Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 5 :: Quant parle le coeur...

Pubblicato: 28-11-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Un petit chapitre un peu plus calme.

 


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Appartement de Mick Angel, 3h30  

 

Dans la chambre, un frisson parcourut le dos nu de la femme. Ses lèvres échappèrent une légère plainte lorsque le froid éveilla ses sens, la sortant du sommeil. Instinctivement, sa main chercha à tâtons sa voisine. Elle ne rencontra que le vide. La jeune femme se retourna ; aucune chaleur ne répondit à celle de son corps. Levant une paupière endormie, elle s’en demanda la cause : elle était seule dans ce grand lit. Passant la main à l’emplacement de son compagnon, elle devina qu’il n’était pas parti depuis longtemps. Soupirant, Kazue enroula le drap autour d’elle puis partit à la recherche du déserteur.  

L’appartement était silencieux. La jolie infirmière effleura du bout des doigts un verre de whisky oublié sur la table : il n’y avait même pas touché. À cela, elle sut où le trouver. Kazue descendit à la cave insonorisée et aménagée en salle de tir. Elle poussa la lourde porte avec hésitation. Elle fut accueillie par un faible néon ainsi que par le silence. Assise à même le sol, le dos appuyé contre le mur mais la tête basse, une silhouette tenait une arme entre ses mains gantées. Sans rien dire, Kazue rejoignit son amant, s’installa sur le ciment froid tout en se blottissant contre lui, la tête posée sur son épaule. Mick entremêla ses doigts aux siens. Ils restèrent ainsi de longues minutes. Puis Kazue murmura :  

 

- Tu y arriveras, Mick. Il te faut de la patience et de l’entraînement mais tu y arriveras. Je le sais.  

 

- Non, Kazue. Je ne serais plus jamais celui que j’étais. Je ne suis plus aussi bon qu’avant, je n’arriverai jamais à le redevenir. J’ai l’impression de ne plus servir à grand-chose.  

 

- Ne dis pas ça, Mick ! gronda-t-elle.  

 

Sa colère était sincère.  

 

- Comment fait Umibozû malgré sa cécité ? Comment parvient-il à vivre avec ?  

 

Kazue obligea son amant à la regarder.  

 

- Tu es loin d’être faible, Mick ! Cesse de toujours te comparer aux autres ! Tu as tes forces et tes faiblesses comme tout être humain ! Umibozû a compris comment compenser son handicap et Ryô... Ryô ne serait jamais l’homme qu’il est devenu sans Kaori.  

 

Mick plongea son regard dans celui de sa compagne ; il y lut de la compassion, de la franchise, de la dévotion et de l’amour. Et là, il prit conscience, ou plutôt, son cœur prit conscience. Il avait sincèrement aimé Kaori. Kaori avait ce don : elle ouvrait les cœurs, elle renvoyait aux gens le reflet de leur âme. Cependant, sa belle infirmière avait guéri son cœur, lui offrant une nouvelle raison de battre.  

Mick reposa son arme à côté de sa hanche pour serrer sa femme contre lui. Kazue était quelqu’un de merveilleux. Il bénissait le ciel de l’avoir mis sur sa route. Et cette route, il voulait qu’elle ne s’arrête jamais, qu’ils l’empruntent ensemble main dans la main.  

 

- Tu es glacée, lui dit-il à l’oreille. Viens, allons nous réchauffer.  

 

Il la souleva dans ses bras tandis qu’elle riait au creux de son cou.  

 

- Tu ne perds pas le nord toi !  

 

Il l’emmena dans leur chambre afin de la couvrir de baisers. Plus tard, alors qu’ils étaient étroitement enlacés après l’amour, Mick lui caressa la joue en lui confiant :  

 

- Je veux que tu deviennes mon infirmière personnelle pour t’occuper de moi éternellement.  

 

- C’est une proposition ? le taquina-t-elle.  

 

- Des plus sérieuses.  

 

Bouche bée, Kazue se redressa sur ses coudes pour lui faire face. Mick sourit.  

 

- Tu… Tu veux que… que nous deux, on se…  

 

- Si toi tu veux bien de moi. Malgré mes défauts…  

 

Des larmes silencieuses roulèrent sur les joues de la jeune femme. Des larmes de bonheur. Elle l’embrassa avec passion.  

 

- Je prends tout de toi, accepta-t-elle dans un souffle.  

 

Submergé par une bouffée de joie, Mick sut qu’il venait de prendre la meilleure décision de sa vie. Et certainement aussi la plus belle.  

 

 

Café Cat’s Eye, 10h30  

 

La clochette tinta, annonçant l’arrivée de clients. Miki releva la tête avant de pousser un cri de joie. La jolie brunette se précipita sur son amie pour serrer ses avant-bras à défaut de lui sauter au cou.  

 

- Que je suis contente de te voir !  

 

- Moi aussi, Miki ! Tu ne peux pas imaginer combien ça fait du bien de revoir des visages amicaux ! s’écria Kaori, un sourire ravi aux lèvres. Bonjour Umi !  

 

Beaucoup moins démonstratif que sa femme, celui-ci se contenta d’un hochement de tête qui n’en signifiait pas moins. Tout à coup, une fusée hurlante sauta sur la barmaid :  

 

- Dans mes bras ma Miki d’ammoouur !  

 

Un plateau stoppa net son avancée avant qu’une massue intitulée « Irrécupérable » freine ses ardeurs d’une manière douloureusement expéditive.  

 

- Aahhh ! Ça aussi ça m’avait manqué ! soupira Kaori de félicité.  

 

- Pas à moi ! pleure une voix étouffée sous la massue.  

 

Sans s’émouvoir des lamentations de son obsédé de partenaire, Kaori s’installa à sa place habituelle, une tasse de café entre les mains. Après avoir rassuré son amie sur sa santé, Kaori profita de l’absence de clients pour discuter ouvertement de leur affaire :  

 

- Alors, quel plan avons-nous pour infiltrer le bureau du préfet de police ?  

 

Ryô lui avait relaté les derniers évènements ainsi que leurs projets.  

 

- Saeko et Reïka planchent sur le sujet. De tous, ce sont elles qui connaissent le mieux les lieux, répondit Ryô, son sérieux revenu. Umi, des infos ?  

 

- J’en ai soutiré quelques-unes, en effet, confirma le mercenaire d’un ton évasif.  

 

Placidement, il continuait à essuyer méthodiquement les tasses devant lui.  

 

- Nagashi vit toujours sur son île. Il n’en est pas sorti depuis l’affaire.  

 

- C’était ça son accord, devina le nettoyeur. Une prison sur une île paradisiaque.  

 

- Nagashi est aussi protégé que maintenu par quelqu’un de plus influent que lui. Ce n’est pas son héritier qu’il faut chercher mais son maître-chanteur.  

 

- Aïe ! Plus on découvre des choses, plus la situation se complique, se lamenta Kaori. Comment allons-nous faire si le maître-chanteur opère même parmi la police et la justice ?  

 

- Nous avons besoin de toutes les pièces du procès de Nagashi ; ce qui nous ramène à notre plan initial, réfléchit Ryô. Ce soir, rendez-vous chez nous pour les détails.  

 

Sur ce, il se leva pour se diriger vers la porte, imité par Kaori. Instinctivement, il allait passer son bras autour de la taille de la jeune femme avant de se rendre compte de son geste. S’arrêtant à temps, il fourra rapidement ses mains dans ses poches. Malheureusement pour lui, personne n’avait rien manqué de cette preuve d’affection, et surtout pas la timide Kaori qui en était toute chamboulée ; cette marque non calculée de tendresse avait fait sauter de joie son cœur dans sa poitrine. Un immense sourire illumina son beau visage et elle continua à suivre son partenaire jusqu’à l’Austin. Dans la voiture, aucun des deux n’aborda le sujet, l’un se traitant d’imbécile et l’autre flottant sur un petit nuage.  

Une fois la porte de l’appartement poussée, Kaori se précipita à l’intérieur en s’écriant :  

 

- Que c’est bon de rentrer chez soi !  

 

Posant les affaires de Kaori sur le parquet, Ryô la dévisageait discrètement, heureux de voir le sourire de son ange à sa place dans cette maison. Une sonnette d’alarme résonna dans son cerveau, interrompant la progression dangereuse que ses pensées avaient prise. À la place, il dit à voix bien haute :  

 

- Hélas, finie la tranquillité pour moi !  

 

La jeune femme se campa devant lui, les mains sur les hanches :  

 

- Avoue que je t’ai manqué !  

 

- Eh ! Tu étais absente seulement deux jours ! Deux merveilleux jours !  

 

Une petite massue lui atterrit sur le crâne, seulement pour la forme. Non dupe, Kaori n’arrivait pas à s’arrêter de sourire.  

 

- Idiot !  

 

Elle voulut prendre son sac pour le monter dans sa chambre mais Ryô l’en empêcha, lui prenant des mains.  

 

- Laisse, je vais le faire.  

 

- Ryô, je ne suis pas impotente !  

 

- Euh… Oui mais et la cuisine alors ! À quelle heure va-t-on manger si tu commences à défaire tes affaires ?  

 

Kaori lui adressa un clin d’œil avant de prendre la direction de la cuisine :  

 

- Eh bien ! Pour quelqu’un qui déteste ma cuisine…  

 

Piégé, Ryô se trouva soudainement à court d’inspiration pour répondre à cela. Gêné, il se hâta de monter les affaires de Kaori dans sa chambre. Mais qu’est-ce qui lui prenait depuis tout à l’heure ? Pourquoi ressentait-il une joie sans nom à la voir revenir ? Il fallait qu’il soit plus prudent sinon… Sinon quoi ? Ryô soupira. Décidément, même ici la situation se compliquait. S’il continuait à gaffer, il n’y aurait aucun retour en arrière possible.  

Se rabrouant, il redescendit au salon pour s’affaler sur le sofa, une de ses revues à la main. Et là, il se sentit vraiment chez lui : les bonnes odeurs de cuisine, la voix de Kaori qui chantonnait, les bruits familiers… Il vivait un moment rare, un moment inhabituel qu’il ne ressentait qu’avec elle : le nettoyeur vivait un pur moment de sécurité. Un bras derrière la nuque, le regard au plafond, Ryô sourit.  

 

 


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