Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 22 :: Journée Rouge 2/2

Pubblicato: 02-01-09 - Ultimo aggiornamento: 28-02-09

Commenti: BONNE ANNEE à tous les fans de HFC!!! Un grand merci à toutes celles qui continuent à suivre ma fic, comme Kaori62, Saoria, Tokra, Anne, Kaoridu86, Grifter et toutes celles que je n'ai pas cité (mea culpa) mais que je n'oublie pas. En espérant que celui-ci vous plaise! Bisous

 


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Maison du ministre de l’Intérieur, 9h15  

 

- Saeba !  

 

Gôto réprima le frisson qui lui parcourait l’échine au contact glacé de l’acier contre sa nuque. La surprise passée, il reprit contenance en remettant ses lunettes qui avaient glissé sur son nez.  

 

- Vous n’avez pas mis très longtemps à venir. Et en traversant sans problème mon système de sécurité. Rapide et efficace ; je n’en attendais pas moins de vous.  

 

Pour toute réponse, il sentit la pression de l’arme s’accentuer et entendit le déclic facilement identifiable d’un chien qu’on enclenche.  

 

- Il vous serait tellement facile d’appuyer sur la détente. Vous l’avez fait si souvent… sans regret ni remord…  

 

Le canon du Colt Python quitta sa nuque à mesure que le nettoyeur venait se positionner en face de sa victime. Enfin, Gôto et City Hunter se dévisageaient dans les yeux. Gôto rencontra ce regard noir qui terrorisait la pègre tokyoïte depuis une décennie. Ryô se tenait de toute sa hauteur, sa carrure imposante masquant le soleil au ministre, une main de fer braquant le revolver en direction de son crâne.  

 

- Je vois : m’abattre de dos n’aurait pas suffi, continua Gôto sans jamais se départir d’un sourire en coin. Il faut que le monde sache à qui je dois la mort. Une balle Magnum 357, votre signature, n’est-ce pas ?  

 

- Pour un homme qui regarde son meurtrier, vous parlez trop.  

 

- Je suis un politicien, rit Gôto en haussant les épaules pour excuse avant de reprendre son sérieux. Vous me fascinez, monsieur Saeba. Vous êtes une légende, un mythe urbain.  

 

- Je n’ai pas le goût pour les histoires, claqua le nettoyeur.  

Gôto se cala mieux dans son siège avec nonchalance. Ryô n’aimait cet air sûr de lui qu’affichait le ministre alors qu’un tueur l’avait en joug. Cette attitude dissimulait quelque chose ; Gôto avait une idée derrière la tête.  

 

- Dis-moi où trouver l’Exécuteur.  

 

- Je suis avant tout un procureur, monsieur Saeba, un négociateur. Et vous n’avez rien à négocier.  

 

- Je vous tiens à ma merci, rappela Ryô, glacial.  

 

Un sourire amusé éclaira le visage du ministre qui joint ses doigts devant lui. On aurait dit un homme d’affaire calé dans son fauteuil.  

 

- Vous savez mieux que quiconque que la vie n’est qu’un jeu, monsieur Saeba. Un jeu stupide auquel perdent les faibles.  

 

Tout à coup, un frisson parcourut l’échine de Ryô, une sensation qu’il avait mille fois ressenti. Et il comprit enfin pourquoi Gôto n’éprouvait aucune crainte. Comment lui, un des meilleurs nettoyeurs au monde, avait-il pu se laisser berner aussi facilement !?  

En une fraction de seconde, Ryô pointa soudainement son arme vers l’encadrement de la porte-fenêtre dans lequel se tenait l’Exécuteur. Les deux adversaires tirèrent.  

Mais le Steyr M9 fut plus rapide que le Colt Python…  

 

 

 

Côte à côte dans le lit en bataille, les deux corps reprenaient leur souffle, le cœur battant à tout rompre. Un frisson parcourut le dos brûlé de la jeune femme ; elle rabattit sur elle le drap poussé au fond du lit, couvrant ainsi son corps nu en sueur tout en le protégeant d’un soudain excès de pudeur. Amusé, l’homme qui, lui, n’avait aucun souci de ce côté-là, faufila une main baladeuse sous le tissu pour caresser du bout des doigts la peau embrasée qui s’était offerte à lui. Ce simple contact raviva aussitôt les nerfs des deux amants, encore électrisés par les sensations qui venaient de les cueillir tous les deux.  

Gémissant d’aise, la femme vint se blottir contre le large torse de son homme, entremêlant ses longues jambes aux siennes. Il remit tendrement une mèche rebelle derrière l’oreille de sa douce avant de lui déposer un baiser sur la tempe. Fascinée, Kaori le laissait faire, cherchant encore à reprendre son souffle et essayant de faire le tri dans ce trop-plein d’émotions toutes plus puissantes et envoûtantes les unes que les autres.  

Depuis qu’il lui était apparu dans la cuisine, Kaori n’avait plus réussi à contrôler ni son esprit, ni son cœur, ni son corps. Elle l’avait attiré sur le canapé du salon comme si sa vie en dépendait, se perdant enfin entre ces bras fermes et expérimentés qui devenaient tendres et attirants à en perdre la tête ! Ryô l’avait d’abord laissé faire quand, emportée par ses sentiments, elle s’était débarrassée de leurs vêtements à tous les deux. Puis, devant ses hésitations maladroites qui ne demandaient qu’à être guidées, il avait pris le relais pour qu’ils partent chacun à la découverte de l’autre, terminant leurs ébats sur le sol. Après cette première joute qui avait ravi leur impatience mais qui ne les laissaient pas rassasier, Ryô l’avait portée jusqu’à sa chambre.  

À présent, immobile, elle redessinait du regard les moindres détails du visage aimé : son front, l’arête de son nez, ses prunelles sombres noyées par le désir et la plénitude, ses lèvres minces, son menton… Jamais Ryô ne lui avait paru plus beau qu’en cet instant.  

S’interrogeant sur la raison de cette observation silencieuse, Ryô resserra son étreinte en murmurant presque :  

 

- Quelque chose ne va pas ?  

 

Le sourire chaleureux et attendri qu’il reçut en récompense de sa sollicitude fit fondre son cœur :  

 

- Là, maintenant, rien ne peut m’atteindre. Je voudrais que le temps s’arrête.  

 

Ce fut au tour de Ryô de contempler la femme dans ses bras.  

 

- S’il ne devait me rester qu’une seule image, qu’un seul souvenir, ce serait celui-ci, avoua-t-il en redessinant l’ovale de son visage d’une caresse.  

 

Heureuse, elle nicha sa tête dans son cou, lui cachant son immense sourire et ses yeux brillants. Ces mots valaient toutes les déclarations attendues, toutes les peines et les déceptions vécues, tous les moments de complicité échangés au cours de ces dernières années.  

 

- Idiot ! Pourquoi avoir mis autant de temps ?  

 

Ryô chercha une réponse adéquate. Il n’en trouva aucune qui puisse apaiser les inquiétudes de la jeune femme. Alors il biaisa en la dévorant du regard :  

 

- Je ne pourrais pas rattraper le temps perdu ; cependant, je peux essayer… Kaori…  

 

Leurs lèvres se trouvèrent.  

 

- Kaori ? l'appela une voix lointaine.  

 

Le baiser s’intensifia.  

 

- Kaori ?  

 

- Maintenant que je te tiens, je ne te laisserai plus partir ! Jamais plus ! Sugar Boy…  

 

- Kaori ! cria impatiemment la voix.  

 

La voix pressante sortit brutalement Kaori de ses souvenirs, la ramenant précipitamment à la réalité. Renouant difficilement contact avec le présent, elle prit quelques secondes pour recouvrer ses repères : elle se trouvait assise sur la banquette arrière de la Jeep de Falcon, celui-ci emmuré dans son attitude muette à la place passager, Miki au volant. C’était son amie qui, inquiète, l’avait rappelé au moment présent, se tordant le bras pour lui attraper la main, l’autre concentrée sur la conduite. De sa main libre, Kaori essuya furtivement les larmes silencieuses qui roulaient sur ses joues.  

 

- Kaori, on va s’en sortir, promit la mercenaire à son amie. On va y arriver.  

 

Sans répondre, Kaori se contenta de regarder le paysage défilant par la vitre.  

Hier. Les images de cet amour inconditionnel qui l’assaillaient ne dataient que d’hier. Et pourtant, elles lui semblaient déjà lointaines. Hier, Ryô et elle s’étaient aimés, s’étaient dévoilés corps, cœur et âme ; ce matin, ils se séparaient. Non, ELLE le quittait ! ELLE le trahissait ! Il lui avait proposé de réaliser son rêve le plus cher, de vivre avec lui sans faux-semblants ; elle lui avait refusé ce bonheur. Comment pourrait-il jamais lui pardonner ?  

Hier, malgré les innombrables menaces, tout lui semblait parfait, tout lui paraissait surmontable. Mais aujourd’hui, tant d’évènements en si peu de temps étaient venus tout chambouler. Elle avait l’impression que des forces supérieures s’étaient saisies de son monde et l’avaient brisé comme on balance contre un mur une boule de verre. Pareil qu’à la mort de Hideyuki. Ce matin, le soleil s’était levé sur sa vie dépossédée : toute son existence n’était qu’une épouvantable suite de pertes : sa véritable famille, son père, son frère, Ryô… Sans oublier les disparitions de Saeko et de Reïka…  

Que lui restait-il vraiment ?  

Son cœur meurtri lui souffla la réponse : son âme.  

Alors si elle devait la vendre pour ramener Saeko en vie et Ryô à sa vie, Kaori n’hésiterait pas une seule seconde. Lentement, Kaori saisit son Colt Lawman correctement réglé, héritage de son frère.  

 

 

Maison du ministre de l’Intérieur, 9h15  

 

Mick étouffa un bâillement. Si Kasumi avait fini son travail, à lui, il lui restait encore une tâche. Toujours perché dans son arbre qui lui offrait une vue imprenable sur la terrasse de Gôto, il observait le ministre à l’aide de ses jumelles. Quand la belle secrétaire entra en scène, les instincts pervers de Mick se mirent aussitôt en action. La dévorant sous toutes les coutures grâce à sa vision augmentée, il assista à la scène langoureuse qui se jouaient entre les deux amants sans en manquer une miette, pleurant sur le sort malheureux qui s’acharnait sur lui : pourquoi devait-il rester en planque alors qu’une sublime créature pourrait en ce moment même succomber à son corps d’Apollon ? La vie était vraiment injuste !  

Mick reprit ses esprits lorsqu’il observa Sayaka rentrer et une ombre se faufiler derrière le ministre, un Colt Python en main. Soupirant, il vissa une lunette télescopique à son Desert Eagle puis le pointa sur la terrasse, prêt à agir.  

 

- Pourquoi faut-il toujours que je répare ses conneries ? maugréa l’Américain.  

 

Ryô se planta devant Gôto, bouchant la vue à Mick qui jura ; Ryô l’avait fait exprès, il était prêt à le parier ! C’est alors que tout bascula. Mick sentit l’aura de l’Exécuteur au dernier moment.  

 

- Non !  

 

 

Le Steyr M9 et le Colt Python rugirent, le premier à peine en avance sur l’autre. Grâce à ses mouvements fluides et à son instinct, Ryô avait dévié sur le côté au moment de tirer. Aussi, une brûlante douleur effleura sa chair au niveau de son pectoraux gauche et frôla l’intérieur de son avant-bras, arrachant un cri au nettoyeur, mais évitant son cœur. Du sang chaud jaillit des blessures.  

Quant à son tir, il manqua sa cible, se figeant à quelques centimètres dans le mur derrière son adversaire à hauteur de son front : l’Exécuteur était plus rapide qu’un félin ! D’ailleurs, celui-ci voulut répliquer mais un coup de feu tiré de nulle part se figea à ses pieds, offrant à Ryô un laps de temps – certes, très court mais suffisant – pour enjamber la rambarde de la terrasse et sauter.  

Ryô se réceptionna douloureusement sur le gazon, approfondissant la plaie à sa poitrine. Trébuchant, il courut se mettre à couvert sous les arbres. Les aboiements des chiens et les cris des agents de sécurité l’alertèrent. Serrant les dents, il grimpa à un arbre suffisamment près du haut mur d’enceinte avant de s’élancer par-dessus, évitant les fils électrifiés à son sommet. Ryô retomba lourdement sur la rue, la respiration coupée, le dos en bouillie et incapable de se relever, une main sur sa plaie sanguinolente.  

Il entendit des crissements de pneus avant de tourner la tête pour voir approcher une voiture qui freinait en toute urgence. Ryô ferma les yeux à cette vision, vaincu. La voiture fit un soudain écart, évitant sa tête et s’arrêta en travers sur le bitume, les pneus fumant et dégageant une odeur de caoutchouc brûlé. Les portières s’ouvrirent et Ryô se sentit relever sans ménagement. Une plainte lui échappa : tout son corps lui faisait un mal de chien. Tout en lui parlant d’une voix qui ne lui parvenait que de très loin, la personne le soulevait fermement, saisit dans la foulée son Magnum que Ryô avait échappé dans sa chute, puis le traîna jusqu’à la voiture avant de le jeter sur la banquette arrière.  

Enfin, la voiture démarra sur les chapeaux de roue.  

 

 

Clinique du Doc, 9h30  

 

Azuki se réveilla. Une douleur à l’épaule, lui rappela les évènements. Son visage s’assombrit. Enfonçant son crâne dans l’oreiller, il tenta de réfléchir objectivement à la situation. Il n’y parvint pas. Se sentant assez vigoureux pour se mettre debout, l’agent d’Interpol sortit du lit, enfila des chaussons mis à sa disposition puis posa sur ses épaules une robe de chambre, à défaut de pouvoir l’enfiler. Chose faite, il sortit de la chambre. Le couloir était désert.  

Azuki déambula, rencontra quelques patients et infirmières mais ne s’arrêta pas. Il était à la recherche de au moins un membre de cet étrange groupe avec qui il avait pactisé ces derniers jours. En passant devant une chambre, il crut reconnaître une silhouette. Mû par la curiosité, il s’arrêta avant d’entrer timidement.  

Assise auprès d’une patiente inconsciente, Kazue pleurait. Elle n’arrivait pas à s’arrêter. Sa vie venait de s’effondrer. Azuki osa s’avancer.  

 

- Kazue ?  

 

La jolie infirmière sursauta avant de tourner son regard bouffi et rougi vers lui. Gêné, l’agent porta son regard sur la patiente, étudia la salle encombrée d’appareils clignotants, puis revint sur la jeune femme.  

 

- Si je peux faire quoique ce soit, dit-il maladroitement en posant sa main sur l’épaule de l’infirmière.  

 

Ravagée par le chagrin, Kazue se jeta dans ses bras et le serra fort. Elle avait trop besoin de quelqu’un ! Azuki lui rendit son étreinte de son bras valide, d’abord avec hésitation puis plus franchement. Ils restèrent longuement enlacés, Azuki caressant les cheveux lisses de la jeune femme et elle inondant son pyjama de torrents salés. Enfin, quand Kazue se sépara de lui en reniflant, elle le remercia, la voix hachée par ses sanglots. Puis, timidement, presque dans un état second, elle se jucha sur la pointe des pieds pour déposer un baiser au coin de ses lèvres.  

 

 


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