Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 15 :: Le repos du guerrier

Pubblicato: 12-12-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Voici les retrouvailles de City Hunter après tous ces évènements! Bonne lecture!

 


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Maison du Doc, 20h05  

 

- Ryyôô !!!  

 

Entendre la voix de Kaori constituait déjà en soi un effet de surprise pour le nettoyeur. Mais voir son propre corps englouti par l’ombre gigantesque d’une massue – ô combien redoutée – lui fit ouvrir des yeux encore plus grands. Ryô ne put que déglutir péniblement avant de se retrouver encastrer dans le carrelage, disloqué par l’énorme masse.  

Poussant des petits cris de douleur, Kaori lâcha le manche en trépignant sur place et en secouant vigoureusement ses mains bandées :  

 

- Aïe aïe aïe ! Fichues coupures !  

 

Quant à Azuki, il était resté pétrifié : il avait déjà vu la frêle jeune femme sortir une massue contre Otoka mais là, il venait de la voir s’en servir d’une manière impitoyable. Visiblement, il était seul à considérer l’étrangeté de la scène car les autres n’avaient pas bronché.  

 

- Pourquoi ? pleura une voix étouffée sous la massue.  

 

Les yeux de Kaori flamboyèrent.  

 

- Pourquoi ? Tu oses demander pourquoi ? Maudit partenaire ! C’est ça ton plan ? Foncer tête baissée dans les repaires des yakusas ? Peins-toi directement une cible sur les fesses, ce sera encore plus efficace !  

 

Sur ce, Kaori quitta la pièce à grandes enjambées. Ryô s’extirpa de sous la massue avec difficulté. Grommelant entre ses dents que de toute façon, c’était elle qui finirait par avoir sa peau, il vérifia que tous ses membres se trouvaient à leur bonne place. Le Doc lui tendit un remède pour s’en remettre : un verre de whisky. Comme seul le fauteuil daignait lui ouvrir ses bras, il s’y installa en soupirant.  

 

- Alors ? demanda Saeko, impatiente d’entendre le récit des nettoyeurs.  

 

- Rien de nouveau, répondit Mick en passant un bras autour des épaules de sa fiancée. On a fait le Dragon Bleu, le Cercle Rouge et le Lotus Blanc, nada.  

 

- Les oyabuns ne sont même pas capables de décrire correctement l’Exécuteur, ajouta Falcon. La seule chose positive qu’on ait réussi à obtenir aujourd’hui, c’est confirmer notre retour et notre envie d’en découdre.  

 

Les têtes se tournèrent vers Ryô plongé dans ses pensées. Dans le silence, il finit son fond de verre avant de regarder Azuki.  

 

- Qu’est-ce que vous faîtes ici ? Je croyais que Kaori était en sécurité chez vous.  

 

Ses paroles claquèrent comme un reproche. Piqué au vif, Azuki lui résuma leur fuite due à la Police des Polices. Lorsqu’il eut terminé, l’agent et le nettoyeur se défièrent du regard. La tension montait. Pour désamorcer la situation, Kazue annonça qu’elle allait préparer le dîner. Kasumi et Miki lui proposèrent leur aide. Doc resservait les verres devant lui mais Ryô refusa en se levant. Sans un mot, les mains dans les poches, il partit à la recherche de sa partenaire qui n’avait toujours pas réapparu.  

 

 

Kaori avait trouvé refuge dans la luxueuse bibliothèque du Doc. Elle n’avait pas allumé la lumière, préférant la semi-obscurité qui y régnait. Là, au milieu de ces quatre murs surchargés de livres, elle trouvait un semblant d’abri. La fenêtre donnait sur le magnifique jardin du Doc baigné d’une lumière en clair-obscur avec la tombée de la nuit. Cette vue apaisa un peu les tourments de son cœur.  

Tout à l’heure, elle avait laissé libre court à son caractère impulsif. Quand ses amies lui avaient avoué les projets des nettoyeurs, Kaori avait senti ses entrailles se nouer. La peur de le perdre, l’appréhension de le voir revenir blessé, l’attente interminable avaient failli la rendre folle. Aussi, lorsqu’elle avait entendu sa voix dans le salon, elle s’était précipitée, la gorge nouée, le cœur au bord des lèvres, et elle avait réagi par réflexe. Au moins, sa colère avait le mérite de masquer son inquiétude et sa peine. Juste après, Kaori avait éprouvé le besoin pressant de s’enfuir. Voilà pourquoi elle avait trouvé asile ici et qu’elle restait plantée devant cette fenêtre, immobile. Le temps passant, rassurée sur l’état de santé de son partenaire, elle voyait les choses avec un peu plus de recul. Avec tous les évènements qui s’enchaînaient à n’en plus finir, il était normal qu’elle soit sur les nerfs.  

Perdue dans ses pensées, les bras croisés sur sa poitrine, Kaori n’entendit pas la porte s’ouvrir ni se refermer. D’abord par hésitation puis par contemplation, la personne ne fit rien pour trahir sa présence. Il faisait presque nuit à présent. Se décidant, l’intrus s’avança jusqu’à se retrouver juste derrière la nettoyeuse.  

 

- Kaori ?  

 

La jeune femme sursauta violemment, se cognant la hanche dans le coin d’une vitrine basse.  

 

- Ouille !  

 

Elle se frotta vigoureusement dans le but vain d’atténuer la douleur. Enfin, elle leva la tête vers le causeur de troubles et son cœur s’emballa. Ils se regardaient, tous les deux un peu gênés. Ils avaient beaucoup à se dire et pourtant, les deux cherchaient par où commencer. Finalement, Kaori se rappela qu’elle était censée être en colère contre lui :  

 

- Idiot ! Tu m’as fait peur ! Je vais compter un bleu de plus maintenant !  

 

Ryô saisit cette perche qu’elle lui tendait. N’y tenant plus, il franchit la faible distance entre eux pour caresser la hanche de la jeune femme. Il sentit Kaori frémir sous ses doigts.  

 

- Hum… Tout m’a l’air d’être en place. Mais il vaudrait mieux que je te fasse subir un examen minutieux , tu sais, au cas où…  

 

Comprenant l’allusion, Kaori rougit et chercha à faire un pas en arrière mais Ryô la retint en passant son bras autour de sa hanche, relevant son menton de l’autre. Lorsqu’elle sonda ces prunelles noires offertes, sa timidité fondit comme neige au soleil. Évacuant le stress, l’angoisse, la fatigue, la douleur de ces derniers jours, Kaori lui sauta au cou, l’embrassa à pleine bouche. Ryô n’était pas en reste et répondait avec la même ardeur. Rapidement, le long baiser qui célébrait leurs retrouvailles s’approfondit, se voulut plus avide et plus désireux l’un de l’autre.  

Ryô redescendit sur terre lorsqu’il sentit les mains de Kaori posées sur ses joues. Il s’écarta un peu pour prendre ses mains qui disparaissaient sous des bandes.  

 

- À ce rythme, tu vas te transformer en momie. À moins que ce ne soit déjà le cas ?  

 

L’esprit complètement grisé par leur étreinte, Kaori ne réagit pas tout de suite lorsque les mains de son partenaire s’aventurèrent sous son pull ample.  

 

- Euh… Ryô ?  

 

- Simple vérification.  

 

Ce faisant, il reprit les lèvres qu’il avait délaissé, attisant leur appétit mutuel. Partis comme ils étaient, Ryô souleva la jeune femme pour l’asseoir sur le bord de la table de lecture au centre de la bibliothèque. Fébrilement, Kaori lui ôta son blouson et il prit le relais pour détacher son holster, abandonnant son précieux Magnum sur une chaise à portée. Impatiente, elle le ramena contre elle, nouant ses mains derrière sa nuque. Les doigts de son partenaire repartirent à la découverte de sa peau sous le pull quand…  

 

- Ryô ! Kaori ! Ouhouh ! Vous êtes là ?  

 

Affairés, ils n’avaient pas entendu les voix de leurs amis qui les cherchaient depuis quelques temps. La poignée de la porte tourna. Le panneau s’ouvrit de quelques centimètres.  

Son sang ne faisant qu’un tour, Ryô bondit et se plaqua de toutes ses forces contre la porte, la refermant d’un coup sec en hurlant :  

 

- N’entre pas !  

 

Un « boum » suivi d’un furieux juron en anglais résonnèrent dans le couloir. Ryô tourna la clef dans la serrure. Pendant ce temps, plus rougissante que jamais, Kaori était descendue de la table et remettait de l’ordre dans ses vêtements.  

 

- Ryô ! rugit Mick. Espèce de malade ! Tu m’as cassé le nez !  

 

Son – détesté – ami tambourinait derrière la porte.  

 

- Bon Dieu ! jura Ryô, son aura meurtrière ayant refait surface.  

 

- Mais ouvre-moi ! Qu’est-ce que tu fabriques dans le noir ?  

 

Kaori rougit encore plus. Décidant de prendre les choses en main, elle ramassa les affaires de Ryô pour les lui tendre. Ryô la rattrapa par le poignet, parlant à voix basse tandis que son acolyte s’égosillait derrière le panneau :  

 

- Je le chope, je le balance dans le premier avion en partance pour les States et on reprend là où on en était.  

 

- Ce n’est pas vraiment une bonne idée, Ryô. Trouve une excuse pendant que je m’enfuis par la fenêtre.  

 

- Une excuse ?  

 

- T’es dans le bureau de Doc ! lui rappela-t-elle.  

 

- Ryô ! Si tu n’ouvres pas tout de suite, je défonce la porte !  

 

Vite, Kaori s’échappa par la fenêtre, maugréant qu’elle avait suffisamment pris la fuite pour la journée.  

Ryô renfila son holster et n’eut pas à chercher beaucoup pour trouver les revues pornographiques que le Doc cachait dans des classeurs aux noms de clients pour tromper sa sévère assistante. Il étala les revues un peu partout dans la pièce et se décida à ouvrir la porte à l’instant même où Mick s’élançait. L’Américain percuta le nettoyeur, les envoyant valser tous les deux dans la pièce. Mick se retrouva le nez sur un poster déplié qui fit aussitôt son effet. La bouche en cœur, il se jeta littéralement dessus, amassant dans ses bras les revues éparpillées comme un précieux trésor. Puis, il se tourna vers son ami en l’injuriant :  

 

- Faux frère ! Tu comptais les garder toutes pour toi !  

 

- Je les ai trouvées le premier !  

 

Les deux hommes en vinrent aux mains. Alertés par le boucan de Mick, des pas se précipitèrent à l’entrée de la bibliothèque. Épouvanté, le Doc se tenait la tête entre les mains :  

 

- Mes bébés ! Ôtez vos sales pattes de mes bébés !  

 

- Aaahh ! hurla Kazue devant le spectacle de son fiancé en pleine débauche et le visage du Doc qui se trahissait.  

 

- Vous êtes sûrs que ce sont les plus grands nettoyeurs du Japon et des États-Unis ? bafouilla Azuki, totalement dépité par la scène.  

 

- Vous comprenez combien leur réputation est surfaite, lui répondit Falcon.  

 

 

Au moins, Kaori pouvait librement profiter de cette diversion. Après avoir enjambé le rebord de la fenêtre, elle s’était élancée dans le jardin et s’était dissimulée sous un cerisier, profitant de l’obscurité. Là, les mains sur les genoux, elle reprit son souffle. Se redressant en soupirant de soulagement, elle se mit à sourire d’une façon incontrôlable avant qu’un fou rire nerveux et heureux la fasse se plier en deux. Kaori devint rouge pivoine en imaginant ce qu’elle serait en train de faire en ce moment même dans cette bibliothèque si Mick ne les avait pas interrompus.  

 

- Je crois qu’il est temps de rentrer avant que les autres ne se doutent de quelque chose, lui recommanda une voix derrière elle.  

 

Kaori poussa un cri d’épouvante, le cœur hors de la poitrine : les bras croisés, Saeko se tenait adossée contre le tronc de l’arbre.  

 

- Je… Tu…  

 

Devant la confusion de la jeune femme, Saeko éclata de rire. Elle lui prit le bras, l’entraînant vers la maison. Juste avant de rentrer, elle lui adressa un clin d’œil espiègle :  

 

- La bibliothèque, hein ?  

 

Bien qu’elle bénissait le ciel d’être tombée sur l’inspectrice, Kaori vira au magenta.  

 

 


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