Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I activated my account, but I still don't have access to the NC-17 section.

 

Account activation and access to the NC-17 are not linked. You can have an activated account, but to have access, you have to make another request.

 

 

   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 17 :: Bataille pour les premières loges

Pubblicato: 16-12-08 - Ultimo aggiornamento: 01-01-09

Commenti: Bonjour à tous! Le ton de ce chapitre est beaucoup plus enjoué que le précédent. Je vous laisse juger par vous-même... Merci pour vos reviews qui m'inspirent beaucoup pour la suite!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32


 

Appartement de Mick Angel, 14h00  

 

- MIICKK !!! Je vais te tuer ! mugit une voix qui aurait fait ramper Godzilla dans sa niche.  

 

- Ha Ha Ha !!! Je l’ai ! Je l’ai ! Je l’ai ! s’écriait le fautif en sautillant de joie.  

 

Une montagne de muscles se jeta sur l’Américain qui l’évita lestement, serrant contre lui son précieux butin. Ils tournèrent quelques secondes autour de la table basse du salon avant qu’Umibozû, lassé et surtout fou furieux, saisisse le meuble et le brise en deux.  

 

- Maudit Tête de Poulpe ! Elle appartenait à Kazue !  

 

- Ce n’est rien comparé à ce que je vais faire subir à ton misérable crâne !  

 

- Ah désolé ! Tu viens de prendre quelque chose à Kazue alors il est normal que je garde ce qui appartient à Miki !  

 

Poussant un rugissement effrayant, Falcon se rua sur Mick et ils se débattirent un moment, transformant le bel appartement en un champ de ruines.  

C’est ainsi que Saeko et Miki poussèrent la porte de l’appartement, arme au poing en entendant le carnage à l’intérieur de la pièce. Mais le spectacle pitoyable qu’offraient les deux nettoyeurs les firent s’arrêter sur le seuil tandis qu’un corbeau passait derrière elles. En les voyant, Umibozû et Mick se figèrent, le visage contusionné. Tout à coup, Miki poussa un hurlement en pointant du doigt l’Américain :  

 

- Aaahhh !!! Mais il est à moi ce soutien-gorge !  

 

Son aura meurtrière décupla en s’avançant d’un pas décidé vers le nettoyeur qui voyait l’ombre de la mercenaire l’engloutir. Il déglutit péniblement avant qu’un coup de pied retourné l’envoie visiter l’intérieur du mur. Miki récupéra sa dentelle noire d’un geste rageur avant de se tourner vers son époux :  

 

- Tu peux m’expliquer comment Mick peut être en possession de mon soutien-gorge sachant que c’est le dernier que tu m’aies acheté ?  

 

À cette évocation de leur vie privée, le colosse vira au rouge, de la fumée s’échappant de son crâne. Tel un enfant honteux, il répondit :  

 

- Je suis retourné au café pour récupérer quelques affaires qui n’avaient pas été saccagées. Je voulais te les apporter demain…  

 

La colère de sa femme fondit comme neige au soleil face aux bonnes attentions de sa douce moitié ; elle vint se blottir contre son homme, un sourire attendri plaqué aux lèvres.  

 

- Oh merci nounours !  

 

Le « nounours » en question rougit de plus bel. Mick s’extraie du mur, remit ses cervicales en place puis demanda :  

 

- Que faites-vous ici ? Ce n’était pas prévu…  

 

Après avoir remis un fauteuil sur pied, Saeko s’y installa, lissant les pans de sa jupe fendue et attirant l’œil du pervers n°2. Elle relata les derniers faits. Falcon compléta son récit en disant que Mick, Ryô et lui avaient accompli leur part ce matin-même, délivrant le message aux indics qui leur étaient fidèles. Leur plan se mettait en place petit à petit.  

Soudain, Mick qui se tenait devant la vitre et qui regardait la rue, laissant de temps à autre ses yeux bleus glisser sur la fenêtre de l’immeuble d'en face, sursauta comme s’il venait d’être foudroyé par l’éclair. Sous les regards étonnés de ses amis, il se mit à fouiller fébrilement dans les tiroirs avant d’en sortir une paire de jumelles qu’il braqua sur ce qui avait attiré son attention. Lui qui avait cru à une hallucination quelques secondes auparavant pouvait vérifier qu’il n’en s’agissait pas d’une.  

 

- OH MAIS C’EST PAS VRAI !!! hurla-t-il. MAIS C’EST PAS VRAI !!! J’Y CROIS PAS !!!  

 

 

Appartement de City Hunter, 14h00  

 

- Kaori ?  

 

L’interpellée se tourna en direction de la voix. Ryô se tenait dans le chambranle de la cuisine, étonné mais pas surpris ; il avait ressenti sa présence avant qu’elle ne pénètre dans l’appartement.  

Kaori aurait voulu dire quelque chose mais sa voix était restée bloquer quelle que part dans sa gorge. Complètement subjugués, ses yeux noisette s’agrandirent devant le spectacle qui s’offrait à elle : pieds nus, Ryô sortait visiblement de la douche, le tee-shirt plaqué à son corps encore humide, dévoilant le contour de ses muscles saillants, les cheveux perlant, une serviette autour du cou. La douche avait rendu ses joues légèrement rosies et ses yeux noirs plus brillants. Le cœur de Kaori s’emballa au quart de tour tandis que son cerveau ne semblait plus répondre correctement.  

 

- Kaori ? répéta-t-il devant sa partenaire figée au milieu du salon.  

 

Elle daigna enfin réagir en commençant par fermer la bouche.  

 

- Tu n’es pas sensée te trouver en sécurité chez Doc ?  

 

- Bah… euh… Jevenuechercheraffaires, bredouilla-t-elle lamentablement.  

 

Ryô cligna plusieurs fois des yeux.  

 

- Quoi ?  

 

Sa partenaire rougit et Ryô comprit enfin ce qui troublait sa précieuse partenaire. Un sourire carnassier, une lueur au fond des yeux, il s’approcha avec une grâce féline. Kaori en avait le souffle coupé.  

 

- Oh je vois ! Tu ne pouvais plus attendre ! Tu te languissais déjà de ce sublime corps d’Apollon !  

 

La timidité de Kaori refit surface, lui permettant de recouvrir l’usage de ses jambes. En revanche, sa voix enrouée la trahit :  

 

- Tu… tu dis n’importe quoi ! Je venais juste chercher des affaires de rechange !  

 

Ryô n’en arrêta pas moins sa progression :  

 

- Avoue, tu voulais reprendre là où on en était hier, pas vrai ?  

 

Kaori buta contre le canapé. Sans prévenir, son cerveau se remit en marche. Elle se rappela la raison de sa venue. Azuki. Son visage s’assombrit. La jeune femme réfléchit. Azuki qui voulait lui enlever Ryô. Elle releva la tête pour regarder l’homme de ses pensées. Elle avait tellement peur de le perdre ! C’est pour cette raison qu’elle devait profiter de chaque instant !  

Ryô cherchait à comprendre le changement d’attitude de sa partenaire : en l’espace de quelques secondes, la jeune femme était passée de la timidité à la tristesse en passant par la réflexion. Il comprit encore moins quand la timide Kaori l’agrippa par le col du tee-shirt pour l’embrasser à pleine bouche et l’entraîner sur le canapé en passant ses doigts dans ses cheveux. Il se retrouva allongé sur le sofa bloqué par une Kaori entreprenante à califourchon sur lui. En tout cas, ce revirement soudain le ravisait. Bien vite ses instincts occultèrent ses interrogations, en particulier lorsque le pull de sa partenaire vola à travers la pièce.  

 

 

Dans l’immeuble en face, Miki, Saeko et Falcon ne saisissaient pas les hurlements de Mick jusqu’à ce qu’il s’écrit plus ou moins intelligemment :  

 

- Ryô et Kaori ! Ryô et Kaori ! Ils…  

 

Saeko réagit enfin, attrapa Mick par la chemise pour l’écarter sans ménagement de la fenêtre. L’Américain tomba les fesses sur le parquet pendant que Miki se précipitait pour lui arracher les jumelles des mains et se planter à son poste. Habilement, elle régla les jumelles à sa vue :  

 

- Whaou ! s’exclama la barmaid. Whaou ! Whaou !  

 

- Laisse-moi voir ! exigea Saeko en bondissant à ses côtés.  

 

Mick se releva précipitamment :  

 

- Poussez-vous ! Je les ai vu le premier ! Rendez-moi mes jumelles !  

 

Miki, Saeko et Mick se chamaillèrent pour obtenir tour à tour soit les jumelles soit une place de choix pour assister au spectacle qu’offrait à leurs dépens les voisins d’en face. Excédé par leur comportement, Falcon tira les rideaux et saisit les trois voyeurs dans ses bras puissants. Il les jeta sur le divan avant de se planter de toute sa hauteur devant la fenêtre, les bras croisés sur son large torse.  

 

- Vous n’avez pas honte ! gronda-t-il.  

 

- T’es jaloux parce que t’es aveugle ! lui lança Mick en tentant de le contourner.  

 

Falcon le rattrapa par la jambe et l’envoya valdinguer droit dans le mur. Puis, se tournant vers les deux femmes qui profitaient de cette diversion, il rugit :  

 

- ASSIS !  

 

Penaudes, elles se réinstallèrent sagement.  

 

- Nounours, c’est juste pour prévenir toute attaque ! On ne fait que de la protection !  

 

Mais « nounours » ne se laissa pas amadouer. Son aura menaçante envahit le salon, les réduisant au silence. Privées d’images, Saeko et Miki commencèrent à répéter ce qu’elles avaient vu, se souciant peu de Mick qui se lamentait dans son coin sur le mauvais choix de Kaori ni d’Umibozû rouge tomate à l’écoute de la conversation, mais toujours solidement campé sur ses positions.  

 

- Les cachottiers ! Kaori ne m’a même pas dit qu’ils étaient ensemble ! disait Miki, excitée comme une puce. Mick, tu le savais ?  

 

- Non, ce faux frère a bien gardé le secret !  

 

Détournant le regard, Saeko garda le silence.  

 

- Tu le savais ! s’exclamèrent Miki, Mick et Falcon qui, malgré lui, se prenait au jeu.  

 

Menacée de torture, Saeko leur avoua tout. À la fin du récit, Miki s’empara du téléphone et composa le numéro de la clinique.  

 

- Qu’est-ce que tu fais ?  

 

- J’appelle Kazue pour lui raconter !  

 

- Humpf ! se contenta Umibozû.  

 

 

Appartement de City Hunter, 19h00  

 

Une sonnerie de téléphone insistante sortit Kaori du demi-sommeil dans lequel elle s’enfonçait. Pourtant, aller répondre ne faisait pas partie de ses priorités. Car si elle se levait, elle quitterait ce cocon chaleureux enfin obtenu, et cela, elle n’en avait aucune envie. Finalement les sonneries cessèrent. Blottie sous les draps, elle referma les yeux, se nichant un peu plus au creux de cette large épaule, bercée par la respiration de son nouvel « oreiller ».  

Le téléphone reprit. Grognement de son « oreiller ». Le bon sens reprenant le dessus, Kaori soupira :  

 

- Tu devrais aller répondre. C’est sûrement nos amis qui ont besoin de nous.  

 

Le bras autour de sa taille resserra son étreinte.  

 

- J’ai pas d’amis, grogna Ryô.  

 

Le répondeur se déclencha et cette fois-ci, la voix de Mick retentit dans le salon en bas :  

 

- Comme vous ne répondez pas, j’en conclus que vous êtes: a) trop occupés, b) dans l’incapacité de décrocher, c) entretués. Dans tous les cas, si vous ne décrochez pas au prochain appel, je débarque.  

 

Bip. Fin du message.  

Le couple enlacé garda le silence quelques instants avant de s’écrier en même temps :  

 

- Oh non !Il se doute de quelque chose !  

 

- Cette fois-ci, je le tue pour de bon !  

 

Le téléphone chanta pour la troisième fois sa mélodie et Ryô n’eut d’autre choix que de quitter le lit pour se précipiter sur le combiné à l’étage en-dessous. Pendant que Ryô prétextait (sans convaincre son interlocuteur) qu’ils n’avaient pas répondu parce que l’une était dans le bain et l’autre dormait, Kaori se recroquevilla sous les draps, ressentant le froid que lui causait le départ de son partenaire. Le sourire aux lèvres, elle visualisa les images de cet après-midi enchanteur. Elle avait enfin le sentiment d’être complète. Elle caressa la place vide occupée par son amant encore imprégnée de sa chaleur. Comment allait-elle supporter le simple fait d’être séparée de lui maintenant ? Chaque minute passée loin l’un de l’autre ne serait plus comme avant. Ils le savaient tous les deux.  

Voilà pourquoi elle se battrait pour qu’Azuki ne gagne pas. Kaori n’en avait pas parlé à Ryô ; elle n’avait pas voulu apporter la moindre ombre au bonheur qu’ils avaient partagé durant ces heures volées.  

Elle entendit Ryô remonter l’escalier en grommelant. Toutefois, lorsqu’il entra dans la chambre, il cessa ses marmonnements pour revenir dans le lit et la reprendre contre lui en déposant au passage un baiser sur son front.  

 

- Que voulait-il ?  

 

- Ils nous attendent chez Reïka. Elle a réussi.  

 

- Hum. C’est une bonne chose.  

 

- Je croyais que ça lui prendrait plus de temps, grimaça Ryô.  

 

Ils gardèrent le silence durant quelques minutes, toujours accrochés l’un à l’autre.  

 

- Ryô ?  

 

- Oui ?  

 

- Dis, tu ne vas pas regretter, hein ?  

 

Il la fit basculer sur lui. Prenant appui sur son torse, elle le dévisagea.  

 

- Kaori, est-ce que je te donne l’impression de regretter ?  

 

Elle rougit :  

 

- J’ai peur qu’à la moindre attaque, tu ne reviennes sur ta décision.  

 

Il lui replaça quelques mèches rebelles derrière l’oreille.  

 

- Je ne peux plus faire marche arrière. Et j’en ai aucune envie. J’aurais dû sauter le pas il y a longtemps.  

 

Cette réponse suffit amplement à la jeune femme. Elle l’embrassa avec beaucoup de douceur. Puis, sentant qu’elle devait mettre fin à cet échange au plus vite, elle s’écarta à contre-cœur, entraînant les draps dans son passage dans lesquels elle s’enroula. Sa pudeur amusa le nettoyeur.  

 

- Je vais prendre ma douche en première, l’avertit-elle avant de sortir de la chambre.  

 

Lentement mais sûrement, les mots se répercutèrent dans l’esprit lubrique de l’étalon. Un masque d’obsédé se superposa aux images qui lui traversaient la tête et il courut jusqu’à la salle de bain. À peine avait-il ouvert en grand la porte qu’une massue l’envoya embrasser le mur du couloir.  

 

- Je la prends seule la douche, pervers !  

 

- Mais Kaori…  

 

Une seconde massue vint le frapper :  

 

- Et ça c’es pour avoir fumé dans le salon pendant mon absence !  

 

Sur ce, la porte de la salle de bain claqua, abandonnant une infortunée masse humaine écrasée... mais heureuse.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de