Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 14 :: Enfer au "Dragon Bleu"

Pubblicato: 11-12-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Bonjour tout le monde ! Alors voici un chapitre qui prouve que quand on cherche Ryô, on le trouve! Bonne lecture et merci pour vos reviews ! Bisous à toutes et à tous !

 


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Quartier de Kabukicho, 14h30  

 

Alors que des centaines de pieds inconscients foulaient les trottoirs et arpentaient les rues, dessous, dans l’un des nombreux bras souterrains, un homme d’origine chinoise courait pour rester en vie, totalement paniqué. Les yeux exorbités par la terreur, ses pas résonnant contre le béton de l’ancienne rame de métro, il trébucha, se tordant la cheville. Criant autant de douleur que d’effroi, il tenta de se relever tant bien que mal. Un regard derrière son épaule et les battements de son cœur se figèrent.  

Dans le tunnel peu éclairé par un ou deux néons défectueux, une ombre grandissait, recouvrait son corps tremblant, s’avançait d’un pas tranquille mais assuré. Détourée par la faible lumière vacillante, l’imposante silhouette continuait son progression à la cadence calculée, une main disparaissant dans une poche de pantalon, l’autre refermée sur un Colt Python au bout du bras ballant. L’air lourd répercutait les flux des conduites, les gouttes d’humidité et le claquement lent des talons qui s’approchaient inexorablement ; pour le fuyard, l’ensemble constituait une étrange mélodie annonciatrice de son glas.  

Le Chinois hurla de terreur, reprit sa course en traînant sa jambe douloureuse. Voyant qu’il ne s’en sortirait pas, il commit l’acte désespéré : il se retourna brusquement, arme au poing et tira. Hélas pour lui, deux détonations retentirent, la sienne et celle de son traqueur. Aussitôt après, son arme lui échappa des mains tandis que du sang coulait de son épaule cuisante. Il cria de douleur en tombant à genoux, une main sur sa blessure. Le claquement de talons s’arrêta juste devant son nez. Mort de peur, il ferma les yeux. Les pas lents reprirent, le contournèrent et s’éloignèrent. Le Chinois ouvrit les yeux : le nettoyeur poursuivait son chemin comme si de rien n’était. Le blessé aurait pu reprendre son arme et tirer ; il n’en fit rien.  

City Hunter l’avait épargné une fois ; le nettoyeur ne lui concéderait jamais plus une telle clémence.  

 

Ryô arpentait le labyrinthe souterrain d’un pas sûr. Il savait où il allait. Dans ce dédale, il rencontra plusieurs sentinelles qui n’opposèrent qu’une vaine résistance : les plus sensés prirent la fuite, les autres… Les autres pleuraient de douleur devant leur état. Plus il se rapprochait, plus les sentinelles se faisaient nombreuses.  

Arrivé là où il se rendait, Ryô fut obligé de se plaquer contre le mur qui faisait l’angle pour se protéger des tirs en rafale. Rechargeant son barillet, Ryô prit une inspiration, la poigne ferme sur la crosse de son Magnum, se jeta à découvert, vida son chargeur, se cacha à nouveau. Trois secondes, quatre tout au plus, s’étaient écoulées. Des gémissements, la chute de corps, des cris répondirent à son attaque. Profitant de cette confusion Ryô s’élança, poings en avant. Il se débattit contre les quatre hommes encore debout et qui n’opposèrent bientôt plus aucun obstacle.  

Chose faite, Ryô monta l’escalier dont les hommes protégeaient l’accès, rechargeant son arme. Il parvint devant une lourde porte. Braquant son arme, Ryô la défonça d’un grand coup de pied puis roula sur le sol pour éviter les tirs. Il était dans une cuisine de restaurant. Sur un genou, bras tendu, il descendit les deux hommes armés puis se releva prestement lorsqu’un de ses opposants se jetait sur lui, un long couteau en main. Évitant les assauts, il saisit une poêle et s’en servit pour taper dans la main qui tenait l’arme blanche. Ensuite, il lui envoya en pleine tête. Le « cuisinier » tomba rudement sur un plan de travail, hurla lorsque sa manche prit feu. Ryô ne resta pas inactif, il sortit de la cuisine mais n’alla pas loin : quatre autres gardes se précipitaient. Le nettoyeur se dissimula derrière un mur puis leur tomba dessus, les mettant hors service.  

Le champ enfin dégagé, Magnum en main, Ryô entra dans la salle de restaurant au décor traditionnel chinois : lampes tamisées en forme de lampions, couleurs rouge et or dominantes, aquarelles et estampes de montagnes, de fleurs de cerisier et de poissons… Pourtant bercée par une mélodie zen, l’ambiance se chargea en tension. En entendant le combat qui se déroulait dans les cuisines, les rares clients avaient fui. Un plateau à terre roulait encore avant de se cogner contre une chaise bousculée pendant la débâcle.  

Seule une table restait encore occupée : plus belle et plus ornementée que les autres, celle-ci se tenait dans un large recoin. Derrière, un immense miroir gravé d’un dragon bleu occupait tout un pan du mur. À la table siégeait un Chinois d’une cinquantaine d’années, apparat soigné. Deux jeunes Chinoises étaient assises de part et d’autre, apeurées. Enfin, il était protégé par trois hommes armés de mitraillettes.  

 

- Sa… Saeba ! bégaya l’oyabun en suant à grosses gouttes.  

 

- Qiu Baï Liang. Tu te doutais bien qu’après ta pitoyable attaque, tu devrais en payer les conséquences.  

 

L’obayun du Dragon Bleu croisa les prunelles noires du nettoyeurs ; et il rencontra la promesse de l’Enfer.  

 

- Tuez-le ! ordonna-t-il à ses hommes en chinois.  

 

Mais ses hommes n’eurent même pas le temps d’appuyer sur la gâchette : Ryô s’était jeté sur le côté et avait fait feu sur deux des trois hommes. Le dernier regardait presque avec fascination la lame enfoncée dans sa poitrine ; il tomba à genoux, ses poumons se gorgeant de sang.  

 

- Comment… murmurait Baï Liang, ébahi.  

 

Un rideau cachant le couloir des toilettes s’écarta, laissant entrer dans la salle un Américain, un Desert Eagle dans la main droite, un couteau semblable à celui planté dans la poitrine du yakusa dans la gauche. Si à cause de ses mains, Mick rencontrait encore des problèmes de précision avec son pistolet, il était devenu d’une habilité mortelle au couteau.  

Ryô se releva en pointant son Magnum en direction du front de l’oyabun. Les filles s’étaient écartées et pleuraient.  

 

- Sortez, les invita Ryô.  

 

Les malheureuses s’empressèrent d’obéir, abandonnant leur proxénète à son sort.  

 

- Vous… Vous ne sortirez pas vivants de ce restaurant, osa-t-il, les doigts crispés sur la nappe. Mes hommes vont arriver.  

 

À cet instant, trois corps inconscients furent projetés dans la pièce par la porte d’entrée, brisant deux tables au passage. Un géant aux lunettes noires et habillé en treillis lâcha les deux autres qu’il portait à bout de bras. Se frottant les mains, Umibozû se plaça à côté de ses deux acolytes.  

 

- Je me suis chargé des autres, annonça-t-il de sa voix gutturale.  

 

Vaincu, l’oyabun se leva en fixant le nettoyeur japonais dans les yeux :  

 

- Finissons-en et vite.  

 

- J’en aurais fini avec toi lorsque tu m’auras donné quelques renseignements sur l’Exécuteur.  

 

- J’ignore tout de cet homme ! C’est toujours lui qui nous contacte. Et il tire bien. Il a abattu Ukita avec une facilité déconcertante. Même toi tu n’aurais pas fait aussi vite !  

 

- C’est une chose que l’on vérifiera en temps voulu, répondit Ryô en rangeant son Python dans son holster.  

 

Le trio tourna les talons en se dirigeant vers la porte. Ils se retrouvèrent dans la rue, désertée après l’intervention impressionnante de Falcon. Baï Liang tituba jusqu’à la porte, étonné d’être toujours en vie. Alors que les nettoyeurs s’éloignaient, il leur cria :  

 

- Vous ne m’abattez pas ?  

 

À peine les mots venaient-ils de sortir de sa bouche qu’une explosion retentit, écroulant le restaurant. Les nettoyeurs se retournèrent. Mick siffla, en admiration devant la chute des débris, tandis que Ryô lançait un regard soupçonneux à Falcon. Ce dernier choisit de continuer son chemin en lançant par-dessus son épaule :  

 

- Il a détruit le café de ma femme.  

 

Ryô et Mick le suivirent, l’Américain époussetant son costume.  

 

- Une bonne chose de faite. Qui est le suivant ?  

 

- Le Cercle Rouge, répondit Ryô, les mains dans les poches. Et ensuite, ce sera au tour de Tanaka et de sa bande.  

 

- Baï Liang a dit que l’Exécuteur avait descendu leur tueur, Ukita, dit Mick. Ukita était redoutable.  

 

- L’Exécuteur l’était davantage. J’ai hâte de me retrouver face à lui.  

 

- C’est lui qui viendra te trouver, intervint Falcon. Appliquons notre plan et c’est lui qui provoquera le duel.  

 

Comme toujours, les propos de Falcon étaient paroles de sagesse.  

 

 

Bureau du Ministre de l’Intérieur, 18h00  

 

Perdu derrière des monticules de dossiers, le ministre Gôto ne savait plus où donner de la tête. Rajustant ses lunettes qui glissaient, il saisit une nouvelle pile de dossiers tout en appelant sa secrétaire :  

 

- Sayaka ! Porte ces documents à Takamori.  

 

Une belle femme d’une trentaine d’années s’en chargea aussitôt, refermant la belle porte en bois sculpté derrière elle. Gôto en profita pour étendre ses bras. Son portable vibra, lui annonçant l’arrivée d’un message. Gôto ouvrit le téléphone cellulaire, entra dans ses messages. À la lecture du court texto, un sourire se plaqua sur ses lèvres. Il effaça consciencieusement les quelques mots : « Saeba est passé à l’attaque. Fin du Dragon Bleu, du Cercle Rouge et du Lotus Blanc ».  

Dans un soupir satisfait, il échappa :  

 

- Enfin ! Je commençais à m’impatienter !  

 

En une journée, le Milieu était sens dessus-dessous. Les indics couraient à droite et à gauche pour propager la rumeur du retour de City Hunter, des portes se fermaient, certains yakusas choisirent la fuite tandis que d’autres se préparaient à recevoir le nettoyeur n°1. Shinjuku se barricadait en appréhendant la suite des évènements.  

 

 

Maison du Doc, 20h00  

 

Une fois leur travail terminé, les nettoyeurs choisirent de faire un crochet par la clinique du Doc. Après les faits de l’après-midi, aucun indic ne serait assez fou pour les suivre, aussi s’y rendirent-ils tranquillisés. Mick et Falcon avaient hâte de retrouver leur moitié respective, Ryô de jeter un coup d’œil aux informations de Shou dont Saeko lui avait fait part au téléphone.  

Les trois hommes pénétrèrent dans la grande maison traditionnelle. Le Doc les accueillit avec plaisir, leur indiquant que les femmes se trouvaient dans le salon. Dès qu’ils entrèrent, Miki et Kazue se précipitèrent sur un Falcon rouge écrevisse et un Mick démonstratif. Ryô, qui les suivait, les contourna en évitant d’assister à ces retrouvailles qui le renvoyaient à l’absence de Kaori. C’était étrange ! Maintenant qu’il pensait à elle, il sentait sa présence.  

 

- Bonsoir tout le monde, salua-t-il d’un geste las.  

 

Saeko, Reïka et Kasumi le dévisageaient, un grand sourire aux lèvres. Sans comprendre, il tourna la tête vers l’étranger assis à côté de Reïka. Fronçant les sourcils, il s’interrogeait sur cet homme quand celui-ci se leva et lui tendit la main :  

 

- Vous devez être Ryô Saeba ! Agent Azuki Naoyuki d’Interpol.  

 

- Azuki Naoyuki? Mais si vous êtes ici, ça veut que Kaori…  

 

Soudain, une voix familière s’écria derrière lui :  

 

- Ryyôô !!!  

 

 


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