Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 6 :: Conseil de guerre et punition

Pubblicato: 29-11-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Ce chapitre est un peu plus long que les autres et passe un peu par tous les tons. J'espère qu'il vous plaira.

 


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Appartement de City Hunter, 13h00  

 

Kaori terminait la vaisselle quand le téléphone sonna. Décrochant, la voix bourrue d’Umibozû l’avertit :  

 

- Allume la télévision sur la chaîne des infos.  

 

S’exécutant tout en gardant l’appareil à l’oreille, elle s’assit sur la table basse du salon face à l’écran.  

 

- … purgeait sa peine depuis dix ans. Ce matin, son corps a été retrouvé pendu dans sa cellule. Rappelons que Tashio Higomi, directeur de banque et…  

 

Kaori n’écoutait plus.  

 

- Higomi est mort ! Il s’est suicidé !  

 

- On l’y a certainement aidé, répondit Falcon. Notre adversaire a le bras très long. Mais ce n’est pas tout…  

 

Une première détonation claqua suivie d’une seconde, puis d’une autre et ainsi de suite jusqu’à épuisement du barillet. Les douilles tombèrent en cliquètements légers. Six trous formant un cercle parfait ornait à présent la cible noire. Chargement de munitions, nouveaux tirs. Une présence ! Ryô retint son Magnum, attendant l’arrivée de la personne. L’air grave, Kaori entra dans la salle :  

 

- Je viens d’avoir Umibozû au téléphone. Il y a un changement de plan pour ce soir.  

 

 

Maison de campagne d’Umibozû, 18h00  

 

L’Austin se gara devant le chalet en bois entre une Jeep et la voiture de Kazue. Le trajet avait été long et éreintant mais finalement, ils y étaient parvenus. En effet, Ryô avait dû user de tout son savoir-faire en matière de filature et de diversion afin de semer leurs poursuivants pour le moins collants. Car c’était officiel : certains de ses propres indics avaient changé de camp ! Par peur, par chantage, par profit… Les raisons étaient nombreuses ; seulement, le fait était que l’équipe de City Hunter ne devait plus compter que sur elle-même. On les avait vendu. Heureusement que Falcon les avait prévenus à temps ; la maison secrète de l’ex-mercenaire devenait le dernier endroit sûr, malheureusement, hors de la ville.  

Ryô vivait mal cette trahison. Car, après tout, ses relations avec ses indics avaient toujours été basées sur un échange : une info contre la protection. Des clochards maltraités par des mauvaises frappes, des patrons de cabarets rackettés, des anciens yakusa, des prostituées humiliées… Il les avait tous aidés ! Et pour quoi aujourd’hui ? Une rageuse envie de vengeance le consumait.  

Durant tout le trajet, Kaori n’avait pas osé ouvrir la bouche, se contentant de jeter de temps à autre des coups d’œil inquiets à son partenaire. Crispé sur le volant, le visage fermé avec parfois un nerf tressautant au coin de la mâchoire, le regard plus sombre que jamais, Kaori entrevoyait parfois une ombre qui amplifiait son aura meurtrière. Pour la première fois, elle devinait l’Ange de la Mort dans ses traits. Kaori savait qu’en cet instant, Ryô Saeba et l’Ange de la Mort se disputaient l’âme de son partenaire. Elle aurait tellement voulu le réconforter ! Hélas, elle fut incapable de sortir le moindre mot.  

Ils descendirent de voiture. Kaori rassembla son courage à deux mains ; c’était sa dernière occasion de lui parler seule à seul. Avant qu’ils n’entrent dans la demeure, Kaori se planta devant lui. Avec appréhension, elle osa le regarder dans les yeux.  

 

- Ryô…  

 

Non, il ne voulait pas la regarder ! Parce que la regarder signifierait affronter son propre reflet et cela, il n’en était pas capable ! Et il ne voulait pas non plus que Kaori découvre qui il était dans le fond !  

 

- S’il te plaît Ryô, murmura-t-elle en attrapant son poignet.  

 

Dans sa tête, il la suppliait « Non Kaori ! Je ne veux pas que tu me regardes ! Je ne veux pas lire ta déception, ou pire, ton dégoût ! Je ne le supporterais pas ! »  

Cependant, au contact de sa main chaleureuse sur sa peau, Ryô tourna lentement la tête vers elle. Comme frappé, il la dévisagea comme si c’était la première fois : des yeux, il redessina les fins contours de ses traits, la douceur, la féminité et l’harmonie qui faisaient comme une aura angélique autour d’elle. Il se noya dans ses prunelles innocentes. Et là, rien d’autre n’avait d’importance. Elle seule comptait. Il éprouva l’irrésistible envie de l’embrasser. Si la jeune femme n’avait pas souri en constatant que Ryô Saeba lui était revenu, il l’aurait fait.  

Kaori soupira de soulagement : Ryô avait recouvré son calme. Elle lui dit :  

 

- Tu n’es pas seul, Ryô. Nos amis nous attendent.  

 

Sans se départir de son merveilleux sourire qui venait une nouvelle fois de faire plier l’Ange de la Mort, Kaori retira sa main. C’est en échangeant un dernier regard lourd de sens que City Hunter poussa la porte du chalet.  

À peine Kaori avait-elle franchi la porte qu’un pervers blond lui sautait dessus :  

 

- Kaaoorriii !  

 

Hélas pour lui, une chaîne autour de son cou le ramena violemment en arrière, l’étouffant à moitié. Interdite, Kaori reposa sa massue inutilisée sans comprendre. Kazue vint l’embrasser, le sourire aux lèvres.  

 

- Bah oui, avec les sœurs Nogami, Miki, Kasumi et toi dans la même pièce, j’ai préféré prendre mes précautions, expliqua-t-elle.  

 

- Hum… Je devrais peut-être en faire autant pour…  

 

- Dans mes bras mes chér…  

 

Boom ! Ryo s’affala à côté de son compère, la marque d’une chaussure à talon en pleine face. Satisfaite, Saeko rejeta ses cheveux en arrière. En tailleur, une main sur son nez douloureux, Ryô la foudroya du regard :  

 

- Je te rappelle que ta liste de dettes ne cesse de s’agrandir ! Alors sois un peu plus gentille avec moi !  

 

Puis il aborda son faciès de pervers, les bras tendus :  

 

- Reïka, douce Reïka, viens me consoler !  

 

La cadette des Nogami lui coula un regard langoureux qui fit aussitôt son effet : Ryô se précipita sur elle avant de s’arrêter net, le visage blême, devant la feuille qu’elle brandissait :  

 

- Signe le contrat de mariage et je suis à toi, mon cœur ! lui rappela-t-elle.  

 

Ryô changea de direction pour Miki mais une massue de 1000 tonnes stoppa l’étalon.  

 

- Tu vas te tenir tranquille oui ! hurla Kaori, rouge de colère.  

 

Elle le traîna par le col pour l’attacher lui aussi à une chaîne. Chose faite, elle put s’installer sur le canapé, remerciant Kasumi pour la tasse de café qu’elle lui tendait. Maintenant que les deux satyres par-terre boudaient et pleuraient sur leur sort sous le sourire revanchard d’Umibozû, les choses sérieuses pouvaient commencer.  

Reïka étendit les plans du commissariat sur la table. Saeko désigna les différents étages ainsi que les dispositifs de sécurité en place. Reïka ajouta quelques détails qu’elle avait pu dénicher avant de tirer un plan précis du bureau du préfet de police protégé par une serrure électronique.  

 

- Je propose de déterminer les étapes, intervint Saeko d’une voix très professionnelle. Un, l’entrée, deux la neutralisation, trois la coupure de courant, quatre la diversion, cinq le bureau, et six, la sortie.  

 

Sa sœur prit le relais :  

 

- Nous devons nous diviser en plusieurs équipes avec chacune des rôles précis : une première équipe pour couper le courant, la seconde pour couper le générateur de secours, une autre pour entrer dans le bureau et une quatrième pour la sortie.  

 

- Deux personnes suffisent pour entrer dans le bureau et Saeko doit en faire partie. Il nous faut un coéquipier pour Saeko, quelqu’un de discret, dit Miki.  

Toujours attachés, Ryô décrocha un coup de coude complice à son acolyte :  

 

- Ce ne sera pas Tête de poulpe alors !  

 

Pour toute réponse, Umibozû lui décrocha un coup de poing sur le crâne.  

Les discussions durèrent plusieurs heures, seulement entrecoupées par Kasumi et Kaori qui apportèrent des sandwichs. Après hésitation, elles en profitèrent aussi pour enfin délivrer les deux punis. Les équipes furent établies, les rôles définis, les phases de l’opération apprises et répétées à la seconde près, la date fixée. Tout le monde semblait satisfait. En fait non, pas tout le monde. C’était Ryô qui avait distribué les postes. Kaori s’était vue reléguée à la dernière tâche, celle de chauffeuse pour extraire trois de ses compagnons. Son travail s’arrêtait là.  

Furieuse, elle prétexta aller chercher des verres pour disparaître dans la cuisine sans s’empêcher de lui adresser une œillade noire. Fuyant les autres, elle ferma la porte de la cuisine. Elle ne put s’empêcher de claquer les portes de placards, se débattant autant avec le plateau qu’avec ses sentiments. Kaori était blessée dans son orgueil. Ryô avait-il si peu confiance en elle ? D’accord, tous ses amis, même Kasumi, possédaient des compétences propres indispensables mais n’avait-elle pas suffisamment fait ses preuves ? Elle se sentit très lasse, jalouse, en colère contre elle-même. La porte s’ouvrit timidement.  

 

- Tu as besoin d’aide, Kaori ? s’inquiéta Miki.  

 

- Non, j’arrive tout de suite, répliqua-t-elle sèchement.  

 

Miki comprit que son amie n’allait pas bien et il ne fallait pas être fin psychologue pour en comprendre la cause. La jeune femme referma la porte puis s’approcha de son amie.  

 

- Kaori, Ryô ne te laisse pas sur la touche. Il s’inquiète pour toi, d’autant plus que tu es blessée…  

 

- Pas de mauvaise excuse, Miki !  

 

- Ce n’en est pas une. Personnellement, j’approuve le choix de Ryô ; d’ailleurs, personne ne le contestera.  

 

De la colère, le visage de Kaori passa à la tristesse.  

 

- Je me sens tellement inutile, Miki !  

 

Miki l’attira contre elle.  

 

- Tu n’as pas le plus bénin des rôles, je t’assure ! C’est toi qui nous couvres et qui coordonnes nos mouvements. Et sans cela, nous n’y parviendrons pas.  

 

Elle la garda encore quelques instants contre elle. Finalement, Kaori lui adressa un petit sourire de remerciement. Rassurée, elle prit le plateau et devança son amie, retournant dans le salon en conservant le sourire qu’elle abordait toujours. Si ses amis n’étaient pas dupes, ils ne firent cependant aucune remarque, ce dont elle leur fut grée.  

Il fut bientôt près d’une heure du matin et Kaori avait du mal à conserver les yeux ouverts. Elle luttait tant contre le sommeil que sa tête penchait par moment. Les voix de Miki, Kazue et Kasumi se faisaient de plus en plus lointaines et elle n’avait pas participé à la conversation depuis plus d’un quart d’heure. Les rires et les éclats de Mick, Ryô et Reïka disputant une partie de cartes autour d’un whisky lui parvenaient de temps à autre. Quant à Saeko et Falcon, ils discutaient encore des parties du plan, assis à la table de la salle à manger.  

Un brouhaha à la table des joueurs la fit sursauter : Reïka venait de pincer la main de Mick qui s’approchait un peu trop de sa cuisse. Kazue soupira :  

 

- Malgré ses défauts, grommela-t-elle toute seule.  

 

Mais aussitôt, un sourire attendri détendit son visage et la rendit encore plus belle. Elle dévorait l’Américain des yeux. Ce dernier lui adressa un clin d’œil discret qui en aurait séduit plus d’une.  

En les observant, Kaori éprouva de la joie pour eux, non sans un petit pincement au cœur. Que ne donnerait-elle pas pour que Ryô lui manifeste ne serait-ce que le quart de tendresse ! Une petite voix dans sa tête la traita d’injuste : son partenaire ne se montrait-il pas plus attentionné avec elle ces derniers temps ? Kaori rougit en repensant à la scène au Cat’s. Ses joues virèrent au cramoisi quand un Ryô amusé surprit son regard insistant posé sur lui depuis le début de ses réflexions.  

Pour mettre fin à sa gêne, la jeune femme se releva, annonçant qu’elle allait se coucher. Kazue insista pour l’accompagner afin de lui procurer les soins à appliquer sur ses brûlures. À ces mots, Mick se releva d’un bond, affichant son air de pervers et énonçant à voix haute le cheminement de ses pensées :  

 

- Tu vas barbouiller de crème le dos de Kaori… Le dos nu de Kaori… Kaori dénudée… KAZUE, LAISSE-MOI SOIGNER KAORI !!!  

 

Deux massues lancées simultanément, l’une « Voyeur » et l’autre « Obsédé de fiancé », calmèrent ses ardeurs. Chance pour Mick ! Car à côté de lui, une aura menaçante était prête à fondre sur lui. Les deux femmes montèrent à l’étage en se frottant les mains. Mick en profita pour se tourner vers son jumeau Japonais et le regarder dans les yeux, bravache. Ryô évita son regard, faisant mine de se concentrer sur son jeu.  

Peu à peu, le salon se désemplit. Kasumi, Reïka et Saeko montèrent à leur tour. Miki rassembla les verres sur le plateau, le porta à la cuisine puis souhaita bonne nuit à Mick et à Ryô.  

 

- Tu viens te coucher, nounours ?  

 

Umibozû vira au rouge, de la fumée lui échappant du crâne. Finalement, il suivit sa femme à l’étage, laissant les deux pervers en tête à tête. Une fois seuls, ceux-ci se frottèrent les mains en ricanant, les yeux plissés. Ils allaient pouvoir lancer LEUR opération.  

 

- H –1, annonça Mick le plus sérieux du monde.  

 

- L’attente sera longue, ajouta Ryô aussi impatient qu’un gosse devant le sapin de Noël.  

 

Leur plan était déjà en place, leur cible verrouillée : la chambre des filles. Tels deux chiens salivant devant un os hors de leur portée, ils restèrent planter devant l’horloge. Quand l’heure sonna, les deux bestiaux en rut lancèrent l’offensive. Aussi silencieux que des ombres, ils atteignirent l’étage, passèrent devant celle de Miki et Falcon en redoublant de vigilance. Il leur fallait se méfier : ils allaient pénétrer dans une zone à risque, une pièce remplie de tigresses… mais quelles tigresses ! Des tigresses vêtues de nuisette qui épousait la moindre de leurs courbes, qui révélait la douceur de leur peau… Ils en bavaient d’avance !  

Là, derrière cette porte les attendait le paradis ! Un compte à rebours et… Deux bêtes sauvages en caleçon se jetèrent littéralement dans la pièce obscure en hurlant les prénoms de leurs convoitises. Mick se jeta sur un lit de camp au hasard tandis que Ryô visait le grand lit, déposant une pluie de baisers. Mick poussa soudain un cri étouffé tandis que la lumière s’allumait. Ryô ouvrit des yeux énamourés, cherchant à savoir à qui il prodiguait ses baisers. Cette peau était tellement douce, tellement lisse, tellement ronde, tellement…  

 

- KKYYYYAAAAAAAHHHHH !!!!!!!!!  

 

Jamais Ryô n’avait hurlé aussi fort de sa vie. Pâle comme un mort, tremblant de tous ses membres, il recula en rampant jusqu’à se retrouver acculé contre le mur. Criant comme un damné, Mick, lui, cherchait désespérément à fuir cet enfer, des tapettes à souris au bout des mains, du nez et du mokkori. Malheureusement, il s’empêtra les pieds dans une corde tendue, roula avant d’atterrir dans une cage que Reïka et Kazue fermèrent consciencieusement.  

Quant au pauvre Ryô, il voyait sortir du lit un gigantesque Umibozû plus rouge que jamais. Profondément écœuré, Ryô patina à quatre pattes jusqu’à la porte où l’accueillit une massue de 10 000 tonnes propulsée par une Kaori à l’aura meurtrière. Cherchant à s’enfuir avant le second coup qui répandait déjà son ombre au-dessus de son crâne maltraité, il voulut fuir mais un habile lancer de couteaux de Saeko cloua son caleçon au tapis. Kasumi et Miki l’enroulèrent à l’intérieur avant de lier le tout par un cordage solide. À peine deux secondes plus tard, il rejoignit son ami dans la cage minuscule.  

Fières de leur coup, les filles les entourèrent, les mains sur les hanches. Les deux premiers pervers du Japon emprisonnés eurent tellement peur qu’ils se rapprochèrent l’un contre l’autre dans la mesure du possible, l’un transformé en sushi et le second en souris couinante. Kaori posa sur la cage un écriteau « Sort réservé aux satyres en quête de visite nocturne ». Rassurées, les filles retournèrent se coucher. Cette nuit, elles dormiraient en paix.  

 

 


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