien.  

 

Saeko hocha la tête.  

 

- Ta sœur n’est pas vraiment en vie non plus. Je ne veux rien te cacher, Saeko, mais l’état de Reika est critique. Elle est dans le coma, un coma avancé selon les dires du Doc. La probabilité de chances pour qu’elle se réveille est assez faible.  

 

Il posa sa main contre son front.  

 

- Ton père l'a faite transférer hier dans un établissement spécialisé et… Je suis sincèrement désolé de te l’apprendre comme ça… Je sais que ce n’est pas le bon moment…  

 

- Non. Il fallait que je sache.  

 

Saeko délivra ses doigts pour amener sa main à son cœur. Elle portait une attelle à l’index et au majeur, mauvais souvenir de son face-face avec l’Exécuteur.  

 

- Je peux repasser plus tard. La priorité absolue demeure ton rétablissement…  

 

- Non, refusa-t-elle sèchement. Si durant ma captivité, je n’ai rien pu apprendre, je veux que tu me racontes tout ce qu’il s’est passé en mon absence.  

 

Ryô retrouva un peu de la Saeko qu’il connaissait.  

 

- Ça va être long.  

 

- Je suis clouée au lit.  

 

Se pliant à la volonté de l’inspectrice, Ryô commença son récit. Au bout de quelques minutes, il fut interrompu par Kazue qui lui refusa un délai supplémentaire. De toute manière, exténuée, Saeko venait de se rendormir. Avec tendresse, il caressa l’ovale de son beau visage et sortit de la chambre.  

 

Dans le couloir l’attendait un petit comité d’accueil. Kasumi et Miki s’enquirent aussitôt de l’état de santé de l’inspectrice tandis que Mick et Umibozû se tenaient debout sans rien dire. Avec un petit pincement au cœur, il constata l’absence de Kaori.  

 

- Que lui as-tu dit pour Reika ? s’inquiéta Kasumi.  

 

- La vérité.  

 

- Ryô, tu sais qu’il y a peu de chance pour que Reika se réveille un jour. Tu ne lui as pas donné d’espoir ? intervint Umibozû.  

 

- Simplement une idée à laquelle s’accrocher. Dorénavant, Saeko va se battre pour deux.  

 

- Que t’a-t-elle appris ? interrogea Mick.  

 

- Rien pour le moment et je crains que ce qu’elle ait à nous raconter ne nous avance guère.  

 

Un silence suivit ses propos. Kasumi le rompit :  

 

- En tout cas, je suis drôlement soulagée.  

 

Faisant sursauter tout le monde, Miki tapa dans ses mains avec enthousiasme :  

 

- Bien ! Saeba, tu ferais mieux d’aller te reposer ; ta tête fait peur à voir !  

 

- Merci, c’est gentil, grommela l’interpellé.  

 

Miki le poussa vers la maison du professeur.  

 

- Tu as besoin de te relaxer. Prends un bain avant parce que, sans vouloir paraître désagréable, tu…  

 

- Ça va, Miki ! Je crois que j’ai saisi le message.  

 

Soudain, Ryô s’arrêta et Miki lui rentra dedans de plein fouet. Il virevolta et saisit ses mains :  

 

- Dis-moi, Miki d’amour, si tu venais frotter mon corps…  

 

Elle lui tordit le bras dans le dos en continuant de le pousser vers la maison sans se préoccuper de ses plaintes. Arrivés dans la maison, Miki lui remit une serviette propre, l’incitant – l’obligeant plutôt – à s’y rendre immédiatement. Elle l’accompagna même jusqu’à la porte de la salle de bain, lui assurant qu’elle avait déjà tout préparé, puis lui souhaita un bon bain. Ensuite, l’ex-mercenaire l’abandonna en hâte, prétextant le déjeuner à préparer. Devant la porte, Ryô la regarda prendre ses jambes à son cou, s’étonnant à voix haute :  

 

- Qu’est-ce qu’il lui prend ?  

 

Il renifla son tee-shirt avant d’entrer dans la grande salle de bain du Doc. La lumière était allumée. Ryô se déshabilla dans le vestiaire qui précédait la salle d’eau, déposa ses affaires dans une corbeille prévue à cet effet puis ouvrit la porte coulissante. Il entendait des clapotis ; Miki avait même pris soin de lui remplir la baignoire.  

 

« Eh bien, soit elle tient vraiment à se faire racheter pour l’autre jour, soit j’offre un spectacle plus pitoyable que je ne croyais » pensa-t-il.  

 

Tout à coup, le nettoyeur s’arrêta net, les yeux écarquillés. Il déglutit. Pour cause : la baignoire était déjà occupée.  

 

- Ka… Kaori ???  

 

En croyant entendre une voix, Kaori entrouvrit une paupière, l’esprit engourdi par la chaleur de l’eau. La vision d’un Ryô nu devant la baignoire ne l'alarma pas plus que cela. Après tout, le nombre de fois où elle l’avait surpris dans cette tenue depuis qu’ils vivaient ensemble ! Oui mais là, elle était chez Doc… Bah, voilà ce qui arrivait à force de toujours penser à lui, elle finissait par le voir partout ! Pourtant, la voix lui avait semblé bien réelle…  

Ce fut comme un électrochoc. Ouvrant brusquement les deux yeux, elle put constater la réalité : Ryô se tenait en chair et en os devant elle… nu… et visiblement en forme ! Elle cligna une première fois des paupières. Puis une deuxième fois…  

 

 

Miki et Kasumi étaient penchées à la porte de la cuisine et se frottaient les mains avec satisfaction. Ni Kaori ni Ryô ne s’étaient doutés de rien… Fières de leur stratagème, elles imaginaient les réconciliations dans la salle de bain.  

 

- KKYYYYAAAAAAAHHHHH !!!!!!!!!  

 

La force du cri les projeta à terre. S’ensuivirent les bruits d’un véritable massacre ponctué de cris :  

 

- Prends ça, obsédé ! Pervers !  

 

- Je te le jure, c’est pas ma faute, Kaori chérie ! Aahhh !  

 

- Sale mateur ! Raclure sans gêne ! Fanatique du mokkori !  

 

- Juré sur lui, je ne savais pas que… Kaori ! Non pas…  

 

Enfin, un effroyable BOUM et un violent claquement de porte mirent fin à cette discussion musclée. Kasumi et Miki soufflèrent de déception. Alertés par le vacarme, Falcon et Mick se précipitèrent. C’est alors que Ryô apparut nu comme un ver, la corbeille enfoncée jusqu’au cou, des bleus et des bosses sur tout le corps et le nez en sang. Rouges, Miki et Kasumi détournèrent aussitôt la tête. Mick jeta un coup d’œil au couloir : on aurait dit qu’un typhon y avait déménagé la salle de bain. Ryô cracha un pain de savon.  

 

- Merci beaucoup, Miki, la complimenta le malheureux d’une voix cassée. Merveilleuse idée que de prendre un bain pour se relaxer.  

 

Mick, lui, se frotta les mains en sautillant :  

 

- Hé hé ! Kaori n’a plus rien à jeter maintenant que Ryô a déblayé le terrain !  

 

Miki lui tira l’oreille, l’obligeant à s’agenouiller et l’entraîna avec elle :  

 

- Toi, viens m’aider en cuisine.  

 

Elle s’arrêta brusquement, le regard fermement braqué sur le mur, un doigt pointé vers Ryô :  

 

- Et toi, va t’habiller !  

 

 

À midi, tous réunis autour de la table, l’ambiance était pour le moins tendue : Kaori ne décolorait pas et mangeait à la manière d’un démon. Ryô déglutit en ayant un instant une vision des Enfers avec lui à la place du morceau de poisson qu’elle noyait énergiquement dans le bol de sauce. Pour lancer la conversation, Kasumi demanda :  

 

- Alors, Saeba, qu’as-tu fait ces derniers jours ?  

 

Pile le sujet qu’il voulait éviter ! L’interpellé lui jeta un regard noir, la bouche pleine de riz. Mais sentant le regard courroucé de sa partenaire dardé sur lui, il avala bruyamment ce qu’il avait dans le bec :  

 

- J’ai travaillé. J’ai cherché à cibler le repaire de l’Exécuteur.  

 

- Pff, tu parles, maugréa Mick à voix basse. Lui il a eu le droit de faire la tournée des cabarets !  

 

En l’entendant, Ryô cracha le thé qu’il venait d’avaler et Miki et Kasumi lâchèrent leurs baguettes. Tous tournèrent précipitamment la tête vers une Kaori en bout de table figée comme une statue, la tête baissée de telle manière que ses yeux s’en trouvaient cachés. Une aura noire pesa sur la cuisine. Ryô se redressa d’un bond et abattit furieusement sa paume sur la table en s’injuriant :  

 

- Dis donc, sale traître d’Amerloque...  

L’aura se démultiplia. Blême, Ryô se prosterna aux pieds de Kaori :  

 

- Ô vénérée maîtresse, ne crois pas les mensonges de ce vil serpent !  

 

Les raclements de pieds de chaise sur le carrelage paralysa tout le monde. Kaori se leva. L’espace de quelques secondes, chacun retint son souffle. Étrangement calme, Kaori s’excusa auprès de ses amis. D’un pas en apparence impassible, la jeune femme sortit de la cuisine. Étonné d’être encore en vie, Ryô se redressa.  

 

- C’est tout ? s'hébéta Mick.  

 

- Je crois qu’il aurait mieux valu l’explosion, fit remarquer Umibozû.  

 

Miki et Kasumi soupirèrent en cœur.  

 

 

Une heure après le déjeuner, Kaori déployait ses efforts à éviter son partenaire, déjouant les rencontres improvisées que leur tendaient Miki et Kasumi. Finalement, ces dernières se virent interdites de toute approche par Umibozû, lassé d’entendre élaborer des plans de réconciliation qui tombaient à l’eau. Leurs échecs répétitifs assombrirent l’humeur des deux femmes qui affichèrent des mines taciturnes.  

Comme Saeko dormait toujours et que Ryô tenait absolument à lui parler, il n’avait d’autre choix que de rester chez Doc. Dans un sens, cette situation avec Kaori lui convenait ; ainsi pouvait-il repousser l'inéluctable confrontation. Car tout dans l’attitude de Kaori tendait à démontrer qu’elle avait percé à jour son petit jeu de manipulation, et ça, ce n’était pas bon pour ses affaires. Ni pour son crâne d’ailleurs.  

Depuis près d’une demi-heure, les trois nettoyeurs s’étaient retrouvés dans le salon, chacun faisant part aux autres des hypothèses tirées des derniers faits quant à la manière de coincer l’Exécuteur. Observant Ryô depuis un petit moment, Umibozû lui recommanda :  

 

- Tu ferais mieux d’utiliser ce temps de libre pour te reposer. Un homme à bout de ses ressources est un homme inutile.  

 

- Dis donc, Tête de Poulpe ! Je suis un homme, moi, un vrai, en pleine possession de tous ses moyens !  

 

- Tu m’étonnes qu’il ait une tête de déterré s’il a fait le tour des cabarets ces trois dernières nuits, bougonna Mick qui ne digérait toujours pas.  

 

Ryô lui jeta un regard assassin. Après tout, si sa situation avec Kaori s’était dégradée plus qu’elle ne l’était déjà, c’était en partie à cause de Mick, pensait-il un peu injustement.  

En revanche, tous ses muscles tétanisés donnaient raison à Umibozû ; le moindre mouvement réveillait une nouvelle douleur. Il était épuisé autant physiquement que nerveusement. Ses récentes blessures infligées lors de son face-à-face avec Gôto et l’Exécuteur n’avaient pas guéri et ces trois derniers jours, il en avait acquis de nouvelles en échappant, souvent de justesse, aux embuscades de ses ennemis.  

Préférant invoquer un faux prétexte plutôt que de donner ouvertement satisfaction aux conseils de Falcon, Ryô quitta le salon en arguant qu’il préférait tenir compagnie aux femmes plutôt qu’à un Amerloque grincheux et à un monstre des mers. Enfin, seul, il se réfugia dans la partie chambre de la maison, cherchant une pièce qui ne soit déjà occupée par ses amis.  

Après être tombé sur celle des Ijùin, il eut soudain l’idée de profiter de l’absence des demoiselles pour aller fouiller dans leur lingerie. Hélas oui : si son corps et son esprit quémandaient du sommeil à grands cris, son mokkori, lui, exigeait tout autre chose qui était l’exact opposé du repos. Et – rien d’étonnant quant on connaissait l’animal – ce fut cet appel qui l’emporta. Dans un premier temps alléché par celle de Miki, il y renonça à la pensée que son mari adoré, redoutable spécialiste des pièges, avait certainement pris ses précautions vis-à-vis de Mick et du Doc qui auraient pu songer à la même chose. Alors, à pas de loup, il se mit à la recherche de la chambre de Kasumi et de Kazue.  

Jetant un dernier coup d’œil dans le couloir pour vérifier qu’il était bien désert, il ouvrit une porte avec mille précautions. Une chambre aux rideaux tirés. Malheureusement pour lui, à son entrée une silhouette se redressa sur le lit, lui ôtant aussitôt toute pensée débauchée. Un instant désarmé, il resta dans le chambranle de la porte, une main sur le panneau coulissant. Enfin, rompant le silence qui s’éternisait, il bredouilla :  

 

- Je ne savais pas que tu étais là. Je… Je vais chercher une autre chambre.  

 

Ryô referma avec empressement. Il détala presque et trouva une pièce inoccupée dans laquelle il s’engouffra aussitôt en claquant la porte. Là, il soupira. Puis, il tira les rideaux, plongeant la chambre dans la pénombre et ôta son tee-shirt d’un mouvement las. Ce moindre geste lui demandait des efforts que ses muscles n’étaient plus disposés à fournir. Au moment où il retirait son vêtement, la porte s’entrouvrit timidement…  

 

 

Kaori avait trouvé refuge dans la chambre qu’elle partageait avec Kasumi et Kazue. Kazue s’y était très peu montrée, préférant s’occuper de ses patients autant de jour que de nuit dans l’espoir vain de se sortir Mick de la tête.  

Allongée depuis près d’une demi-heure, la jeune femme ressassait les derniers évènements. La brusque réapparition de son partenaire l’avait complètement chamboulée ; elle qui avait enfin pu remettre un peu d’ordre dans ses sentiments, voilà qu’il débarquait d’une manière totalement imprévue et qu’il la désarmait encore une fois !  

Lorsque la porte s’était ouverte sur l’homme de ses tracas, elle s’était redressée d’un bond, ne s’attendant absolument pas à le voir entrer : d’ordinaire, Ryô était plutôt du genre à fuir ce genre de situation, alors qu’il vienne de lui-même… Mais elle avait vite déchanté :  

 

- Je ne savais pas que tu étais là. Je… Je vais chercher une autre chambre.  

 

Et il était parti en coup de vent.  

Typique.  

Une furieuse envie de l’écraser sous une massue pour le punir de son attitude la prit :  

 

- Oh non ! Ce saligaud n’y échappera pas ! jura-t-elle entre ses dents.  

 

Kaori s’élança à sa poursuite. Pourtant, dès qu’elle entrouvrit la porte derrière laquelle il avait trouvé asile, Kaori suspendit son geste, les yeux écarquillés par ce qu’elle entrevoyait : malgré le peu de lumière, elle découvrit son dos contusionné et fatigué. Lâchant la porte coulissante, elle recula jusqu’à se retrouver dos au mur. Comment avait-elle fait pour ne pas le remarquer ? Même ce matin dans la salle de bain, elle n’avait rien voulu voir, aveuglée par sa colère de le voir débarquer avec culot alors qu’il n’avait donné signe de vie durant plusieurs jours.  

À présent autant en colère après elle qu’après lui, Kaori entra avec beaucoup d’hésitation. Elle distingua sa silhouette sous la couette. Fait inhabituel, il s’était endormi à une vitesse déconcertante ; il devait vraiment être exténué pour agir ainsi. Contemplant ses traits tirés et crispés, Kaori s’approcha puis s’allongea sans bruit à ses côtés, prenant appui sur un coude. Dans un chuchotement, elle entreprit de lui sortir ce qui pesait sur son cœur :  

 

- T’es incontestablement le roi des idiots, Saeba ! Tu ne comprends vraiment rien à rien ! Si tu crois que je ne l’ai pas deviné ton petit jeu, infâme manipulateur ! Chercher encore à m’éloigner de toi… Pff ! Crétin ! Je ne sais pas quel stupide marché tu as passé avec Interpol mais moi, j’ai juré à Azuki qu’il ne t’enlèverait pas à moi. Si tu veux jouer les bornés, on va être deux, Saeba, et crois-moi, je n’ai pas l’intention de perdre !  

 

Après ce monologue, elle reprit son souffle. Ryô n’avait pas bougé, endormi. Alors la jeune femme continua dans sa lancée :  

 

- Tu m’as mis en colère. Terriblement en colère. Et le pire, c’est que je n’arrive plus à savoir si je le suis vraiment ou si je suis peinée de te voir dans un cet état lamentable. T’as vu comment tu t’es arrangé ? Ah il est beau l’étalon de ces dames ! Quoique tu en dises, t’es loin de tes vingt printemps, vieille bourrique !  

 

Tressautement de sourcil presque imperceptible.  

Kaori soupira puis s’étendit contre lui avec précaution. Elle ferma les yeux en glissant sa main dans la sienne.  

 

- Je devrais t’exploser la tête avec ma plus grosse massue. Au lieu de quoi, je…je…  

 

Elle se tut, la gorge soudain nouée, luttant pour retenir ses larmes, résultat de la profonde angoisse qui l'avait rongé au cours de ces longues journées. Le bras de son partenaire bougea pour entourer ses frêles épaules et la ramener plus près contre lui.  

 

- T’es qu’un idiot, Ryô Saeba.  

 

- Je sais. Pardon.  

 

L’esprit incroyablement plus serein, Ryô s’endormit, enveloppé par la chaleur de l’être aimé.  

 

 


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