Chapter 6 :: Hidehuki veille!

Published: 07-06-04 - Last update: 07-06-04

Comments: Voilà encore une petite maj pour mes fans!!! Désolée d'être cruelle et de faire durer le suspens! Pour qu'une histoire soit bonne, il ne faut pas aller trop vite. Je suis sûre que vous me padonnerez...Gros Poutouxxxxxxxxxxxx!!!!!!!!!!!!!!

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Cela faisait maintenant 4 jours qu’il veillait à la sécurité de la jeune Akiko. L’université l’ennuyait ferme ! Il n’avait pas eu beaucoup de chance pour le moment avec ces jolies étudiantes. Il s’était encore prit plusieurs baffes en essayant d’en draguer certaines ! Décidément, elles manquaient toutes de discernement ! N’avaient-elles pas reconnu l’étalon de Shinjuku ? Et il avait vite abandonné son idée de draguer Akiko. C’était une vraie petite peste ! Une sale gosse de riches ! Il fallait tout lui apporter sur un plateau ! Il lui arrivait de prendre Ryô pour un domestique ! Heureusement qu’il ne se laissait pas faire ! Et puis, il avait bien remarqué qu’il avait toutes ses chances avec elles mais, son comportement avait fini par lui couper ses effets ! Elle s’y prenait vraiment très mal avec lui ! En fait, rien de tel qu’une femme expérimentée… (NDA : On peut croire un truc pareil ? Le pervers numéro 1 du japon perdre ses moyens ?… Où l’auteur va t-il chercher ça ?) Et puis, il y avait autre chose : plus le temps passait et plus un malaise s’installait. Il ne saurait expliquer, mais il sentait que quelque chose approchait. Et il ne savait pas très bien si cela concernait Akiko et Yogota ou si ça le concernait lui, personnellement mais il avait un mauvais présentiment…  

Il était assis sur un banc, face à la bibliothèque. Ainsi, il pouvait garder un œil sur sa cliente. Makimura vint s’asseoir près de lui.  

« _Alors, tu as du nouveau ?  

_Et bien, en quelque sorte oui, mais c’est vraiment bizarre.  

_Racontes !  

_En ce qui concerne la demande de breuvet, toute cette histoire est vraie. Mais en ce qui concerne les menaces pour empêcher l’action de Yogota, je commence à avoir de sérieux doutes.  

_Hein ?  

_J’ai mené ma petite enquête. Les différents constructeurs se félicitent de cette découverte ! Certes, ils savent qu’ils vont devoir payer le prix pour intégrer cette technologie mais, s’ils prennent en compte tous les frais, les taxes que le gouvernement demande pour pallier la pollution, ils seront gagnants ! Ils investissent une fois, et après, ils se font du bénéfice car plus de taxes exorbitantes à payer aux impôts ! Personne ne voit l’intérêt de stopper cette avancée technologique !  

_Dans ce cas, qu’est-ce que c’est que cette histoire de menaces ?  

_Je ne sais … »  

A ce moment là, Hide ouvrit de grands yeux et se jeta derrière le banc. Ainsi, Ryô le cachait de son corps. Ce dernier se retourna brusquement et lui demanda :  

« _Bon sang ! Qu’est-ce que tu fous ?  

_Chut ! Tais-toi ! Kaori est proche de la bibliothèque et je ne veux pas qu’elle me voit !  

_Hein ? Et où ? »  

Et il se remit en position pour scruter les allentours. Il avait enfin une occasion de savoir pourquoi Makimura la cachait ! Il voulait vraiment savoir si elle était moche !  

Mais il n’aperçut aucun boudin ! Il y avait même une très belle femme près de la porte. Elle se déplacait avec grâce et agilité. Il la détailla rapidement grâce à son œil expert aguéri. Elle portait une longue jupe mauve fendue jusque genou et qui soulignait sa taille longiligne. Le teeshirt, plus clair mais toujours dans des teintes parmes mettait en valeur une poitrine généreuse. Et la brise faisait volait ses cheveux chatain, souples et brillant qui lui arrivaient aux épaules. Il sentit des picotements le long de sa colonne vertébrale. Avait-il déjà ressenti cela avant ? Mais il ne la voyait pas bien, elle était de profil et ses cheveux lui cachaient le visage. Soudain, elle stoppa. Et puis, elle amorça un mouvement pour se trouner vers Ryô. Il retint son souffle : il voulait voir le visage de cet ange… Et là :  

« _Ryô, regardes-moi ! Tout de suite ! »  

Mais il n’écoutait plus. Il voulait voir son visage de face. Hide vit alors que Kaori s’aprêtait à regarder Ryô. Il lui empoigna les cheveux pour qu’il le regarde enfin !  

« _Aie ! Mais qu’est-ce qui te prend ?! Ca fait mal ! T’es complètement malade !  

_Mais tu vas te taire oui… »  

Kaori en avait assez de son appartement. Il fallait qu’elle sorte prendre l’air. Ca tombait bien, elle avait deux livres à rendre à la bibliothèque et elle devait en reprendre un ou deux. C’était l’occasion de se dégourdir les jambes. Contrairement à certaines sections, la section psychologie dans laquelle elle se trouvait laissait une semaine de révision à ses étudiants. Ainsi, elle n’avait pas cours la semaine qui précède les partiels. Heureusement ! Sinon, elle ne sait pas comment elle s’en sortirait ! Elle gagna lentement le campus. Là, elle croisa des camarades.  

« _Ah, bonjour Kaori ! Ca va ?  

_Salut Mia, oui, je vais bien. Je suis fatiguée et les examens débutent dans 3 jours ! Je suis stressée !  

_Nous aussi, on bûche, on bûche ! J’ai l’impression de ne pas en voir la fin ! Tu vas où ?  

_A la bibliothèque.  

_Méfies-toi si tu vas là-bas !  

_Pourquoi ?  

_Il y a un pervers obsédé qui traîne de ce côté en ce moment ! Il course toutes les femmes qui passent près de lui ! Un vrai maniaque ! Il n’arrête pas de se faire taper dessus, mais il ne lâche pas facilement !  

_Et pourquoi la sécurité ne le met pas dehors ?  

_Il paraît que le recteur a accepté lui-même sa présence ici.  

_Un pervers qui a l’assentiment du recteur ? »  

Un corbeau passa tout près de Kaori. Décidément, tout allait de travers ces temps-ci…  

« _Et bien, je l’attends de pieds fermes s’il vient m’ennuyer ! Mais merci du renseignement. Bon, j’y vais. A dans trois jours ! »  

Et elle poursuivit son chemin non sans appréhension et guêtant ce soi-disant pervers.  

Elle arriva enfin près de sa destination. Et elle n’avait rencontré personne de louche. Elle s’aprêtait à entrer dans le bâtiment quand elle perçut quelque chose de familier. Elle ressentait cela lorsque son frère était près d’elle. Ce sentiment de sécurité mais aussi cette ombre qu’elle sentait depuis quelques jours. Elle s’arrêta et tourna légèrement la tête en direction des bancs qui se trouvaient juste en face de la bibliothèque. Et là, elle vit un bien étrange spectacle.  

Il y avait un homme assit sur un des bancs. Il lui tournait le dos. Il avait les pieds sur le banc et il se tenait au dossier en essayant, visiblement, de se tirer vers l’arrière. Mais qu'est-ce que c’était que cela ? Tout le monde le regardait ! C’est alors que kaori constata qu’il y avait quelqu’un qui tirait la tête de ce type afin qu’il passe par-dessus le banc ! Mais l’autre ne voulait pas et tentait, tant bien mal, de se dégager en vociférant à qui mieux mieux !  

Une énorme libellule virvolta autour de Kaori.  

« Mais c’est pas vrai ça ! Je suis entourée de fous ma parole ! »  

Et elle entra dans l’énorme bâtiment.  

Makimura nota alors que sa sœur n’était plus là. Alors, brusquement, il lâcha Ryô. Mais celui-ci ne s’y attendait pas et, vu qu’il tentait de se dégager, il fut projeté quelques mètres en arrière.  

« _Non mais tu es complètement dingue ! Qu’est-ce qui t’a pris !! »  

Il était furieux car son ange avait disparu !  

« _Je ne voulais pas que ma sœur me voit ! Je ne veux pas qu’elle sache que nous travaillons ici en ce moment, répondit-il le plus calement possible, comme s’il ne s’était rien passé.  

_Et pourquoi ? Tu as honte de ton partenaire ? Tu ne veux pas qu’elle me rencontre, c’est ça, répondit Ryô, un air de reproche dans la voix et le visage soudainement fermé.  

_Hum, fut la seule chose qu’il pût dire en s’apercevant que son partenaire semblait blessé.  

_Ou alors ? C’est que tu as honte d’elle, s’exclama t-il dans un sourire de niais ! Avoues que ta sœur est tellement moche que tu veux la cacher au monde entier !! »  

Makimura cligna plusieurs fois des paupières alors que ses paroles pénétraient son cerveau, puis, Ryô vit des flammes apparaître derrière lui :  

« _Quoi, qu’est-ce que tu oses insinuer espèce d’étalon à la noix !! Je vais t’apprendre, moi, à parler de ma sœur comme ça ! »  

Et il poursuivit Ryô avec une énorme massue ! Makimura lui-même se demandait où il était allé chercher un engin pareil ! (NDA : Il fallait bien en sortir une à un moment ou un autre ! N’oubliez pas que c’est Makimura qui est chargé de remplacer sa sœur. Du moins, pour l’instant… Ensuite, je ne sais pas encore moi-même…)  

Mais voilà, avec tout ce remue-ménage, ils avaient à nouveau attiré l’attention. Et kaori s’approchait de la fenêtre pour voir ce qui se passait. Mais Hide, une fois de plus, la vit. Alors il empoigna son indigne de partenaire et s’enfuit à toutes jambes sans que Ryô ne puisse faire quoi que ce soit. Tout ce que Kaori put voir, fut la massue de 1000t : ma sœur est la 7ème merveille de monde abandonnée par son frère…  

Ils s’arrêtèrent en dehors du campus.  

« _Toi et moi, nous allons devoir avoir une petite conversation à propos de ta sœur Makimura, murmura Ryô à bout de souffle. Tu deviens de plus en plus hargneux lorsque tu parles d’elle !  

_Je suis désolé mais, en fait, je ne veux pas la perturber dans ses examens. C’est cession très importante et elle doit réussir si elle veut poursuivre. Je ne m’inquiète pas vraiment : ma sœur est une vraie tête ! Mais si elle sait que je suis là pour une affaire, je la connais, elle ne va pas me lâcher ! (NDA : il fallait bien qu’il trouve une explication ! Sauvé encore une fois ?)  

_Il suffisait de me le dire au lieu de tout ce cirque ! Bon, au fait, pourquoi Yogota veut nous faire croire que sa fille est en danger ? (NDA : étrange cette facilité qu’ils ont de redevenir sérieux…)  

_Je ne sais pas du tout ! Je t’avais dit que je ne sentais pas cette histoire. Il est loûche ! Je commence sérieusement à douter de sa sincèrité.  

_Tu sais, j’en viens à me demander ce que signifie l’accident d’Akiko. Elle m’a vraiment semblait surprise lorsqu’elle a su que quelqu’un voulait atteindre son père à travers elle, mais maintenant, nous savons qu’il n’y a pas de menaces. Alors, comment expliquer cet accident ?  

_Tu penses à quoi exactement ?  

_Yogota, tu penses qu’il serait assez fou pour risquer la vie de sa fille simplement pour rendre crédible son histoire ?  

_Maintenant que tu en parles… Je vais creuser par-là.  

_Ca marche »  

Ryô resta songeur un instant. Peut-on risquer la vie d’une personne qu’on aime pour de si futiles raisons ? Où est l’amour dans tout cela ? Il n’avait pas beaucoup d’expèrience en matière de sentiments mais il savait que lui ne pourrait jamais faire de tort aux personnes qu’il apréciait. Et comment s’amèliorer s’il ne rencontrait que des gens capables de faire sciemment du mal à des êtres chers ? Vraiment, il ne comprendrait jamais la nature humaine…  

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