Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 8 :: Intrusion au commissariat

Pubblicato: 03-12-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Voilà un nouveau chapitre où les choses sérieuses vont vraiment commencer. Merci pour vos reviews les miss!

 


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Un jour plus tard, commissariat, 1h00  

 

Les montres synchronisées affichèrent 1h00. Une poussée d’adrénaline, une profonde inspiration, derniers sourires en coin et c’était parti !  

Tapie entre les ombres du parking extérieur, la première équipe s’élança : deux silhouettes félines évitèrent les caméras, agrippèrent les barreaux de l’échelle de secours et se hissèrent avec grâce et aisance.  

 

 

La seconde équipe, elle aussi sur le parking, observa leur ascension, l’un avec un sourire lubrique, la seconde avec appréhension.  

 

- Pourquoi moi je ne suis pas avec les « Fesses-volantes » ou avec ma douce Saeko ? se plaignit Ryô.  

 

- Eh ! Je suis là moi ! se vexa Reïka.  

 

La détective lui tourna le dos et enfonça sa casquette sur la tête, dissimulant au maximum sa chevelure ainsi que le haut de son visage. Soudain, elle sentit deux mains se poser sur ses fesses moulées par la jupe de l’uniforme.  

 

- Ryô ?  

 

- Hihihi ! répondit celui-ci, accroupi derrière la jeune femme et tripotant à sa guise, un filet de bave dégoulinant.  

 

- Tu n’oublies rien ?  

 

Elle déplia le contrat de mariage. L’effet fut immédiat : Ryô blêmit, retira ses mains puis joua avec la poussière sur le sol du bout du doigt :  

 

- Sniff ! Je suis un incompris !  

 

Soudain, une voix grondante dans l’oreillette le fit trembler de peur :  

 

- Crois-moi, tu ne perds rien pour attendre, mon petit !  

 

Le nettoyeur déglutit péniblement :  

 

- Kaori, c’est pas ce que tu crois !  

 

Trop tard, elle avait coupé. Le nettoyeur baissa la tête :  

 

- Je suis un homme mort !  

 

Les mains dans les poches, il suivit Reïka qui sortait de leur cachette pour s’avancer naturellement vers l’entrée principale du commissariat. Tous les deux portaient des uniformes qui leur permirent de pénétrer anonymement dans la fosse aux lions.  

 

 

Kasumi atteint le sommet de la tour bien avant sa coéquipière. Pour la défense de Saeko, il fallait préciser que la voleuse professionnelle n’avait rien perdu de ses capacités. Se plaquant contre une sortie d’aération, elle remarqua les caméras, les deux hommes en faction ainsi que la porte qui les intéressait. Kasumi porta la main à son oreille :  

 

- Nous sommes sur le toit, chuchota-t-elle à l’oreillette.  

 

L’inspectrice la retrouva à cet instant. Kasumi lui désigna ses découvertes. Sans autre explication, elles s’élancèrent, rasant les murs, ombres parmi les ombres, profitant des moindres angles morts des caméras. Elles ouvrirent la porte du toit et se faufilèrent en silence. Seul le néon indiquant « sortie de secours » offrait un peu de luminosité au long couloir. Sur leurs gardes, elles s’avancèrent. Enfin, Saeko désigna une porte.  

 

- C’est celle-ci.  

 

Les deux femmes pénétrèrent dans la pièce exiguë : un impressionnant compteur se révéla à elles. Elles s’accroupirent devant, Saeko sortit d’une poche un petit schéma tandis que Kasumi l’éclairait grâce à une lampe-torche. Se reportant au plan, elle trouva les deux disjoncteurs dont elles avaient besoin. Saeko porta la main à son oreillette.  

 

- Nous y sommes. Premier disjoncteur dans 3…2…1 !  

 

 

Dans une ruelle adjacente au commissariat, l’horloge de la voiture annonça 1h06. Anxieuse, Kaori attendait. 1h07. Chaque seconde qui passait la rendait folle d’angoisse. Soudain, un grésillement dans sa radio. Saeko !  

 

- … Premier disjoncteur dans 3…2…1 !  

 

Kaori changea de canal et lança l’ordre :  

 

- Équipe 3, caméras du parking coupées !  

 

 

Devant le garage du commissariat, deux silhouettes suivies par une gigantesque se ruèrent à l’intérieur du parking souterrain. Courant entre les voitures, ils ne rencontrèrent qu’un seul obstacle qui fut rapidement mis hors service par un coup sur la nuque. Mick et les Ijuin empruntèrent un petit escalier de service. Tout en grimpant les marches, Mick lança à son coéquipier :  

 

- Franchement, sans toi, Miki et moi n’aurions eu aucun mal à passer, même avec les caméras !  

 

- Tais-toi l’Amerloque si tu ne veux pas que je te laisse ici !  

 

La voix de Kaori leur parvint :  

 

- Couloir sécurisé !  

 

L’équipe se faufila à l’étage. Sans avoir à se soucier du dispositif de sécurité dont Saeko et Kasumi se chargeaient de débrancher, ils maîtrisèrent quelques policiers malchanceux grâce à des fléchettes paralysantes. Umibozû n’était pas vraiment habitué à agir avec autant de subtilité.  

Ils parvinrent devant une porte blindée. Mick et Miki se plaquèrent au mur de part et d’autre de la porte, leur arme en main. Mais Falcon ne semblait pas d’humeur à la jouer de cette manière : sans plus ni moins de cérémonie, il ouvrit la porte d’un virulent coup de pied. À l’intérieur, les deux fauteuils pivotèrent. L’un cracha son café, l’autre regarda le géant s’avancer dans la pièce avec dans les yeux une étrange lueur de peur mêlée à de la fascination. Umibozû leur offrit un de ses fameux sourires avant de percuter le crâne de l’un contre l’autre. Puis, il tira sur les deux autres hommes présents qui s’effondrèrent, endormis. Mick et Miki entrèrent, une libellule leur tombant sur la tête.  

 

- Tout dans la délicatesse ce type, marmonna Mick.  

 

Miki s’empressa de verrouiller la porte tandis que Falcon ligotait et bâillonnait leurs prisonniers. Pendant ce temps, Mick annonçait à Kaori :  

 

- On est dans la salle de contrôle, ma belle ! 1h11, on passe à la phase 2.  

 

Tout sourire, Miki posa sa main sur le bras de son époux :  

 

- Sois sage, mon chéri.  

 

Falcon vira au rouge. Pour masquer sa gêne, il vérifia son chargeur puis se dirigea vers la porte.  

 

- Tu viens l’Amerloque ?  

 

Mais ce dernier avait passé un bras autour des épaules de Miki, la bouche en cœur :  

 

- Tout bien réfléchi, laisser Miki seule ici, dans cette si petite pièce, ce n’est pas raisonnable. Vas-y pendant que je protège ta f…  

 

Umibozû lui décrocha un coup de poing sur la tête avant de traîner par le col un Mick pleurnichard :  

 

- C’est pas juste ! Je veux rester avec ma Miki d’ammoouurr !!!  

 

Dans l’oreillette, la voix de Kazue gronda :  

 

- Je vais le tuer !  

 

Kaori rappela à tous :  

 

- Plus que dix-huitt minutes avant la prochaine relève !  

 

- C’est bon, Kaori, je prends le relais, l’avertit Miki en s’installant sur un des fauteuils face à la vingtaine d’écrans de sécurité.  

 

 

À l’étage le plus animé de la tour, le centre d’appels :  

 

- Kyyaahhh ! Sale pervers !  

 

La policière stagiaire décrocha une gifle monumentale à son (faux) collègue avant de s’éloigner, furieuse. Ayant assisté à la scène, Reïka rattrapa la loque sur le sol, hors d’elle :  

 

- Tu vas te tenir tranquille oui ! On va finir par se faire repérer ! C’est la sixième et dernière fois que je te préviens ! Tu crois que c’est le moment de tripoter les policières !  

 

- Tu es jalouse, Reïka chérie ?  

 

Reïka inspira une fois, deux fois, puis expira lentement, attendant que le calme revienne en elle.  

 

- Et moi qui me réjouissais de faire équipe avec cet immonde satyre ! Je comprends mieux les réactions de Kaori !  

 

Ryô posa un bras autour de ses épaules, innocent :  

 

- Allons, tu ne vas pas toi aussi te mettre à cautionner la violence gratuite de cette folle compulsive !  

 

 

Dans la voiture, les yeux flamboyants, Kaori mordait le volant pour s’empêcher de se ruer à l’intérieur du commissariat armée de sa plus grosse massue.  

 

 

Devant les écrans de sécurité, l’épaule dénudée, un corbeau traversant la pièce, Miki assistait à la scène sur un écran et à Umibozû en train d’étrangler Mick sur un deuxième.  

 

- Une farce… Cette opération se transforme en véritable farce… Mais comment ont-ils fait pour rester en vie jusqu’ici ?  

 

 

La voix professionnelle de Saeko dans les oreillettes redressa la situation :  

 

- Où en est-on ? Équipe 1 en attente.  

Reïka répondit discrètement à sa sœur :  

 

- Équipe 2 à destination. On cherche le compteur.  

 

De jour comme de nuit, le centre d’appel était bondé et bruyant : devant les téléphones, les standardistes prenaient les appels tandis que les policiers fourmillaient tout autour, des piles de dossiers dans les bras, distribuant ordres et priorités. Noyés dans la masse, ils passaient inaperçus. Les deux complices se glissèrent jusqu’à un mur où trônait un énorme panneau d’où sortaient des fils électriques en pagaille.  

 

- Reïka, à toi de jouer.  

 

Mais la détective demeurait plantée devant le panneau, des yeux grands comme des soucoupes.  

 

- Quoi ?  

 

- Ryô… Le panneau… Ce n’est pas le même ! Ils l’ont changé !  

 

- Comment ça « ils l’ont changé » ?  

 

- Ben… Il semblerait que mes infos datent un peu…  

 

Ryô s’étouffa. Il lança un regard accusateur à sa coéquipière :  

 

- Tu ne pouvais pas vérifier ça plus tôt !  

 

- Eh ! Ne t’en prends pas à moi ! Si tu savais déjà le mal que je me suis donnée pour rassembler les infos…  

 

- Tu te fous de moi ? Elles sont fausses tes infos !  

 

- Chhuuutt !!!!  

 

Elle lui plaqua la main sur la bouche. Leur dispute avait attiré quelques regards. Cela les calma aussitôt.  

 

- Comment fait-on pour couper le bon fil maintenant ? Imagine qu’on se trompe et qu’on fasse disjoncter le centre d’appel… On est mort ! paniqua Reïka.  

 

 

Assistant à la scène sur les écrans de contrôle, Miki résuma la scène aux autres.  

 

 

Dans la voiture, Kaori réfléchit. Il y avait bien une solution, seulement… Ravalant son amour-propre, elle s’adressa à Reïka :  

 

- Il te faut combien de temps pour trouver le bon ?  

 

- Cinq minutes devraient me suffire.  

 

Kaori serra les poings, la mâchoire crispée. Inspirant profondément, elle prit la voix la plus contrôlée dont elle était capable :  

 

- Ryô… Tu as cinq minutes pour sauter sur toutes les policières mokkoriennes à portée. C’est un ordre.  

 

Huit voix s’écrièrent de concert :  

 

- QUOI !?!?!?!?!  

 

Puis :  

 

- Yyaaooouuhhh !!!  

 

- C’est bien Kaori qui vient de dire ça ?  

 

- Ouinh !!! Je veux échanger ma place !!!  

 

- Oh misère…  

 

- Oh mon Dieu ! Qu’est-ce que je viens de dire ?  

 

Ryô redressa le buste, ses prunelles noires brûlant d’un nouveau feu :  

 

- Kaori, je te promets de me montrer digne de cette mission. MOKKORI !!!  

 

Des hurlements féminins investirent l’immense salle. L’aura meurtrière, Kaori prévint Reïka d’une voix menaçante :  

 

- Trois minutes, Reïka, pas une de plus !  

 

La détective déglutit péniblement. Elle se mit au travail sans perdre une fraction de seconde. Pendant ce temps, l’équipe 1 et l’équipe 2 se positionnèrent : Falcon et Mick débranchèrent le générateur de secours tandis que Saeko et Kasumi s’introduisirent jusqu’à l’étage du bureau du préfet de police, se dissimulant derrière la porte des toilettes en face du bureau. Les voyants de la serrure de sécurité étaient toujours actifs.  

Reïka n’arrivait pas à se concentrer. Perdue devant ces milliers de câbles multicolores, elle subissait le stress de la mission, la tension presque palpable de Kaori ainsi que la vague de panique qui secouait le centre d’appel. Rassemblant tout son courage, elle découvrit enfin les circuits correspondants. Profitant que tout le monde avait les yeux braqués sur le satyre ambulant qui courait après toutes les jupes, un soutien-gorge sur la tête, elle se décida : le cœur au bord des lèvres, elle coupa un des fils. Le silence qui suivit faillit la rendre folle. Jusqu’à ce que…  

 

- C’est bon, la porte est ouverte. Équipe 1 en action.  

 

Reïka crut qu’elle allait s’évanouir de soulagement. Essuyant son front, la détective se retourna vers la salle en ébullition. Et là, elle paniqua :  

 

- Comment vais-je faire pour ramener Ryô maintenant ?  

 

 

En voyant les filles s’introduirent dans le bureau, Miki échappa un sourire :  

 

- Équipe 1 en place. Équipe 2, préparez-vous pour l’extraction. Kazue ?  

 

- La voiture est en place, parée pour extraction d’équipe 2.  

 

La voix essoufflée de Reïka hurla :  

 

- Pas prête ! Pas prête ! J’arrive pas à maîtriser le satyre !  

Effectivement, Miki pouvait assister sur l'écran à un drôle de cirque : une fusée au sourire d’obsédé tournait tout autour de la salle, les bras en avant pour agripper un groupe de policières effrayées, une malheureuse Reïka vainement accrochée à la taille.  

Tout à coup, on tenta d’ouvrir la porte de la salle. Miki se releva d’un bond, les yeux rivés sur le panneau blindé, l’unique entrée... et l’unique sortie.  

 

- Les gars ? Pourquoi la porte est verrouillée ? Y a un problème ? Eh oh ! Répondez !  

 

 

Kasumi et Saeko se retrouvèrent dans le grand bureau désert. Sans hésiter, Saeko se dirigea vers un tableau encastré dans un pan de mur. L’inspectrice fit pivoter vers le bas, révélant un ordinateur.  

 

- Nous y sommes.  

 

- Qui aurait dit qu’un jour, j’allais voler le Préfet de police avec la bénédiction d’un inspecteur ! sourit Kasumi.  

 

Saeko entra dans l’appareil. Une première barrière de code fit son apparition.  

 

- Plus que 12 minutes, la prévint Kasumi.  

 

- Bien, c’est parti !  

 

Soudain, le fauteuil du bureau pivota, faisant face aux deux intruses :  

 

- Je savais que vous étiez douée. Mais s’infiltrer dans le saint des saints n’était pas une très bonne idée, inspecteur Nogami.  

 

 

Kaori enrageait. La nettoyeuse se promit que Ryô n’échapperait pas à son châtiment. Malgré les évènements des deux derniers jours, elle ne le laisserait pas s’en sortir comme ça ! En y repensant, ses joues s’empourprèrent et elle retomba sur ce petit nuage de félicité. Kaori se rabroua : ce n’était pas le moment ! Et hors de question de s’attendrir !  

Les doigts pianotant sur le volant, Kaori jeta un coup d’œil à l’horloge : 1h18. Trop concentrée sur la radio posée sur le siège passager, elle sursauta lorsque quelqu’un toqua à la vitre de la voiture. Cachant le matériel sous le siège, Kaori entrouvrit la vitre. Deux hommes se tenaient devant la portière.  

 

- Messieurs ?  

 

- Vous nous facilitez les choses, mademoiselle Makimura. Nous allons pouvoir traverser la rue et discuter à l’intérieur du commissariat.  

 

Le cœur de Kaori fit un bond dans sa poitrine.  

 

- Qui êtes-vous ?  

 

- Agents Otoka et Miyusishi, Police des polices. Veuillez sortir du véhicule, mademoiselle Makimura.  

 

 


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