Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 18 :: Dettes

Pubblicato: 23-12-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Bonjour tout le monde! A l'approche de Noël, les fics toutes plus passionnantes les unes que les autres se multiplient et tant mieux! Continuez!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32


 

Agence RN, 20h30  

 

Au centre de la pièce, dix personnes étaient assisses en tailleur à même le sol autour de plans déroulés et de feuilles éparpillées. Une odeur de nourriture flottait dans l’air.  

 

- Gyoza ? annonça Kazue, une boîte en main.  

 

- Pour moi ! répondit Reïka en levant la main.  

 

- Et moi ! lança Kaori.  

 

L’infirmière leur tendit chacune une boîte. Fouillant dans les sacs devant elle, Kasumi tendit à Falcon des Takoyaki. Ryô décrocha un coup de coude au géant :  

 

- Umi, y a du poulpe là-dedans.  

 

- Et alors ?  

 

- Bah, c’est du cannibalisme… Aïe !  

 

Cette boutade lui avait valu de se retrouver la tête encastrée dans le parquet. À côté de lui, Mick boudait devant son plat. Il leva des yeux implorants vers sa douce :  

 

- Pourquoi moi j’ai que du soja et des légumes ?  

 

- Parce que tu t’empâtes un peu, mon chéri, lui expliqua Kazue avec la voix d’une mère à son enfant.  

 

Vexé, Mick loucha sur le poulet frit d’Azuki. Pendant que les deux femmes terminaient la distribution des repas, Miki reprit la conversation, pointant une de ses baguettes sur un endroit précis des plans :  

 

- Nounours et moi, on peut s’occuper de ce quartier.  

 

Le prude « Nounours » avala de travers.  

 

- Je demanderai à mon père de tenir prête une équipe d’intervention, jugea Saeko en touillant dans ses nouilles au porc. Kasumi ? Navrée mais il va falloir que tu fasses équipe avec Mick.  

 

À ces mots, la moue dégoûtée de l’Américain devant son plat se mua en un sourire en cœur, les yeux pétillants.  

 

- Moi avec les « Fesses Volantes » !?  

 

Calmement, Kazue sortit une massue intitulée « Garde tes distances ». Mick cacha aussitôt sa tête entre ses bras mais Kazue la donna à Kasumi :  

 

- Tu risques d’en avoir besoin.  

 

- J’en ferai bon usage, promit la voleuse.  

 

Mick recommença à bouder, torturant ses légumes entre ses baguettes. Enthousiaste, Reïka tapa dans ses mains :  

 

- Vivement demain qu’on passe à l’action !  

 

Les autres lui jetèrent un regard en coin : grisée, la détective trépignait littéralement d’excitation, fière de voir son plan prendre forme. Tout à coup, Kaori sortit une massue de 10 tonnes et l’abattit sur le crâne de Ryô qui avait profité de cet instant pour avancer ses baguettes en direction de son assiette :  

 

- Ne touche pas à mes mochi, sale cleptomane de ventre sur pattes ! le punit-elle.  

 

Cette petite scène avait attiré l’attention sur eux. Kaori rougit violemment et baissa le nez dans son assiette pour ne plus avoir à supporter les sourires taquins, la fausse tristesse de Mick, la joie difficilement contenue de Miki ou encore la mine bonne perdante de Reïka… bref, tous ces petits gestes qui démontraient leur secret éventé.  

 

 

Une heure plus tôt…  

 

Après cet après-midi revigorant, le couple de nettoyeurs venait d’arriver à l’agence. Kaori avança la main vers la poignée de la porte mais se ravisa. Elle jeta un dernier regard à Ryô qui lui répondit par un sourire réconfortant :  

 

- Ils ont uniquement des doutes, lui murmura Ryô. Ils ne sont sûrs de rien. Et Saeko ne nous aura pas trahi.  

 

Moyennement rassurée, elle inspira une grande bouffée d’air avant de pousser la porte et d’entrer dans la fosse aux lions. Tous les sièges se tournèrent vers les derniers arrivants, les visages éclairés par d’immenses sourires. Face à la bande au complet, City Hunter se figea sur le seuil.  

 

« Ils savent. » pensèrent-ils en même temps.  

 

 

Retour au présent…  

 

Visiblement leurs amis prenaient un malin plaisir à torturer le jeune couple en ne faisant à aucun moment mention de leur nouvelle intimité mais en montrant par leurs attitudes qu’ils n’étaient pas dupes. Kaori savait qu’à la moindre occasion, Miki lui sauterait dessus pour lui tirer les vers du nez. Elle loucha une fraction de seconde en direction de l’inspectrice. Saeko avait-elle vendu la mèche ? Cela ne lui ressemblait guère. Quoique… Saeko avait démontré à d’innombrables reprises ses talents de manipulatrice, alors… Kaori se tassa un peu plus sur elle-même avec la désagréable sensation d’être passée aux rayons laser.  

Seul Azuki ne regardait pas la jeune femme. Lui ne pouvait se permettre de se réjouir pour le nouveau couple. En vérité, cela compliquait les choses et il en était deux fois plus désolé pour Kaori.  

 

Plus tard, les conversations éclatèrent en petits groupes : Kasumi et Mick (sous la surveillance étroite de sa fiancée) mettaient au point le fonctionnement de leur équipe, Umibozû, Azuki et Reïka débattaient sur les informations que la détective avait piraté, Miki expliquait à Kazue les différentes partie du plan que l’infirmière – étrangère au Milieu – ne comprenait pas, et Kaori faisait le tour de la pièce, proposant du thé vert à chacun. Sur un signe de Saeko, Ryô suivit l’inspectrice hors de la pièce.  

 

Saeko attira Ryô dans la chambre de Reïka et ferma la porte. Une expression lubrique déforma le visage du pervers :  

 

- Enfin Saeko chérie, tu te décides à succomber à l’Étalon de Shinjuku !  

 

Saeko repoussa l’homme en rut qui s’avançait, lèvres en avant.  

 

- Ne te méprends pas ! Je voulais juste te parler en privé.  

 

Elle appuya ses dires en calmant les ardeurs du nettoyeur par un coup de talon aiguille en pleine face. Se frottant la joue, Ryô pleurnicha :  

 

- Tu es cruelle, Saeko !  

 

Sans s’en formaliser, l’inspectrice se dirigea vers la fenêtre, prenant garde de ne pas se positionner devant mais sur le côté au cas où. Recouvrant son sérieux, Ryô, les mains dans les poches, le dos appuyé au mur, demanda :  

 

- Qu’as-tu appris ?  

 

- L’agent Naoyuki a négocié ma réintégration contre City Hunter.  

 

Le nettoyeur garda le silence, faisant ainsi comprendre à Saeko qu’il s’en doutait déjà. L’inspectrice se retourna vers lui :  

 

- Ryô, Interpol sait que City Hunter compte deux têtes et ils ne vous feront aucun cadeau.  

 

Nouveau silence. Elle continua :  

 

- Tu sais que je vous laisserai pas tomber. Les deux ou trois services que tu m’as rendu durant mes enquêtes…  

 

Ryô s’étrangla :  

 

- Deux ou trois services !  

 

Il sortit un petit calepin marron d’une poche intérieure de sa veste. Il l’ouvrit et une liste se déplia jusqu’au sol.  

 

- Deux ou trois services ! répéta-t-il. Je tiens le compte de tes dettes, moi, et tu m’en dois un sacré paquet ! Il est temps de rembourser tous les coups que tu me dois !  

 

Sur ces dires, il tapota le lit de sa main libre, l’autre brandissant toujours la liste.  

 

- Inspectrice de mon cœur, il va falloir que tu passes à la caisse, ajouta-t-il, un immense sourire pervers aux lèvres.  

 

D’un mouvement extrêmement rapide, Saeko découvrit sa cuisse et un de ses couteaux cachés dans sa jarretière trancha ladite liste qui vint s’épingler contre le mur. Immobile, Ryô tenait entre ses doigts le calepin auquel pendait un papier rétréci à cinq centimètres de long. Un léger sourire aux lèvres, elle passa devant lui, arracha la liste avant d’en faire une boulette de papier. Le nettoyeur s’étouffa en ne pouvant que constater la réduction à un coup et demi. Pour toute justification, Saeko renvoya ses cheveux en arrière.  

Enfin, Ryô échappa un petit soupir mi-amusé, mi-résigné. Remettant une main dans sa poche, il se dirigea vers la porte. Il posa l’autre sur la poignée quand Saeko le rappela :  

 

- Que comptes-tu faire pour Kaori ?  

 

Ryô se retourna à demi.  

 

- Ce que j’ai promis à Makimura : la protéger.  

 

Il lui lança un objet qu’elle rattrapa. Ensuite, il ouvrit la porte pour regagner le salon. Saeko regarda ce que le nettoyeur lui avait jeté : le calepin marron. Saeko sourit.  

 

- Ryô, je trouverai un moyen de m’acquitter de mes dettes, jura l’inspectrice.  

 

 

En entendant les rires qui provenaient du salon, Ryô s’arrêta dans le couloir et ferma les yeux. Un rire en particulier retenait son attention. C’était le plus harmonieux de tous, le seul qui faisait monter en lui une source de chaleur aussi apaisante qu’une étreinte. Ce son cristallin faisait voler en éclat le fardeau qu’il était condamné à porter, soulageait son cœur, l’ouvrait sur le monde. Profitant de l’ombre, il contempla le visage de son rayon de soleil. Ses traits délicats respiraient l’authenticité, la simplicité et l’empathie. Elle était belle, pas uniquement charnellement ; sa beauté était en parfaite symbiose avec son âme. Cette femme était l’essence même de la beauté.  

Plus tôt, Kaori lui avait demandé s’il ne regretterait pas. Non, il ne regretterait pas. Ce n’était pas lui qui éprouverait des regrets : ce serait elle. Car pour la protéger, il devait l’éloigner de lui. Jamais il ne supporterait l’idée que Kaori paie pour ses péchés ! Ce serait comme tuer un ange !  

Alors tout bas, il murmura :  

 

- Pardonne-moi. Kaori…  

 

 

Comme la journée de demain s’annonçait chargée, la petite troupe décida d’un commun accord de se reposer. Il était trop tard pour les femmes de regagner la clinique sans risque ; aussi fut-il convenu de rejoindre chacun leurs appartements respectifs : les Angel accueillaient les Ijuin chez eux tandis que Saeko s’empressa de s’inviter, elle et Azuki chez Reïka, prétextant que l’immeuble de City Hunter était beaucoup trop exposé au danger ; ce à quoi Mick protesta contre cette injustice : pourquoi Azuki avait-il le droit de rester seul avec les deux sublimes créatures et pas lui ? La massue de sa douce moitié le fit ravaler ses paroles.  

Malicieusement, Miki remarqua à Kaori que Saeko n’avait pas tord et qu’elle devrait peut-être envisagé de dormir ailleurs que chez elle. Kaori piqua un fard en devinant où voulait en venir son amie tandis que Mick s’extirpa de sous la massue, prit les mains de Kaori pour lui proposer l’hospitalité de son lit. Une fraction de seconde plus tard, il liait de nouveau connaissance avec la massue 100 tonnes de Kazue additionnée à celle de Kaori qui avait dégainé la première. Levant hardiment le menton, Kaori assura qu’elle serait certainement plus en sécurité dans sa chambre que dans celle de Mick et se dirigea vers la porte.  

Étonnamment silencieux, Ryô la suivit, les mains dans les poches. Les autres leur souhaitèrent bonne nuit en souriant jusqu’aux oreilles avant que Saeko leur rappelle que si les murs avaient des oreilles, les fenêtres avaient des yeux. City Hunter quitta l’agence en cogitant ces dernières paroles mystérieuses.  

 

Bientôt, les sœurs Nogami se retrouvèrent seules avec l’agent d’Interpol. Azuki s’installa sur le canapé du salon tandis que les deux sœurs se partageaient le lit de la chambre et l’appartement plongea dans un silence ensommeillé. Les heures s’écoulaient et pourtant, Reïka ne dormait pas. Elle n’y parvenait pas. Sans réveiller sa sœur, elle enfila une robe de chambre et se rendit dans la cuisine. En passant devant le salon, elle osa jeter un regard sur la silhouette assoupie de l’agent. Dommage, elle aurait aimé discuter. Soupirant, elle ouvrit le frigo et se servit un verre d’eau.  

C’est alors qu’un son métallique lui fit tendre l’oreille. Ses instincts sur le qui-vive, elle ouvrit un tiroir et en sortit son COP 357. Ses réflexes d’ex-flic la menèrent prudemment dans l’escalier. Le cœur battant, elle pointa son arme sur la porte close. Là, elle attendit. À force de rester tendu, son bras faiblit, trembla légèrement. Rien ne se passait. Soupirant de soulagement, Reïka baissa son bras en désenclenchant le chien. Elle pesta contre sa stupidité. Si une attaque devait se produire, la cible serait plutôt l’immeuble voisin et non le sien.  

La détective tourna les talons, remonta lentement les marches. Elle n’entendit pas la porte s’ouvrir et ne vit pas le revolver qu’on braquait sur elle.  

Un coup de feu claqua.  

Reïka s’écroula sans avoir le temps de pousser le moindre cri. Des filets de sang ruisselèrent sur les marches. L’Exécuteur baissa le canon fumant de son Steyr M9, un sourire satisfait aux lèvres.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de