Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rate ...

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 13 :: Evasion acrobatique

Pubblicato: 09-12-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: Bonjour à toutes! Me revoilà avec un nouveau chapitre! Bonne lecture!

 


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Maison du Doc, 12h00  

 

- DOC !!! Je vous avais prévenu !!!  

 

Sur cette bonne parole, une massue alla encastrer dans le mur le vieil homme aux manières baladeuses. Kazue s’appuya sur le manche de la massue, essoufflée par la course-poursuite acharnée qu’elle venait de mener. Pour accomplir ses méfaits, cette vieille carcasse perverse se révélait étonnamment rapide !  

 

- Finalement, ce n’était peut-être pas une bonne idée de se cacher ici, constata Reïka. Tout compte fait, je ne sais pas si je préfère les attaques des yakusas à celles du Doc.  

 

Elle lissait sa jupe que le sexagénaire venait de tripoter.  

 

- Là, on a la paix pour une heure, apprécia Kazue en se frottant les mains et en revenant s’asseoir à table.  

 

- J’en ai plus qu’assez d’être entourée par ces pervers ! fulminait Miki. Quand ce n’est pas Ryô, c’est Mick, maintenant le Doc…  

 

Depuis l’attaque de son café, Miki était – à raison – d’une humeur massacrante. Pendant que les femmes imaginaient les pires punitions à leur infliger tout en continuant à déjeuner, Saeko lisait et relisait pour la centième fois le dossier sauvé par sa sœur. En examinant les données sous ses yeux, elle avait compris que son père ne les avait pas rassemblées de lui-même : on les lui avait données. Le logo d’Interpol apparaissant à plusieurs reprises, Saeko sut d’où provenaient les informations. Son esprit cherchait les connections entre ce qu’elle avait entre les mains, l’affaire d’Higomi qu’elle et City Hunter avaient démêlé, l’ascension de Gôto…  

Elle fut interrompue par une sonnerie à la porte de l’immense maison du Doc. Le vieux praticien s’extirpa tant bien que mal de sous la masse en grommelant sur la « délicatesse » de son assistante. Il revint bientôt dans la grande cuisine accompagnée par un homme de petite taille, les cheveux plaqués et la moustache soignée. Il tournait son chapeau entre ses doigts.  

 

- Shou ? s’étonna Saeko. Comment as-tu fait pour me retrouver ?  

 

Elle fit signe à Reïka et à Miki d’abaisser leurs armes qu’elles avaient dégainé par réflexe, méfiantes.  

 

- Ça n’a pas été facile ! C’est Tetsû qui m’a suggéré l’idée de la clinique.  

 

- Le vieux cireur n’a pas trahi Saeba ?  

 

- Non ! se récria Shou. Jamais Tetsû ne trahirait Saeba ! Et moi non plus, je ne te trahirai pas !  

 

- Tu m’en vois ravie, lui sourit Saeko.  

 

L’inspectrice ne doutait pas de la fidélité de son indic principal. Elle l’invita à prendre place. D’un geste de tête, il salua Reïka qu’il connaissait ; pour cause, Shou était le barmaid du « Gazelle Café », l’établissement préféré du commissariat de police près duquel il se situait.  

 

- J’ai deux trois tuyaux qui devraient t’intéresser.  

 

- Je suis toute ouïe, susurra Saeko en croisant ses jambes interminables.  

 

Shou sortit un papier froissé de son veston. Il le tendit à l’inspectrice :  

 

- Voici les noms des indics en qui vous pouvez avoir toute confiance.  

 

Il lui donna un second feuillet :  

 

- Là, les clans qui ne vont pas tarder à se rebeller contre leur nouveau maître.  

 

- Tes sources sont fiables ?  

 

- Saeko, tu me fais de la peine ! se récria le barmaid, blessé dans sa fierté.  

 

- Alors beau boulot, Shou, le félicita la belle en lui accordant un regard aguicheur.  

 

Shou se sentit transporter sur un petit nuage. Une fois parti, les femmes étudièrent les nouvelles données. Un plan commençait à germer.  

 

- Mesdames, vous avez sous les yeux nos alliés.  

 

- Je ne suis pas certaine que les Oyabun cités veuillent se joindre à nous, considéra Miki, sceptique.  

 

- Il suffit d’un peu de conviction sans lésiner sur la forme, lui répondit Saeko, une main dans ses cheveux, le menton levé.  

 

- Vous… Vous comptez vraiment demander de l’aide à ces yakusas ? s’inquiéta Kazue.  

 

- … Ils peuvent tout aussi bien le faire à leurs dépens, sourit Reïka.  

 

Miki, Kazue et Saeko tournèrent la tête vers la détective.  

 

- Toi, tu as une idée derrière la tête, comprit sa sœur.  

 

Reïka lui adressa un clin d’œil joueur, le papier des indics en main.  

 

 

Appartement d’Azuki Naoyuki, 13h00  

 

- Police des polices ! Ouvrez !  

 

Le sang de Kaori ne fit qu’un tour. Elle avait reconnu les voix d’Otoka et de Miyusishi. Vite, elle sauta dans ses chaussures faciles à enfiler tandis qu’Azuki lui suggérait l’escalier de secours. À la dernière sommation, les agents avaient entrepris de défoncer la porte. Azuki ouvrit la fenêtre qui donnait sur la passerelle métallique. Kaori s’engouffra la première.  

 

- Un escalier ? C’est pas un escalier ça ! grogna-t-elle.  

 

Sans attendre l’agent, elle commença à descendre les échelles grinçantes.  

 

- Là ! L’échelle de secours ! entendit-elle crier d’en bas.  

 

Kaori inversa ses mouvements, remontant les échelons à toute vitesse. Azuki, qui la précédait, en fit de même, se hissant jusqu’au toit. Heureusement, il n’y avait que deux étages de plus. Kaori le suivait de près. Elle voyait approcher la fin de l’échelle lorsqu’une main agrippa furieusement son pied.  

 

- Je te tiens ! s’écria l’agent Otoka.  

 

Kaori gigota pour lui faire lâcher prise, donnant des coups de pied dans le vide.  

 

- Lâche-moi ! Lâche-moi !  

 

Otoka tira brusquement sur sa cheville et Kaori dégringola de deux barreaux, se rattrapant de justesse au contact de la masse en-dessous d’elle. Surpris par sa captive qui lui était tombée sur la tête, Otoka abandonna sa prise. Au-dessus d’elle, une voix l’appela :  

 

- Kaori ! Attrapez ma main !  

 

C’est alors qu’un horrible craquement suivi d’un inquiétant grincement glaça de peur la nettoyeuse et son poursuivant. Tout à coup, un côté de l’échelle se détacha.  

 

- Kaori !  

 

- Aahhh ! hurlaient les malheureux sur l’échelle en mouvement.  

 

Kaori sentit qu’Otoka se cramponnait à sa jambe. Retenue par l’autre côté, l’échelle arrêta de bouger. Kaori et Otoka ouvrirent peureusement les yeux puis soupirèrent en cœur de soulagement. Immobiles, tous les deux échangèrent un regard puis éclatèrent d’un rire nerveux. Finir ses jours aplatis quinze mètres plus bas ne réjouissait ni l’un ni l’autre. C’est alors que Kaori remarqua une chose : les courants d’air sur sa fesse. Baissant le regard, elle vit une chose qui la fit devenir rouge pivoine : Otoka se cramponnait si fort que son jean avait craqué, offrant une vue imprenable sur sa petite culotte.  

 

- Kyyaahh !!!  

 

- Kaori ! Oh mon Dieu ! Vous êtes blessée ? s’inquiéta Azuki qui lui tendait toujours la main.  

 

Une aura de colère collait la jeune femme comme une seconde peau. Elle lançait un regard assassin à l’agent de police qui, lui, commettait l’erreur de braquer les yeux sur la vue offerte.  

 

- Pervers ! Vicieux ! Infâme déculotteur !  

 

Une massue de 100 tonnes fit soudainement son apparition dans la main de la fugitive. Otoka poussa un cri d’épouvante tandis qu’Azuki, voyant la scène du dessus, ouvrait des yeux ronds comme des billes.  

Deuxième craquement, deuxième sinistre grincement. Emportée par le poids des corps et de la massue, l’échelle venait de céder. Kaori lâcha sa massue pour se tenir de toutes ses forces. L’échelle bascula en arrière, arrachant boulons et morceaux de murs. Kaori et Otoka hurlaient à pleins poumons, se sentant partir en arrière.  

 

- KAOORIII !!!  

 

Presque au ralenti, l’échelle tombait toujours. Après le sommet du toit et Azuki, à présent Kaori voyait le ciel tandis que ses jambes se balançaient dangereusement dans le vide. Criant de plus bel, elle ne tenait plus que par la force des bras.  

Brusquement, ce fut l’arrêt. Le choc fut si brutal qu’une main de Kaori glissa. Le cœur battant à tout rompre, Kaori reprit le barreau. Une de ses chaussures s’échappa. Ça faisait toujours une sacrée chute. Otoka se trouvait dans la même situation qu’elle et débinait des prières dans toutes les langues qu’il connaissait et d’autres qu’il inventait en les mélangeant. L’échelle s’était arrêtée en butant contre le bâtiment voisin, laissant de profondes marques dans le crépi, cassant une fenêtre au passage. À présent coincée à l’horizontal, l’échelle faisait comme un pont instable entre les deux immeubles.  

La fenêtre ! Rassemblant son courage à deux mains et se concentrant au point de ne plus voir ce qui l’entourait, Kaori bougea lentement une main, attrapant l’échelon suivant. Idem avec son autre main. Très sensible, l’échelle dérapa de quelques centimètres.  

 

- Arrêtez de bouger ! suppliait Otoka.  

 

Mais à jouer le tout pour le tout, Kaori préférait sa solution. Aussi continua-t-elle sa lente progression vers la fenêtre brisée. « Ne pas regarder en bas ! Ne pas regarder en bas ! » s’encourageait-elle sans perdre des yeux son objectif. L’échelle dégringola d’une dizaine de centimètres, leur arrachant de nouveaux cris. Kaori rouvrit les yeux : elle était si proche du but ! Impatiente, elle accéléra pour finalement arriver en bout d’échelle. Hélas, l’échelle était trop basse par rapport à la fenêtre. Kaori avait beau tendre le bras à s’en démettre l’épaule, elle ne faisait qu’effleurer le rebord.  

L’échelle continua sa descente et les doigts de Kaori ripèrent sur le ciment du rebord. Réagissant à la manière d’un gymnaste, elle s’élança de toutes ses forces, prenant appui sur l’échelle dégringolante. Enfin, elle tenait le rebord ! Sous son élan et le déséquilibre causé par son poids, l’échelle continua de basculer, entraînant le pauvre Otoka hurlant. Celui-ci eut le réflexe de se jeter sur un balcon de l’immeuble d’Azuki.  

Les bras ankylosés par tant d’efforts, les mains moites, le souffle court et les pieds cherchant à s’appuyer contre le mur, Kaori se hissa difficilement par la fenêtre, se coupant aux morceaux de verre. Elle atterrit en roulant sur la moquette d’une chambre. Là elle respira enfin. Elle n’aurait pas été plus essoufflée si elle avait nagé un cent mètres avec des requins aux trousses.  

Un sursaut de conscience lui rappela sa situation. La tête lui tournant, elle se releva tant bien que mal. En quatrième de vitesse, elle trébucha jusqu’à la salle de bain dont la porte était entrouverte, passa ses mains sous l’eau en retirant les bouts de verre plantés dans ses doigts et ses paumes. Avec une serviette, elle s’essuya les cheveux, faisant tomber quelques éclats. Son état n’était pas fameux : elle avait les mains en sang, le souffle toujours irrégulier, mal au crâne et sa chute par la fenêtre avait réveillé la douleur cuisante de ses brûlures.  

Se rendant compte qu’il lui manquait une chaussure, elle se hâta d’en emprunter une – masculine donc trop grande – dans le vestibule avant de déverrouiller la porte de l’appartement et de sortir sur ses gardes. À ce qu’elle avait vu, Otoka et Miyusishi n’étaient pas venus seuls ; leurs renforts devaient déjà se trouver dans l’immeuble. Il fallait qu’elle sorte de là ! Kaori chercha à localiser les escaliers et l’ascenseur. Bon, comment faire pour passer ?  

Soudain, un bras l’attira dans un appartement, plaquant une main sur sa bouche. Kaori essaya de se défendre jusqu’à ce qu’une odeur de musc parvienne à ses narines. Elle cessa de se débattre.  

 

- Azuki !  

 

- Vous allez bien ? Vos mains…  

 

- Ça va pour le moment. Cherchons plutôt un moyen de fuir.  

 

- Vous avez une idée de planque ?  

 

- Des amies se cachent dans une clinique.  

 

- Parfait. Il nous reste qu’à rejoindre le parking ! Venez !  

 

Ils sortirent de l’appartement dont Azuki avait forcé la serrure. Évitant soigneusement les hommes déployés, ils arrivèrent jusqu’à un ascenseur vide. Azuki la poussa à l’intérieur tandis qu’elle appuyait désespérément sur le bouton du sous-sol. Enfin les portes se refermèrent. Kaori inspira une grande bouffée d’air. Ses jambes tremblaient.  

 

- Ne vous en faites pas. Je vais nous sortir de l…  

 

Les portes venaient de s’ouvrir devant l’agent Miyusishi. Aussi surpris l’un que l’autre, Azuki réagit le premier en l’entraînant par le col dans l’ascenseur tandis que Kaori appuyait sur le bouton de fermeture des portes. L’ascenseur repartit dans sa descente des étages avec à son bord deux hommes luttant férocement. Miyusishi avait un sacré crochet du droit qui projeta Azuki contre les parois. Kaori retira sa chaussure volée puis l’abattit furieusement sur la nuque de l’agent. Sonnée, celui-ci se retourna, les yeux un peu hagards. Azuki se redressa et l’acheva.  

Les portes s’ouvrirent. Kaori aida Azuki à enjamber le corps inconscient puis ils se précipitèrent dans le garage. Azuki s’arrêta devant une moto. Trafiquant les fils du starter, il enjoignit la jeune femme à monter derrière puis fit vrombir le moteur. Quelques secondes plus tard, ils se fondaient parmi la circulation dense.  

 

 


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