Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 21 :: Journée Rouge 1/2

Pubblicato: 29-12-08 - Ultimo aggiornamento: 01-01-09

Commenti: Hello tout le monde! Je tenais à dire deux choses: d'abord mille merci pour vos reviews très encourageantes et merci de me suivre depuis le début de cette fic. Ensuite, une petite dédicace toute particulière à Kaoridu86 qui est ma petite soeur et qui vient tout récemment de se lancer elle aussi dans les fanfics. Donc un gros bisous à toi et un autre pour toutes les lectrices de HFC et aux auteurs qui nous pondent des petits bijoux de fics!!!

 


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Clinique du Doc, 6h30  

 

Inconsolable, Kaori s’était endormie d’épuisement. Falcon la ramena à la maison du Doc où il l’étendit dans une chambre d’amis. Miki resta à son chevet. Umibozû retourna dans le salon où Mick, les yeux injectés de sang, fumait cigarette sur cigarette, un verre de whisky à la main malgré l’heure inappropriée. Le devançant, Umibozû lui retira la bouteille des mains quand Mick voulut se resservir une quatrième fois. L’Américain lui jeta un regard assassin, un regard de tueur, qui laissa le géant impassible derrière ses lunettes noires.  

 

- Ce n’est pas là-dedans que tu trouveras la solution à tes problèmes.  

 

- Qu’est-ce qu’ils peuvent te foutre mes problèmes ? ragea le nettoyeur en essayant de le lui reprendre.  

 

Sans crier gare, Falcon lui décrocha un coup de poing en pleine face. Mick fut projeté contre la table basse, se cogna durement puis s’affala à terre, la lèvre éclatée. Sonné, il se mit à quatre pattes, secoua la tête à la manière d’un chien qui s’ébroue, essaya de se remettre sur ses pieds mais trébucha deux fois avant d’en abandonner l’idée. À la place, il resta assis par terre, attendant que le sol cesse de tanguer devant ses yeux. Il fallait préciser que le colosse n’avait pas retenu son coup. Frottant sa mâchoire douloureuse et essuyant le sang qui coulait sur son menton, Mick maugréa :  

 

- Bordel ! T’y es pas allé de main morte !  

 

- De rien.  

 

Falcon s’installa dans le fauteuil face à Mick, qui, lui, gardait les fesses sur le parquet. Profitant de la bouteille en sa possession, le mercenaire but une rasade au goulot pendant que le regard de Mick se perdait dans la contemplation du sol. Soudain, les épaules de Mick furent parcourues de soubresauts incontrôlés : l’Américain partit dans un petit rire nerveux avant d’éclater franchement à en avoir les larmes aux yeux.  

 

- Qu’est-ce qui te fait rire ?  

 

- Toi, moi… tout ! Il reste plus que nous deux, mon pote ! Un aveugle et un handicapé pour affronter un ministre fou, une guerre des rues et un nettoyeur qui a fondu les plombs ! Tu trouves pas ça drôle, toi ?  

 

Se calmant, il soupira longuement en passant une main dans ses cheveux décoiffés pour les lisser :  

 

- On est pitoyables…  

 

Grimaçant, Mick parvint à se relever maladroitement, rajusta la veste de son costume tout en tendant son verre à Falcon pour qu’il le serve. Umibozû s’exécuta. Mick porta un toast :  

 

- À toi et à moi, Tête de poulpe ! Parce qu’en ce jour, il se peut que nous partagions notre dernier verre !  

 

Umibozû et Mick trinquèrent, l’un avec sa bouteille, l’autre avec son verre.  

 

- À cette journée alors, répondit Falcon avant de vider le fond de bouteille.  

 

Laissant agir la chaleur du liquide ambré, les deux hommes demeurèrent silencieux, perdus dans leurs pensées. Au bout d’un moment, Mick lança :  

 

- Tu sais ce qu’il y a de pire dans notre monde ?  

 

- Les remords, répondit sans hésiter Falcon, la tête baissée sur la bouteille vide.  

 

Mick observa par la fenêtre le jardin sous le soleil levant. En réalité, il regardait une silhouette convulsée de sanglots agenouillée sous un arbre ; une silhouette qu’il connaissait par cœur, auprès de laquelle il s’était réveillé serein et aimé chaque matin de ces derniers mois ; la silhouette de celle qui avait failli devenir sa femme.  

 

- Ouais… les remords… approuva-t-il d’un ton affligé.  

 

 

- Ryô ! cria Kaori en se réveillant en sursaut.  

 

Le cœur battant à tout rompre, elle tourna la tête à droite et à gauche. Une main bienveillante se posa sur son épaule.  

 

- Doucement, Kaori.  

 

- Miki ?  

 

Douloureusement, les évènements lui revinrent en mémoire. Un lourd sentiment d’abandon la cueillit. Des larmes perlèrent à ses yeux noisette sans éclat. Miki s’assit sur le lit pour la prendre dans ses bras mais Kaori la repoussa gentiment. La jeune femme ravala ses pleurs, s’essuya les yeux puis sortit du lit.  

 

- Kaori ? s’inquiéta son amie.  

 

- Nous avons une mission alors ne traînons pas !  

 

Kaori se raccrochait au dernier espoir qui venait de naître dans son cœur.  

 

- Tu n’es pas en état de…  

 

- Miki, il faut que nous arrêtions Gôto avant lui, déclara la nettoyeuse d’une voix devenue ferme et déterminée. C’est le seul moyen de sauver Saeko et Shinjuku, l’unique façon de terminer enfin cette histoire.  

 

Kaori regarda Miki dans les yeux :  

 

- C’est le seul moyen pour que Ryô me revienne. Viens, nous avons le nettoyeur n°1 du Japon à battre.  

 

 

Maison du Ministre de l’Intérieur, 8h00  

 

En ce dimanche matin, le ministre se réveilla de bonne humeur. Il profita des rayons du soleil qui traversaient les rideaux et qui venaient réchauffer son lit à baldaquin. Cherchant à tâtons ses lunettes à monture en écailles sur la table de chevet, il étouffa un bâillement paresseux. Puis, tournant la tête , il découvrit qu’il était seul dans ce grand lit ; Sayaka, sa secrétaire avec qui il entretenait une liaison, n’était pas venue cette nuit. Enfilant des chaussons et une robe de chambre, il traîna les pieds jusqu’à la terrasse qui dominait le parc entourant son immense propriété. Son majordome lui souhaita le bonjour en déposant sur la table le journal du matin accompagné du petit-déjeuner de monsieur.  

L’air était doux en cette saison et Gôto s’installa avec délice devant les mets, profitant du soleil matinal. Bien qu’en pleine ville, son parc lui offrait l’illusion de vivre au calme. C’était un moyen pour lui de se ressourcer. Il ouvrit les pages du journal et commença sa lecture. Son majordome revint plusieurs minutes plus tard, lui annonçant l’arrivée d’un visiteur. En voyant arriver l’Exécuteur, Gôto lui sourit, plia son journal et proposa aimablement à son bras droit de partager son petit-déjeuner.  

 

- Comment ça c’est passé ?  

 

- Pas trop mal, lui répondit l’Exécuteur en goûtant à la soupe miso. Notre invitée dort en ce moment.  

 

- Des problèmes ?  

 

- Quelques ennuis seulement, répondit négligemment l’Exécuteur en souriant. Saeba et sa bande sont intervenus.  

 

Gôto se redressa un peu :  

 

- Il t’a vu ?  

 

- Brièvement. Bah ! De toute manière, qu’est-ce que ça change ? Personne, pas même lui, ne pourra jamais faire le rapprochement.  

 

- Je préfère tout de même qu’on ne voit pas l’Exécuteur chez moi. Change-toi ou va t’occuper de l’inspecteur.  

 

Haussant les épaules, l’Exécuteur se leva, prenant congé de son hôte. Gôto sourit, satisfait. Avec l’inspecteur Nogami en sa détention, il se constituait un nouveau jeu de cartes comprenant des atouts certains. Il avait une assurance manifeste sur son ennemi. Car, après tout, City Hunter ne représentait qu’un obstacle à son plan, un obstacle qui n’en serait bientôt plus un…  

 

 

Pour la énième fois, la massue de Kasumi s’abattit sur le crâne de Mick qui manqua une nouvelle fois de tomber de leur cachette, en haut d’un arbre.  

 

- Mais enfin, Kasumi, j’étais sage, se plaignit le malheureux.  

 

- Et ta main sur mes fesses, c’était quoi ? ragea-t-elle.  

 

- Oh, ça ? Tu sais, depuis mon accident, mes mains deviennent parfois incontrôlables…  

 

Il se tut lorsqu’il croisa le regard flamboyant de la voleuse. Il déglutit péniblement et jugea plus judicieux de se taire ; il doutait que son crâne résiste une fois de plus à une attaque à la massue. Surtout que Kasumi ne retenait pas ses coups, furieuse après lui à cause de sa conduite envers Kazue.  

 

« Non, ne pas penser à Kazue, se concentrer sur la mission, uniquement sur la mission. Ne pas la revoir vider toutes les larmes de son corps, dehors, dans le jardin du Doc. Se concentrer sur Gôto ! »  

 

Mick reporta son attention sur la terrasse, jumelles en main. Conformément au plan établi, Mick et Kasumi s’étaient introduits dans l’enceinte de la propriété en évitant avec succès les innombrables caméras et l’armée de vigiles et de dobermans.  

 

- Mick, regarde ! C’est lui ! s’exclama Kasumi en mitraillant la terrasse avec son appareil photo.  

 

Le nettoyeur sentit une vague de colère monter en lui à la vue de l’Exécuteur. Il dut fermer les yeux pour se calmer. Son Desert Eagle le démangeait. Faisant appel à tout son self-contrôle, il se retint. Puis, il le dévisagea avec l’œil du professionnel : l’Exécuteur faisait environ 1m75, mince, à la limite d’être trop fluet pour un homme de sa taille, le visage anguleux, des yeux vifs et deux doigts qui lui manquaient à la main gauche, signe de son appartenance un jour ou l’autre à une bande de yakusas. Mick se rappela sa voix trop calme qui collait bien à son physique.  

L’entretien entre les deux hommes ne dura pas longtemps : bientôt, l’Exécuteur salua son employeur et disparut à l’intérieur de la grande demeure. Kasumi et Mick abaissèrent appareil photo et jumelles.  

 

- Nous avons ce que nous voulions, dit Kasumi. Passons-nous à la deuxième phase ou attendons-nous cette nuit ?  

 

- La nuit, le système de sécurité doit être renforcé, réfléchit Mick. Il nous sera beaucoup plus difficile d’entrer dans la maison.  

 

- Alors faisons-le maintenant. Nous avons le matériel, proposa-t-elle en lui montrant les micros et les mini-caméras à placer dans le bureau et la chambre du ministre.  

 

- Inutile, renchérit Mick, un mystérieux sourire sur le visage. Ryô nous a déjà devancé.  

 

- Comment le sais-tu ? s’étonna la jeune femme.  

 

Mick lui lança un regard assuré :  

 

- Parce que c’est ce que moi j’aurais fait à sa place. Reste plus qu’à intercepter l’animal…  

 

 

Vingt minutes plus tard, une limousine aux vitres blindées remontait l’interminable allée avant de venir se garer devant l’entrée. Le chauffeur descendit, ouvrit la portière arrière à une créature qui attira aussitôt le regard de l’homme dissimulé derrière une fenêtre à l’étage. Une femme d’une trentaine d’années, vêtue d’un tailleur écru impeccable qui soulignait ses jambes interminables, mallette en main, prit la direction de la porte d’entrée d’une démarche énergique et pourtant charmeuse.  

L’homme garda le regard braqué sur la belle jusqu’à ce qu’elle disparaisse de son champ de vision, un demi-sourire appréciateur aux lèvres. De là où il se trouvait, il entendit la conversation qui se tenait dans le hall :  

 

- Bonjour mademoiselle Inomata, salua respectueusement le majordome. Monsieur vous attend sur la terrasse.  

 

L’homme pesta : cette magnifique créature contrariait ses projets, lui qui aurait désiré un entretien privé avec le ministre. Il entendit les talons de la belle claquer sur les marches en marbre. Entrouvrant la porte, il attendit que la femme passe devant pour pouvoir l’admirer en cachette. Ses sens ne l’avaient pas trompé : cette femme était magnifique. Jupe qui arrivait au-dessus des genoux et qui moulait avantageusement ses fesses agréables, chemisier en soie noire révélant une poitrine ferme (bien qu’un peu trop petite au goût du voyeur), cheveux aux reflets châtains emprisonnés dans un chignon sage qui rehaussait son cou gracile, visage fin, lunettes à monture légère qui ne dissimulaient rien de son regard de biche pétillant… Un parfum épicé flottait derrière son passage.  

Ryô se laissa à apprécier cette vision et cette odeur avec le regard affirmé d’un expert en la question : cette femme avait toutes les qualités requises pour être mannequin ! Et il savait qui était la charmante dame : Sayaka Inomata, secrétaire particulière du ministre Gôto. Ryô la suivit des yeux jusqu’à ce que son pas ne résonne plus dans le couloir. Là, il se rapprocha de la terrasse tout en se dissimulant tel un chat.  

Sayaka trouva Gôto toujours plongé dans la lecture de son journal. Il lui adressa un beau sourire auquel la froide secrétaire répondit. Elle lui vola un baiser avant de prendre place sur une chaise à côté de son amant. Posant la mallette sur la table, elle sortit une pile de dossiers urgents qui exigeait l’attention du ministre. Grognant qu’on était dimanche, Gôto replia son journal pour jeter un coup d’œil aux papiers. Tandis qu’elle prenait des notes, il lui dictait ses décisions. Toujours caché, Ryô s’ennuyait. Tout ce bla-bla politique mettait à mal sa patience. Enfin, trois-quart d’heure plus tard, alors que Ryô commençait à se sentir somnolant malgré les fourmillements dans ses jambes, la scène prit un tournant qui réjouit davantage son côté obsédé.  

Gôto en avait assez. Aussi, quand sa sublime secrétaire se pencha une fois de trop sur lui, révélant son décolleté que Gôto pourrait pleinement admirer s’il faisait sauter les deux premiers boutons du chemisier, il perdit toute notion. Posant sa main sur la cuisse appétissante de la femme, il fit remonter ses doigts sous la jupe. S’ensuivirent un long baiser langoureux ainsi que des gémissements qui accompagnaient les préliminaires. Maintenant assise sur les genoux de Gôto, Sayaka passait ses doigts sous la robe de chambre :  

 

- Je vois que tu n’as pas encore pris ta douche, susurra-t-elle d’une voix si aguicheuse que Ryô en eut la chair de poule même si cette remarque ne s’adressait pas à lui.  

 

- J’ai envie d’un bain. Qu’en dis-tu ?  

 

« Et moi d’une douche froide si je ne veux pas perdre la tête ! » pensa Ryô dans son coin.  

 

Sayaka se leva, adressa un clin d’œil amusé à son amant et rentra dans la maison en lançant par-dessus son épaule :  

 

- Tes désirs sont des ordres ! Je vais faire couler l’eau.  

 

Non sans admirer la belle silhouette de dos, Ryô attendit que Sayaka disparaisse dans la salle de bain pour se faufiler sur la terrasse, son Python en main. Il pointa le canon sur la nuque de Gôto qui tressaillit au contact froid de l’acier contre sa peau. Sans avoir à se retourner, Gôto comprit aussitôt :  

 

- Saeba !  

 

 

Quartier de Kabukichô, 9h00  

 

Un groupe armé entra avec précaution à l’intérieur du cabaret abandonné. Méfiants, ils pointèrent leurs armes sur les vestiges de chaises et de tables, la scène et le comptoir poussiéreux, les rideaux déchirés… Personne. Le chef de la bande claqua des doigts et aussitôt, deux de ses hommes époussetèrent une des dernières banquettes non éventrées et la table la moins bancale. Le chef s’assit, rajustant un pan de son manteau avec sa main sur laquelle était tatouée un chrysanthème dorée.  

Les portes s’ouvrirent de nouveau et aussitôt, les canons des armes se pointèrent sur les nouveaux arrivants. Un second groupe, armé jusqu’aux dents, s’immobilisa, revolvers et mitraillettes brandies, prêts à faire feu.  

L’homme au chrysanthème se leva, aplatissant ses paumes sur la table branlante :  

 

- Le Tamia ? Que faites-vous ici ?  

 

Le chef du second groupe, un tamia tatoué dans le cou, dévisagea le premier :  

 

- Qu’est-ce que vous, vous faites ici ? Le Chrysanthème d’Or est loin de son territoire !  

 

- Ce quartier n’appartient pas au Tamia à ce que je sache ! ironisa le premier, piqué au vif.  

 

Les deux oyabuns s’étudièrent comme deux loups prêts à passer à l’attaque. Enfin, l’oyabun du Chrysanthème d’Or demanda :  

 

- Se pourrait-il que le Tamia ait reçu une invitation lui aussi ?  

 

L’oyabun du Tamia demanda à ses hommes de baisser leurs armes tandis que le premier groupe en faisait de même, non sans se juger du coin de l’œil. Puis, il vint s’asseoir en face de son homologue.  

 

- Que sais-tu ?  

 

- Presque rien. J’ai appris que City Hunter passerait dans le coin.  

 

L’autre ricana :  

 

- Nos renseignements sont les mêmes. Je suppose que nos clans respectifs ont eu la même idée : abattre City Hunter afin de marchander avec l’Exécuteur…  

 

- Nous, nous pensons le capturer. Mort, il ne servirait à rien.  

 

L’oyabun du Tamia éclata de rire :  

 

- Capturer le grand City Hunter ? Tu as de trop grandes ambitions !  

 

L’homme du Chrysanthème d’Or se pencha en avant :  

 

- Toi et moi, nous n’avons refusé d’adhérer au clan de l’Exécuteur. Tous les deux nous sommes, pour ainsi dire, traqués. Peut-être pouvons-nous trouver un terrain d’entente… Aide-moi à capturer City Hunter et marchandons notre survie avec l’Exécuteur. Toi comme moi, nous serions gagnants…  

 

- Plan admirable hormis le fait que je n’ai aucune confiance en toi. Néanmoins, je suis tenté…  

 

Le Chrysanthème d’Or tendit la main au Tamia :  

 

- Marché conclu ?  

 

- Un instant. N’y a-t-il pas quelque chose qui t’échappe ? Tu ne te demandes pas pourquoi nous avons reçu des informations identiques et que nous soyons réunis ici par une heureuse coïncidence ?  

 

Son interlocuteur blêmit.  

 

- C’est un piège !  

 

À peine venait-il de le crier que les portes se refermèrent dans un claquement sec. Les hommes des clans différents brandirent leurs armes les uns contre les autres, faisant monter la tension d’un nouveau cran. C’est alors que des pas lourds résonnèrent sur la scène, attirant tous les regards. Un colosse portant un bazooka sur l’épaule s’arrêta au milieu de l’estrade.  

 

- Fal… Falcon ! s’étouffa le Tamia.  

 

- Ne bougez pas si vous tenez à rester en vie, répondit Umibozû. Il y a des pièges disposés un peu partout. Je ne voudrais pas que l’un d’entre vous fasse un mauvais pas.  

 

À cette déclaration, les yakusas se figèrent tous, regardant le sol avec appréhension.  

 

- Posez vos armes.  

 

Les deux oyabuns choisirent d’obéir et bientôt, tous les hommes abandonnèrent leurs fusils.  

 

- Au moindre geste suspect, ces dames vous enverront en enfer, continua le géant en désignant Miki et Kaori armées de sniper, cachées dans le plafond défoncé au-dessus de leurs têtes.  

 

- Qu’est-ce que vous voulez ?  

 

Umibozû leur accorda son terrifiant sourire :  

 

- Nous avons des ennemis et des intérêts communs. Nous voulons juste discuter...  

 

 


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