Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 10 :: Ami ou ennemi ?

Pubblicato: 05-12-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Nous sommes donc de retour à Shinjuku où City Hunter n'est pas le bienvenu. Je vous laisse découvrir (Sgue1, un petit passage spécial pour toi et ainsi me faire pardonner j'espère)

 


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Café Cat’s Eye, 2h30  

 

Bien que baissés, les stores révélaient de la lumière à l’intérieur du café. Un coup d’œil curieux à travers la vitre aurait révélé huit personnes autour d’une table, se passant des documents. Cafetière en main, une septième et colossale silhouette remplit une nouvelle fois les tasses vides. Chose faite, Miki laissa à son géant de mari une place sur la banquette.  

À grand renfort de caféine, l’équipe cherchait à démêler toute cette histoire. Ils avaient sous les yeux tout ce que les polices du monde avaient sur Nagashi ; le préfet Nogami n’avait pas fait les choses à moitié. Ils en apprirent beaucoup sur le baron du crime organisé, tous les procès intentés contre lui, tous les échecs de la justice jusqu’à l’affaire qui les intéressait vraiment.  

Si l’on en croyait les documents, Nagashi était bien derrière le trafic démantelé par les City Hunter de l’époque et dont Higomi était un pion. L’importance de Nagashi ne dominait pas uniquement les yakusas tokyoïtes, son réseau s’étendait de Taiwan à une branche en Corée du Nord. Malgré tous ses crimes, le procureur de l’époque n’avait pu constituer un dossier suffisamment solide, toujours confronté aux menaces et aux juges véreux. Rapidement, Nagashi avait quitté la ville et se terrait depuis sur son île.  

La question demeurait toujours sans réponse : à qui Nagashi obéissait-il ? Pourquoi un exil forcé alors qu’il sortait innocenté du procès ? Et qui était suffisamment puissant pour faire trembler un obayun de son importance ?  

S’étirant, Ryô jeta un coup d’œil à la pendule : 4h12. Il n’arrivait pas à se concentrer à cent pour cent. Entre quelles mains se trouvait Kaori ? Et impossible de lancer ses indics sur le coup, il n’en avait plus de fiables ! Cette pensée assombrit davantage ses pensées déjà taciturnes.  

C’est alors que Saeko poussa un cri, faisant sursauter tout le monde et réveillant Kasumi qui s’était assoupie. Elle arracha les papiers des mains de Mick, les consulta brièvement, puis recommença son manège avec la liasse que tenait sa sœur.  

 

- Là ! Je le tiens !  

 

Les autres se jetèrent un regard ; perdue dans le cheminement de son raisonnement, la belle inspectrice s’était levée d’un bond, son regard parcourant le dossier à toute vitesse.  

 

- Tu nous expliques, lança Mick, un peu grognon par cette veille forcée.  

 

Un large sourire éclaira son beau visage :  

 

- Je le tiens ! Seulement, vous n’allez pas apprécier…  

 

Un frisson parcourut le dos de Ryô, un sentiment qu’il connaissait par cœur. Il n’était pas le seul :  

 

- À TERRE ! rugirent les trois nettoyeurs.  

 

À peine avaient-ils crié que des rafales de balles pulvérisèrent les vitres et les stores. Kazue hurla tandis que Mick la tirait à lui, faisant un bouclier de son corps. Entre les bouts de verre et les éclats de mobilier, ils parvinrent à se réfugier derrière le comptoir. Sauf une personne.  

 

- Reïka ! s’époumona Saeko en voyant sa sœur faire demi-tour en rampant. Reviens !  

 

N’en faisant qu’à sa tête, la détective ramassait les feuilles éparpillées. Ryô se précipita pour l’aider puis la tira à l’abri.  

 

- Ne recommence plus jamais ! l’invectiva-t-il.  

 

- On s’est donné beaucoup trop de mal pour le perdre maintenant !  

 

- Fuyez pendant qu’on les retient ! ordonna Umibozû.  

 

Écoutant la sagesse de son mari, Miki conduisit les femmes jusqu’à la cave, les précieux documents sous le bras de Reïka. Là, elle déplaça une étagère avec l’aide de Kasumi, découvrant une sortie.  

 

- Où donne-t-elle ? interrogea la cadette des Nogami, essoufflée.  

 

- Il ne vaut mieux pas que tu poses la question.  

 

- Je vois, grimaça la jolie brunette, les égouts. Foutue nuit !  

 

Les femmes s’engouffrèrent dans le passage.  

Pendant ce temps, Umibozû avait sorti son jouet préféré et s’en donnait à cœur joie. Sous ses assauts, la rue se transforma en véritable champ de bataille. Mick et Saeko sortirent leurs armes.  

 

- Je compte cinq mitraillettes, dit Saeko.  

 

- Là, le camion, ajouta Mick en désignant le poids lourd en face du café. Ryô…  

 

- Je m’occupe des trois autres sur les toits. Amusez-vous bien !  

 

Sur ce, Ryô contourna le bâtiment.  

 

- Umi-chou, tu nous dégages le passage ? demanda Mick.  

 

- Avec plaisir !  

 

Le géant sortit sa tête du comptoir, visa puis appuya sur la détente : dans un bruit digne de l’enfer, le bazooka cracha son projectile qui creusa en un rien de temps un trou impressionnant dans le flanc du camion. Aussitôt, Saeko et Mick s’élancèrent hors des ruines pour faucher les attaquants tandis que Ryô se faufilait dans les ombres des bâtiments pour abattre les snipers en place. Bientôt, le calme revint malgré les débris qui tombaient, la fumée et les sirènes de police qui approchaient.  

Mick agrippa par le col un homme encore en vie.  

 

- À quel clan appartiens-tu ?  

 

Ce fut Saeko qui répondit à sa question en examinant un tatouage sur un des corps :  

 

- Le Dragon Bleu.  

 

Ryô arriva, rangeant son Magnum dans son holster.  

 

- Je croyais que le Dragon Bleu se tenait tranquille.  

 

- Visiblement, il a rejoint les rangs de l’ennemi, dit Mick en jetant son paquet sur le sol. Ryô, ce n’est que le début.  

 

- Il faut partir, intervint placidement Falcon, son bazooka sur l’épaule.  

 

Les quatre amis abandonnèrent les vestiges fumants du Cat’s et disparurent parmi les ruelles obscures.  

 

 

Commissariat, 4h30  

 

La tête entre les bras, le front reposant sur la surface froide de la table métallique, Kaori somnolait. Les deux agents n’avaient toujours pas réapparu mais cela, Kaori ne s’en plaignait pas. Ils pouvaient jouer à ce petit jeu tant qu’ils voulaient, la nettoyeuse était patiente. Elle avait suffisamment matière à cogiter.  

Tout d’abord, elle avait la certitude que ses amis s’en étaient sortis : pas d’émeute à l’extérieur, pas d’interrogatoire sur le sujet… Kaori espérait que la mission avait abouti.  

Ensuite, ces agents qui travaillaient pour la Police des polices et qui se mêlaient d’une affaire civile. Elle était certaine que c’était eux qui avaient enquêté sur Saeko ; sa main à couper que cet ordre était lié d’une manière ou d’une autre à l’homme-mystère qui tenait les rennes depuis le début. Ce qui n’était pas pour la rassurer sur son sort : tant qu’ils ne l’emmenaient pas hors du commissariat, elle pouvait se considérer en sécurité.  

Enfin, malgré sa situation, elle ne pouvait s’empêcher de laisser ses pensées s’égarer sur les deux derniers jours. Le visage toujours contre la table, Kaori sourit. Finalement, si on devait regarder le bon côté des choses, cette sombre affaire avait permis à son partenaire de virer à 180° en ce qui concernait leur relation : du stade platonique que Ryô entretenait depuis l’histoire du général Kreutz, ils avaient échangé ce baiser dans l’escalier, un baiser que ni l’un ni l’autre n’avait prémédité… et qui avait été le premier d’une longue liste !  

Kaori avait découvert une autre facette de Ryô, une facette qui lui faisait voir la vie en rose : un Ryô attentionné et plus protecteur que d’ordinaire. Leurs gestes à tous les deux manquaient encore de spontanéité, elle rougissait dès qu’elle sentait sur elle le regard de son partenaire et lui évitait qu’elle sorte de son champ de vision ne serait-ce qu’une minute. Si pour l’instant leurs échanges s’arrêtaient là, il fallait noter le changement indéniable qui s’était produit. Pas de vrai déclaration, pas de véritable moment d’intimité, mais Kaori ferait tout pour que leur relation ne s’arrête pas en si bon chemin !  

Durant ces deux jours, la jeune femme s’était trouvée une confidente et entremetteuse inattendue : Saeko. La belle inspectrice avait chaleureusement félicité Kaori, avait fait en sorte de disparaître dès que City Hunter se trouvait réuni dans la même pièce et avait juré à Ryô qu’elle garderait leur petit secret. À la grande gêne de Kaori, Saeko s’était même permise de lui donner des conseils en matière de séduction, domaine dans lequel – il fallait l’admettre – elle excellait par définition.  

Alors que Kaori se repassait en boucle ces merveilleuses images, une porte claqua. Kaori releva la tête : un homme souriant dans les âges de Ryô, vêtu d’un costume impeccable, entra d’une démarche assurée. Bien fait, le visage affable, il lui serra la main tout en se présentant :  

 

- Mademoiselle Makimura ? Agent Azuki Naoyuki…  

 

Elle grogna :  

 

- Encore la Police des polices…  

 

- Interpol, mademoiselle, rectifia-t-il sans se départir de son sourire séduisant.  

 

L’individu prit place en face d’elle, déposant un dossier qui portait en couverture le sigle de l’agence internationale. Mue par un pressentiment, Kaori jeta en coin un coup d’œil à la caméra et constata avec étonnement qu’elle était éteinte. Azuki remarqua son geste :  

 

- Ceci n’est pas ce qu’on appelle un « entretien licite ». Disons que je ne suis pas censé vous adresser la parole. Aussi avons-nous peu de temps…  

 

La voix de son interlocuteur paraissait franche, aimable et apaisante mais Kaori avait toutes les raisons de se méfier.  

 

- Qu’est-ce qui me prouve votre appartenance à Interpol ?  

 

Il lui sourit.  

 

- Je connaissais votre frère, mademoiselle.  

 

- Beaucoup peuvent l’affirmer.  

 

- Non, je veux dire, je connaissais relativement bien Hideyuki. Nous avons travaillé ensemble quand il était inspecteur ainsi qu’après.  

 

Azuki ouvrit la chemise puis disposa deux feuilles face à face : la première représentait son frère avec une mention en rouge « partenaire de City Hunter » et détaillait sa fiche d’identité ainsi que son parcours ; la seconde établie sur le même modèle désignait une photo de Ryô légendée en vermillon « City Hunter » et accompagnée de renseignements rassemblés. La fiche de son partenaire contenait de nombreux points d’interrogation. L’agent attendit que Kaori jette un regard sur les papiers avant d’en tirer une troisième. Le cœur de la jeune femme s’emballa : celle-ci lui correspondait. Même mention en rouge : « partenaire de City Hunter ».  

 

- Que cherchez-vous ? À m’impressionner ? s’énerva-t-elle.  

 

- À vous avertir. City Hunter, alias Saeba Ryô, est connu de nos services depuis des années, classé dans la catégorie « Individu à Appréhender ». Nous savons où il vit, nous connaissons le nom de chacun de ses clients, nous suivons toutes ses activités.  

 

Kaori blêmissait à chaque mot prononcé.  

 

- Votre ami agit contre la loi.  

 

À ces mots, la nettoyeuse recouvra toute son impétuosité. Sans se démonter, elle fixa son interlocuteur dans les yeux :  

 

- Ryô n'est ni contre ni du côté de la loi ! Il est derrière elle !  

 

- Savez-vous pourquoi nous ne l’avons pas encore intercepté ?  

 

La gorge sèche, elle fit non de la tête.  

 

- Parce que certains membres hauts placés de notre organisation pensent comme vous. Et un homme aussi intègre que Makimura le pensait aussi. Je ne vous apprendrais pas que le Milieu s’auto-régit selon des règles propres, des règles imposées. Les nettoyeurs tels que City Hunter font partie de ces perles rares qui régulent le système.  

 

L’homme tourna les pages, découvrant des fichiers sur Hayato Ijuin alias Falcon, Mick Angel ainsi que les sœurs Nogami.  

Kaori se sentit mal. Il savait absolument tout !  

 

- Qu’est-ce que vous attendez de moi ?  

 

L’agent Azuki eut un sourire en coin :  

 

- XYZ.  

 

 


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