Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 29 :: Tombée de Rideaux

Pubblicato: 21-02-09 - Ultimo aggiornamento: 21-02-09

Commenti: Hello tout le monde!!! D'abord, merci beaucoup pour vos reviews, elles me font très plaisir. Et oui, ça sent la fin de fic et encore plus avec ce chapitre! Alors amusez-vous à le lire autant que j'ai pris plaisir à l'écrire! Bisous

 


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Opéra de Tokyo, 22h00  

 

Dans un saut gracieux, les ballerines retombèrent dans les bras des danseurs, vibrant sous la voix de ténor qui répondait intensément à la cantatrice. Les chœurs reprirent le refrain, renforçant la dramatique de la pièce. En guise de décor, un immense écran faisait défiler paysages et motifs abstraits.  

 

Installé dans le balcon le plus proche de la scène, Gôto étouffa un bâillement. Il n’était pas vraiment un passionné d’opéra ni d’œuvre moderne ; en revanche, Sayaka paraissait beaucoup apprécier, les yeux brillants sous le coup de l’émotion. Placé dans les loges présidentielles en compagnie des autres ministres et de leurs femmes, il ne pouvait songer à se retirer. Alors, pour passer le temps et éviter de regarder sa montre toutes les deux minutes, Gôto jetait des coups d’œil dans la salle pleine, triturait le programme, se perdait dans ses pensées et lorgnait sur la robe suggestive de sa maîtresse.  

La représentation durait depuis plus d’une heure et demie et il désespérait de la voir se terminer lorsque, enfin, tous les acteurs entrèrent en scène pour le final. À l’écran explosèrent mille couleurs qui arrachèrent des exclamations ravies au public. Gôto porta son regard sur le balcon de gauche et il avala de travers. Étouffant ses toussotements, il observa plus attentivement, se croyant victime d’une hallucination. Sayaka posa une main sur son avant-bras :  

 

- Tu vas bien ? murmura-t-elle, prévenante.  

 

- No… Nogami ?  

 

- Quoi ?  

 

Gôto lui désigna du doigt les deux représentants de l’ordre qui le dévisageaient sur le balcon voisin au leur, sourire aux lèvres. Vêtue d’une robe violette sexy et raffinée, Saeko balançait au bout de son doigt une paire de menottes ; l’inspectrice lui adressa un clin d’œil aguicheur. Près d’elle, Azuki, dans un costume impeccable, se tenait droit comme un i, les mains dans les poches. L’agent d’Interpol sortit une main pour lui faire signe que la représentation était de qualité. Puis, il invita le ministre à regarder la scène. La gorge nouée, les mains crispées, Gôto s’exécuta.  

 

Tout à coup, le noir envahit l’immense écran. Le micro de la cantatrice s’éteignit, réduisant sa voix dans l’immense théâtre. Les danseurs hésitèrent sur les planches. Le chef d’orchestre ne savait plus s’il devait poursuivre ou non. Les regards et les murmures interrogatifs s’élevèrent dans l’assistance.  

 

En réponse, l’écran défila des images de Gôto sur sa terrasse en compagnie de l’Exécuteur. La voix du ministre emplit les hauts-parleurs :  

 

- … prévois des explosifs à la gare de Shinjuku. Attends que la fille vienne y regarder le panneau d’affichage et actionne la bombe. Ça devrait suffire comme avertissement. Ensuite, tu déposeras les photos de l’affaire Tashio Higomi à son appartement. Assure-toi qu’on ne puisse pas remonter jusqu’à moi. Pour te faciliter le travail, je vais mettre l’inspecteur Nogami sur la touche. Au soucis, je ferais en sorte qu’Higomi libère sa cellule ; cet idiot pourrait bien devenir trop bavard...  

 

Le son se coupa mais les images, elles, continuèrent à défiler : Gôto et l’Exécuteur, Gôto au procès d’Higomi, Gôto à une œuvre caritative, l’Exécuteur en compagnie de personnalités mafieuses et... Sayaka dans une position lascive sur le lit du ministre !?  

 

Dans le cabinet de projection, Kasumi et Kazue se hâtèrent d’effacer cette dernière image en pestant après ce pervers de Ryô. Puis, elles quittèrent les lieux, laissant derrière elles les malheureux techniciens ligotés et bâillonnés. Un effroyable silence tomba.  

 

Levé, le front dégoulinant de sueur, la respiration saccadée, Gôto gardait les yeux braqués sur ce maudit écran, la mâchoire serrée. Le ministre de la Défense se tourna vers lui :  

 

- Qu’est-ce que cela veut dire ? Tadashi ?  

 

Poussant un cri de rage et de désespoir, Gôto se précipita vers le fond du balcon, renversant les employés en travers de son chemin. La moitié des gardes du corps se tourna vers l’autre et ouvrit le feu, couvrant la fuite de leur patron. Aux coups de feu, des cris et une soudaine agitation parcoururent le public qui chercha à fuir par les sorties. Azuki et Saeko s’étaient eux aussi lancés à la poursuite du fuyard mais durent affronter les chiens du ministre corrompu.  

 

Courant à perdre haleine, Gôto descendit jusqu’au sous-sol. Le sang battait furieusement à ses tempes. Fichu ! Il était fichu ! City Hunter l’avait piégé ! Tout était perdu, fini, terminé ! Gôto poussa la porte du garage et dérapa sur la peinture du parking. Les chauffeurs discutaient entre eux, cigarettes au bec. Gôto les bouscula, monta dans une des limousines et démarra sur les chapeaux de roues, cassant le rétroviseur droit en cognant contre une rampe de sortie et encastrant le flanc du long véhicule en s’insérant de force parmi la circulation.  

Transpirant à grosses gouttes, il prit la direction d’un petit aérodrome où l’attendait un avion privé, prêt jour et nuit.  

Jetant un regard dans le rétro, il vit une Mini Cooper rouge le suivre. Le conducteur lui adressa un petit salut. Gôto poussa un cri rageur et appuya sur l’accélérateur. Dix minutes plus tard, il s’approchait de la sortie de la ville , toujours poursuivi par la Mini.  

 

Sans crier gare, une Jeep surgit devant lui. Gôto donna un violent coup de volant sur la droite pour l’éviter.  

La limousine quitta la route, buta durement contre le trottoir et défonça un grillage. Perdant le contrôle du véhicule, le ministre tenta de maintenir sa trajectoire, commettant l’erreur d’écraser la pédale de frein. La limousine rentra de plein fouet dans le mur d’un bâtiment en chantier. Stoppé net, le radiateur de la limousine fuma. La Jeep et la Mini se garèrent derrière elle.  

La portière côté conducteur s’ouvrit et Gôto s’extirpa difficilement avant de tomber à genoux sur le gravier, un verre de lunettes brisé et un filet de sang dégoulinant sur le front. Il essaya de se remettre debout maladroitement. Ses poursuivants sortirent de leurs voitures : un colosse en combinaison verte et lunettes noires, un homme grand aux cheveux de jais, tee-shirt rouge et blouson bleu.  

 

Acculé, Gôto fut pris d’un fou rire nerveux ; il s’esclaffa à en pleurer.  

 

- Bravo Saeba ! Vous pouvez vous vanter de m’avoir donné beaucoup de fil à retordre ! Moi qui ne voyais City Hunter que comme un léger obstacle à mes projets… Vous ne dites rien ?  

 

- « La vie n’est qu’un jeu stupide auquel perdent les faibles. » répéta Ryô. Ce sont vos propres mots.  

 

Gôto se remit à rire :  

 

- J’ai certes perdu mon existence mondaine, ma carrière, mon pouvoir… Mais je n’ai pas encore perdu la partie !  

 

Soudain, six fourgons arrivèrent en trombe et Ryô et Falcon se jetèrent sur le côté pour éviter d’être écrasés. Les deux nettoyeurs se réfugièrent derrière des planques improvisées tandis que les hommes du ministre sortaient des fourgons en mitraillant.  

Le dos plaqué derrière une pile de sacs de ciment, Ryô attendait que les rafales de balles se calment, son Magnum au poing.  

 

- Il n’aurait pas dû entraîner ces pauvres gars, les plaignit Ryô.  

Comme pour confirmer ses dires, quelqu’un cria un avertissement et le mitraillement cessa. À la place, les bandits poussèrent des cris de peur et commencèrent à s’éparpiller. Et pour cause : du haut de l’immeuble inachevé, une jeune femme armée d’un lance-roquettes visait les fourgons en les assommant d’un flot d’injures ; bref, tout le style délicat de la douce moitié de City Hunter.  

Profitant de cette diversion, Ryô et Umibozû sortirent de leurs cachettes et s’occupèrent des hommes de main. Les fusillades éclatèrent de tous côtés, ponctuées par les explosions des fourgons. Alors que Ryô vidait ses chargeurs, Umibozû choisit une méthode beaucoup plus directe en saluant les truands à coup de grenades et de sulfateuse.  

Ryô partit à la poursuite d’un agresseur qui tentait de s’enfuir quand une explosion tout près de lui le força à sauter et à rester allongé, les mains sur la tête, le temps que la pluie de gravats se tarisse. Furieux, il se releva en criant à Falcon :  

 

- Ça va pas, Face de Poulpe ! Tu ne sais plus viser ou quoi ? Tu as failli me tuer !  

 

- La chose ne m’aurait pas déplu mais si le tir venait de moi, je ne t’aurais pas raté, lui assura Umibozû en traînant un corps mal en point.  

 

- Si ce n’est pas toi alors qui…  

 

Ryô ne termina pas sa phrase : à la place, il jeta un regard par une des grandes ouvertures du bâtiment inachevé et haut de deux étages. Il repéra rapidement sa partenaire qui s’en donnait à cœur-joie.  

 

- Que quelqu’un l’arrête ! Elle est capable de tout raser et nous avec ! geignit Ryô.  

 

Il n’eut cependant pas le temps de s’attarder : on lui tirait dessus. Son Colt Python répondit impitoyablement.  

 

 

À la fenêtre de l’immeuble, Kaori profitait de sa position pour tirer à vue, transformant le terrain plat en surface lunaire. Il lui venait des étages inférieurs les bruits d’une bataille : Mick et Miki avaient l’air occupé ; au moins empêchaient-ils leurs adversaires de monter jusqu’à elle.  

Du moins le croyait-elle jusqu’à ce qu’elle entende des pas précipités claquer dans l’escalier en béton brut. Saisissant sa mitraillette, elle la pointa en direction de l’entrée et attendit fermement, le doigt sur la gâchette. Une silhouette se profila :  

 

- Ne tire pas ! C’est moi !  

 

Sursautant, Kaori abaissa aussitôt le canon de son arme.  

 

- Miki !? Ne refais plus jamais ça !  

 

Kaori reprit son bazooka et retourna à son poste.  

 

- Qu’est-ce que tu fais là ?  

 

- Comment ça « qu’est-ce que je fais là » ? Je viens t’enlever ton jouet avant que tu ne touches Falcon ou Ryô !  

 

- Ne t’inquiète pas, je maîtrise parfaitement.  

 

Miki la força à regarder dans une paire de jumelles : en bas, Ryô faisait des grands signes furieux en désignant les dégâts fumants tout autour de lui. Un corbeau passa derrière Kaori.  

 

- Peut-être que je me suis un peu laissée emporter, admit-elle.  

 

- Si tu continues, l’une d’entre nous va finir veuve, la taquina Miki.  

 

Tout à coup, de nombreux pas résonnèrent et quatre ennemis apparurent dans l’immense salle encore sans séparation.  

 

- Elles sont là !  

 

Ricanant, Kaori retourna l’embout de son bazooka vers les arrivants. Verts, ceux-ci poussèrent un cri d’effroi en cherchant soit à fuir, soit à se blottir les uns contre les autres.  

 

- Non, Kaori ! Le pilier ! chercha à l’empêcher Miki.  

 

Trop tard : Kaori appuya sur la détente.  

 

 

Trois ennemis, trois tirs. Son Desert Eagle encore fumant, Mick se plaqua contre un pilier le temps de recharger. Un cri sauvage sur sa gauche lui fit relever la tête et il se campa solidement sur ses jambes, les bras devant son visage, les coudes pliés. L’homme le chargea et Mick détendit son poing. Il sentit un craquement sec sous ses phalanges quand il percuta le nez de son assaillant. Sous le choc violent, l’homme tomba à la renverse, K.O. Un autre tenta sa chance, mieux préparé. Mick se baissa et le poing de son adversaire ne rencontra que le pilier en béton. Les doigts brisés, il poussa un rugissement de douleur. Mick l’attrapa par le col et l’envoya embrasser ce même poteau.  

Soudain, une explosion provenant de l’étage supérieur fit trembler le sol. Des plaques entières de béton se détachèrent du plafond, ensevelissant plusieurs ennemis. Indemne, Mick se releva avec précaution, cherchant à recouvrer son équilibre. Inquiet pour ses amies, il emprunta un autre escalier qui n’avait pas souffert de l'éboulement. Parvenu en haut, son Desert au poing, il cria :  

 

- Kaori ? Miki ? Où êtes-vous ?  

 

Il repéra un énorme trou dans le mur et tourna la tête de l’autre côté. Là, l’étrangeté de la scène lui fit baisser les bras : Miki tentait d’arracher le lance-roquettes des mains de Kaori en lui criant qu’elle allait finir par tout faire s’effondrer.  

 

- Bah, de toute manière, je crois qu’on en a terminé avec le ménage, renchérit Mick en jetant un coup d’œil à l’extérieur. Venez.  

 

Évitant les gravats, le trio sortit du bâtiment en ruines où il retrouva Umibozû et Ryô.  

 

 

Tous les cinq contemplèrent le terrain défoncé, les corps inertes et les carcasses de voitures fumantes. Véritables miraculées, la Jeep et la Mini étaient intactes. Les lumières de la ville environnante et les feux provoqués par la lutte éclairaient faiblement la zone dévastée, détouraient les silhouettes, accentuaient les ombres.  

Son Python toujours au poing, Ryô se tourna vers l’ancien mercenaire :  

 

- Umi-chou ?  

 

Le géant opina du chef et se dirigea vers une pelleteuse. Le temps qu’Umibozû revienne, Mick fit remarquer à son ami :  

 

- L’Exécuteur ne s’est pas montré.  

 

Falcon revint en jetant Gôto à terre pendant qu’une Mercedes coupé gris se garait près d’eux.  

 

- Détrompe-toi, assura Ryô à Mick en resserrant les doigts sur la crosse de son Magnum.  

 

Kasumi, Kazue, Saeko et Azuki descendirent dans un claquement de portières.  

 

- Il semblerait que nous ayons manqué la fête, constata Saeko en balayant du regard le paysage dévasté.  

 

- Vous arrivez juste à temps pour le bouquet final, répondit Ryô en épiant l’agent d’Interpol du coin de l’œil.  

 

Azuki dardait sur le ministre déchu un inquiétant regard ; un regard déterminé, froid, avec une étrange satisfaction à le tenir en son pouvoir. Ses doigts impatients se dirigèrent naturellement vers la crosse de son Steyr qu’il tint au bout de son bras baissé, le canon pointé vers le sol. Il se rapprocha d’un pas ferme, se plaçant derrière Ryô.  

 

Fixant le nettoyeur debout devant lui, Gôto se remit sur ses pieds, redressa ses lunettes brisées et épousseta son smoking déchiré.  

 

- Vous allez me tuer ?  

 

- Puisque selon vous, la vie n’est qu’un jeu… Échec et mat, monsieur le Ministre. Fin de partie.  

 

Gôto ne baissa pas les yeux. Il ouvrit la bouche pour répondre.  

 

 

Une brusque détonation tonna, emplit le terrain vague, résonna contre les murs.  

 

 

Sous la force de l’impact, Tadashi Gôto fut projeté au sol. Une tache rouge épancha la chemise de son beau smoking.  

 

Ça avait été soudain. Brutal. Violent. Un meurtre inéluctable. Une exécution implacable, ni plus ni moins.  

 

Choquée, une femme hurla au nettoyeur :  

 

- Pourquoi ? Pourquoi as-tu fait ça ? Il allait se rendre !  

 

 


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