Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 24 :: Partie d'échecs à Quatre

Pubblicato: 06-02-09 - Ultimo aggiornamento: 06-02-09

Commenti: Pour me faire pardonner, un deuxième chapitrepour aujourd'hui! Bonne lecture!

 


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Trois jours plus tard, docks de Shinjuku, 3h00  

 

Un chalutier était amarré à quai, la cheminée fumante, prêt à partir dès le débarquement effectué. Tout en discutant avec ses acheteurs sous un réverbère, le capitaine observait le bon déroulement du déchargement des caisses jusqu’à un semi-remorque :  

 

- 300 kg d’héroïne, comme prévu.  

 

Le chef du clan fit signe à un marin de déposer à ses pieds la caisse qu’il transportait. Puis, un de ses hommes défonça le couvercle avec un pied-de-biche avant d’en sortir un petit sachet blanc. À l’aide de son canif, il le perça, récolta un peu de la poudre sur la lame puis la goûta. Ensuite, il hocha la tête. Le chef sourit, satisfait. Il défit les menottes qui rattachaient son poignet à une mallette et la tendit à son fournisseur qui trépignait d’impatience.  

C’est alors que plusieurs évènements s’enchaînèrent : des échanges de tirs résonnèrent derrière les dépôts. Tous sortirent leurs armes. Puis, des fourgons débarquèrent sur le quai et des dizaines de yakusas de clans différents les encerclèrent tout en se tirant dessus. Bientôt, tous les clans échangèrent des coups de feu, chacun présent pour récupérer la drogue et l’argent dont leurs indics respectifs leur avaient annoncé la transaction. Les docks en entier étaient devenus un champ de bataille.  

Alors que le capitaine, remonté à bord, hurlait à ses hommes d’enclencher les machines, des sirènes de police retentirent. Les gyrophares éclairèrent de bleu et de rouge les visages et les façades des entrepôts. Des hélicoptères braquèrent leurs puissants projeteurs sur les docks, aveuglant les yakusas. Sur l’eau, des bateaux de police interceptèrent le chalutier-passeur. Les voitures des forces de l’ordre investirent les lieux, arrêtant tous les survivants.  

Pour la police, avec la collaboration d’Interpol, il s’agissait d’une arrestation massive qui resterait longtemps dans les annales ; pour Gôto, il s’agissait de sa plus grosse défaite depuis le début de cette guerre.  

 

Un large sourire aux lèvres, l’agent Azuki Naoyuki observait les yakusas, menottes aux poings, monter dans les fourgons blindés sous surveillance étroite. Les policiers ramassaient les caisses de drogue tandis que d’autres fouillaient le chalutier ramené à quai.  

S’enfonçant dans l’ombre entre deux piles de containers, à l’abri des projecteurs, Azuki dit à voix basse, le regard surveillant les différentes actions en cours :  

 

- Merci pour ce beau filet.  

 

- Cette opération n’est pas de mon fait. Remerciez plutôt les autres. Vous savez ce qui m’intéresse, répondit une voix grave dissimulée dans le noir.  

 

- Je vous l’ai promis, Saeba, et je tiendrai parole ! Laissez-moi le temps d’interroger nos poissons et je vous répèterai tout ce que j’aurai appris.  

 

Pour toute réponse, il entendit les pas de Saeba s’éloigner. Un policier appela l’agent, l’avertissant de l’arrivée des journalistes. Pestant contre eux, Azuki retourna à son travail.  

 

 

Maison du Doc, 4h00  

 

Le flash d’informations terminé, Kaori éteint la télé. Sur le canapé, elle resserra le coussin qu’elle tenait contre sa poitrine, ramenant ses jambes sous elle. Ryô se trouvait-il sur les quais ? Ne pas avoir de ses nouvelles depuis presque quatre jours la rendaient folle.  

Kasumi déposa un plateau de tasses fumantes sur la table basse. L’heure était matinale mais aucun ne parvenait à trouver le sommeil, tous désireux de connaître les fruits de leurs actions.  

 

- Nous venons de leur porter un coup important, commenta Miki, elle aussi installée sur le canapé.  

 

Assis près de la fenêtre, le regard perdu dans la contemplation du jardin plongé dans les ténèbres, Mick tira une bouffée de sa cigarette en guise d’acquiescement. Au guéridon derrière le canapé, Umibozû avança un pion noir sur l’échiquier, bloquant l’attaque du Doc pour prendre sa tour.  

 

- Le plan se déroule plutôt bien, sourit le Doc en manœuvrant un de ses pions blancs. En deux jours, nous avons démantelé trois réseaux, retourner quatre clans principaux contre l’Exécuteur, effrayer les petits gangs pour ne plus les avoir dans les pattes et livrer plusieurs gros poissons à la police. Ce n’est pas si mal. Échec, ajouta-t-il à l’attention d’Umibozû.  

 

Mick se leva, cigarette à la bouche, pour se mettre entre les deux joueurs, étudiant la partie avec attention. Puis, il prit le roi noir entre ses doigts gantés pour le garder quelques secondes dans sa paume.  

 

- Même si on a bloqué les trafics au profit d’une guerre des gangs, Gôto demeure maître de l’ombre.  

 

Il reposa le roi noir à l’abri du cavalier blanc. Presque inconsciemment, Miki, Kasumi et Kaori se rapprochèrent de la table pour observer l’échiquier. Miki énuméra en désignant les pions blancs :  

 

- Nous nous servons des yakusas non liés à Gôto…  

 

Elle montra ensuite les deux cavaliers blancs :  

 

- … d’Interpol et de la police par l’intermédiaire d’Azuki et du Préfet Nogami.  

 

- Mais Gôto conserve de nombreux clans sous sa coupe, fit remarquer Kasumi, un pion noir à la main.  

 

- Pas n’importent lesquels, rappela Falcon en avançant sa tour noire. Il garde les plus influents. Heureusement, les actions de la police sont suffisamment attestées et médiatisées pour qu’il ne puisse pas les stopper.  

 

- Mais nous, nous avons perdu notre dame, ricana Mick en enlevant la reine blanche du plateau.  

 

Les autres levèrent un regard interrogatif.  

 

- De qui parles-tu ? De Saeko ou de Ryô ? demanda Kaori.  

 

Un sourire taquin aux lèvres, il joua à la place d’Umibozû, avançant la reine noire jusqu’à une tour blanche qu’il retira du jeu tout en expliquant :  

 

- L’Exécuteur nous a déjà enlevé Saeko. Et notre pièce-maîtresse (il désigna la reine blanche dans sa main) s’est fait la malle pour construire son jeu avec ses propres règles.  

 

Kaori s’attrista à la vue du pion qui représentait Ryô. Un frisson la parcourut. Tout à coup, Mick balaya tous les pions de l’échiquier, sous les protestations du Doc qui gagnait la partie. Sur le plateau vide, Mick plaça face à face les deux reines adverses.  

 

- Qu’est-ce que ça veut dire ? interrogea Kasumi qui ne comprenait plus rien.  

 

- Que même s’ils font partie du plateau précédent, l’Exécuteur et Ryô jouent sur un deuxième échiquier, répondit Falcon, les bras croisés.  

 

- Quoi !? s’écria Kaori. L’Exécuteur n’obéit pas à Gôto ?  

 

- Pourquoi un personnage aussi doué et aussi dangereux que lui serait-il dépendant d’un politicien véreux alors qu’il pourrait devenir roi de la pègre ? réfléchit Mick en écrasant sa cigarette dans un cendrier. Gôto ne pourrait même pas le dénoncer sous risque de se dévoiler lui-même !  

 

Ronchonnant, Kasumi s’affala dans un fauteuil :  

 

- Tout cela devient vraiment trop compliqué ! J’en ai la migraine !  

 

- Une partie d’échec à quatre, chacun cherchant à manipuler les autres pièces du plateau qui sont elles-mêmes autonomes, résuma Miki, les sourcils froncés.  

 

Devant la mine inquiète de Kaori qui fixait la dame blanche, le Doc lui sourit en posant les deux fous blancs aux côtés de la reine :  

 

- Ryô n’est pas seul. Nous sommes là pour l’aider. Falcon et Mick savent ce qu’ils ont à faire…  

 

Mick poussa une exclamation offusquée :  

 

- Une petite minute ! Pourquoi je suis le fou moi ? Tête de Poulpe d’accord, mais moi, je ressemble plutôt au roi !  

 

Vexé, il joignit le geste à la parole en ajoutant la tête couronnée sur la case adéquate.  

 

- Roi des idiots, oui ! répliqua Umibozû en enlevant la pièce.  

 

Mick tenta de la lui reprendre. Les deux nettoyeurs se bataillèrent pour le pion sous les regards blasés des autres. Un crac résonna dans la pièce. Le professeur blêmit.  

 

- Mon roi en albâtre ! s’étrangla-t-il. Sauvages ! Vandales ! Terroristes !  

 

Mick et Umibozû constatèrent chacun les morceaux qu’ils tenaient. Furibond, le Doc leur arracha, contemplant les dégâts. Contre toute attente, Miki et Kasumi éclatèrent de rire. Cela faisait si longtemps qu’elles n’avaient pas ri ! Soudain, Kaori sentit un bras saisir sa taille et elle se retrouva collée contre la poitrine de Mick :  

 

- Si je suis le roi, il me faut une reine, ma douce Kaori !  

 

Avec une mimique perverse, Mick approcha ses lèvres. Une massue de 100 tonnes l’aplatit aussitôt.  

 

- Voilà pour toi, roi des obsédés ! cria Kaori.  

 

Alors que les membres de Mick s’agitaient sous la massue, Kaori fut traversée par une chaleur réconfortante. Naturellement, elle se mit à rire avec les autres. Cela faisait tellement de bien ! En son for intérieur, elle remercia Mick de lui avoir rendu le sourire.  

Le cœur plus léger, l’équipe remotivée aborda les problèmes avec davantage d’optimisme.  

 

- À présent que Gôto est acculé, attendons qu’il commette l’erreur qui le fera sortir de l’ombre, conclut Falcon en posant le roi noir sur le plateau.  

 

 

Dans un appartement du quartier sud-ouest de Shinjuku, 7h00  

 

Mugissant de rage, Gôto leva la main et l’abattit sur l’Exécuteur. Un claquement sec retentit dans l’appartement confortable. La violence du coup fit basculer la tête du tueur sur le côté, la joue rouge.  

 

- Imbécile ! Comment as-tu pu faire une chose pareille ? hurla Gôto. Qui t’as autorisé à les tuer ?  

 

Immobile, la joue brûlante , l’Exécuteur répondit d’une voix grondante :  

 

- Il fallait nous débarrasser de ces rats. Leur clan arrêté, ces oyabuns ne servaient plus à rien.  

 

- Ce n’était pas à toi d’en juger ! brailla le ministre.  

 

Gôto releva sa main, prêt à le gifler une seconde fois, mais l’Exécuteur emprisonna son poignet en le regardant fixement dans les yeux. Un regard glacé, un regard d’assassin. Gôto trembla lorsqu’il sentit au niveau de ses veines le contact froid d’une lame de couteau que le tueur dissimulait dans sa manche. Très lentement, l’Exécuteur l’avertit en détachant ses mots :  

 

- Lève encore une fois la main sur moi et ce sera le dernier geste qu’il te sera permis de faire.  

 

Pour appuyer ses dires, il lâcha son employeur en lui laissant un sillon sanglant sur la peau. Tombant à genoux sous l’effet de la peur, Gôto poussa un cri de douleur en comprimant la plaie superficielle. Comme si de rien n’était, l’Exécuteur se dirigea vers le mini bar et servit deux verres de cognac. Changeant complètement de comportement, il aborda un visage avenant :  

 

- Il est vrai que je me suis laissé emporter. Cela n’arrivera plus.  

 

Toujours à terre, Gôto n’osa lui jeter la vérité de ses actes.  

Les deux derniers jours s’étaient révélés catastrophiques pour Gôto : alors que des clans s’étaient rebellés contre lui, cette nuit, la police avait raflé d’importants personnages de la pègre tokyoïte. Indépendamment de sa volonté, son bras droit avait éliminé les chefs sur un coup de tête, plongeant davantage le chaos dans le milieu.  

Le plan initial de Gôto avait été de mener une guerre des gangs qui tournerait à son profit, chacun des clans se démenant pour obtenir les moyens de payer leur rançon. Mais City Hunter et sa bande avaient exploité cette faille, ils avaient poussé le jeu jusqu’au bout en les montant les uns contre les autres et en faisant parvenir à tous les yakusas de la ville des infos identiques quant à des transactions ou des déchargements tel que celui de cette nuit ; à présent, la guerre des gangs n’était plus contrôlée par un seul homme mais était devenue indomptable et imprévisible, bloquant ainsi les trafics illégaux. Gôto avait cru qu’en détenant l’inspecteur Nogami et en tuant un des leurs, il aurait suffisamment fait preuve de détermination ; il avait sous-estimé l’ennemi. Et voilà que l’Exécuteur devenait à son tour incontrôlable !  

L’Exécuteur posa devant lui un verre de cognac avant de s’asseoir nonchalamment dans un fauteuil. Recouvrant une attitude digne, Gôto se releva, redressa ses lunettes sur son nez puis le rejoignit en attrapant son verre au passage :  

 

- Je veux que tu redresses la situation avant que ces imbéciles s’entretuent ou finissent tous en prison !  

 

Sirotant son alcool, l’Exécuteur répondit avec flegme :  

 

- Ce sera fait.  

 

 

Ministère de l’Intérieur, 7h30  

 

Comme à son habitude, le secrétaire du porte-parole arriva en avance. Soucieux de mettre en avant son zèle pour son travail, Genjî Kinoto effectuait ce petit manège tous les matins : en costume toujours impeccable, il se présentait à son poste avant tout le monde, préparait le bureau du ministre, rangeait les dossiers, allumait les ordinateurs… Si cela lui valait les moqueries de ses collègues, il persévérait dans sa tâche afin qu’un jour, enfin, il obtienne la juste reconnaissance à son dévouement.  

Ce matin-là, il croisa un des vigiles qui s’occupait de la surveillance et avec qui il avait sympathisé. Le vigile en question terminait son travail et s’apprêtait à rentrer chez lui. Le vigile le salua puis partit, faisant tomber ses clefs sans s’en rendre compte. Terminant son café, Genjî les ramassa, lui courut après mais trop tard : son collègue avait disparu. Genjî garda les clefs en attendant de pouvoir lui rendre en mains propres : il avait remarqué que le trousseau oublié ouvrait les salles de surveillance et les archives. Le petit bureaucrate cupide réfléchit.  

Au sein du département, la rumeur selon laquelle la secrétaire personnelle du ministre, Sayaka Inomata, entretenait une liaison avec Gôto, allait bon train. Un gros paquet de yens avait été parié pour qui en ramènerait la preuve. Joueur maladif de pachinko et endetté, Genjî considéra qu’il tenait là sa chance.  

Profitant des bureaux vides et du trousseau en sa possession, il se faufila dans la salle des archives, observa les nombreux cartons comportant les cassettes de surveillance du bureau du ministre datant de ces dernières semaines et en piqua quelques-unes au hasard. Il prit aussi les bandes audio des conversations téléphoniques enregistrées. Personne ne remarquerait leur absence, tout le monde se fichait bien de ces cassettes ! S’il pouvait obtenir le son ou l’image (voire les deux) de la belle Sayaka et du ministre ensemble, il remporterait la somme du pari devenue rondelette. Peut-être même pourrait-il les vendre à des paparazzis…  

Fier de lui, Genjî se rendit à son bureau, fourra son larcin dans sa mallette au moment où arrivaient ses collègues.  

Il était loin de se douter que ce qu’il détenait allait considérablement bouleverser sa journée.  

 

 


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