Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 11 :: L’Agent Azuki Naoyuki

Pubblicato: 05-12-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Enfin le masque tombe! J'espère ne pas vous avoir trop fait languir! Bonne lecture et encore merci pour vos reviews!

 


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Commissariat, 4h45  

 

- …XYZ.  

 

- Pardon ?  

 

- J’en appelle aux services de City Hunter.  

 

Kaori le dévisageait bouche bée. Soudain, Azuki tendit l’oreille avant de se relever d’un bond.  

 

- Mademoiselle Makimura, je sais que vous n’avez aucune raison de me faire confiance, notamment en ces temps pour le moins dangereux. Cependant, je vous prie de me suivre.  

 

- Vous… vous suivre ? répéta-t-elle, interloquée.  

 

- Je suis conscient de vous prendre au dépourvu mais je vous assure qu’il vaut mieux que ce soit moi plutôt que la police, ou pire, la police des polices qui viennent vous chercher. Il faut vous décider et relativement vite, mademoiselle.  

 

Complètement perdue dans ce flot d’informations, Kaori chercha la meilleure solution. Hélas, elle n’en voyait pas une mieux que l’autre. Elle leva la tête pour scruter les prunelles marron. Elle n’y lut aucune mauvaise intention. Alors elle acquiesça. L’agent lui sourit en réponse, ramassa le dossier puis la prit par le bras. Aussi proche de lui, elle inspira son odeur ; une odeur de musc, comme Ryô. Cette comparaison la troubla.  

Azuki la fit sortir de la pièce d’un pas empressé. Sans un mot, il retira son manteau et lui dit de l’enfiler. Kaori obtempéra sans un mot. Son cœur battit à la chamade lorsqu’en jetant un coup d’œil derrière son épaule, elle entrevit les agents de la police des polices pénétrer dans la petite salle d’interrogatoire. Azuki resserra sa pression sur son bras, lui intimant d’avancer plus vite. Ils traversèrent le commissariat et atterrirent sur le parking. L’agent lui désigna une Mercedes coupée grise.  

 

- Montez.  

 

Dopée à l’adrénaline, elle obéit, s’installant à la place passager. Azuki démarra et bientôt, la tour centrale fut loin derrière eux. Essayant de reprendre le contrôle de ses émotions, la nettoyeuse osa renouer le dialogue :  

 

- Où m’emmenez-vous ?  

 

- En sécurité. Chez moi.  

 

La timide Kaori ne put s’empêcher de rougir. N’en remarquant rien, Azuki continua :  

 

- Les personnes à vos trousses n’imagineront jamais vous chercher là-bas.  

 

En digne moitié de City Hunter, Kaori prit sa voix de professionnelle :  

 

- Dites-m’en plus. Qu’attendez-vous de City Hunter ?  

 

Azuki eut à nouveau ce sourire en coin qui creusait une fossette sur sa joue. Tout en gardant son attention sur sa conduite, il répondit :  

 

- Comme je vous le disais, mon organisation tolérait les actes de City Hunter parce qu’il maintenait un semblant de paix dans la criminalité de Tokyo ainsi qu’à plus large échelle. Croyez-moi, j’ai vu ce que pouvait causer la simple évocation de son nom dans les trafics de stupéfiants en Asie ! Le démantèlement de l’Union Toepe a beaucoup fait parler de lui et sa réputation s’en est trouvée renforcée.  

 

- Au prix de douloureuses conséquences, murmura Kaori.  

 

Azuki lui jeta un bref regard, son sourire ayant disparu.  

 

- Je suis vraiment navré pour Makimura.  

 

Kaori ne releva pas.  

 

- Ouvrez le dossier.  

 

Kaori alluma le faible éclairage de la voiture pour mieux lire. Passant les pages qui les concernaient, elle tomba sur le dossier de Nagashi.  

 

- Vos amis sont également en possession de ce dossier.  

 

- Comment le savez-vous ?  

 

- Parce que je l’ai remis au préfet Nogami et que celui-ci la transmit à Melle Nogami lors de son… intrusion.  

 

- Comment saviez-vous que nous allions essayer de voler ce dossier ?  

 

- Je suis quelqu’un qui mérite son salaire, c’est tout.  

 

Cette petite pointe d’humour détendit la jeune femme.  

 

- À l’heure qu’il est, je ne doute pas que vos amis ont découvert qui se tenait derrière toute cette agitation. Et c’et pour cette raison que j’ai besoin de City Hunter.  

 

Kaori le regarda avec attention.  

 

- Vous savez qu’Interpol n’est pas une structure d’action, uniquement d’analyse et d’étude de la criminalité. Nous avons donc un large champ d’implications mais nous dépendons totalement des autorités locales en ce qui concerne l’intervention.  

 

Kaori opina du chef, l’invitant à poursuivre.  

 

- L’affaire étant des plus délicates, c’est justement sur ce dernier point que nous bloquons. Le réseau qu’avait constitué Nagashi comptait parmi les plus solides du crime organisé asiatique : stups au Japon, en Corée Nord et Sud, en Russie, prostitution à Taiwan et en Corée du Nord… Seulement, l’affaire Higomi a failli le faire plonger.  

 

- Nagashi en est sorti innocenté malgré le dossier du procureur.  

 

Azuki échappa un rire sans joie.  

 

- Le procureur… Parlons-en ! Mademoiselle Makimura, savez-vous qui était le procureur ?  

 

 

Planque d’Umibozû, 5h20  

 

Entassée dans un vieil entrepôt désaffecté, la petite bande harassée par la fatigue et par les derniers évènements, peinait à rester éveillée. Hormis Saeko ! Au contraire, elle affichait un sourire rayonnant, debout alors que tous les autres s’étaient affalés par terre.  

 

- Gôto Tadashi !  

 

Devant le manque de réactions, elle répéta, aussi excitée qu’un enfant au matin de Noël :  

 

- Gôto Tadashi !  

 

Le dos soutenu par le mur, Kazue contre lui, Mick la pointa du doigt et lança à la ronde :  

 

- Quelqu’un la fait taire, moi j’en n’ai plus la force !  

 

Elle lui décrocha un coup de pied dans les jambes.  

 

- Ce nom ne vous dit rien ?  

 

Reïka grogna faiblement :  

 

- Saeko, je crois que personne n’a envie de jouer aux devinettes !  

 

- Mais enfin, on parle de politique ! Votre manque d’intérêt fait peine à voir…  

 

- SAEKO ! s’écrièrent sept voix exténuées.  

 

- Bien… Gôto était le procureur de l’affaire, un personnage qualifié très prometteur, un jeune loup aux dents longues impliqué tant dans la justice que dans la mairie de Tokyo.  

 

Ryô réfléchit à voix haute :  

 

- Gôto… Gôto… Ce ne serait pas l’actuel…  

 

 

Retour à la voiture de l’agent Azuki  

 

Kaori hoqueta sous l’effet de la nouvelle.  

 

- … le ministre de l’Intérieur, répéta-t-elle, hébétée.  

 

- Depuis sa nomination il y a trois mois, Gôto a assuré son pouvoir. Lorsqu’il était procureur, il a assuré la liberté à Nagashi en échange de son trafic. Il est tout puissant aujourd’hui. Seul lui fait défaut le réseau de Tokyo. Voilà pourquoi il a donné un coup de pied dans la fourmilière et qu’il a lancé cette chasse aux sorcières contre City Hunter.  

 

- Vous voulez que Ryô et moi on arrête les agissements d’un ministre ?  

 

La voiture s’arrêta devant un immeuble dans les quartiers chics. Azuki se tourna vers la jeune femme :  

 

- Exact.  

 

- Vous n’allez pas me faire croire qu’Interpol n’a pas d’autres contacts !  

 

Azuki parut gêné. Il avoua :  

 

- Je n’agis pas sous les ordres d’Interpol. Considérez cela comme une demande à titre personnel.  

 

- Pourquoi ?  

 

- Parce que mes supérieurs ne m’ont pas vraiment soutenu lorsque je leur ai avancé mon hypothèse sur Gôto. On m’a, pour ainsi dire, mis des bâtons dans les roues. Venez.  

 

Azuki l’invita à descendre de la voiture. Ensemble, ils entrèrent dans l’immeuble et Azuki la conduisit jusqu’à son appartement au quatrième étage. La jeune femme entra timidement dans le grand studio qui se découvrait à elle.  

 

- Vous… vous désirez peut-être prendre une douche ?  

 

- Ce ne serait pas de refus. Mais avant, puis-je emprunter votre téléphone ?  

 

- Faites comme chez vous ! N’hésitez pas !  

 

Il fila à la cuisine tout en se débarrassant de sa cravate. Kaori jugea un peu mieux le lieu où elle se trouvait : l’appartement était spacieux, clair et typiquement masculin, un peu comme la chambre de Ryô, les posters de femmes dénudées en moins. Elle en déduit qu’il vivait seul. Kaori saisit le téléphone et appela à l’appartement. Elle tomba sur le répondeur. Nullement surprise, elle laissa un message – évasif au cas où il tomberait entre de mauvaises mains – puis réitéra l’opération au Cat’s. La ligne était coupée. Étonnée, elle laissa également un message chez Mick.  

Azuki sortit de la cuisine, deux verres en main. À la lumière, elle put enfin détailler un peu mieux son hôte. Ses joues se teintèrent légèrement : elle n’avait pas remarqué combien il était bel homme ! Moins charpenté que Ryô mais musclé, des cheveux de jais disciplinés, des prunelles marron comme les siennes, de légères fossettes lorsqu’il souriait, il marchait avec cette assurance féline qu’elle retrouvait chez Ryô tout en conservant cette classe séductrice qui émanait de Mick lorsqu’il n’affichait pas son air lubrique.  

Se rendant compte qu’elle l’observait impunément, Kaori bégaya, lui demandant où se trouvait la salle de bain. Azuki l’y emmena, déposa une serviette propre ainsi qu’un bas de pyjama à lui et un tee-shirt. Elle le remercia et referma la porte un peu brusquement. Une fois seule, elle tenta de se reprendre. Hélas, la forte odeur de musc omniprésente qui lui rappelait tellement celle de son homme ne l’aidait pas vraiment ! Vite, elle se rua sous la douche.  

Dix minutes plus tard, Kaori sortit, les cheveux trempés, le bas de pyjama trop long et le tee-shirt trop large. Elle tenait désespérément le tissu pour qu’il cesse de dénuder ses épaules.  

 

- Un verre, mademoiselle ? lui proposa Azuki.  

 

- Non merci. Je préférai dormir si cela ne vous ennuie pas.  

 

- Pardon ! Je ne m’étais pas rendu compte de l’heure. Venez, prenez ma chambre.  

 

- Je ne veux pas vous embêter, bafouilla la jeune femme, embarrassée.  

 

- Ne dites pas de bêtises, mademoi…  

 

- Kaori, l’interrompit-elle en rougissant de plus belle. Appelez-moi Kaori.  

 

- Alors ce sera Azuki pour vous.  

 

Il lui sourit et elle sentit son cœur fondre. Il avait vraiment un superbe sourire !  

 

- Bien… Merci.. Azuki.  

 

- Bonne nuit, Kaori.  

 

Toute perturbée, Kaori entra dans la chambre, fermant la porte derrière elle. Gênée, elle s’allongea dans ce grand lit. Inconsciemment, elle inspira cette odeur qu’elle aimait tant puis s’endormit avec aux lèvres le nom de sa moitié.  

 

 


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